Dico de la formation continue -- Hellouin, Valérie; Centre pour le développement de -- 2007 -- Paris Dunod -- 9782100512133 -- dd49ce855e78229ceb2ce0ba5b99d338 -- Anna’s Archive.pdf
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Dico de la formation continue -- Hellouin, Valérie; Centre pour le développement de -- 2007 -- Paris Dunod -- 9782100512133 -- dd49ce855e78229ceb2ce0ba5b99d338 -- Anna’s Archive.pdf
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l'Economie, des Finances et de l'Emploi
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Actualité du Contre INFFO
Les décrets d'application sut la formation dans la
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née
Le Centre INFFO et Sclences-Po Paris ont arganisé, Jeudi 20
Septembre, une demkjourmée d'actualité consacrée à la réforme
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9. Ce dictionnaire a été coordonné par Valérie Hellouin, psychoso-
ciologue, chargée d’études à la Direction juridique-observatoire du
Centre Inffo.
Les auteurs
Valérie Hellouin, chargée d’études à la Direction juridique-
observatoire.
Élisabeth Boulnois, chargée d’études à la Direction juridique-
observatoire.
Nadia Bruneau, chargée d’études à la Direction juridique-observatoire.
Claire Chevallier, chargée d’études à la Direction juridique-
observatoire.
Remerciements
À l’ensemble des chargés d’études et responsables de la Direction
juridique-observatoire (DJO) du Centre Inffo, pour leur aide pré-
cieuse et leur relecture attentive. À Evelyne Thullier, secrétaire de
direction à la DJO, pour son assistance technique de grande qualité.
À Claudie Carpentier, pour la création des pictogrammes et à Abdou-
laye Faye, pour les corrections.
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13. Table des matières
Avant-Propos
1. Dispositifs de formation
. Acteurs
: organismes
. Acteurs
: personnes
. Ingénierie de formation
OU
OR
NN
ON
. Méthodes de formation
Index des sigles
Al
65
119
135
209
233
14.
15. Avant-Propos
L'idée de la formation tout au long de la vie est ancienne et, si les
philosophes des Lumières ou les grands pédagogues de la fin du
19 — début du 20° siècle utilisèrent des vocabulaires propres à cha-
que époque, c'est l’idée même que tout un chacun peut et doit se
développer, tout en contribuant au progrès collectif et en en rece-
vant les fruits, qui a longtemps motivé les discours et les pratiques
de la formation permanente et professionnelle continue.
Le paysage français de la formation professionnelle continue est à
la croisée de politiques publiques ambitieuses, d’un cadre légal cons-
truit à partir d’une culture institutionnelle et administrative nationale
spécifique, de la place de l'Éducation Nationale et la valorisation
des diplômes.
Aujourd’hui, ce paysage apparaît dans sa complexité au travers
des mots qui y sont véhiculés. Pour ajouter à cette complexité, nom-
breux sont les acronymes usités. Certains parlent de jungle séman-
tique dans laquelle, parfois, des mots sont qualifiés de valises!, tant
ils sont porteurs de sens différents.
La demande est forte que les mots soient définis. Nous la mesu-
rons, chaque jour, dans nos expertises, nos formations, nos éditions et
nos accompagnements ou en ingénierie de projet. La formation pro-
fessionnelle continue est un univers où les mots ne sont pas neutres.
1. C’est le cas, par exemple, du mot de compétence.
XI
16. DICO DE LA FORMATION CONTINUE
Ce dictionnaire présente 200 mots clefs de la formation profes-
sionnelle continue. Il s'adresse à tous ceux qui souhaïtent identifier
clairement les principaux dispositifs, concepts, méthodes et acteurs
de la formation professionnelle.
Nous avons cherché à ce que chacun de ces 200 mots soit expliqué
par une définition, des exemples, des points de vigilance et, le cas
échéant, les coordonnées des organismes de référence.
Le Dico de laformation continue explore cinq grandes rubriques :
— les dispositifs de formation et leurs bénéficiaires : les jeunes,
les demandeurs d'emploi, les salariés du public et du privé;
— les acteurs professionnels de la formation : l'État, le Conseil
régional, les entreprises, les organismes de formation, les OPCA, les
relais d’information, etc.;
— les acteurs individuels : le formateur, le maître d'apprentissage,
le stagiaire;
— l'ingénierie de formation : les contenus de formation, les diplô-
mes et titres, les compétences, les outils pédagogiques. ;
— les méthodes de formation : l'alternance, l’e-formation, le stage
de formation, les jeux pédagogique.
Le Centre INFFO à réuni, dans ce Dico, une part de son expertise
et de son expérience. Il participe de la mission publique d’informa-
tion confiée par l’État, les partenaires sociaux et les Régions au Cen-
tre INFFO, expert et relais national d’information sur le droit, les
pratiques et l'environnement de la formation depuis plus de 30 ans.
