SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  42
Projet de réalisation
BMA Graphisme et décor
Option graphiste en lettres et décors
Pablo BOSSIS
Introduction
Cahier des Charges
Le client, M. Pierre Duesse, souhaite effec-
tuer une enseigne pour son nouvel espace
d’exposition, «12, la Galerie» situé au 12 rue
Beausoleil à Nantes, et qui ouvrira ses
portes à la rentrée prochaine (septembre
2016).
Cette galerie s’adresse à un public dès 15
ans. Vitrine d’acteurs de la scène locale et
nationale (à visée européenne / internatio-
nale sur le long terme), elle se veut un
tremplin pour de jeunes artistes. Le design,
le graphisme, la sérigraphie, le street-art,
mais aussi des disciplines plus académiques
telles que la peinture, la sculpture ou la
photo y seront exposées. Le local est situé
dans une rue passante, entre le quartier du
bouffay, le cours des 50 otages, l’Hôtel de
Ville et le château des Ducs de Bretagne.
Cette situation géographique le place donc
en plein centre historique de Nantes.
Proche de cinq autres galeries (dans un
rayon de 200m a 500m). La façade se doit
d’être attrayante, pour se démarquer de la
concurrence. Elle devra rappeler l’univers
de l’art, être colorée, tout en restant sobre
pour s’intégrer sur la facade du bâtiment.
L’ouvrage devra inciter le public ciblé à y
entrer, mais aussi attirer les promeneurs, les
touristes ou les clients des galeries alen-
tours qui seront amenés à passer devant. Le
client attend un projet répondant à ces
critères.
M. Duesse souhaite qu’on lui crée un logo,
dont il se servira plus tard à sa guise. Il nous
confie également la décoration de ses
vitrines, ainsi que la fabrication d’une
enseigne lumineuse et de deux enseigne
drapeaux. La galerie fait l’angle de deux
rues, et fait face à une petite place. Elle
doit pouvoir être remarquée peu importe
d’où l’on arrive.
M. Duesse souhaite aussi que le coût ne
depasse pas son budget, d’un montant de
7000€. Il souhaiterait également éviter
toute taxation sur ses enseignes. Toutes les
demandes du client devront être adaptées
aux règles du PSMV de la ville de Nantes, et
respecter la réglementation concernant les
enseignes et les installations publicitaires.
Implantation de la galerie et des galeries concurrentes.
Vue satellite du quartier.
12, LA GALERIE
Législation
Urbanisme
Le PSMV (Plan de Sauvegarde et de
Mise en Valeur) est un document d'ur-
banisme qui remplace le PLU (Plan
Local d’Urbanisme) sur le périmètre
des secteurs sauvegardés. Le PSMV est
élaboré par l'État alors que le PLU est
mis en place par la commune. À
Nantes, le secteur sauvegardé été
créé par arrêté interministériel du 22
mars 1972. Il s’étend sur 126 hectares
et couvre une large partie du centre
historique de Nantes.
Compte tenu de leur intérêt patrimo-
nial, les projets d'aménagement sont
encadrés par le PSMV. Ce plan vise à
associer "sauvegarde" et "mise en
valeur" dans une démarche de respect
et d’harmonie de l’urbanisme, permet-
tant une évolution des quartiers an-
ciens.
L'architecte des bâtiments de France
est la personne clef des secteurs sau-
vegardés, il est chargé par l'Etat de les
gérer. Il émet un avis, qui doit être res-
pecté, sur toutes les demandes d'ur-
banisme.
La dernière modification du PSMV, du
9 avril 2009, a permis de faire des ajus-
tements pour des secteurs de projets
identifiés et d’améliorer l’application
des règles (adaptation des prescrip-
tions de matériaux au contexte, et no-
tamment l’amélioration de la qualité
des façades commerciales…).
Plan de decoupage du centre ville de Nantes soumis au PSMV.
Plan de decoupage du quartier d’implantation de la galerie.
Les devantures et vitrines
Les occultations – la transparence
Les rez-de-chaussée commerciaux devront conserver
leur visibilité en dehors des heures d’ouvertures des
commerces. Aussi, tous les dispositifs occultant la
transparence sont proscrits.
- Les rideaux métalliques doivent être à mailles perfo-
rées ou ajourées. Les caissons seront placés à l’inté-
rieur du commerce et ne doivent pas être visibles de
l’extérieur. Ils respecteront les largeurs de travées.
- A l’occasion d’un projet de modification de la devan-
ture, l’architecte des bâtiments de France pourra
imposer le remplacement d’un rideau métallique
occultant par un rideau à mailles ajourées ou perfo
rées.
Les matériaux :
- Les dispositifs occultant la transparence sont pros-
crits : rideaux métalliques pleins, verre réfléchissant,
panneaux pleins vitrés, en bois, ou en métal, miroirs
etc.
- Le PVC, les matériaux réfléchissants sont interdits.
Les éclairages
Les éclairages, quand ils ont une incidence sur le
domaine public (vitrines, passages couverts, porches,
cours intérieures, façades d’immeubles, …) doivent
respecter les dominantes colorées : dans les
immeubles architecturaux de la fin du 18ème et du
19ème siècle, l’éclairage dominant serait jaune pâle
(champagne), dans les ensembles les plus anciens les
rouge orangés domineront ; cela n’exclut pas la
présence des taches multicolores localisées. L’éclai-
rage rasant des façades des immeubles est recomman-
dé.
Les enseignes et pré-enseignes
Activité :
- Les enseignes peuvent être autorisées exclusivement
sur les façades des activités commerciales ou de
service. - L’objet unique des enseignes est d’informer
le public sur la nature, la dénomination ou l’affiliation
de l’établissement.
- La publicité est interdite sur les immeubles dans le
secteur sauvegardé.
Implantation :
- L’enseigne doit être implantée sur la ou les façades
de l’immeuble ou se trouve le commerce. Dans le cas
contraire, elle serait considérée comme une pré-en-
seigne,
- Les enseignes, quelles qu’elles soient, ne doivent pas
masquer les éléments ornementaux et architecturaux
(trumeaux, bandeaux, corniches, balcons, sculptures
etc…) - Les enseignes sur toitures et sur terrasses ou
dépassant de l’égout de toiture sont interdites.
- Les saillies sur le domaine public devront préserver
une hauteur libre de 2,50 m pour les voies d’une
largeur inférieure à 12 mètres et de 3 m au-delà.
Aspect :
- L’éclairage éventuel des enseignes doit être constant,
le défilement, l’intermittence et le clignotement sont
interdits, exception faite pour les pharmacies et les
services d’urgence.
- Les supports d’enseigne en miroir sont proscrits. Les
pré-enseignes sont interdites dans le secteur sauve-
gardé.
Les enseignes type bandeau
(parallèles à la façade)
Les enseignes bandeaux sont limitées à une par façade
sur rue dont dispose le commerce, les pans coupés
aveugles ne sont pas considérés comme des façades.
Les lettrages et logos peints ou fixés sur un panneau
opaque
Dimensions :
- La hauteur de l’enseigne ne dépassera pas 0,60 m et
le lettrage 0,30 m.
- L’épaisseur préconisée est de 0,05 m, mais elle
pourra aller jusqu’à 0,10 m, pour raisons techniques,
après accord de l’architecte des bâtiments de France.
Positionnement :
- Les enseignes bandeaux sont interdites aux étages.
- Il est préférable que l’enseigne bandeau s’inscrive
dans la baie où est installée la vitrine.
- Elle peut toutefois être positionnée au-dessus des
baies du rez-dechaussée, à condition :
- que sa partie supérieure ne dépasse pas du niveau du
plafond du rez-de-chaussée.
- que les extrémités du bandeau soient alignées sur les
jambages des baies du rez-de-chaussée où sont instal-
lées les vitrines. Une dérogation de 0,60m maximum
de chaque côté peut être accordée par l’Architecte
des bâtiments de France dans certains cas exception-
nels à justifier par la composition architecturale de la
façade concernée et du projet.
- En aucun cas l’enseigne ne doit se situer au dessus de
la porte d’entrée d’un immeuble.
- Les enseignes ou calicots placés sur ou devant les
balcons sont interdits.
Eclairage, matériaux :
- Les enseignes constituées de lettres indépendantes
découpées peuvent être autorisées dans certains cas
justifiés selon la composition architecturale de la
façade concernée et par la qualité du projet. Les
lettrages et logos peints ou fixés sur un panneau
opaque ne sont susceptibles d’être autorisés que dans
la mesure où ils ne masquent pas d’éléments architec-
turaux y compris les ouvrages en pierres de taille
appareillées. Les caissons lumineux éblouissants et
dont le fond diffuse la lumière sont interdits. L’éclai-
rage par tubes néon apparents peut être autorisé par
l’Architecte des bâtiments de France dans certains cas
