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HANDBALL
Pro D2 Masculine:
des heureux dénoue-
ments
Pour conserver sa place en Pro
D2, le Valence Handball devait
absolument l’emporter face à la
lanterne rouge Strasbourg alors
que son adversaire direct dans
la lutte au maintien, Pontault-
Combault,ne devait pas gagner
à domicile devant Nancy.
Comme dans un rêve extraordi-
naire,la première condition était
remplie avec la victoire du VH
36-28, et la seconde arrivait
quelques minutes plus tard avec
l’annonce de la défaite de Pon-
tault Combault.Il ne restait plus qu’au président Bertini et à ses joueurs
et au très nombreux public de pousser un grand soulagement et se réjouir
de voir le club continuer en Pro D2, la saison prochaine.
Pro D2 féminine
Pour les filles de Bourg-de-Péage qui jouaient à Mérignac, c’était un
match à la vie ou à la mort.Grâce à des ressources mentales et physiques
incroyables, Eva Turpin et ses équipières s’arrachaient les tripes dans
les dernières secondes pour réduire le score par Maija Janjic et s’incliner
finalement de trois buts 28-25. Comme au match aller, elles avaient
gagné 23-19,au goal average particulier sur les deux matches.Ce petit
but d’écart leur permettait de sauver leur place en Pro D2. C’est une
énorme récompense pour les filles et leurs entraîneurs Franck Bulleux
et Mario Cuscusa qui vont pouvoir quitter le club avec la satisfaction
d’avoir rempli leur mission.
Nationale 1 Féminine
En déplacement chez le leader Pôle sud Isère,le Pouzin ramenait un joli
match nul 27-27,concédé dans les ultimes secondes.Le club ardéchois
termine 4e,ce qui est bien.En nationale 1 masculine, Montélimar perdait
à domicile devant Grenoble UC 34-33 et finit sur le podium à la troisième
place.
RUGBY
Fédérale 1:Aubenas près de l’exploit
En match retour des quarts de finale,le RCAV perdait àAix-en-Provence
31-24 sur un essai concédé dans les arrêts de jeu. Cette défaite est
rageante et l’on comprendra l’immense déception qui parcourait l’équipe
et les quelque 500 supporters qui avaient fait le déplacement.Car Mariano
Taverna et ses équipiers venaient de livrer un match exemplaire de cou-
rage et d’engagement et ils tenaient encore le nul 24-24 et la qualification
à quelques secondes du bonheur.
Fédérale 3: la révolte d’Annonay
En 16e de finaleAller,le CSAnnonay s’imposait 12-9 devantAnnecy après
une partie confisquée par les deux packs. Battu deux fois par le club
savoyard lors de la phase régulière,le CSA gagnait la belle en s’appuyant
sur la grosse activité de ses avants. Le score est flatteur pour Annecy
qui a été nettement dominé territorialement. Grâce à la précision de sa
botte,Mergoil faisait pencher la balance dans le camp ardéchois.Match
retour, dimanche 24 mai. À Six Fours, Montélimar s’inclinait nettement
24-8. Ce sera dur au match retour de combler ce handicap.
BASKET
Nationale 1 masculine
En quarts de finale aller, Saint-Vallier s’imposait à Rueil 85-67 après un
match parfaitement maîtrisé,aussi bien dans l’intensité que dans le réa-
lisme avec notamment un RasheedWright de gala et auteur de 26 points.
Ce matelas de 19 points place le SVBD dans des conditions idéales pour
le match retour qui aura lieu vendredi 22 mai à 20h aux Deux-Rives.
Mais rien n’est encore joué et il faudra se méfier de la réaction d’orgueil
des Franciliens.
FOOTBALL
Honneur Ligue
Cruas dominait Charvieu 3-1 et faisait un pas décisif vers le maintien.
Montélimar perdait chez le leader Annecy 2-0 et Rhône Vallée restait
muet à Vénissieux, défaite 2-0. La dernière journée aura lieu le 30 mai.
À l’image de l’arrière Stéphane Mandrand qui efface joli-
mentsonvisàvis,leXVardéchoisatentédebellesrelances
mais sans pouvoir franchir la ligne d’avantage.
HandballValence:YannRoby
(six buts contre Strasbourg)
peut prendre des vacances
méritées après une saison
tout de même stressante
pour son club.
ACTUALITES
C
onseiller régional ardéchois
depuis 2010, Olivier Keller
sera candidat Europe Eco-
logielesVerts(EELV)endécembre
prochain.Ilrevientsursonmandat
et sur les enjeux de cette élection
régionale pour les écologistes.
Vous avez été élu à la Région en
2010 et vous avez été président
de la commission agriculture du
conseil régional.Quel bilan tirez-
vous de 5 années de mandat ?
EELVaétéleseulgroupepolitique
qui a été au contact des citoyens
pour leur dire ce qui est fait. Nous
avons systématiquement fait un
état des lieux de nos actions, de
ce qu’on a pu obtenir ou non en
étant dans le groupe majoritaire.