Gageons que ce Dico devienne une référence pour les profession-
nels de la formation et des ressources humaines mais, aussi pour les
décideurs, dans les entreprises, leurs organisations patronales, les syn-
dicats de salariés, les institutions et les pouvoirs publics. Il en a tou-
tes les qualités !
Patrick KESSEL
Directeur du Centre INFFO
XII
20. ACCORD DE BRANCHE SUR LA FORMATION
Accord de branche sur la formation CS
ee
Résultat d’une négociation, entre les partenaires sociaux d’une branche
professionnelle : syndicats d'employeurs et de salariés. Les accords por-
tent notamment sur l'application des dispositifs de formation dans
les entreprises du secteur.
Signés par les différents partenaires de la négociation, ils s’appli-
quent à l’ensemble des salariés de la branche.
Les derniers accords conclus portent sur les modalités de mise en
œuvre du droit individuel à la formation (DIF), de la validation des acauis de
l’expérience, des contrats de professionnalisation et de la gestion prévi-
sionnelle des emplois et des compétences.
Ils constituent un cadre juridique propre à chaque branche : défi-
nition des publics, des actions prioritaires, durée des formations,
modalités de mise en œuvre, rémunération des salariés en forma-
tion, financement.
ec:
Pour la mise en œuvre du DIF, de nombreux accords précisent les disposi-
tions du Code du travail et adaptent le dispositif aux spécificités des bran-
ches professionnelles. Ils peuvent fixer :
° une durée supérieure à 20 heures de DIF chaque année;
* des priorités pour les actions de formation mises en œuvre dans le cadre
du DIF;
+ des modalités particulières de mise en œuvre du DIF
Chiffres clés
En 2005, le nombre d'accords de branche relatifs à la formation
professionnelle a atteint 245. Il confirme la tendance à la hausse
dégagée en 2004.
Ille
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
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R
22. ACTION DE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES
Action de développement des compétences 1
Action de formations qui permet aux salariés d'accroître leurs compé-
fences pour évoluer dans l’entreprise. Les actions de développement des
compétences constituent l’une des trois catégories du plan de formation.
Elles sont accessibles à tous les salariés sans condition d'ancienneté
et participent à l’évolution de leur qualification. Effectuées hors temps
de travail, elles donnent lieu à une reconnaissance de l’entreprise :
évolution professionnelle, salariale, mobilité, à définir préalablement.
ec:
* Formation aux techniques Web d’un informaticien pour devenir Web-
master.
* Formation juridique d'une secrétaire de direction pour améliorer l'orienta-
tion des demandeurs d'emploi et accéder aux fonctions d'assistante juridique.
Ces formations peuvent se dérouler hors du temps de travail,
dans la limite de 80 heures par an et par salarié. Cette durée maxi-
male inclut les formations suivies dans la catégorie « actions de main-
tien dans l'emploi » du plan.
Si les actions de développement des compétences se déroulent
« hors temps de travail :
° un accord écrit entre le salarié et l'employeur est conclu. Le sala-
rié dispose d’un délai de dénonciation de 8 jours. La dénonciation
ne constitue ni une faute, ni un motif de licenciement. L'employeur
peut se rétracter durant ce délai;
‘elles donnent lieu au versement de l'allocation de formation et à
reconnaissance de la part de l’entreprise.
Ces formations peuvent également se dérouler sur le temps de travail,
sans reconnaissance par l’entreprise ni consentement du salarié.
Qui
e
Au responsable de formation de votre entreprise.
Ille
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Articles L. 6321-1 et L. 6321- 4 du Code du travail.
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23. PRORARIRS
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ACTION DE MAINTIEN DANS L'EMPLOI
Action de maintien dans l’emploi S
Action de formation qui accompagne l’évolution des emplois ou
vise le maintien dans l'emploi des salariés. Elle leur permet de conser-
ver leur emploi quand il se transforme, à plus ou moins long terme.
Elle permet aussi de faire face aux évolutions des métiers, des organi-
sations de travail. Elle offre au salarié la possibilité d'évoluer dans
sa qualification : acquérir des connaissances et savoir-faire utilisables sur
un autre poste, voire dans une autre entreprise.
Ces formations constituent l’une des trois catégories du plan de
formation : « actions liées à l’évolution des emplois ou au maintien
dans l'emploi ». Elles sont accessibles à tous les salariés sans condi-
tion d'ancienneté.
ec:
- + Formation aux technologies de la communication pour les employés
administratifs d’une entreprise.
+ Formation aux langues étrangères des formateurs d'un organisme de for-
mation récemment présent sur des marchés européens.
En principe, les formations liées à l'évolution des emplois ou au main-
tien dans l'emploi sont mises en œuvre pendant le temps de travail.