exceptionnels à justifier par la composition
architecturale de l’immeuble et du projet.
- Pour les caissons, les lettrages, dessins ou logos
peuvent être rendus lumineux par un matériau translu-
cide découpé sur le fond opaque.
- L’éclairage par spots et projecteurs montés sur
potence individuelle est déconseillé ; il peut être
autorisé par l’Architecte des bâtiments de France à
condition que le diamètre du câble ou de la tige de
support soit inférieur à 0,02m et celui des luminaires à
0,05m. La saillie du dispositif d’éclairage ne devra pas
excéder 0,20m à partir du nu de la façade. Leur
nombre ne pourra excéder 1 tous les 2 mètres linéaires
d’enseigne.
Les enseignes type drapeau
(perpendiculaires à la façade)
Les enseignes drapeau sont limitées à une par façade
sur rue dont dispose le commerce. Elles sont inter-
dites sur les pans coupés.
Dimensions :
- La surface de l’enseigne ne dépassera pas 1/3 de m².
- Elle aura une épaisseur maximum de 0,10 m.
- La saillie par rapport au nu de la façade, potence
comprise, est limitée à 0,80 m.
Positionnement :
- Les enseignes drapeau sont interdites en étage.
- La partie supérieure de l’enseigne (hors potence
éventuelle) ne doit pas se situer au-dessus du niveau
de l’appui de fenêtre ou du garde corps des baies du
premier étage.
Eclairage, matériaux :
- L’éclairage par tubes néon apparents peut être auto-
risé lorsqu’il est utilisé avec parcimonie, dans certains
cas exceptionnels et justifiés par la qualité du projet
d’enseigne.
- Les caissons lumineux dont le fond diffuse la lumière
sont interdits. Seuls les lettrages, dessins ou logos
peuvent être rendus lumineux par découpe du fond
opaque et remplissage de l’évidement par un matériau
translucide.
- Les lettres caissons indépendantes peuvent être
autorisées dans certains cas à justifier.
- L’éclairage par spots est interdit
- Seul un éclairage en faible saillie (inférieure à 0,10 m)
est autorisé, dans le plan parallèle de l’enseigne.
Présentation du projet
Réponse graphique :
L’analyse des demandes du client sur son
projet d’enseigne et décoration a fait émer-
ger des axes forts. Le projet devra être en
couleur et attrayant mais sobre, atteindre
la clientèle cible, et permettre une identi-
fication simple de l’univers de l’art. Ces
critères ont mené mes recherches vers le
mouvement de l’école du Bauhaus. L’es-
sence de ce mouvement est l’association de
la simplicité au fonctionalisme. Le traite-
ment des couleurs devait garder une unité
graphique. Le mouvement de Stilj me per-
mettait de garder cette cohérence. Les
rtistes du mouvement de Stijl n’utilise que
des couleurs pur associée à du noir, du
blanc et du gris. Un des membres influent
de ce mouvement, Piet Mondrian, et c’est
aussi une icone de l’art contemporain. Ces
deux mouvements s’inscrivent dans le
même courant que le Style Typographique 
International. Ce mouvement prône l’épu-
rement de tout ornement au profit de la
simplicité. Ce style inauguré par les
membres de ce mouvement est aujourd’hui
redécouvert. Le flat design est une inter-
prétation moderne du Style Typographique
International. C’est la reconnaissance de la
simplicitée comme critère d’efficacité.
Réponse technique :
L’analyse des contraintes du projet, le
budget alloué, la réglementation fiscale et
la législation d’urbanisme conditionnait
l’approche technique de la réalisation. En
regard du Plan de Sauvegarde et de Mise en
Valeur, les enseignes drapeaux ne devaient
pas dépasser 0,3 m² ; la saillie de l’enseigne
bandeau devait être inférieure à 30 mm et
la décoration des vitrines ne devait pas être
occultante. Ces règles seront respectées
par les choix techniques faits : Les
enseignes drapeau de dimensions
200x1500 totalisent 0,3 m² par face, la sail-
lie de l’enseigne drapeau est de 25 mm et la
décoration des vitrines ne recouvre q’un
quart de la surface totale. La réglementa-
tion fiscale sur la taxation des enseignes ne
s’appliquera pas puisque la surface totale
n’atteint pas le seuil de 7 m². Toutes les
techniques employées concourent au res-
pect de l’enveloppe budgétaire,
500mmÉchelle 1/50e
Facade A Facade B Facade C
Facade C
2130 mm
3704 mm
Facade A
750 mm 750 mm
2560mm
2100 mm
2240mm
3300mm
3270mm
1660 mm
1450mm
2120 mm 2125 mm 2125 mm
Échelle 1/50e
500mm
19115 mm
Facade C
3025 mm
Facade B
B
A
2125 mm
C
B Enseigne bandeau 1660x1450
A Enseigne drapeau 200x1500
C Enseigne drapeau 200x1500
Analyse et Croquis
L’Ecole du
Bauhaus
1919-1933
Le Bauhaus est une école d'art,
de design et d'architecture,
fondée en Allemagne par l'ar-
chitecte Walter Gropius, à la
suite de la fusion entre l'école
des Arts et de l'Artisanat et
l'académie des Beaux-Arts de la
ville de Weimar. Le mot "Bauhaus"
peut se traduire en français par
«maison de la construction". Son but
était de faire disparaître les bar-
rières qui existaient entre l'art et
l'artisanat, pour lier création
artistique et utilitaire comme
l'expliquait Walter Gropius dans
le manifeste du Bauhaus.
Paul KLEE
1879 - 1940 / Allemand
Peintre
Paul Klee est un des artistes majeurs de la première
moitié du xxe siècle, il inspirera beaucoup d’artistes de
par son oeuvre. C'est un peintre et un pédagogue
apprécié : dès septembre 1920 il est appelé à ensei-
gner au Bauhaus de Weimar fondé par Walter Gropius
l’année précédente, et ce jusqu’en 1934. L’ensemble de
son oeuvre etonne de par sa diversité et son chemine-
ment peu commun. De constructive, qu'elle était au
temps du Bauhaus, elle devient graduellement plus
intuitive et organique.
László Moholy-Nagy
(Né László Weisz)
1895 - 1946 / Hongrois
Peintre, photographe
En octobre 1921, la revue néerlandaise De Stijl publie
un article intitulé «Appel à l'art élémentaire. Aux
artistes du monde entier » qu'il cosignera avec Jean
Arp, Hausmann et Ivan Puni. Puis en 1923, il est invité
par Walter Gropius a devenir enseignant au Bauhaus
de Weimar. Il y dirige le cours préliminaire et l’atelier
du métal, tout en jouant un rôle important dans la
publication des "Bauhausbücher" (la revue de l’école),
dont il assure aussi la mise en page. Les toiles de cette
période se composent d’organisations de figures
géométriques, lignes et courbes. C’est en se passio-
nant de nouvelles techniques et d’innovations qu’il
devient l’un des plus grands photographes de son
époque, réalisant de nombreux photogrammes et
photomontages.
Josef ALBERS
1888 - 1976 / Allemand - Américain
Peintre
Instituteur de formation, Josef Albers est un des
fondateur du mouvement de l’art optique, aussi
appelé Op art. Étudiant au Bauhaus de 1920 à 1923, il
suit le cours préliminaire de Johannes Itten puis
installe un atelier de peinture sur verre. Nommé com-
pagnon en 1922, il devient Maître au Bauhaus de 1923 à
1933. Son livre «l'interaction des couleurs» propose
des exercices pour évaluer les teinte, au moyen de
rectangles découpés dans du papier coloré, afin de
pouvoir observer une couleur dans des contextes
differents. Ce livre s’inscrit dans son travail de
recherche autour du carré coloré entammée avec les
séries de peintures «Homage to the Square».
Gunta STÖLZL
1897 - 1983 / Allemande
Tisserande, designer textile
Gunta Stölzl entra Bauhaus de Weimar en 1919, ou elle
sera élève j’usqu’en 1925. Elle debutera par l’apprentis-
sage de la peinture decorative et de la peinture sur
verre. Après le déménagement du Bauhaus à
Dessau-Roßlau, Stölzl devient aître, et dirige l'atelier
de textile pendant quatre ans. Plus tard, en 1931, elle
s'installe à Zurich comme tisserande puis fonde, en
1933, avec Heinrich-Otto Hürlimann son propre atelier
qu'elle dirige jusqu'en 1967.
Analyse graphique :
«Le séminaire sur la couleur»
De Vassily Kandinsky
1922 - Weimar
Etabli à Weimar de 1922 à 1925, Kandinsky, sous l’invi-
tation de l’architecte Walter Gropius, s’associe à
l’équipe des professeurs du Bauhaus. Kandinsky y
donna des cours dans le cadre de l’atelier de peinture
murale, en reprenant sa théorie des couleurs et en y
intégrant de nouveaux éléments sur la relation entre
la couleur et la forme. Les éléments géométriques
prirent dans son enseignement comme dans sa pein-
ture une importance grandissante, en particulier le
cercle, le demi-cercle, l’angle et les lignes droites ou
courbes. Le cercle est synonyme de perfection, d’ab-
solu et d’infini, le triangle, lui représente l’harmonie, la
proportion, la sécurité ou au contraire le danger,
