Nombreux se posent la question : comment être plus responsable face à l’urgence climatique? Dans ce parcours, vous découvrirez qu’il existe beaucoup de solutions à l’échelle individuelle et/ou collective, un large panorama d’actions simples et pratiques à mettre en oeuvre dès son retour à la maison.
http://ouisharefest.com
31. Contact :
Flore Berlingen - +33 6 16 543 770
flore@zerowastefrance.org
@FloreBerlin
Pour aller plus loin, rendez-vous
les 30 juin, 1er et 2 juillet 2016 à
Paris au Cabaret Sauvage
festival.zerowastefrance.org
Notes de l'éditeur
Comment créer une dynamique collective sur les territoires, qui soit porteuse de changement.
Et concrètement, voici ce que ce par quoi cela peut se traduire : REPENSER nos modes de productions, ça commence dès la phase de conception. Vous voyez à l’écran le Fairphone, qui en plus de tenter d’être plus “équitable”, en plus de sa démarche sociale, a, dans sa V2 sortie il y a qq mois intégré totalement le concept la modularité et de la réparabilité. Concevoir des objets faits pour durer.
ensuite REDUIRE : c’est tenter de se passer du jetable, de l’usage unique. Ca passe par le développement de la vente en vrac, par exemple, pour éviter les emballages…
et on peut aussi éviter les emballages par la REUTILISATION, les systèmes de consigne - et vous avez la chance d’ailleurs d’avoir un entrepreneur local, Jean Bouteille, qui développe une solution innovante pour cela, et il est partenaire de SharingLille, je suis sûre que vous pourrez le trouver dans l’Atrium.
et enfin en dernier il faut évidemment augmenter très largement le RECYCLAGE
et le COMPOSTAGE : il y a de nombreuses façons de le faire, même en milieu urbain.
Une définition simple pour commencer : le Zero Waste (ah oui, parce que Waste en anglais ça veut à la fois déchet et gaspillage c’est important), c’est avant tout une démarche qui vise à éviter le déchet, avant de penser à la manière de le gérer. C’est une démarche qui peut se résumer par les 3 ou 4 R que vous connaissez : repenser, réduire, réutiliser, recycler.
Ces différentes actions, que l’on rassemble sous la bannière Zero Waste, et bien elles portent leurs fruits. Les résultats sont, sur certains territoires, vraiment impressionnants.
Et enfin, dans une grosse métropole, dans un pays où les habitudes de consommation produisent encore de plus de déchets qu’en Europe, on peut arriver aussi à des performances extraordinaires.
Encore plus impressionnant : c’est la quantité de déchets en valeur absolue. Dans la province de Trévise…
A Hernani au Pays basque ça a été encore plus rapide ! Inversion des statistique en 2 ans.
A Hernani au Pays basque ça a été encore plus rapide ! Inversion des statistique en 2 ans.
Tout d’abord, pourquoi le zéro déchet : au fait, pourquoi devrait-on se soucier du contenu de nos poubelles et de comment les réduire ? Après tout, on est pas à Naples, où est le problème ?
Alors j’imagine que vous avez déjà vu des photos comme celle-ci. Une décharge à ciel ouvert, on aperçoit quelques mouettes, et puis ces pelleteuses qui vont tenter de tasser les déchets. Où se situe cette décharge ? C’est peut être une image qui vous évoque les pays du sud, une situation de crise.
Et bien en fait, c’est tout simplement une des 250 décharges françaises, et elle se situe en Seine-et-marne, un département particulièrement gâté en la matière, on parle parfois de poubelle de l’Ile-de-France. Donc, les décharges en France ça existe toujours, et environ un tiers des poubelles y atterrissent encore.
et quand elles ne terminent pas dans une décharge, nos poubelles vont vers l’incinérateur. Une grosse centaine sur tout le territoire, de taille diverse.