La formation peut conduire à effectuer un dépassement de la durée
* habituelle de travail, rémunéré au taux normal, dans la limite de
50 heures par an et par salarié (80 heures si l’on ajoute les forma-
tions du plan suivies dans la catégorie « action de développement des
compétences »). Un accord d'entreprise ou l'accord écrit du salarié est
alors indispensable. Pour les salariés au forfait, le dépassement
maximal est fixé à 4 % du forfait.
Qui
®
e
Au responsable de formation de votre entreprise.
illle
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Articles L. 6321-1 à -12, L. 6312-1 et L. 6331-5 et -26 du Code du
travail.
24. AIDE À LA FORMATION DES DEMANDEURS D'EMPLOI
Aide à la formation des demandeurs d'emploi Cr°
Possibilité de financement par l’Assédic de la formation des deman-
deurs d'emploi. Public visé : les bénéficiaires de l'assurance chômage
et de l'allocation d’aide au retour à l'emploi. Les aides à la forma-
tion peuvent être attribuées pour deux types d’actions :
— les formations qui visent des besoins de main-d'œuvre dont la
satisfaction nécessite une action de formation préalable à l’embau-
che (AFPE);
— les formations renforçant les capacités professionnelles pour répon-
dre à des besoins de qualification, au niveau territorial ou profession-
nel. Ce sont les actions de formation conventionnées (AFC). Celles
qui, après une validation des acquis de l'expérience, permettent l’obten-
tion complète d’une qualification, sont particulièrement visées.
Versées par les Assédic, ces aides prennent en charge les frais :
— de formation;
— de dossier et d'inscription;
— de transport, de repas et d'hébergement.
ee:
* Exemple d’AFPE
Formation permettant d'acquérir les compétences pour postuler à une offre
d'emploi de l'ANPE. Limitée à 450 heures, elle peut être effectuée en
enfreprise.
* Exemples d’AFC
Formations visant des besoins de qualification au niveau d’un bassin
d'emploi.
Formations prescrites par l'ANPE, dans le cadre du projet personnalisé
d’accès à l'emploi.
Ces aides à la formation peuvent venir s'ajouter à la rémunération
« de stage (l'allocation de retour à l’emploi-formation, Aref). Pour les deman-
deurs d'emploi qui ne perçoivent pas l’Aref, des aides du Conseil régio-
nal peuvent être sollicitées.
25. AIDE À LA REPRISE D'ACTIVITÉ DES FEMMES (ARAF)
. Qui
|
A l'ANPE (www.anpe.fr) ou l’Assédic (www.assedic.fr) de votre domicile.
{lle
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Aide à la reprise d’activité des femmes (Araf) Cr°
Aide financière destinée aux femmes qui reprennent un emploi, créent
une entreprise ou entrent en formation, pour faire face aux frais de
garde d’un ou plusieurs enfants.
Cette aide est attribuée aux femmes qui :
— reprennent un emploi (contrat à durée indéterminée ou détermi-
née d’au moins 2 mois), avec une rémunération qui ne dépasse pas
1 295,82 euros bruts par mois;
— créent une entreprise;
- participent à une formation d’au moins 40 heures, convention-
née, subventionnée ou agréée par l’État ou le Conseil régional.
Différentes conditions sont exigées pour pouvoir bénéficier de cette
aide :
— être inscrite sur la liste des demandeurs d'emploi;
— ne pas être indemnisée au titre de l’assurance chômage;
— percevoir le revenu minimum d'insertion (RMI), l'allocation de
solidarité spécifique, l’allocation temporaire d'attente (qui remplace
l'allocation d'insertion depuis fin 2006), l'allocation de parent isolé
ou l'allocation veuvage;
— avoir au moins un enfant de moins de 6 ans en garde avant
l'accès à l'emploi, la création d'entreprise ou l'entrée en formation.
Le montant de l’Araf est versé en une seule fois par l'ANPE. Si
l’intéressée travaille à temps partiel, l’aide est proratisée.
Cette aide ne peut être attribuée qu'une fois sur une période de
* 12 mois mais elle est renouvelable au bout d’un an, selon les
mêmes conditions.
26. AIDE AUX CHÔMEURS CRÉATEURS OÙ REPRENEURS D'ENTREPRISE (ACCRE)
Qui
e
Le dossier est à retirer puis à déposer à l'ANPE, avec certaines piè-
ces justificatives (copie du livret de famille, déclaration sur l’hon-
neur attestant la garde d’un enfant...) : www.anpe.fr
{lÎlle
SOURCE
Circulaire DGEFP n° 2001-06 du 08.02.01.
Aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise "°°
(Accre)
Dispositif destiné aux chômeurs qui encourage la création et la reprise
d'entreprise. Cette aide correspond à une exonération totale de char-
ges sociales sur les salaires pendant un an, à l'exception du régime
de retraite complémentaire.