quant au carré il est solide et stable , il symbolise
l’absence de tension. Aux carré, cercle et triangle il
associe les couleurs pures, le rouge, le jaune et le bleu
sur un fond noir.
Le Mouvement
De Stijl
1917-1931
De Stijl est un mouvement artis-
tique essentiellement Néerlan-
dais construit autour de la revue
“De Stijl” ; le style. C’est surtout
l’énergie et le parcours de l’ar-
tiste, architecte-designer, Theo Van Doesburg qui fit de
celle-ci une référence des idées modernes en Europe.
On définit deux grandes périodes au mouve-
ment : l’une, essentiellement construite
autour des découvertes picturales de
Piet Mondrian ; et l’autre, plus
constructiviste, où les idées se
sont propagées dans l’architec-
ture, l’architecture d’intérieure,
le graphisme, le design de
meubles, dans une déclinaison
plus fonctionnaliste.
Théo van DOESBURG
(Né Christian Emil Marie KÜPPER)
1883 - 1931 / Néerlandais
Peintre, Architecte
Il est le fondateur et le rédacteur en chef de la revue
De Stijl, précurseur d’un mouvement de renommée
internationale. Il expose ses théories de l'abstraction
en peinture, et défend le renouvellement radical de
l'Art, notamment en transposant les principes des
artistes cubistes dans l’Architecture ainsi que la ques-
tion des rapports entre la peinture comme phéno-
mène dynamique et l'architecture comme phénomène
spatial. En peinture, Théo van Doesburg est influencé
par des artistes comme Wassily Kandinsky ou son ami
Piet Mondrian, ayant d’ailleurs un style pictural très
proche de ce dernier.
Bart van der LECK
1876 - 1958 / Néerlandais
Peintre
Son style personnel se caractérise par l'usage de
formes simplifiées et stylisées, à la limite de l'abstrac-
tion. Sa peinture se différencie de celle de Mondrian
ou de van Doesburg par l’absence de séparations
linéaires et de noir dans ses compositions. Les formes
sont disposées à même le fond blanc de la toile. En
1917, il participe à la fondation de la revue De Stijl,
dans laquelle il publie deux articles consacrés à la
nature et aux fonctions respectives de la peinture et
de l'architecture, partageant les idées de Théo van
Doesburg à ce sujet. Mais des divergences surgissent
cependant avec ce dernier, ce qui le conduira à quitter
rapidement la revue, dont il ne signe pas le premier
manifeste.
Jacobus Johannes Pieter OUD
(Aussi appelé J.J.P. OUD)
1890 - 1963 / Néerlandais
Architecte
J.J.P. Oud sera l'architecte municipal chargé du loge-
ment de Rotterdam. Lors de ce mandat il travaillera
principalement sur des projets de résidences sociale-
ment progressives. Il cherche à mettre en lien les tech-
niques de construction strictes, rationnelles, tout en
gardant une approche économique et en prenant en
compte les attentes esthétiques des usagers. Sa
réponse personnelle est qualifiée d’approche « poé-
tique fonctionnaliste ».
Piet MONDIRAN
1872 - 1944 / Néerlandais
Peintre
Mondrian fut un contributeur très important de la
revue hollandaise De Stijl, et par extension du mouve-
ment éponyme. Dès 1917, il souhaite abolir la nature
matérielle au profit de son essence. Pour cela il écarte
« la forme et la couleur naturelle » et commence par
ne plus représenter la courbe et le vert, essence de la
nature, pour ne plus s'exprimer que par « l’abstraction
de toute forme et couleur». Il travaille donc à partir de
1940, seulement avec des couleurs pures ; rouge, jaune
et bleu, qu’il associe au blanc de la toile en fond, et au
noir, qui délimite les couleurs entre elles. Ses œuvres
sont structurées de manière géométrique à partir de
formes essentiellement rectangulaires et de lignes
d’épaisseur variable.
Analyse graphique :
«Café De Unie»
De Jacobus Johannes Pieter OUD
1925 - Rotterdam
Dans le domaine pictural, le mouvement De Stijl se
caractérise par une limitation stricte des moyens.
D’une part l’usage des couleurs pures uniquement :
bleu, jaune, rouge (pas de cyan et de magenta, on ne
parlera donc pas de "couleurs primaires") ainsi que des
non-couleurs : blanc, noir et gris. Ces couleurs sont
appliquées en aplat, sans mélange ou dégradé. Dans
cet esprit, les lignes droites et orthogonales sont
exclusiement utilisées. Les formes se limitent au
rectangle et au carré ; l'espace est dynamisé par le jeu
des diagonales.
Ces principes se retrouvent également dans les réali-
sations architecturales. C’est à ce titre que nous allons
analyser un ouvrage d’architecture de plus près.
Construit en 1925, le «Café De Unie» avait pour but
d'attirer le regard et de donner une vision nouvelle de
l'architecture. La facade s’apparente au travail pictural
de Mondrian, et illustre le concept de relation entre
art et architecture dévellopé par Théo van Doesburg.
Très mal reçu par la critique lors de son inauguration
en 1925, le «Café De Unie» est controversé. On
reproche à J.J.P Oud la sobriété de la façade ; les lignes
horizontales et verticales trop bien ordonnées et ses
couleurs (bleu clair et rouge, avec des accents de
jaune). Ces éléments tranchent évidemment avec les
bâtiments du XVIIIeme siècle, l'usage de ces couleurs
et son fonctionnalisme offre un certain contraste avec 
la monotonie les bâtiments environnants aux courbes
douces, aux façades de pierre de taille, ornées de
statue, qui l’encadrent.
Le café a été détruit en 1940 par les bombardements
de la seconde guerre mondiale. Ce n'est quand 1986
qu'il sera reconstruit, à 500m de l'ancien.
Le Style
Typographique
International
1950-1970
Après la Seconde Guerre mondiale,
le graphisme suisse connaît son âge
d’or avec un style qui plonge ses ra-
cines dans les théories et les réalisa-
tions des années 30. Il perpétue les
enseignements de l’École de Zurich
et se caractérise par une précision
dans le détail et la réalisation, l’em-
ploi de la grille typographique et des
caractères sans empattement. A cela
s’ajoute un art de la typographie tout
en simplicité et en efficacité vi-
suelle.
Paul RAND
(Né Peretz ROSENBAUM)
1914 - 1996 / Americain
Graphiste, affichiste, illustrateur
Ses logos sont connus du monde entier: les initiales
rayées de la firme informatique IBM, le blason du
transporteur UPS surmonté d’un paquet enrubanné,
les initiales de la chaîne de télévision ABC sur un
disque noir, le logo de la maison d’édition de YALE et
encore des dizaines de labels marqués de l’efficacité
de Paul Rand. Du modernisme influencé par Paul Klee,
l’école du Bauhaus et De Stijl, de l’expérimentation du
cubisme et de la radicalité de le Corbusier qu’il
découvre pendant sa formation, Rand retient la
sobriété et porte une aversion pour l’ornement. Ses
images brillent par leur humour et leur pertinence. Ce
sont ces qualités que l’on retrouve dans une autre de
ses activités, celle d’illustrateur de livres pour enfants.
Emil RUDER
1914 - 1970 / Suisse
Graphiste, typographe
Emil Ruder publia une grammaire basique de la typo-
graphie intitulée «Emil Ruder: Typography», le texte
fut publié en allemand, anglais et français, et il popu-
larisa et propagea le style suisse ou style international,
et devient un texte de base pour les programmes de
graphisme et de typographie en Europe et en Amé-
rique du Nord.
Max Bill
1908 - 1994 / Suisse
Peintre, sculpteur, designer, typographe
Ancien élève du Bauhaus, Max Bill acquiert une
profonde connaissance des matériaux grâce aux multi-
ples professions qu’il exerce. Il est convaincu de la
nécessité logique d’une synthèse des arts, articulée
autour de l’architecture, les arts ayant pour fonction
d’aider à bâtir un espace approprié à l'épanouissement
de l’homme. En 1932, il rencontre Mondrian avec qui il
se lie d'amitié. Bill fonde son œuvre sur la ligne droite
et sur l’assemblage de plans géométriques dans des
proportions strictement calculées.
Josef MULLER-BROCKMANN
1914 - 1996 / Suisse
Graphiste, typographe
Josef Muller-Brockmann est un graphiste suisse connu
notamment pour avoir jeté les bases de la composi-
tion structurée à l'aide d'une grille de mise en page,
qui restera sa marque de fabrique. Il est également l'un
des principaux représentants du style typographique
international ou style suisse, caractérisé par une orga-
nisation objective de l'information et une recherche
de lisibilité et de rationalité. Son travail est influencé
par le Bauhaus et le constructivisme. La typographie
et la géométrie sont prédominantes dans ses travaux.
Réalisation des enseignes drapeaux
Réalisation du châssis de