Onauraitpuavancerplussurcer-
tains dossiers et il reste des points
d’achoppement, comme la ligne
Lyon-Turin ou le nucléaire mais
on a aussi obtenu des choses très
intéressantes comme imposer
l’éco-conditionnalitécommepréa-
lable à chaque projet.
Vous vous êtes particulièrement
intéressésauxquestionsagricoles,
avez-vous l’impression d’avoir
été entendu à la Région?
Audépart,ils’agissaitd’unmandat
de 4 ans, c’est très court. Il fallait
démarrer vite pour impulser et
orienter la politique agricole. Il
fallait aussi privilégier des poli-
tiques d’adaptation plutôt que
vouloir tout renverser. Le résultat,
cesontdesactionspasforcément
visibles mais importantes dans
le fond.
Par exemple?
D’abordnousavonspuréaffirmer
Rhône-Alpescommeunterritoire
sans OGM. Sur la politique fon-
cière,ilyaeudeschosestrèsinté-
ressantespourleforestieretl’agri-
culture. Sur la forêt, on s’oriente
vers une politique de partenariat
entre investisseurs et décideurs
locaux. En Ardèche, la Région est
notamment à l’origine de deux
contrats régionaux d’objectif de
filière (crof, c’est un accompa-
gnement technique et financier)
sur le caprin et le lait, il y a aussi
2 Pida (programme intégré de
développement agricole, déve-
loppement d’une filière ou d’un
produit sur un marché) avec la
châtaigne et le Fin Gras du
Mézenc. Il y a enfin des accom-
pagnements spécifiques avec
« goutez l’Ardèche » ou la ferme
expérimental du Pradel.
Avez-vous des regrets?
Sur l’agriculture bio, on aurait dû
allerplusloin.Maisnospartenaires
politiques ne souhaitaient pas se
fâcher avec le syndicalisme agri-
cole majoritaire et lui a donné des
délégations sur certains sujets
commelebio…Ilyaquandmême
unetendanceàsystématiquement
privilégier la croissance, ce qui
n’est pas toujours compatible
avec nos types d’exploitation.
Pourquoi les actions de la Région
sont si peu connues des Ardé-
chois?
Ilyaundéficitdecommunication,
les gens ne savent pas qui finan-
cent quoi. Ils pensent que le Parc
naturel régional des Monts d’Ar-
dèche, c’est l’État alors que c’est
la Région. Idem avec les CDDRA
(ContratdeDéveloppementDura-
ble Rhône-Alpes, il y en a 3 en
Ardèche, Pays de l’Ardèche verte,
Ardèche méridionale et Valence
Drôme Ardèche Centre, ndlr) qui
financent de nombreuses actions
sans que ça se sache.
LafusiondesrégionsRhône-Alpes
etAuvergne,vousenpensezquoi?
C’est un mariage sympathique,
sans doute dicté par quelques
intérêts. Nous n’y sommes pas
opposés car cela va permettre
d’avoir une Région très forte au
niveau européen. Il sera possible
de peser économiquement sur
les questions agricoles et envi-
ronnementales par exemple. Sur
l’agriculture,ilyaunebonnecarte
àjouercarl’Auvergneadeszones
agricoles très riches.
Pourquoi EELV a choisi de ne pas
faire liste commune avec le PS
lors des élections régionales de
décembre alors que vous êtes
dans le même groupe de la majo-
rité?
Au niveau régional, notre groupe
est une force de propositions
importante. Or on a observé qu’il
y avait une tendance à la prési-
dentialisation de la Région. Il est
devenu très dur de co-construire,
il y a des intentions mais elles ne
sont pas menées au bout. On a
essayédecorrigerça.Connaissant
le mode électoral, on pense qu’il
est plus intéressant de partir seul
au premier tour puis ensuite de
négocieruncontratdemandature
pour le second tour. C’est comme
cela que l’on pourra affirmer nos
orientations politiques.
PROPOS RECUEILLIS
PAR NICOLAS LEMONNIER
« EELV est le seul groupe politique
au contact des citoyens »
Élu en 2010,Olivier Keller brigue un nouveau mandat de conseiller
régional en décembre prochain.
S
’engager dans l’armée de
Terreconstitueunepremière
expérience professionnelle
riche et hors du commun.
Legoûtdel’aventure,lavolonté
de partager des valeurs de soli-
darité, de cohésion, d’honneur,
servir son pays ou simplement
envie de se dépasser, sont d’ex-
cellentes raisons qui ont motivé
vraisemblablement les 11 jeunes
candidats,de19à25ansetvenus
de bassins différents, signer leur
contrat au Centre d’information
et de recrutement des Forces
armées (CIRFA de Valence), ave-
nue Dupré de Loire.
11futurssoldatsmotivés,dyna-
miques, choisis sur dossier, qui
rejoignaient le jour même la for-
mation retenue: sapeurs-pom-
piers, régiment d’infanterie et
infanterie de marine régiment
d’artillerie, matériel et génie de
l’Air,bataillondechasseursalpins.