Les bénéficiaires de l’Accre sont :
— les demandeurs d'emploi indemnisés ou inscrits depuis au moins
6 mois à l'ANPE; À
— les bénéficiaires des allocations de parent isolé, de solidarité spé-
cifique, temporaire d'attente, ou de veuvage;
— les bénéficiaires du RMI, leur conjoint ou concubin;
- les jeunes âgés de 18 à 26 ans;
— les personnes handicapées de moins de 30 ans;
— les salariés repreneurs de leur entreprise.
Sous certaines conditions, l’Accre est cumulable avec les allocations
perçues par les bénéficiaires.
ee:
Les personnes qui perçoivent l'allocation de solidarité spécifique peuvent
bénéficier du versement de cette allocation au taux plein, pendant un an,
à compter de la date de création ou de reprise d'entreprise.
Chiffres clés
Plus de 71 000 demandeurs d'emploi ont bénéficié de l’Accre en
2005. Ce chiffre représente une progression de 10 % par rapport
à 2004.
10
28. ALLOCATION DE FORMATION
L’Aref est versée pendant la durée de la formation, dans la limite
des droits à l’ARE. Si la durée de la formation n’est pas totalement
couverte, le demandeur d'emploi peut bénéficier d’une allocation
de fin de formation (AFF) lui permettant d'être rémunéré jusqu’à la
fin de son stage. Le montant, identique à celui de l’Aref, est versé
par l’Assédic.
Pour donner lieu au versement de l’AFF, la formation doit être
« prescrite par l'ANPE dans le cadre du PPAE et répondre, depuis
janvier 2007, à deux critères : permettre d'acquérir une qualification et
porter sur un métier en tension.
En complément, une aide peut être attribuée par l’Assédic pour
les formations qu’elle conventionne et pour les formations préala-
bles à l'embauche. Un dédommagement partiel des frais est égale-
ment possible.
Qui
e
À l'ANPE (www.anpe.fr) ou l’Assédic (www.assedic.fr) de votre domicile.
{Île
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Allocation de formation Sy
ee
Compensation financière accordée par l'employeur au salarié, pour
des heures consacrées à la formation hors temps de travail.
Cette allocation concerne les formations liées :
— aux actions de développement des compétences prévues dans le plan de
formation de l’entreprise;
— aux actions mises en œuvre dans le cadre du droit individuel à la
formation;
— aux périodes de professionnalisation.
Quand le salarié part en formation dans ces conditions, il perçoit
sa rémunération habituelle et l'allocation de formation.
Le montant de cette allocation est égal à la moitié du taux horaire
net du salarié multipliée par le nombre d'heures de formation effec-
12
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34. CERTIFICAT DE NAVIGATION INTERNET (NSI)
Qui
e
Au responsable de formation de votre entreprise pour les salariés.
À l'ANPE ou l’Apec pour les demandeurs d'emploi.
lllle
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Certificat de navigation Internet (NSL) er° 4)
Document délivré par le ministère chargé de l'Emploi attestant la
capacité d’une personne à naviguer, communiquer et rechercher des
informations sur Internet. Il est délivré à l'issue d’un module d’envi-
ron 14 heures d'initiation à Internet qui comporte l'apprentissage
des Pré-requis nécessaires concernant l’utilisation de l'ordinateur et de
ses différents périphériques (souris, clavier, imprimante, etc.). Ce dis-
positif est destiné aux demandeurs d'emploi, aux personnes en voie
d'insertion et aux stagiaires de la formation professionnelle inscrits
dans une formation financée par l’État. Il s’agit de familiariser à Inter-
net, les publics éloignés de la culture informatique.
En complément de ce dispositif, un « NSI lutte contre les exclu-
« sions » a été mis en œuvre, d’une durée moyenne de 28 heures,
en direction de publics relevant de la lutte contre les exclusions.
Le ministère chargé de l'Emploi a demandé à plusieurs partenaires
de proposer cette initiation à Internet. Cette formation peut être
notamment proposée par :
— l'ANPE;
— l'Afpa;
— les Ateliers de pédagogie personnalisée (APP);
— les Missions locales ou PAIO.
D'autres prestataires de formation relevant d’administrations (minis-
tère de l'Éducation nationale ou de l'Agriculture) peuvent aussi la
dispenser; de même des organismes de formation assurent cette initia-
tion pour le compte des Conseils régionaux.
18
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36. COMPTE ÉPARGNE-TEMPS (CET)
Le chantier école est une initiative qui naît d’une double préoc-
« cupation territoriale : celle de la progression des personnes jeunes
et adultes, éloignées du marché du travail et celle de l’action concrète,
utile au quartier et à ses habitants.