l’enseigne drapeau :
Pour réaliser le châssis de l’enseigne dra-
peau, il faudra utiliser du tube aluminium
de 40x40 mm. Les tubes seront coupés à la
longueur puis à 45° grâce à une scie radiale.
Elles seront ensuite soudées au poste semi
automatique MIG. Nous allons réaliser
deux couronnes qui seront assemblées aux
tubes verticaux. Les diagonales devront
être mesurées au cours de l’assemblage et
de la soudure, pour prévenir toute défor-
mation. Les soudures seront ensuite ébavu-
rées avec une meuleuse équipée d’un
disque abrasif à lamelles. Deux platines
pour assurer la fixation au mur seront aussi
fabriquées à partir d’une plaque d’alumi-
nium de 8mm, dans laquelle seront décou-
pés deux formats de 200x200, puis percés
dans chaque angle d’un trou de 8mm de
diamètre, à 20mm du bord, à l’aide d’une
perceuse à colonne et d’un forêt à métaux.
Les platines et les potences seront laquées
chez un peintre.
Outillage :
- Mètre ruban (5 mètres ou plus)
- Scie radiale
- Scie a plat
- Lame circulaire (spécial métaux)
- Poste à souder MIG/MAG
- Perceuse à colonne
- Forêt 8mm (spécial métaux)
- Meuleuse angulaire
- Disque abrasif à lamelles (spécial métaux)
Matières premières :
- Tube alu 40x40mm
- Plaque aluminium 8mm d’épaisseur
Vue du dessus
200mm
200mm
200mm
150mm
Face
200mm
1500mm
200mm
200mm
150mm
200mm
1500mm
Échelle 1/10e
100mm
Rainurage de l’enseigne
drapeau :
Pour réaliser le caisson qui habillera le dra-
peau, il faudra rainurer le panneau Dibond
aluminium blanc 3mm d’épaisseur. La
plaque à usiner mesure 824x1912mm. Pour
cela, nous utiliserons une machine de
découpe à commande numérique, avec une
fraise conique, d’angle 90°. Le rainurage per-
mettra de plier les faces et ainsi obtenir un
caisson. Afin de garantir une bonne rainure
de pliage, il faudra fraiser à une profondeur
de plus des deux tiers de l'épaisseur de la
matière, soit 2,5mm environ. Les encoches
pour les potences du drapeau seront réali-
sée à la scie sauteuse
Outillage :
- Machine de découpe à commande numé-
rique Epsilon Cielle.
- Scie à plat.
- Fraise conique de 90° d’angle.
- Pince coupante.
Matières premières :
- Dibond Noir Mat 3mm
Échelle 1/10e
100mm
Découpe fraise hélice positive 3mm
Rainurage fraise conique 90° 6mm
Partie à decouper
Facade A
Marquage adhésif de
l’enseigne drapeau :
Pour les deux enseignes drapeau, le mar-
quage adhesif des textes se fera en blanc
brillant, et les aplats de couleurs seront
mat.
Outillage :
- Plotter de découpe
- Mètre ruban (5 mètres ou plus)
- Raclette
- Cutter
- Produit nettoyant et chiffons
Matières premières :
- Applat d’adhésif mat
Jaune 9807-43
Rouge 9857-00
- Applat d’adhésif brillant
Blanc 9829-00
- Transfert
- Dibond 3mm rainuré noir mat
Échelle 1/10e
1000mm
Facade A Facade B
Pose du châssis de
l’enseigne drapeau :
Le chassis du drapeau sera lui aussi fixé
dans un mur en tuffeau. Nous utiliserons à
l’identique la méthode utilisée pour l’en-
seigne bandeau. Tout d’abord il faudra
percer les trous à la perceuse à percussion
équipée d’un foret de 13mm, et avec pré-
caution du fait de la friabilité du matériaux.
Une pige sera realisée en pvc à partir de la
platine pour respecter l’entre-axe. Une fois
le trou soufflé pour le debarasser de la
poussière de perçage, nous pourrons scel-
ler dans le mur les huit tiges filetées de
160mm de long et de diamètre 8mm, avec
un scellement chimique. Le chassis sera
ensuite présenté puis boulonné, en sépa-
rant la platine du boulon avec une rondelle.
La hauteur de travail nécessite pour la pose
l’utilisation d’un échaffaudage.
Outillage :
- Mètre ruban (5 mètres ou plus)
- Niveau a bulle
- Perceuse à percussion
- Forêt 13mm (spécial béton)
- Cartouche de scellement chimique
-Tige filetée de longueur 160mm et diame-
tre 8mm et boulon adéquat +rondelle
- Soufflette manuelle
- Échaffaudage roulant
Échelle 1/10e
100mm
Réalisation de l’enseigne bandeau
Réalisation du châssis de
l’enseigne bandeau :
Pour réaliser le châssis de l’enseigne, il
faudra utiliser de la cornière aluminium de
50x50mm. Les cornières seront coupées à
la longueur nécessaire, puis recoupé à 45°
dans les éxtremités grâce à une scie radiale.
Elles seront ensuite soudées au poste semi
automatique MIG. Les diagonales devront
être mesurées au cours de l’assemblage
pour prévenir toute déformation. Les sou-
dures seront ensuite ébavurées avec une
meuleuse équipée d’un disque abrasif à
lamelles.
Outillage :
- Mètre ruban (5 mètres ou plus)
- Scie radiale
- Lame circulaire (spécial métaux)
- Poste à souder MIG/MAG
- Perceuse à percussion
- Forêt (spécial métaux)
- Riveteuse électrique
- Rivet à collerettes têtes rondes
- Meuleuse angulaire
- Disque abrasif à lamelles (spécial métaux)
Matières premières :
- Cornière alu 50x50mm
1660mm
1450mm
Arrière
1692m
50mm
Coté
Échelle 1/10e
100mm
Rainurage de l’enseigne
bandeau :
Il va falloir réaliser un caisson pour le fond
de l’enseigne bandeau. Pour cela, nous
procedons au rainurage mon panneau sand-
wich aluminium blanc 3mm d’épaisseur. La
plaque à usiner mesure 1972x1762mm. Pour
cela, j’utilise une machine de découpe à
commande numérique. Je vais rainurer mon
panneau avec une fraise conique d’angle 90°
afin de pouvoir plier chaque bord et ainsi
obtenir un caisson. Afin de garantir une
bonne rainure de pliage, il faudra fraiser à
une profondeur de plus des deux tiers de
l'épaisseur de la matière, soit 2,5mm envi-
ron.
Outillage :
- Machine de découpe à commande numé-
rique Epsilon Cielle.
- Scie à plat.
- Fraise conique de 90° d’angle.
- Pince coupante.
Matières premières :
- Dibond blanc Brillant 3mm
Découpe fraise hélice positive 3mm
Rainurage fraise conique 90° 6mm
Partie à decouper Échelle 1/10e
100mm
Diffusant :
Deux sortes de PMMA vont être utilisées
sur cette enseigne ; d’épaisseur 4mm et
30mm. L’ensemble de l’enseigne sera réalisé
en PMMA 4mm. Le texte «la galerie» sera
découpé en défonce dans la plaque de dif-
fusant de 4mm. Ensuite, on usinera dans un
bloc de PMMA 30mm le texte «la galerie»
grâce à la machine de découpe à com-
mande numérique. Il faudra effectuer 13
passes de 2mm a l’aide d’une fraise à double
hélice positive, de diamètre 3mm. L’objectif
étant de garder un épaulement de 5mm
pour avoir une surface de collage sur le
PMMA 4mm. Les PMMA devront être
poncés pour pouvoir être collés ensemble.
Ensuite un joint de colle sera posé tout
autour des plaques collées pour éviter
toute infiltration d’eau. Les percage per-
mettant la fixation de la plaque de PMMA
4mm au chassis seront éffectués à l’atelier.
Outillage :
- Machine de découpe à commande numé-
rique Epsilon Cielle.
- Fraise à double hélice positive de dia-
mètre 3mm.
- Scie sur table.
- Colle Soudal
Matières premières :
- Plaque PMMA blanc diffusant 4mm
- Bloc PMMA blanc diffusant special LED
30mm
PMMA Blanc diffusant 30mm
Bloc PMMA Blanc diffusant 4mm
Échelle 1/10e
100mm
Vue de face
Vue de dessous
Largeur du texte avec épaulement : 1328,45mm
Largeur du texte : 1288,45mm
Vue de profil
Hauteur du texte avec
épaulement : 216mm
Hauteur du texte avec
épaulement : 176,07mm
Marquage adhésif de
l’enseigne bandeau :
Pour l’enseigne drapeau, nous recouvrons le
panneau d’adhésif noir mat, avec en
défonce le numéro «12», laissant apparaitre
le PMMA 40mm diffusant blanc, rapellant
ainsi les textes en adhesif blanc brillant des
drapeaux. Les aplats de couleurs seront
réalisés en adhésif mat.
Outillage :
- Plotter de découpe
- Mètre ruban (5 mètres ou plus)
- Raclette
- Cutter
- Produit nettoyant et chiffons
Matières premières :
- Applat d’adhésif mat
Jaune 9807-43
Rouge 9857-00
Bleu 9837-00
Noir 9889-00
Blanc 9829-00
- Transfert
- Dibond 3mm rainuré noir mat
Échelle 1/10e
100mm
Adhésif en défonce laissant
apparaitre le PMMA 40mm
Lettres en PMMA 30mm
Mise en lumière de l’enseigne
bandeau :
Pour éclairer cette enseigne, nous allons
utiliser des diodes électroluminescentes.
Nous avons besoin de 95 LED pour éclairer
la totalité de l’enseigne, soit 2 rubans de 50
LED. Il va falloir raccorder l’arrivée élec-
trique de la coupure pompier au transfor-
mateur, puis au circuit fermé de LED. Les
deux chaînes seront raccordées en leur
centre par une soudure à l’étain et proté-
gée avec une gaine thermo rétractable. Les
LED sont autocollantes et auront simple-
ment à être fixées sur le fond du boîtier en
Dibond. La coupure pompier sera rempla-
cée par du matériel neuf.
Outillages
- Fer à souder