Partenaire des jeunes dans la
bataille pour l’emploi, le volume
nécessaire à recruter chaque
année par l’armée de Terre est
d’environ 10000 jeunes de CAP
à Bac +5 et de 17,5 ans à 29 ans.
On compte un peu plus de 180
recrutements,paran,surlebassin
Drôme-Ardèche (88 en 2014).
75 % des soldats sont sous
contrats de 3, 5, 8 ou 10 ans, ce
qui implique un renouvellement
permanent. Une armée opéra-
tionnelle et bien entraînée est
composéedejeunessoldatsaptes
physiquement à l’engagement,
résistants et endurants.
Le parcours professionnel d’un
jeune engagé respecte un cycle
complet: recrutement, formation,
escalier social, reconversion. Au
cours de ces contrats, l’armée de
Terre offre la possibilité de se
découvrir des capacités insoup-
çonnées.
Outre l’acquisition de savoir-
faire dont beaucoup sont trans-
posables dans le mode civil, l’ap-
prentissage du métier de soldat
permet d’acquérir un savoir-être
unique, valable sa vie entière.
Pourlesjeunesquiveulentfaire
leurs preuves au sein de l’armée
de Terre malgré l’absence de
diplôme,sanspourautantenfaire
leur carrière, un nouveau contrat
de deux ans leur permet d’être
formésaumétierdesoldatetdirigé
vers un emploi précis après 15
semaines de formation générale
et technique.
Les 5 étapes
de recrutement
Unepremièrephased’entretiens
information avec un conseiller
de recrutement permet de déter-
miner les motivations et les pre-
mierssouhaitsducandidat.Lequel
se rendra au GRS (groupement
recrutement sélection) à Lyon,
quiévaluerasonpotentielàdeve-
nirsoldat.Ilseraensuiteconvoqué
au CIRFA pour un entretien avec
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mission et le candidat signe son
contrat s’il est accepté. Il faut
compter un délai de 4 à 6 mois
entre le dépôt de dossier de can-
didatureetlasignatureducontrat.
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saires:êtredenationalitéfrançaise,
détenir son attestation journée
défense et citoyenneté, jouir de
sesdroitsciviques,avoirétéévalué
et être apte médicalement.
NELLY ZELLER
Armée de Terre: 180 recrutements par an
sur le bassin Drôme-Ardèche
Mansour,Liam,Mickaël,Kévin,Florian,Thimotey,Benoît,Thomas,
Florian,Loyd et Nicolas,11 jeunes recrues aux côtés de l’Adjudant-
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Ils sont dans le domaine de la mêlée (infanterie,cavalerie),les appuis (artillerie,
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soutien (transport, maintenance, soutien de l’homme) et le domaine admi-
nistratif et financier.Pour se porter candidat,il convient d’envoyer une demande
de contact à partir du site Internet ou de se rendre dans le CIRFA le plus
proche de son domicile ou de son lieu d’études. Permanences à Romans,
Crest,Montélimar,Privas,Aubenas,Pierrelatte,Annonay etTournon.Contact:
CIRFA deValence,avenue Dupré de Loire.Tel:0475784582.Site:www.sen-
gager.fr
L’Hebdo de l’Ardèche • 4 • Jeudi 21 mai 2015
Publié le 09/05/2015 à 05:00
OUEST LYONNAIS. « Il faut développer les transports en
commun et diminuer les voiries »
Transports. Pour lui, il ne faut pas attendre. Président de la commission
transports au conseil régional, l’élu « Verts » Jean-Charles Kohlhaas estime
que si l’accent est mis sur les projets de transports en commun,
l’agglomération n’aura pas besoin des projets routiers.
« Si on développe les transports en commun, on n’aura pas besoin des projets de transports routiers. »
Coprésident du groupe Europe écologie Les Verts au Conseil régional, président de la commission Transports,
Jean-Charles Kohlhaas est un fervent défenseur des transports collectifs. Et au moment où se décide chez les
Verts, à Paris, la candidature qui sera retenue pour la nouvelle région Rhône-Alpes Auvergne (1), le Chaponois
semble en bonne place pour en prendre la tête de liste. En campagne, il vient de tenir une réunion à Brindas pour
faire le bilan de cinq ans de présence au sein du Conseil régional. Nous l’avons questionné sur les questions de
transports, notamment dans l’Ouest lyonnais. Pour lui, pas de solution sans passer par un réseau de transports en
commun fiable, fluide, et compétitif en terme de temps de transport par rapport à la voiture. À l’heure du pôle
métropolitain (Métropole, Saint-Étienne, Portes de l’Isère, Vienne), le transport doit être collectif pour les
individus et ferroviaire pour les marchandises.