Les personnes qui souhaitent encadrer des chantiers écoles peuvent
obtenir un titre homologué de niveau IV intitulé E.T.A.LE : enca-
drant technique d'activités d'insertion par l’'économique. Cette for-
mation en alternance comprend 400 heures réparties sur environ 55
journées dans l’année.
Ille
SOURCE
Les Fiches pratiques de la formation continue, Centre INFFO, 2007.
www.chantierecole.ors
Compte épargne-temps (CET) S
Compte permettant aux salariés d’accumuler des jours de congés
rémunérés ou une épargne en argent. Mis en place par convention
ou accord collectif, le CET est alimenté par des jours de congés non
pris ou des sommes diverses converties en temps ou exprimées sous
forme monétaire. Le salarié peut l'utiliser pour bénéficier d’une
rémunération immédiate ou différée.
L'accord définit :
— les conditions et limites dans lesquelles sera alimenté le CET;
— les conditions d'utilisation des droits affectés au CET;
— les modalités de gestion du CET.
et:
Les droits affectés au CET peuvent, à l'initiative du salarié, être utilisés pour :
— indemniser un congé (congé parental d'éducation, congé pour création
d'entreprise, congé sabbatique, congé sans solde…);
— indemniser une période de formation hors temps de travail, un passage
à temps partiel, une cessation progressive ou totale d'activité;
— compléter sa rémunération;
20
38. CONGÉ DE CONVERSION
° adresser à l'organisme paritaire agréé au titre du congé individuel
de formation (OPACIF) dont dépend l’entreprise une demande de prise
en charge du salaire et de tout ou partie des frais de formation;
° signer une convention avec le prestataire de bilans de compé-
tences et l'organisme paritaire agréé au titre du CIF.
Pour obtenir la prise en charge de son congé de bilan de compé-
« tences, le salarié doit trouver un organisme prestataire référencé
par l'organisme paritaire collecteur agréé au titre du CIF dont il dépend.
Qui
e
Au service du personnel ou formation de votre entreprise.
Aux institutions représentatives du personnel : membres du comité
d’entreprise ou délégués du personnel de votre entreprise.
À l’'OPACIF ou FONGECIF dont dépend votre entreprise.
ill
SOURCE
Les Fiches pratiques de la Formation Continue, Centre INFFO, 2007.
Congé de conversion SU
Congé d'aide à la reconversion des salariés pour lesquels un licen-
ciement économique est envisagé. Proposé par l’entreprise, le congé
de conversion est financé dans le cadre d’une convention du Fonds
national de l'emploi (FNE).
C'est une période de suspension du contrat de travail qui se situe
après la notification des licenciements à l'administration et avant la
période de préavis.
La durée du congé de conversion est comprise entre 4 et 10 mois.
Le salarié perçoit une allocation de conversion.
Pendant la durée du congé de conversion, l’entreprise s'engage à
mettre en œuvre un programme de reclassement établi avec l'ANPE,
l’Afpa ou la Direction départementale du travail, de l'emploi et de la
formation professionnelle (DDTEFP).
Les aides sont individualisées et permettent une recherche d'emploi
après une évaluation-orientation.
22
42. CONGÉ INDIVIDUEL DE FORMATION (CIF)
Congé individuel de formation (CIF) Ou Cp°
Congé permettant à un salarié de suivre, au cours de sa vie profes-
sionnelle, une formation de son choix. Sa durée peut aller jusqu’à
un an.
Ces actions de formation, réalisées pendant le temps de travail,
doivent lui permettre :
— d'accéder à un niveau supérieur de qualification;
— de changer d’activité ou de profession.
L'initiative du CIF appartient au salarié. L'employeur ne peut pas
refuser le départ en CIF mais, dans certains cas, il peut reporter le
congé, pour raison de service.
Il est conseillé au salarié qui désire utiliser un CIF pour changer
d'orientation ou de métier, de faire un bilan de compétences. Mais cela
n'est pas obligatoire.
Les salariés :
« —en contrat de travail à durée déterminée,
— en contrat de travail temporaire,
— ou intermittents du spectacle,
peuvent bénéficier du CIF qui prévoit pour ces types de contrats,
des conditions d'accès et des modalités particulières.
Les demandeurs d'emploi titulaires de l'allocation chômage peuvent éga-
lement bénéficier d'un CIF.
Qui
e
La demande de prise en charge financière doit être effectuée par le
salarié auprès de l’Opacif dont il relève. Celui-ci peut proposer :
— un accompagnement dans le choix de son orientation professionnelle;
— une information sur les dispositifs de formation, de validation des
acquis de l'expérience et de bilan de compétences;
— un appui à l'élaboration de son projet.
Ille
SOURCE
Articles L. 6322-1 à -3 du Code du travail.
26
S
44. CONTRAT D'ACCOMPAGNEMENT DANS L'EMPLOI (CAE)
(lle
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Articles L. 6111-1, L. 6311-1, L. 6411-1 et L. 6422-1 et -10 du Code
du travail.
Contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) er° à
Contrat qui a pour objectif de faciliter l'insertion professionnelle des
personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et profes-
sionnelles.
Tout comme le contrat d'avenir (CA), les contrats d'accompagnement
portent sur des emplois visant à satisfaire des besoins collectifs : aide au
soutien scolaire, accueil des élèves dans les centres de documentation.
Le CAE est un contrat à durée déterminée durant lequel les béné-
ficiaires sont rémunérés sur la base du Smic. Sa durée est comprise
entre 6 et 24 mois.
L'entreprise bénéficie d’une exonération de charges sociales et d’une
aide de l’État.
ec:
En 2007, les établissements sanitaires et médico-sociaux (hôpitaux, mai-
sons de retraite et foyers d'hébergement pour personnes handicapées)
devront recruter 30 000 personnes supplémentaires en contrats d'avenir et
contrats d'accompagnement dans l'emploi.
La conclusion du CAE nécessite une convention entre l'ANPE et
l'employeur d’une durée égale à celle du contrat.
La demande de convention doit être déposée avant l'embauche
« du bénéficiaire.
Ces contrats peuvent être mis en place depuis le 127 mai 2005. Ils se
substituent aux contrats emploi solidarité (CES) et contrats emploi
consolidé (CEC).
Un contrat d'accès à l'emploi (CAE-DOM) est réservé aux départe-
ments d'outre-mer et à la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-
Miquelon. Il a pour objet de favoriser l'insertion professionnelle de
certaines catégories de personnes.
28
46. CONTRAT D’AVENIR (CA)
L'entreprise bénéficie d'avantages financiers: exonération de
« charges sociales, crédit d'impôts.
{lle
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Contrat d’avenir (CA) er° à
Contrat créé en 2005 destiné à faciliter l'insertion sociale et profes-
sionnelle de personnes titulaires de minima sociaux.
Le contrat d’avenir est un contrat de travail à durée déterminée,
conclu pour une durée de 2 ans. Il peut être renouvelé dans la
limite de 12 mois. La période d'essai est fixée à un mois, sauf clause
conventionnelle prévoyant une durée moindre. La durée du travail
est fixée à 26 heures par semaine.
Tout comme le contrat d'accompagnement dans l’emploi (CAE), le con-
trat d'avenir porte sur des emplois visant à répondre à des besoins
collectifs : aide au soutien scolaire, relation aux usagers dans les
établissements sanitaires et médico-sociaux... Ilprévoit obligatoire-
ment des actions de formation et d'accompagnement.
Les bénéficiaires perçoivent :
— le revenu minimum d'insertion (RMI);
— l'allocation spécifique de solidarité (ASS);
— l'allocation de parent isolé (APT);
— l'allocation aux adultes handicapés (AAH).
Les employeurs concernés sont, notamment :
— les collectivités territoriales (communes, départements, régions);
— les autres personnes morales de droit public (établissements
publics nationaux administratifs, groupements d'intérêt public);
— les organismes de droit privé à but non lucratif;
— les employeurs de l'insertion par l’activité économique;
— les ateliers ef chantiers d'insertion.
30
|
|
48. CONTRAT DE TRANSITION PROFESSIONNELLE (CTP)
rôle principal est de transmettre un savoir-faire au salarié en cours
de formation.
Ille
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Contrat de transition professionnelle (CTP) S
Contrat permettant à un salarié licencié pour motif économique de
suivre un parcours de transition professionnelle, avec un accompa-
gnement, des périodes de formation et de travail.
Le CTP s'adresse aux salariés dont le licenciement économique est
envisagé dans une entreprise de moins de 1 000 salariés non soumise à
l'obligation de proposer un congé de reclassement et dans les entrepri-
ses en redressement ou liquidation judiciaire quelle que soit leur
taille.
Le parcours est mis en œuvre par l'Association nationale pour la forma-
tion professionnelle des adultes (Afpa).
Le titulaire du CTP a le statut de stagiaire de‘la formation profes-
sionnelle en dehors des périodes de travail. Il perçoit une allocation
de transition professionnelle égale à 80% du salaire brut moyen
perçu au cours des douze mois précédents. Au cas où il reprend
une activité, une indemnité différentielle de reclassement est versée
lorsque la rémunération de son nouvel emploi est inférieure à l’allo-
cation du CTP.
En concertation avec un référent de l’Afpa, un plan d'action con-
certé est élaboré :
— bilan de compétences;
— appui social;
— évaluation à la création ou reprise d'entreprise;
— actions de VAE;
— périodes de formation et de travail.
Le salarié s'engage à une recherche d'emploi selon le plan d'action
concerté (ou bien il s'expose à la rupture du CTP).