- Étain
- Pince coupante
- Pince à dénuder les fils
Matières premières :
- Transformateur de courant 80W 220 - 12v
- 2 chaînes de 50 modules LED
- Coupure pompier
Échelle 1/10e
100mm
Raccord entre les 2 chaines de LED
Coupure pompier
Transformateur
Pose du châssis de
l’enseigne bandeau :
Le haut de l’enseigne sera fixé dans un mur
en tuffeau, le percage se fera à la perceuse
à percussion, équipée d’un foret de 8mm
spécial béton, avec précaution, du fait de la
friabilité du matériaux. On insérera dans le
trou percé une cheville de 8mm puis une
vis de 6mm à tête ronde. Pour le bas du
caisson, le percage se fera à la perceuse à
percussion, équipée d’un foret de 8mm
spécial béton. Des chevilles de 8mm seront
inséré dans les trous, puis des vis de 6mm a
tête ronde vindront fixer le chassis. Le
châssis sera aussi fixé dans la tôle sur les
coté grâce à des rivets. La plaque de PMMA
4mm sera fixée aux cornières avec des vis à
têtes plates noir. La hauteur de travail
nécessite pour la pose
l’utilisation d’un échaffaudage.
Outillage :
- Mètre ruban (5 mètres ou plus)
- Niveau a bulle
- Perceuse à percussion
- Forêt 8mm (spécial béton)
- Cheville de 8mm et vis de 6mm
- Visseuse-deviseuse
- Marteau
- Échaffaudage roulant
Cheville + vis béton Cheville + vis bétonCheville + vis béton
Cheville + vis béton Cheville + vis bétonCheville + vis béton
Échelle 1/10e
100mm
Cheville + vis béton
Cheville + vis béton
Mur en tuffeau
Vis
Vis
Réalisation du marquage des vitrines
Préparation des adhésifs :
Avant de sortir les adhésifs sur le plotter de
découpe, quelques préparations doivent
être éffectuées. Il faudra vérifier que les
fichiers ne comportent pas d’erreur de
côtes, de points ou de tracé manquants ou
en trop. Tous les adhésifs seront posés à
l’interieur du local, les sorties devront donc
se faire en miroir. Des calages seront utiles
pour garantir une pose ajustée des horaires
de la porte d’entrée. Un surplus de matière
de 25mm sera prévu sur le coté gauche des
aplats des vitres, pour parer à d’éventuelles
erreurs de prise de côte. Il faudra ensuite
écheniller les sorties, c’est-à-dire enlever le
surplus de matière et ne garder que le
visuel désiré. Un film transfert sera appli-
qué, à l’aide d’un laminateur, sur l’adhésif
pour permettre sa pose.
Outillage :
- Poste informatique
- Plotter de découpe
- Cutter
- Laminateur
Matières premières :
-Aplat d’adhésif Mactac mat
Jaune 9807-43
Rouge 9857-00
Bleu 9837-00
Noir 9888-00
Blanc 9828-00
- Transfert
Échelle 1/50e
500mm
Dimensions (hors calage) :
574,78x250mm
9837-00
Dimensions (hors surplus) :
2130x1000mm
9837-00
Dimensions (hors surplus) :
2125x1000mm
9837-00
Dimensions (hors surplus) :
2100x1000mm
9857-00
Dimensions (hors surplus) :
2100x1000mm
9807-43
Dimensions (hors surplus) :
2120x1000mm
9837-00
Dimensions (hors surplus) :
2125x1000mm
9888-00
1
3
6
4 5
2
Pose des adhésifs sur les
vitrines :
Avant toute pose, les surfaces doivent être
nettoyées (dépoussiérage et dégraissage)
avec de l’alcool. Si besoin, le passage d’un
grattoir à lame permet d’éliminer des pro-
jections de peinture, de bétons, ou tout
autre matières que l’alcool ne pourrait sup-
primer. Les adhésifs sont présentés sur les
vitres puis calés sur la partie basse et le
montant de droite. Pour les horraires, il
faudra placer le bas des calages à une
hauter de 1350mm depuis le montant du
bas de la porte. Pour les vitres 1 et 2, le bas
de l’adhésif doit être à une hauteur de
1020mm du montant bas de la vitre. On
immobilise ensuite l’adhésif avec de la
bande cache, puis on effectue une amorce :
l’adhésif est décollé de son liner sur une
quinzaine de centimètre, le liner est plié sur
l’envers, et l’adhésif appliqué sur le support
en effectuant des mouvement verticaux, à
l’aide d’un raclette. Les bandes caches sont
ensuites retirées, ainsi que le liner sur sa
totalitée. L’adhésifs est tendu par un des
operateur, tandis qu’un second l’applique,
toujours en effectuant des mouvement
verticaux. Si besoin, le surplus d’adhésif est
recoupé a l’aide d’un reglet, et les bulles
d’air percées. On peut alors retirer le trans-
fert.
Outillage :
- Produit nettoyant (alcool)
- Chiffon
- Grattoir à lame
- Mètre ruban
- Cutter
- Raclette mousse et/ou plastique
Échelle 1/30e
300mm
Présentation de l’adhésif transferé
Immobilisation à l’aide de bande cache
Préparation de l’amorce
Pliage du liner
Découpe du surplus d’adhésif
Évacuation des bulles d’air
Application de l’amorce
Hygiène et sécurité
Les moyens mis en œuvre pour la réalisation de ce projet font l’objet, comme toute acti-
vité professionnelle, d’une Evaluation des risques Professionels (EvRP). Ces risques
doivent être recensés, listés et inscrits dans le Document Unique de Sécurité de l’entre-
prise (D.U.S.) (décret n° 2001-2016 du 05.11.2001 / Code du Travail art.R.4121-1 et suivants)
Les risques professionnels de la situation de travail décrite dans ce projet sont répertoriés
suivant la nomenclature de l’I.N.R.S. (Institut National de Recherche et de sécurité).
L’exposition au « Risque mécanique » La protection des
mains de l’utilisateur par des gants va être indispen-
sable. Cependant les caractéristiques de cet EPI (Equi-
pement de Protection Individuelle) devront répondre
aux critères de résistance auxquels ils seront soumis :
(norme EN 388) avec un gradiant de 1 à 4. L’utilisation
de scies, de perçeuses, de machine à découpe, de
pince coupante et de cutter, nécessite une résistance
aux coupures et à la perforation. L’emploi de meu-
leuse, de disque abrasif demandera une résistance
particulière des gants à l’abrasion.
Lors de l’utilisation de postes et de fer à souder, les
mains des opérateurs devront être protégées contre le
« Risque chaleur et flamme » (norme EN 407) résis-
tance à la chaleur de contact, de convection et de
petites projections de métal en fusion.
L’utilisation d’alcool dénaturé lors de la préparation
des surfaces expose au « Risque agents chimiques ».
Cet agent chimique est très volatil et impose que les
locaux soient très ventilés afin de prévenir toute
atteinte de l’appareil respiratoire. Lors de la manuten-
tion, les gants utilisés devront avoir une résistance à
ce type de solvant ( gants en nitrile, en néoprène, en
fluoroélastomère ou en vinyl).
La réalisation de ce projet nécessite la manipulation
de matériaux dont les formats exposent au « Risque
troubles musculo-squelettiques ». Les plaques d’alumi-
nium d’une épaisseur de 8mm et de dimension
2000x1600 nécessite le respect de règles de manuten-
tion. Le port de charges lourdes devra se faire en
observant l’ergonomie squelettique, si besoin en
binôme ou en utilisant tout matériel d’aide au levage
et en organisant le chemin de déplacement. Le port de
chaussures de sécurité permettra de prévenir tout
risque d’écrasement occasionné par la chute de maté-
riaux de haut poids.
Le soudage à l’arc expose également au « Risque rayon-
nements optiques » par l’émission de rayonnements
ultra-violet, visible ou infrarouge. Des lunettes ou
casque de protection doivent être utilisés afin de
filtrer les rayons émis (norme EN 175 et/ou EN 169)
La pose des enseignes nécessite l’utilisation d’un
échafaudage roulant ce qui expose l’opérateur aux
« Risques liés aux chutes de hauteur ». Les préconi-
sations de prévention du risque sont notamment
la formation spécifique des utilisateurs –art. R.
4323-69 code du Travail- et la conformité des
échafaudages aux exigences de solidité, de stabili-
té et de sécurité – normes NF EN 1004 et NF P
93-520 –
La manipulation d’alcool dénaturé (préparation des
surfaces) expose au « Risque agents chimiques ». La
prévention d’atteinte des muqueuses oculaires par ce
type de produit se fera par le port de lunettes de
protection. Lors de l’utilisation de ce solvant, l’aéra-
tion des locaux est obligatoire pour prévenir toute
atteinte de l’appareil respiratoire.
L’installation de l’enseigne lumineuse (utilisation de
LED), expose au « Risques électriques ». La phase de
test du montage de LED et le raccordement final au
tableau électrique ne peuvent se faire que par un opé-
rateur ayant une « habilitation pour les travaux sur ou
à proximité des installations électriques  » art.
R.4544-9 et R.4544-10 du code du Travail. L’exposition
à ce risque professionnel induit un avis d’aptitude
spécifique par le médecin du travail.
Chiffrage
Devis
Dossier réalisation - Pablo Bossis