Anneau des sciences
« 67 % des véhicules sous Fourvière viennent de l’agglomération et vont dans le centre, 25 % restent dans
l’agglo. Si on faisait un vrai tram-train, on pourrait diminuer de 50 % le trafic sous Fourvière. Alors que si on
crée l’Anneau des sciences, on amène encore des voitures supplémentaires. Et le routier appelle le routier. Avec
les 3 milliards qu’il coûterait, moi je construis tous les tram-trains dont l’agglomération a besoin ! »
Tram-train
Les tram-trains, il estime qu’il faut les développer. En commençant par doubler le tronc commun de Tassin. « Si
on arrive à une fréquence d’un quart d’heure sur les trois lignes, ça fait un train toutes les cinq minutes à Tassin.
Plus on mettra de l’amplitude et de la fréquence, plus il y aura du monde dans les trains. » Pour lui, cela passera
aussi par une tarification unique (y compris pour un billet à l’unité) et un développement de la ligne Saint-Paul
Brignais jusqu’à Givors, « qui servirait tout le bassin mornantais ». Puis une liaison Saint-Paul/Part-Dieu, pour le
connecter aux lignes fortes de l’agglomération.
Métro et tramway
« Pas de développement du métro ni du tramway hors Lyon, qui créent de l’étalement urbain. Et pas de parkings
tentaculaires, qui coûtent de toute façon trop cher. Il faut un réseau de bus ou des modes doux, qui ramènent les
gens vers les trains. »
Tarification des transports en commun
« Il faut une tarification unique entre la SNCF et le Sytral, c’est obligatoire.
Le Sytral, qui a désormais intégré le territoire du nouveau Rhône, doit réfléchir à une tarification par zone, sinon
on amplifie l’étalement urbain : si les utilisateurs paient le même prix, ils iront habiter plus loin et moins cher. Et
finalement, le ticket sera plus cher pour tout le monde. »
A45 (Lyon/Saint-Étienne)
« Elle va être l’enjeu des régionales. La fusion de Rhône-Alpes et Auvergne la remet dans le débat politique. Et
Laurent Wauquiez (UMP) a annoncé que s’il était élu, la Région financerait sa part de l’A45.
La majorité actuelle avait décidé de ne pas financer et, chez les Verts, nous sommes clairs : il ne faut pas un
centime pour ce projet. »
Contournement ouest de Lyon
« Il semble moins d’actualité mais pour améliorer les déplacements, il faut développer les tram-trains, utiliser les
lignes de chemin de fer qui existent. »
Ligne Express de l’Ouest lyonnais (Leol)
« Elle absorbe aujourd’hui 10 000 voyageurs par jour. Pour en transporter 20 000 par jour demain, il faut passer
par la ligne de chemin de fer. Pour moi c’est la quatrième branche du tram-train, qui permettra de transporter 20
000 personnes par jour. »
28/5/2015 L'Essor Savoyard - Consultez le journal numérique
https://journal.lavoix.com/lessorsavoyard/liseuse/crop/cropped.php?filename=14328002285566cbe490b1d 1/1
La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration
préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)
Région : les élus d'EELV font leur
bilan
le 03 juin 2015 - Denis MEYNARD - Politique - article lu 67 fois L’essor
©DR - Lela Bencharif : « Dans la Loire, on a un problème pour intégrer le réseau Til à la
carte Oura ».
Les ligériens Lela Bencharif, Catherine Herbertz et Olivier Longeon estiment avoir fait
avancer la transition écologique de l'économie et la citoyenneté.
Au crépuscule de leur mandat régional, les trois élus ligériens d’Europe Ecologie Les Verts
ont tenu à faire le point de l’action menée sur les cinq années écoulées. Lela Bencharif, vice-
présidente à la démocratie participative, vie associative et éducation populaire, Catherine
Herbertz, présidente de la commission culture, et Olivier Longeon, ont présenté leur bilan et
échangé avec la poignée de militants venus à leur rencontre.
Catherine Herbertz a retenu que le groupe de 37 élus EELV, composante de la majorité de
gauche, « s’est battu contre les grosses structures culturelles, telles que l’Opéra de Lyon et
La Villa Gillet, pour plus de transparence dans la gestion d’autres comme Rhône-Alpes
Cinéma et pour plus de débat au sein de la commission culture ». Elle estime avoir abouti à
une meilleure prise en compte de la dimension territoriale et de l’économie sociale et
solidaire propre à ce secteur.
Lela Bencharif rappelle que « Rhône-Alpes est la seule région française à disposer d’un
vice-président qui porte la mention « éducation populaire » dans l’intitulé de sa délégation ».
Satisfaite du doublement du budget de cette dernière, qui atteint désormais 2,4 M€ et permet
notamment la formation des bénévoles du milieu associatif, elle regrette que la proposition
de vote d’un droit d’initiative citoyenne a été retoquée par la préfecture. Elle se félicite aussi
de l’émergence de « contributions citoyennes », grâce au conseil régional qui finance du «
temps humain », comme outil d’accompagnement des politiques publiques.
Pour sa part, Olivier Longeon a retenu l’effet bénéfique sur l’agglomération stéphanoise de la
politique régionale de soutien à l’innovation en matière d’isolation thermique et d’énergies
renouvelables. En matière de transports collectifs, il a rappelé « qu’après avoir été testés sur
Vienne - Villefranche-sur-Saône, des TER 2N avec une capacité de 30% supplémentaire
vont être mis sur la ligne Saint-Etienne / Lyon ». Ajoutant que sur la modernisation de celle
menacée reliant Saint-Etienne à Clermont-Ferrand, l’accent sera mis sur le tronçon
Noirétable - Thiers.