32
52. CONVENTION DE RECLASSEMENT PERSONNALISÉ
L'accompagnement vers l'emploi est assuré :
— en interne et l'employeur désigne un tuteur au sein de l’entreprise;
— par un organisme extérieur.
Le salarié en CIE perçoit au minimum le Smic. L'employeur béné-
ficie d’une aide de l’État d’un maximum de 47 % du Smic par mois,
dans la limite d’une durée hebdomadaire de 35 heures.
La loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion
« sociale a remodelé le CIE dont la nouvelle formule est entrée en
vigueur en mai 2005.
Chiffres clés
En 2005, 127 000 CIE ont été signés, dont près de 88 000 au titre
du nouveau dispositif. Profil des bénéficiaires du nouveau CIE :
seniors, bénéficiaires de minima sociaux, travailleurs handicapés
et 21 % de jeunes.
Ille
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Ministère chargé de l'Emploi : www.travail.gouv.fr
Convention de reclassement personnalisé S
—
Mesure d'accompagnement du licenciement économique. La conven-
tion de reclassement personnalisé (CRP) concerne les entreprises de
moins de 1 000 salariés et celles en redressement ou liquidation
judiciaire. Elle permet aux salariés licenciés pour motif économique :
— de bénéficier pendant 8 mois de mesures de reclassement:
— d'élaborer un plan d'action de reclassement personnalisé (Parp)
qui décrit les prestations d'accompagnement et les relations entre
l’Assédic et le bénéficiaire.
Cet accompagnement se traduit par des actions de soutien, orien-
tation, suivi personnalisé, évaluation des compétences professionnel-
les, formation... Ces prestations sont proposées par l'ANPE ou tout
autre opérateur habilité, en fonction des besoins déterminés au cours
d’un entretien de pré-bilan.
36
56. ENTRETIEN PROFESSIONNEL
aptitudes et des besoins de l’entreprise. Sa réalisation est à l'initiative
du salarié ou de son employeur. |
Ne pas confondre avec l'entretien dit d'évaluation ou d'appréciation
« des salariés. Dans la pratique, ils sont parfois conduits successi-
vement.
ec:
Exemple de contenu d’un entretien professionnel :
* bilan des 2 précédentes années d'activité professionnelle;
+ définition du projet professionnel et des évolutions de son poste;
* initiatives du salarié pour utiliser son droit individuel à {a formation:
* propositions de formation pour renforcer sa qualification ou développer
ses compétences;
* identification des dispositifs de formation possibles (plan de formation,
congé individuel de formation):
* conditions de départ en formation (pendant ou hors temps de travail).
Les actions de formation retenues peuvent être inscrites en annexe
au Passeport formation. :
La mise en œuvre de l'entretien professionnel doit être prévue par
un accord de branche, d'entreprise ou par l'employeur, en particulier
pour :
— l'information des représentants du personnel sur l'organisation
de ces entretiens; |
— les suites à réserver en cas de désaccord sur les conclusions;
— la formation des salariés chargés de conduire ces entretiens.
Qui
e
Au responsable de formation de votre entreprise.
lle
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Accord national interprofessionnel du 5 décembre 2003 et avenant
n° 1 du 20 juillet 2005.
40
58. EUROPASS MOBILITÉ
Qui
®
e
Centre national Europass :
Agence Europe-Éducation-Formation France — tél. : 05 56 00 94 00.
wwWw.europass-france.ors
Ille
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Europass Mobilité « ce à
Document qui décrit les contenus et les résultats des parcours de
formation effectués en Europe : stage en entreprise, semestre d’études
à l’université ou toute autre expérience de formation. L'Europass
Mobilité s'adresse à toute personne, quel que soit son âge ou son
statut (salarié, demandeur d'emploi, élève ou étudiant). Objectif : dévelop-
per de véritables parcours européens de formation.
En France, l'Europass Mobilité peut s’utiliser pour diverses for-
mations, par exemple en alternance. Ces formations doivent remplir
deux conditions :
— permettre un réel parcours européen de formation;
— être sanctionnées par un diplôme de l’enseignement professionnel
ou technologique du second degré ou du supérieur, un titre, un titre
d'ingénieur, ou une qualification reconnue par une branche profession-
nelle.
Toute personne, quelle que soit sa nationalité, effectuant un par-
cours européen à partir de la France, peut utiliser l’'Europass Mobi-
lité dans tous les pays européens qui y participent.
Chaque pays peut être pays de départ et/ou pays d'accueil de
« parcours européens de formation.
L'organisme de formation dans le pays d’origine et son partenaire dans
le pays d'accueil (entreprise ou centre de formation) construisent le
parcours : durée, objectifs et contenus de formation, activité profession-
nelle... Un tuteur est chargé d'informer et de guider les personnes
pendant leur parcours.