Contenu connexe

Tendances

Assignment 2 climate analysis
Assignment 2 climate analysisAssignment 2 climate analysis
Assignment 2 climate analysisPrachi Pandey
 
Itc green center gurgaon A2sheet
Itc green center gurgaon A2sheetItc green center gurgaon A2sheet
Itc green center gurgaon A2sheetrohit singh
 
Passive House Principles for Hot Humid Climates
Passive House Principles for Hot Humid ClimatesPassive House Principles for Hot Humid Climates
Passive House Principles for Hot Humid Climatesaiahouston
 
The Edge Building
The Edge BuildingThe Edge Building
The Edge BuildingRobDaniela
 
Active sustainable building design
Active sustainable building designActive sustainable building design
Active sustainable building designAlHosn University
 
HOTEL Design - Case Study
HOTEL Design - Case StudyHOTEL Design - Case Study
HOTEL Design - Case StudyMansi Pushpakar
 
Motel desktop study
Motel desktop studyMotel desktop study
Motel desktop studyIdrees Ali
 
National aquatic center
National aquatic centerNational aquatic center
National aquatic centerArush Rajput
 
Chichu art museum, Japan.
Chichu art museum, Japan.Chichu art museum, Japan.
Chichu art museum, Japan.Nidhi Thigale
 
Grand hyatt mumbai
Grand hyatt mumbai Grand hyatt mumbai
Grand hyatt mumbai rincy rajan
 
Habitat 67 & Yad Vashem by Moshe safidie
Habitat 67 & Yad Vashem by Moshe safidieHabitat 67 & Yad Vashem by Moshe safidie
Habitat 67 & Yad Vashem by Moshe safidieAamir Sohail Ashraf
 
Presentation case study convention center
Presentation case study convention centerPresentation case study convention center
Presentation case study convention centerKiruthika Selvi K J
 
Vernacular Study : AKIL SAMI HOUSE ,by Ar.HASSAN FATHY
Vernacular Study : AKIL SAMI HOUSE ,by Ar.HASSAN FATHY Vernacular Study : AKIL SAMI HOUSE ,by Ar.HASSAN FATHY
Vernacular Study : AKIL SAMI HOUSE ,by Ar.HASSAN FATHY Siddiq Salim
 
5 Star Hotel Case study
5 Star Hotel Case study5 Star Hotel Case study
5 Star Hotel Case studyNamratha Bs
 
Hi tech ARCHITECTURE
Hi tech ARCHITECTUREHi tech ARCHITECTURE
Hi tech ARCHITECTUREvats189
 
Indira Paryavaran Bhavan Case study.pptx
Indira Paryavaran Bhavan Case study.pptxIndira Paryavaran Bhavan Case study.pptx
Indira Paryavaran Bhavan Case study.pptxPRISMxclothing
 

Tendances (20)

Assignment 2 climate analysis
Assignment 2 climate analysisAssignment 2 climate analysis
Assignment 2 climate analysis
 
Itc green center gurgaon A2sheet
Itc green center gurgaon A2sheetItc green center gurgaon A2sheet
Itc green center gurgaon A2sheet
 
Passive House Principles for Hot Humid Climates
Passive House Principles for Hot Humid ClimatesPassive House Principles for Hot Humid Climates
Passive House Principles for Hot Humid Climates
 
The Edge Building
The Edge BuildingThe Edge Building
The Edge Building
 
Active sustainable building design
Active sustainable building designActive sustainable building design
Active sustainable building design
 
Sentosa island
Sentosa islandSentosa island
Sentosa island
 
Smart High Performanc Facades
Smart High Performanc FacadesSmart High Performanc Facades
Smart High Performanc Facades
 
HOTEL Design - Case Study
HOTEL Design - Case StudyHOTEL Design - Case Study
HOTEL Design - Case Study
 
Motel desktop study
Motel desktop studyMotel desktop study
Motel desktop study
 
National aquatic center
National aquatic centerNational aquatic center
National aquatic center
 
Chichu art museum, Japan.
Chichu art museum, Japan.Chichu art museum, Japan.
Chichu art museum, Japan.
 
Grand hyatt mumbai
Grand hyatt mumbai Grand hyatt mumbai
Grand hyatt mumbai
 
Habitat 67 & Yad Vashem by Moshe safidie
Habitat 67 & Yad Vashem by Moshe safidieHabitat 67 & Yad Vashem by Moshe safidie
Habitat 67 & Yad Vashem by Moshe safidie
 
Presentation case study convention center
Presentation case study convention centerPresentation case study convention center
Presentation case study convention center
 
norman foster
norman fosternorman foster
norman foster
 
Vernacular Study : AKIL SAMI HOUSE ,by Ar.HASSAN FATHY
Vernacular Study : AKIL SAMI HOUSE ,by Ar.HASSAN FATHY Vernacular Study : AKIL SAMI HOUSE ,by Ar.HASSAN FATHY
Vernacular Study : AKIL SAMI HOUSE ,by Ar.HASSAN FATHY
 
5 Star Hotel Case study
5 Star Hotel Case study5 Star Hotel Case study
5 Star Hotel Case study
 
Hi tech ARCHITECTURE
Hi tech ARCHITECTUREHi tech ARCHITECTURE
Hi tech ARCHITECTURE
 
Ch 3 building by laws
Ch 3 building by lawsCh 3 building by laws
Ch 3 building by laws
 
Indira Paryavaran Bhavan Case study.pptx
Indira Paryavaran Bhavan Case study.pptxIndira Paryavaran Bhavan Case study.pptx
Indira Paryavaran Bhavan Case study.pptx
 

Similaire à Dossier réalisation - Pablo Bossis

Vues du Zinc n° 45 – novembre 2011
Vues du Zinc n° 45 – novembre 2011Vues du Zinc n° 45 – novembre 2011
Vues du Zinc n° 45 – novembre 2011VMZINC
 
recherche thématique sur Les centres commerciaux
recherche thématique sur Les centres commerciauxrecherche thématique sur Les centres commerciaux
recherche thématique sur Les centres commerciauxIssamBenyahia
 
Mise à la charte d'un point de vente
Mise à la charte d'un point de venteMise à la charte d'un point de vente
Mise à la charte d'un point de venteMarie Claude Delannoy
 