Denis Meynard

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  • 3. HANDBALL Pro D2 Masculine: des heureux dénoue- ments Pour conserver sa place en Pro D2, le Valence Handball devait absolument l’emporter face à la lanterne rouge Strasbourg alors que son adversaire direct dans la lutte au maintien, Pontault- Combault,ne devait pas gagner à domicile devant Nancy. Comme dans un rêve extraordi- naire,la première condition était remplie avec la victoire du VH 36-28, et la seconde arrivait quelques minutes plus tard avec l’annonce de la défaite de Pon- tault Combault.Il ne restait plus qu’au président Bertini et à ses joueurs et au très nombreux public de pousser un grand soulagement et se réjouir de voir le club continuer en Pro D2, la saison prochaine. Pro D2 féminine Pour les filles de Bourg-de-Péage qui jouaient à Mérignac, c’était un match à la vie ou à la mort.Grâce à des ressources mentales et physiques incroyables, Eva Turpin et ses équipières s’arrachaient les tripes dans les dernières secondes pour réduire le score par Maija Janjic et s’incliner finalement de trois buts 28-25. Comme au match aller, elles avaient gagné 23-19,au goal average particulier sur les deux matches.Ce petit but d’écart leur permettait de sauver leur place en Pro D2. C’est une énorme récompense pour les filles et leurs entraîneurs Franck Bulleux et Mario Cuscusa qui vont pouvoir quitter le club avec la satisfaction d’avoir rempli leur mission. Nationale 1 Féminine En déplacement chez le leader Pôle sud Isère,le Pouzin ramenait un joli match nul 27-27,concédé dans les ultimes secondes.Le club ardéchois termine 4e,ce qui est bien.En nationale 1 masculine, Montélimar perdait à domicile devant Grenoble UC 34-33 et finit sur le podium à la troisième place. RUGBY Fédérale 1:Aubenas près de l’exploit En match retour des quarts de finale,le RCAV perdait àAix-en-Provence 31-24 sur un essai concédé dans les arrêts de jeu. Cette défaite est rageante et l’on comprendra l’immense déception qui parcourait l’équipe et les quelque 500 supporters qui avaient fait le déplacement.Car Mariano Taverna et ses équipiers venaient de livrer un match exemplaire de cou- rage et d’engagement et ils tenaient encore le nul 24-24 et la qualification à quelques secondes du bonheur. Fédérale 3: la révolte d’Annonay En 16e de finaleAller,le CSAnnonay s’imposait 12-9 devantAnnecy après une partie confisquée par les deux packs. Battu deux fois par le club savoyard lors de la phase régulière,le CSA gagnait la belle en s’appuyant sur la grosse activité de ses avants. Le score est flatteur pour Annecy qui a été nettement dominé territorialement. Grâce à la précision de sa botte,Mergoil faisait pencher la balance dans le camp ardéchois.Match retour, dimanche 24 mai. À Six Fours, Montélimar s’inclinait nettement 24-8. Ce sera dur au match retour de combler ce handicap. BASKET Nationale 1 masculine En quarts de finale aller, Saint-Vallier s’imposait à Rueil 85-67 après un match parfaitement maîtrisé,aussi bien dans l’intensité que dans le réa- lisme avec notamment un RasheedWright de gala et auteur de 26 points. Ce matelas de 19 points place le SVBD dans des conditions idéales pour le match retour qui aura lieu vendredi 22 mai à 20h aux Deux-Rives. Mais rien n’est encore joué et il faudra se méfier de la réaction d’orgueil des Franciliens. FOOTBALL Honneur Ligue Cruas dominait Charvieu 3-1 et faisait un pas décisif vers le maintien. Montélimar perdait chez le leader Annecy 2-0 et Rhône Vallée restait muet à Vénissieux, défaite 2-0. La dernière journée aura lieu le 30 mai. À l’image de l’arrière Stéphane Mandrand qui efface joli- mentsonvisàvis,leXVardéchoisatentédebellesrelances mais sans pouvoir franchir la ligne d’avantage. HandballValence:YannRoby (six buts contre Strasbourg) peut prendre des vacances méritées après une saison tout de même stressante pour son club. ACTUALITES C onseiller régional ardéchois depuis 2010, Olivier Keller sera candidat Europe Eco- logielesVerts(EELV)endécembre prochain.Ilrevientsursonmandat et sur les enjeux de cette élection régionale pour les écologistes. Vous avez été élu à la Région en 2010 et vous avez été président de la commission agriculture du conseil régional.Quel bilan tirez- vous de 5 années de mandat ? EELVaétéleseulgroupepolitique qui a été au contact des citoyens pour leur dire ce qui est fait. Nous avons systématiquement fait un état des lieux de nos actions, de ce qu’on a pu obtenir ou non en étant dans le groupe majoritaire. Onauraitpuavancerplussurcer- tains dossiers et il reste des points d’achoppement, comme la ligne Lyon-Turin ou le nucléaire mais on a aussi obtenu des choses très intéressantes comme