42
60. INFORMATION-ORIENTATION DES JEUNES
+ Les formations réservées permettent aux demandeurs d'emploi qui
bénéficient de l'allocation d’aide au retour à l'emploi (ARE), de suivre une
formation, dans le cadre de leur PPAE. Ils deviennent stagiaires de la
formation et perçoivent alors l'AREF.
Qui
Cd
À l'ANPE : www.anpe.fr
lle
SOURCE
Les Fiches pratiques de laformation continue, Centre INFFO, 2007.
Site de l'ANPE : www.anpe.fr/actualites/affiche/archives_2004/septembre_2004/
formations_pour_demandeurs_emploi_2896.html
(nformation-orientation des jeunes é)
Dispositif d'accueil, d'information et d'orientation des jeunes de 16 à
25 ans. Mis en œuvre par un réseau d'organismes, il s'adresse en
particulier aux jeunes sans qualification, à la recherche d’un emploi.
Objectif : leur permettre d'intégrer l’entreprise.
Certains organismes font partie du réseau d’information et d’orien-
tation des jeunes :
— Missions locales;
— Permanences d'accueil, d’information et d’orientation;
— Espaces jeunes; CID)...
D'autres organismes y participent sans être exclusivement réservés
aux jeunes :
— Espaces ruraux pour l'emploi et la formation;
— Maisons de l’emploi et Mife;
— Maisons départementale des personnes handicapées ;
— Carif, Oref;
— Centre d’information et d'orientation (CIO).
Accueil, orientation et accompagnement apportent un soutien indi-
vidualisé à chaque jeune, pour construire son parcours de qualifica-
tion, d'insertion sociale et professionnelle.
44
R
EE
G
EE
t
62. INSERTION PAR L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
+ Contrat de volontariat pour l'insertion.
* Formations du Conseil régional.
* Insertion par l’activité économique.
+ Programme « nouvelles chances ».
° Apprentissage.
+ Groupement d'employeurs pour l’insertion et la qualification.
Environ 8 % de chaque classe d’âge sortent chaque année du sys-
« tème scolaire sans qualification, soit approximativement 60 000 jeu-
nes. Ces jeunes sont les premiers confrontés au chômage. Le réseau
d’information et d'orientation des jeunes (Missions locales, PAIO...) est un
passage obligé avant toute participation à une formation proposée
par le Conseil régional.
Chiffres clés
7 ans après leur entrée dans la vie professionnelle, plus de 25 %
des jeunes demeurent en recherche de contrat à durée indéter-
minée. Près de 50 % des non-diplômés sont dans cette situation,
contre environ 15 % pour les diplômés du supérieur.
Qui
e
À la Mission locale proche de votre domicile, coordonnées disponi-
bles sur :
http://www.cnml.gouv.fr/rubriaue.php3?id_rubriaue-4
ll1le
SOURCE
Loi du 18 janvier 2005.
Les Fiches pratiques de la formation continue, Centre INFFO, 2007.
Insertion par l’activité économique Cr° 4)
Ensemble de dispositifs favorisant l’insertion sociale et profession-
nelle des personnes les plus vulnérables. L'insertion par l’activité éco-
nomique s'adresse aux personnes qui cumulent des difficultés sociales
et professionnelles en raison de leur âge, leur comportement, leur
46
i
64. « OBJECTIF CADRES »
« Obiectif cadres » 1 Cp°
Dispositif qui permet aux cadres salariés ou demandeurs d'emploi, de
réaliser un parcours de qualification, par la formation continue et/ou
la validation des acquis de l'expérience. Ce parcours conduit à une certifica-
tion de niveau IT (licence) ou I (master, voir LMD). Public visé : techni-
ciens, cadres intermédiaires et demandeurs d'emploi ayant exercé
ces fonctions.
Deux conditions sont nécessaires :
— faire preuve d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans;
— posséder un diplôme de niveau III (bac + 2) ou avoir réussi les
épreuves de sélection d’une formation conduisant à une certification
de niveau II ou I, inscrite au Répertoire national des certifications profes-
sionnelles.
La validation des acquis de l'expérience est systématiquement
envisagée en amont de la formation, pour dispenser les bénéficiai-
res de certains modules et raccourcir la durée de formation.
ec:
. HA ER
* Formations d'ingénieurs.
+ Licences ou masters universitaires.
Le choix de la formation s'effectue en fonction du projet profes-
sionnel du candidat. S'il ne peut pas être financé uniquement par
l'organisme d'accueil ou le financeur associé (ANPE, Opca, etc.), le
projet est transmis à une instance régionale de concertation chargée
de son financement (frais pédagogiques et rémunération).
Ce dispositif ne peut être utilisé ni pour poursuivre des études
« en formation initiale, ni juste après une formation conduisant au
niveau II.
Qui
e
Pour les demandeurs d'emploi, à l'ANPE : www.anpe.fr
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