Similaire à Dossier réalisation - Pablo Bossis (7)

Vues du Zinc n° 45 – novembre 2011
Vues du Zinc n° 45 – novembre 2011Vues du Zinc n° 45 – novembre 2011
Vues du Zinc n° 45 – novembre 2011
 
recherche thématique sur Les centres commerciaux
recherche thématique sur Les centres commerciauxrecherche thématique sur Les centres commerciaux
recherche thématique sur Les centres commerciaux
 
RETAIL STAGING
RETAIL STAGINGRETAIL STAGING
RETAIL STAGING
 
Mise à la charte d'un point de vente
Mise à la charte d'un point de venteMise à la charte d'un point de vente
Mise à la charte d'un point de vente
 
Projet urbain
Projet urbainProjet urbain
Projet urbain
 
Affichage 500
Affichage 500Affichage 500
Affichage 500
 
Gamma industries
Gamma industriesGamma industries
Gamma industries
 

Dossier réalisation - Pablo Bossis

  • 1. Projet de réalisation BMA Graphisme et décor Option graphiste en lettres et décors Pablo BOSSIS
  • 3. Cahier des Charges Le client, M. Pierre Duesse, souhaite effec- tuer une enseigne pour son nouvel espace d’exposition, «12, la Galerie» situé au 12 rue Beausoleil à Nantes, et qui ouvrira ses portes à la rentrée prochaine (septembre 2016). Cette galerie s’adresse à un public dès 15 ans. Vitrine d’acteurs de la scène locale et nationale (à visée européenne / internatio- nale sur le long terme), elle se veut un tremplin pour de jeunes artistes. Le design, le graphisme, la sérigraphie, le street-art, mais aussi des disciplines plus académiques telles que la peinture, la sculpture ou la photo y seront exposées. Le local est situé dans une rue passante, entre le quartier du bouffay, le cours des 50 otages, l’Hôtel de Ville et le château des Ducs de Bretagne. Cette situation géographique le place donc en plein centre historique de Nantes. Proche de cinq autres galeries (dans un rayon de 200m a 500m). La façade se doit d’être attrayante, pour se démarquer de la concurrence. Elle devra rappeler l’univers de l’art, être colorée, tout en restant sobre pour s’intégrer sur la facade du bâtiment. L’ouvrage devra inciter le public ciblé à y entrer, mais aussi attirer les promeneurs, les touristes ou les clients des galeries alen- tours qui seront amenés à passer devant. Le client attend un projet répondant à ces critères. M. Duesse souhaite qu’on lui crée un logo, dont il se servira plus tard à sa guise. Il nous confie également la décoration de ses vitrines, ainsi que la fabrication d’une enseigne lumineuse et de deux enseigne drapeaux. La galerie fait l’angle de deux rues, et fait face à une petite place. Elle doit pouvoir être remarquée peu importe d’où l’on arrive. M. Duesse souhaite aussi que le coût ne depasse pas son budget, d’un montant de 7000€. Il souhaiterait également éviter toute taxation sur ses enseignes. Toutes les demandes du client devront être adaptées aux règles du PSMV de la ville de Nantes, et respecter la réglementation concernant les enseignes et les installations publicitaires. Implantation de la galerie et des galeries concurrentes. Vue satellite du quartier. 12, LA GALERIE
  • 5. Urbanisme Le PSMV (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur) est un document d'ur- banisme qui remplace le PLU (Plan Local d’Urbanisme) sur le périmètre des secteurs sauvegardés. Le PSMV est élaboré par l'État alors que le PLU est mis en place par la commune. À Nantes, le secteur sauvegardé été créé par arrêté interministériel du 22 mars 1972. Il s’étend sur 126 hectares et couvre une large partie du centre historique de Nantes. Compte tenu de leur intérêt patrimo- nial, les projets d'aménagement sont encadrés par le PSMV. Ce plan vise à associer "sauvegarde" et "mise en valeur" dans une démarche de respect et d’harmonie de l’urbanisme, permet- tant une évolution des quartiers an- ciens. L'architecte des bâtiments de France est la personne clef des secteurs sau- vegardés, il est chargé par l'Etat de les gérer. Il émet un avis, qui doit être res- pecté, sur toutes les demandes d'ur- banisme. La dernière modification du PSMV, du 9 avril 2009, a permis de faire des ajus- tements pour des secteurs de projets identifiés et d’améliorer l’application des règles (adaptation des prescrip- tions de matériaux au contexte, et no- tamment l’amélioration de la qualité des façades commerciales…). Plan de decoupage du centre ville de Nantes soumis au PSMV. Plan de decoupage du quartier d’implantation de la galerie.
  • 6. Les devantures et vitrines Les occultations – la transparence Les rez-de-chaussée commerciaux devront conserver leur visibilité en dehors des heures d’ouvertures des commerces. Aussi, tous les dispositifs occultant la transparence sont proscrits. - Les rideaux métalliques doivent être à mailles perfo- rées ou ajourées. Les caissons seront placés à l’inté- rieur du commerce et ne doivent pas être visibles de l’extérieur. Ils respecteront les largeurs de travées. - A l’occasion d’un projet de modification de la devan- ture, l’architecte des bâtiments de France pourra imposer le remplacement d’un rideau métallique occultant par un rideau à mailles ajourées ou perfo rées. Les matériaux : - Les dispositifs occultant la transparence sont pros- crits : rideaux métalliques pleins, verre réfléchissant, panneaux pleins vitrés, en bois, ou en métal, miroirs etc. - Le PVC, les matériaux réfléchissants sont interdits. Les éclairages Les éclairages, quand ils ont une incidence sur le domaine public (vitrines, passages couverts, porches, cours intérieures, façades d’immeubles, …) doivent respecter les dominantes colorées : dans les immeubles architecturaux de la fin du 18ème et du 19ème siècle, l’éclairage dominant serait jaune pâle (champagne), dans les ensembles les plus anciens les rouge orangés domineront ; cela n’exclut pas la présence des taches multicolores localisées. L’éclai- rage rasant des façades des immeubles est recomman- dé. Les enseignes et pré-enseignes Activité : - Les enseignes peuvent être autorisées exclusivement sur les façades des activités commerciales ou de service. - L’objet unique des enseignes est d’informer le public sur la nature, la dénomination ou l’affiliation de l’établissement. - La publicité est interdite sur les immeubles dans le secteur sauvegardé. Implantation : - L’enseigne doit être implantée sur la ou les façades de l’immeuble ou se trouve le commerce. Dans le cas contraire, elle serait considérée comme une pré-en- seigne, - Les enseignes, quelles qu’elles soient, ne doivent pas masquer les éléments ornementaux et architecturaux (trumeaux, bandeaux, corniches, balcons, sculptures etc…) - Les enseignes sur toitures et sur terrasses ou dépassant de l’égout de toiture sont interdites. - Les saillies sur le domaine public devront préserver une hauteur libre de 2,50 m pour les voies d’une largeur inférieure à 12 mètres et de 3 m au-delà. Aspect : - L’éclairage éventuel des enseignes doit être constant, le défilement, l’intermittence et le clignotement sont interdits, exception faite pour les pharmacies et les services d’urgence. - Les supports d’enseigne en miroir sont proscrits. Les pré-enseignes sont interdites dans le secteur sauve- gardé. Les enseignes type bandeau (parallèles à la façade) Les enseignes bandeaux sont limitées à une par façade sur rue dont dispose le commerce, les pans coupés aveugles ne sont pas considérés comme des façades. Les lettrages et logos peints ou fixés sur un panneau opaque Dimensions : - La hauteur de l’enseigne ne dépassera pas 0,60 m et le lettrage 0,30 m. - L’épaisseur préconisée est de 0,05 m, mais elle pourra aller jusqu’à 0,10 m, pour raisons techniques, après accord de l’architecte des bâtiments de France. Positionnement : - Les enseignes bandeaux sont interdites aux étages. - Il est préférable que l’enseigne bandeau s’inscrive dans la baie où est installée la vitrine. - Elle peut toutefois être positionnée au-dessus des baies du rez-dechaussée, à condition : - que sa partie supérieure ne dépasse pas du niveau du plafond du rez-de-chaussée. - que les extrémités du bandeau soient alignées sur les jambages des baies du rez-de-chaussée où sont instal- lées les vitrines. Une dérogation de 0,60m maximum de chaque côté peut être accordée par l’Architecte des bâtiments de France dans certains cas exception- nels à justifier par la composition architecturale de la façade concernée et du projet. - En aucun cas l’enseigne ne doit se situer au dessus de la porte d’entrée d’un immeuble. - Les enseignes ou calicots placés sur