imposer l’éco-conditionnalitécommepréa- lable à chaque projet. Vous vous êtes particulièrement intéressésauxquestionsagricoles, avez-vous l’impression d’avoir été entendu à la Région? Audépart,ils’agissaitd’unmandat de 4 ans, c’est très court. Il fallait démarrer vite pour impulser et orienter la politique agricole. Il fallait aussi privilégier des poli- tiques d’adaptation plutôt que vouloir tout renverser. Le résultat, cesontdesactionspasforcément visibles mais importantes dans le fond. Par exemple? D’abordnousavonspuréaffirmer Rhône-Alpescommeunterritoire sans OGM. Sur la politique fon- cière,ilyaeudeschosestrèsinté- ressantespourleforestieretl’agri- culture. Sur la forêt, on s’oriente vers une politique de partenariat entre investisseurs et décideurs locaux. En Ardèche, la Région est notamment à l’origine de deux contrats régionaux d’objectif de filière (crof, c’est un accompa- gnement technique et financier) sur le caprin et le lait, il y a aussi 2 Pida (programme intégré de développement agricole, déve- loppement d’une filière ou d’un produit sur un marché) avec la châtaigne et le Fin Gras du Mézenc. Il y a enfin des accom- pagnements spécifiques avec « goutez l’Ardèche » ou la ferme expérimental du Pradel. Avez-vous des regrets? Sur l’agriculture bio, on aurait dû allerplusloin.Maisnospartenaires politiques ne souhaitaient pas se fâcher avec le syndicalisme agri- cole majoritaire et lui a donné des délégations sur certains sujets commelebio…Ilyaquandmême unetendanceàsystématiquement privilégier la croissance, ce qui n’est pas toujours compatible avec nos types d’exploitation. Pourquoi les actions de la Région sont si peu connues des Ardé- chois? Ilyaundéficitdecommunication, les gens ne savent pas qui finan- cent quoi. Ils pensent que le Parc naturel régional des Monts d’Ar- dèche, c’est l’État alors que c’est la Région. Idem avec les CDDRA (ContratdeDéveloppementDura- ble Rhône-Alpes, il y en a 3 en Ardèche, Pays de l’Ardèche verte, Ardèche méridionale et Valence Drôme Ardèche Centre, ndlr) qui financent de nombreuses actions sans que ça se sache. LafusiondesrégionsRhône-Alpes etAuvergne,vousenpensezquoi? C’est un mariage sympathique, sans doute dicté par quelques intérêts. Nous n’y sommes pas opposés car cela va permettre d’avoir une Région très forte au niveau européen. Il sera possible de peser économiquement sur les questions agricoles et envi- ronnementales par exemple. Sur l’agriculture,ilyaunebonnecarte àjouercarl’Auvergneadeszones agricoles très riches. Pourquoi EELV a choisi de ne pas faire liste commune avec le PS lors des élections régionales de décembre alors que vous êtes dans le même groupe de la majo- rité? Au niveau régional, notre groupe est une force de propositions importante. Or on a observé qu’il y avait une tendance à la prési- dentialisation de la Région. Il est devenu très dur de co-construire, il y a des intentions mais elles ne sont pas menées au bout. On a essayédecorrigerça.Connaissant le mode électoral, on pense qu’il est plus intéressant de partir seul au premier tour puis ensuite de négocieruncontratdemandature pour le second tour. C’est comme cela que l’on pourra affirmer nos orientations politiques. PROPOS RECUEILLIS PAR NICOLAS LEMONNIER « EELV est le seul groupe politique au contact des citoyens » Élu en 2010,Olivier Keller brigue un nouveau mandat de conseiller régional en décembre prochain. S ’engager dans l’armée de Terreconstitueunepremière expérience professionnelle riche et hors du commun. Legoûtdel’aventure,lavolonté de partager des valeurs de soli- darité, de cohésion, d’honneur, servir son pays ou simplement envie de se dépasser, sont d’ex- cellentes raisons qui ont motivé vraisemblablement les 11 jeunes candidats,de19à25ansetvenus de bassins différents, signer leur contrat au Centre d’information et de recrutement des Forces armées (CIRFA de Valence), ave- nue Dupré de Loire. 11futurssoldatsmotivés,dyna- miques, choisis sur dossier, qui rejoignaient le jour même la for- mation retenue: sapeurs-pom- piers, régiment d’infanterie et infanterie de marine régiment d’artillerie, matériel et génie de l’Air,bataillondechasseursalpins. Partenaire des jeunes dans la bataille pour l’emploi, le volume nécessaire à recruter chaque année par l’armée de Terre est d’environ 10000 jeunes de CAP à Bac +5 et de 17,5 ans à 29 ans. On compte un peu plus de 180 recrutements,paran,surlebassin Drôme-Ardèche (88 en 2014). 