C’est très impressionnant l’intérieur d’un incinérateur. La fosse grande comme un demi terrain de foot parfois, cette pince gigantestque qui vient attraper les déchets. C’est pas très beau à voir, on en ressort avec un goût amer, un dégoût amer (l’odeur joue aussi) - un dégoût assez profond de cette accumulation de déchets qui symbolise ce qu’est devenu notre mode de consommation - la société du jetable. Et tout ça ne disparaît pas, parla magie de la combustion. Rappelez vous, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Et donc l’incinération de nos déchets produit des résidus : extrêmement toxiques comme les REFIOM (épuration des fumées) que l’on doit ensuite traiter comme des déchets dangereux dans des installations spéciales
Et l’incinération produit aussi des mâchefers, moins toxiques, mais plus encombrants ! 300 kg / tonne, on a réduit le poids et le volume mais on ne s’est pas débarrassé des déchets. Les mâchefers sont parfois utilisés comme remblais, on parle d’économie circulaire, mais ce n’est pas vraiment cette économie circulaire que j’appelle de mes voeux. DONC si on résume : avec seulement ⅓ de déchets qui partent en recyclage et ⅔ qui partent soit des en décharges, soit en incinérateurs où l’on a vu qu’ils se transforment en d’autres déchets, on a toujours un pb de déchets
Et qui dit crise des déchets, dit crise des ressources. Par ce que tout ce que vous avez dans la fosse de l’incinérateur ce sont des ressources consommées, qu’elles soient renouvelables ou non renouvelables.
Vous avez sans entendu parler du “jour du dépassement”, c’est ce calcul théorique du jour de l’année, de la date à laquelle on a consommé la totalité du budget écologique annuel de la planète. En 2015 par ex. notre consommation de ressources "à crédit" a commencé le 13 août, chaque année c’est un peu plus tôt en 1992, il n'a débuté que le 21 octobre.
Donc le lien entre crise des déchets et des ressources il est assez simple à percevoir, aussi que ce schéma finalement…
Mais il y a un autre lien à faire, au moins aussi important et un peu moins évident à comprendre. C’est celui qui existe entre crise des ressources et crise climatique. Et c’est Philippe Bihouix qui en fait la démonstration magistrale dans son ouvrage l’Age des low techs. Je vais essayer de vous l’expliquer aussi clairement : on a une crise des ressources, et notamment des métaux. La rarefaction des métaux, ça veut dire qu’il que pour satisfaire nos besoins de production, il faut creuser de plus en plus profond. Qui dit creuser de plus en plus profond, dit besoin de plus d’énergie. Il devient de plus en plus énergivoire d’extraire les métaux. Et de l’autre côté, par ailleurs j’ai aussi des besoins en énergie qui augmentent. Et les sources d’énergie les plus facilement exploitables, l’ont été. L’énergie aussi il faut aller la chercher de plus en plus loin et de plus en plus profond. Ce qui nécessite plus d’infrastructures, plus de technologies, et pour ça j’ai besoin de plus de métaux. Vous voyez le cercle vicieux ?
Alors les principes, les 4 R, les solutions que je vous ai présentées, elles sont connues de quasiment tous les acteurs concernés sur le terrain. Il n’y a rien de réellement nouveau.
Comment ces territoires là ont-ils atteint des performances aussi élevées ?
Alors justement regardons du côté de San Francisco…
Les famillles, les associations, les entrepreneurs, les élus.
Et il faut un leadership affirmé. C’est le rôle qu’a choisi d’endosser Rossano Ercolini [STORY]
Les famillles, les associations, les entrepreneurs, les élus.
Et il faut un leadership affirmé. C’est le rôle qu’a choisi d’endosser Rossano Ercolini [STORY]
Les famillles, les associations, les entrepreneurs, les élus.
Et il faut un leadership affirmé. C’est le rôle qu’a choisi d’endosser Rossano Ercolini [STORY]
Les famillles, les associations, les entrepreneurs, les élus.
Et il faut un leadership affirmé. C’est le rôle qu’a choisi d’endosser Rossano Ercolini [STORY]
Je vous remercie pour votre attention, et je vous invite vivement à nous rejoindre les 30 juin, 1er et 2 juillet pour découvrir le mouvement Zero Waste sous toutes ses facettes.