75 % des soldats sont sous contrats de 3, 5, 8 ou 10 ans, ce qui implique un renouvellement permanent. Une armée opéra- tionnelle et bien entraînée est composéedejeunessoldatsaptes physiquement à l’engagement, résistants et endurants. Le parcours professionnel d’un jeune engagé respecte un cycle complet: recrutement, formation, escalier social, reconversion. Au cours de ces contrats, l’armée de Terre offre la possibilité de se découvrir des capacités insoup- çonnées. Outre l’acquisition de savoir- faire dont beaucoup sont trans- posables dans le mode civil, l’ap- prentissage du métier de soldat permet d’acquérir un savoir-être unique, valable sa vie entière. Pourlesjeunesquiveulentfaire leurs preuves au sein de l’armée de Terre malgré l’absence de diplôme,sanspourautantenfaire leur carrière, un nouveau contrat de deux ans leur permet d’être formésaumétierdesoldatetdirigé vers un emploi précis après 15 semaines de formation générale et technique. Les 5 étapes de recrutement Unepremièrephased’entretiens information avec un conseiller de recrutement permet de déter- miner les motivations et les pre- mierssouhaitsducandidat.Lequel se rendra au GRS (groupement recrutement sélection) à Lyon, quiévaluerasonpotentielàdeve- nirsoldat.Ilseraensuiteconvoqué au CIRFA pour un entretien avec un conseiller en recrutement. Le dossier est étudié en com- mission et le candidat signe son contrat s’il est accepté. Il faut compter un délai de 4 à 6 mois entre le dépôt de dossier de can- didatureetlasignatureducontrat. Lesconditionsd’admissionnéces- saires:êtredenationalitéfrançaise, détenir son attestation journée défense et citoyenneté, jouir de sesdroitsciviques,avoirétéévalué et être apte médicalement. NELLY ZELLER Armée de Terre: 180 recrutements par an sur le bassin Drôme-Ardèche Mansour,Liam,Mickaël,Kévin,Florian,Thimotey,Benoît,Thomas, Florian,Loyd et Nicolas,11 jeunes recrues aux côtés de l’Adjudant- Chef Fabrice Dijoux au centre et l’Adjudant-Chef Masson,à droite. Postes recherchés Ils sont dans le domaine de la mêlée (infanterie,cavalerie),les appuis (artillerie, génie,aviation légère),le commandement,renseignement,la logistique et le soutien (transport, maintenance, soutien de l’homme) et le domaine admi- nistratif et financier.Pour se porter candidat,il convient d’envoyer une demande de contact à partir du site Internet ou de se rendre dans le CIRFA le plus proche de son domicile ou de son lieu d’études. Permanences à Romans, Crest,Montélimar,Privas,Aubenas,Pierrelatte,Annonay etTournon.Contact: CIRFA deValence,avenue Dupré de Loire.Tel:0475784582.Site:www.sen- gager.fr L’Hebdo de l’Ardèche • 4 • Jeudi 21 mai 2015
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  • 10. Publié le 09/05/2015 à 05:00 OUEST LYONNAIS. « Il faut développer les transports en commun et diminuer les voiries » Transports. Pour lui, il ne faut pas attendre. Président de la commission transports au conseil régional, l’élu « Verts » Jean-Charles Kohlhaas estime que si l’accent est mis sur les projets de transports en commun, l’agglomération n’aura pas besoin des projets routiers. « Si on développe les transports en commun, on n’aura pas besoin des projets de transports routiers. » Coprésident du groupe Europe écologie Les Verts au Conseil régional, président de la commission Transports, Jean-Charles Kohlhaas est un fervent défenseur des transports collectifs. Et au moment où se décide chez les Verts, à Paris, la candidature qui sera retenue pour la nouvelle région Rhône-Alpes Auvergne (1), le Chaponois semble en bonne place pour en prendre la tête de liste. En campagne, il vient de tenir une réunion à Brindas pour faire le bilan de cinq ans de présence au sein du Conseil régional. Nous l’avons questionné sur les questions de transports, notamment dans l’Ouest lyonnais. Pour lui, pas de solution sans passer par un réseau de transports en commun fiable, fluide, et compétitif en terme de temps de transport par rapport à la voiture. À l’heure du pôle métropolitain (Métropole, Saint-Étienne, Portes de l’Isère, Vienne), le transport doit être collectif pour les individus et ferroviaire pour les marchandises. Anneau des sciences « 67 % des véhicules sous Fourvière viennent de l’agglomération et vont dans le centre, 25 % restent dans l’agglo. Si on faisait un vrai tram-train, on pourrait diminuer de 50 % le trafic sous Fourvière. Alors que si on crée l’Anneau des sciences, on amène encore des voitures supplémentaires. Et le routier appelle le routier. Avec les 3 milliards qu’il coûterait, moi je construis tous les tram-trains dont l’agglomération a besoin ! » Tram-train Les tram-trains, il estime qu’il faut les développer. En commençant par doubler le tronc commun de Tassin. « Si on arrive à une fréquence d’un quart d’heure sur les trois lignes, ça fait un train toutes les cinq minutes à Tassin. Plus on mettra de l’amplitude et de la fréquence, plus il y aura du monde dans les trains. » Pour lui, cela passera aussi par une tarification unique (y compris pour un billet à l’unité) et un développement de la ligne Saint-Paul Brignais jusqu’à Givors, « qui servirait tout le bassin mornantais ». Puis une liaison Saint-Paul/Part-Dieu, pour le connecter aux lignes fortes de l’agglomération. Métro et tramway « Pas de développement du métro ni du tramway hors Lyon, qui créent de l’étalement urbain. Et pas de parkings tentaculaires, qui coûtent de toute façon trop cher. Il faut un réseau de bus ou des modes doux, qui ramènent les gens vers les trains. » Tarification des transports en commun « Il faut une tarification unique entre la SNCF et le Sytral, c’est obligatoire. Le Sytral, qui a désormais intégré le territoire du nouveau Rhône, doit réfléchir à une tarification par zone, sinon on amplifie l’étalement urbain : si les utilisateurs paient le même prix, ils iront habiter plus loin et moins cher. Et finalement, le ticket sera plus cher pour tout le monde. »
  • 11. A45 (Lyon/Saint-Étienne) « Elle va être l’enjeu des régionales. La fusion de Rhône-Alpes et Auvergne la remet dans le débat politique. Et Laurent Wauquiez (UMP) a annoncé que s’il était élu, la Région financerait sa part de l’A45. La majorité actuelle avait décidé de ne pas financer et, chez les Verts, nous sommes clairs : il ne faut pas un centime pour ce projet. » Contournement ouest de Lyon « Il semble moins d’actualité mais pour améliorer les déplacements, il faut développer les tram-trains, utiliser les lignes de chemin de fer qui existent. » Ligne Express de l’Ouest lyonnais (Leol) « Elle absorbe aujourd’hui 10 000 voyageurs par jour. Pour en transporter 20 000 par jour demain, il faut passer par la ligne de chemin de fer. Pour moi c’est la quatrième branche du tram-train, qui permettra de transporter 20 000 personnes par jour. »
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  • 16. 28/5/2015 L'Essor Savoyard - Consultez le journal numérique https://journal.lavoix.com/lessorsavoyard/liseuse/crop/cropped.php?filename=14328002285566cbe490b1d 1/1 La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)
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  • 19. Région : les élus d'EELV font leur bilan le 03 juin 2015 - Denis MEYNARD - Politique - article lu 67 fois L’essor ©DR - Lela Bencharif : « Dans la Loire, on a un problème pour intégrer le réseau Til à la carte Oura ». Les ligériens Lela Bencharif, Catherine Herbertz et Olivier Longeon estiment avoir fait avancer la transition écologique de l'économie et la citoyenneté. Au crépuscule de leur mandat régional, les trois élus ligériens d’Europe Ecologie Les Verts ont tenu à faire le point de l’action menée sur les cinq années écoulées. Lela Bencharif, vice- présidente à la démocratie participative, vie associative et éducation populaire, Catherine Herbertz, présidente de la commission culture, et Olivier Longeon, ont présenté leur bilan et échangé avec la poignée de militants venus à leur rencontre.
  • 20. Catherine Herbertz a retenu que le groupe de 37 élus EELV, composante de la majorité de gauche, « s’est battu contre les grosses structures culturelles, telles que l’Opéra de Lyon et La Villa Gillet, pour plus de transparence dans la gestion d’autres comme Rhône-Alpes Cinéma et pour plus de débat au sein de la commission culture ». Elle estime avoir abouti à une meilleure prise en compte de la dimension territoriale et de l’économie sociale et solidaire propre à ce secteur. Lela Bencharif rappelle que « Rhône-Alpes est la seule région française à disposer d’un vice-président qui porte la mention « éducation populaire » dans l’intitulé de sa délégation ». Satisfaite du doublement du budget de cette dernière, qui atteint désormais 2,4 M€ et permet notamment la formation des bénévoles du milieu associatif, elle regrette que la proposition de vote d’un droit d’initiative citoyenne a été retoquée par la préfecture. Elle se félicite aussi de l’émergence de « contributions citoyennes », grâce au conseil régional qui finance du « temps humain », comme outil d’accompagnement des politiques publiques. Pour sa part, Olivier Longeon a retenu l’effet bénéfique sur l’agglomération stéphanoise de la politique régionale de soutien à l’innovation en matière d’isolation thermique et d’énergies renouvelables. En matière de transports collectifs, il a rappelé « qu’après avoir été testés sur Vienne - Villefranche-sur-Saône, des TER 2N avec une capacité de 30% supplémentaire vont être mis sur la ligne Saint-Etienne / Lyon ». Ajoutant que sur la modernisation de celle menacée reliant Saint-Etienne à Clermont-Ferrand, l’accent sera mis sur le tronçon Noirétable - Thiers. Denis Meynard