ou devant les balcons sont interdits. Eclairage, matériaux : - Les enseignes constituées de lettres indépendantes découpées peuvent être autorisées dans certains cas justifiés selon la composition architecturale de la façade concernée et par la qualité du projet. Les lettrages et logos peints ou fixés sur un panneau opaque ne sont susceptibles d’être autorisés que dans la mesure où ils ne masquent pas d’éléments architec- turaux y compris les ouvrages en pierres de taille appareillées. Les caissons lumineux éblouissants et dont le fond diffuse la lumière sont interdits. L’éclai- rage par tubes néon apparents peut être autorisé par l’Architecte des bâtiments de France dans certains cas exceptionnels à justifier par la composition architecturale de l’immeuble et du projet. - Pour les caissons, les lettrages, dessins ou logos peuvent être rendus lumineux par un matériau translu- cide découpé sur le fond opaque. - L’éclairage par spots et projecteurs montés sur potence individuelle est déconseillé ; il peut être autorisé par l’Architecte des bâtiments de France à condition que le diamètre du câble ou de la tige de support soit inférieur à 0,02m et celui des luminaires à 0,05m. La saillie du dispositif d’éclairage ne devra pas excéder 0,20m à partir du nu de la façade. Leur nombre ne pourra excéder 1 tous les 2 mètres linéaires d’enseigne. Les enseignes type drapeau (perpendiculaires à la façade) Les enseignes drapeau sont limitées à une par façade sur rue dont dispose le commerce. Elles sont inter- dites sur les pans coupés. Dimensions : - La surface de l’enseigne ne dépassera pas 1/3 de m². - Elle aura une épaisseur maximum de 0,10 m. - La saillie par rapport au nu de la façade, potence comprise, est limitée à 0,80 m. Positionnement : - Les enseignes drapeau sont interdites en étage. - La partie supérieure de l’enseigne (hors potence éventuelle) ne doit pas se situer au-dessus du niveau de l’appui de fenêtre ou du garde corps des baies du premier étage. Eclairage, matériaux : - L’éclairage par tubes néon apparents peut être auto- risé lorsqu’il est utilisé avec parcimonie, dans certains cas exceptionnels et justifiés par la qualité du projet d’enseigne. - Les caissons lumineux dont le fond diffuse la lumière sont interdits. Seuls les lettrages, dessins ou logos peuvent être rendus lumineux par découpe du fond opaque et remplissage de l’évidement par un matériau translucide. - Les lettres caissons indépendantes peuvent être autorisées dans certains cas à justifier. - L’éclairage par spots est interdit - Seul un éclairage en faible saillie (inférieure à 0,10 m) est autorisé, dans le plan parallèle de l’enseigne.
  • 8. Réponse graphique : L’analyse des demandes du client sur son projet d’enseigne et décoration a fait émer- ger des axes forts. Le projet devra être en couleur et attrayant mais sobre, atteindre la clientèle cible, et permettre une identi- fication simple de l’univers de l’art. Ces critères ont mené mes recherches vers le mouvement de l’école du Bauhaus. L’es- sence de ce mouvement est l’association de la simplicité au fonctionalisme. Le traite- ment des couleurs devait garder une unité graphique. Le mouvement de Stilj me per- mettait de garder cette cohérence. Les rtistes du mouvement de Stijl n’utilise que des couleurs pur associée à du noir, du blanc et du gris. Un des membres influent de ce mouvement, Piet Mondrian, et c’est aussi une icone de l’art contemporain. Ces deux mouvements s’inscrivent dans le même courant que le Style Typographique  International. Ce mouvement prône l’épu- rement de tout ornement au profit de la simplicité. Ce style inauguré par les membres de ce mouvement est aujourd’hui redécouvert. Le flat design est une inter- prétation moderne du Style Typographique International. C’est la reconnaissance de la simplicitée comme critère d’efficacité. Réponse technique : L’analyse des contraintes du projet, le budget alloué, la réglementation fiscale et la législation d’urbanisme conditionnait l’approche technique de la réalisation. En regard du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur, les enseignes drapeaux ne devaient pas dépasser 0,3 m² ; la saillie de l’enseigne bandeau devait être inférieure à 30 mm et la décoration des vitrines ne devait pas être occultante. Ces règles seront respectées par les choix techniques faits : Les enseignes drapeau de dimensions 200x1500 totalisent 0,3 m² par face, la sail- lie de l’enseigne drapeau est de 25 mm et la décoration des vitrines ne recouvre q’un quart de la surface totale. La réglementa- tion fiscale sur la taxation des enseignes ne s’appliquera pas puisque la surface totale n’atteint pas le seuil de 7 m². Toutes les techniques employées concourent au res- pect de l’enveloppe budgétaire,
  • 9. 500mmÉchelle 1/50e Facade A Facade B Facade C Facade C
  • 10.
  • 11. 2130 mm 3704 mm Facade A 750 mm 750 mm 2560mm 2100 mm 2240mm 3300mm 3270mm 1660 mm 1450mm 2120 mm 2125 mm 2125 mm Échelle 1/50e 500mm 19115 mm Facade C 3025 mm Facade B B A 2125 mm C B Enseigne bandeau 1660x1450 A Enseigne drapeau 200x1500 C Enseigne drapeau 200x1500
  • 13. L’Ecole du Bauhaus 1919-1933 Le Bauhaus est une école d'art, de design et d'architecture, fondée en Allemagne par l'ar- chitecte Walter Gropius, à la suite de la fusion entre l'école des Arts et de l'Artisanat et l'académie des Beaux-Arts de la ville de Weimar. Le mot "Bauhaus" peut se traduire en français par «maison de la construction". Son but était de faire disparaître les bar- rières qui existaient entre l'art et l'artisanat, pour lier création artistique et utilitaire comme l'expliquait Walter Gropius dans le manifeste du Bauhaus.
  • 14. Paul KLEE 1879 - 1940 / Allemand Peintre Paul Klee est un des artistes majeurs de la première moitié du xxe siècle, il inspirera beaucoup d’artistes de par son oeuvre. C'est un peintre et un pédagogue apprécié : dès septembre 1920 il est appelé à ensei- gner au Bauhaus de Weimar fondé par Walter Gropius l’année précédente, et ce jusqu’en 1934. L’ensemble de son oeuvre etonne de par sa diversité et son chemine- ment peu commun. De constructive, qu'elle était au temps du Bauhaus, elle devient graduellement plus intuitive et organique. László Moholy-Nagy (Né László Weisz) 1895 - 1946 / Hongrois Peintre, photographe En octobre 1921, la revue néerlandaise De Stijl publie un article intitulé «Appel à l'art élémentaire. Aux artistes du monde entier » qu'il cosignera avec Jean Arp, Hausmann et Ivan Puni. Puis en 1923, il est invité par Walter Gropius a devenir enseignant au Bauhaus de Weimar. Il y dirige le cours préliminaire et l’atelier du métal, tout en jouant un rôle important dans la publication des "Bauhausbücher" (la revue de l’école), dont il assure aussi la mise en page. Les toiles de cette période se composent d’organisations de figures géométriques, lignes et courbes. C’est en se passio- nant de nouvelles techniques et d’innovations qu’il devient l’un des plus grands photographes de son époque, réalisant de nombreux photogrammes et photomontages. Josef ALBERS 1888 - 1976 / Allemand - Américain Peintre Instituteur de formation, Josef Albers est un des fondateur du mouvement de l’art optique, aussi appelé Op art. Étudiant au Bauhaus de 1920 à 1923, il suit le cours préliminaire de Johannes Itten puis installe un atelier de peinture sur verre. Nommé com- pagnon en 1922, il devient Maître au Bauhaus de 1923 à 1933. Son livre «l'interaction des couleurs» propose des exercices pour évaluer les teinte, au moyen de rectangles découpés dans du papier coloré, afin de pouvoir observer une couleur dans des contextes differents. Ce livre s’inscrit dans son travail de recherche autour du carré coloré entammée avec les séries de peintures «Homage to the Square». Gunta STÖLZL 1897 - 1983 / Allemande Tisserande, designer textile Gunta Stölzl entra Bauhaus de Weimar en 1919, ou elle sera élève j’usqu’en 1925. Elle debutera par l’apprentis- sage de la peinture decorative et de la peinture sur verre. Après le déménagement du Bauhaus à Dessau-Roßlau, Stölzl devient aître, et dirige l'atelier de textile pendant quatre ans. Plus tard, en 1931, elle s'installe à Zurich comme tisserande puis fonde, en 1933, avec Heinrich-Otto Hürlimann son propre atelier qu'elle dirige jusqu'en 1967.
  • 15. Analyse graphique : «Le séminaire sur la couleur» De Vassily Kandinsky 1922 - Weimar Etabli à Weimar de 1922 à 1925, Kandinsky, sous l’invi- tation de l’architecte Walter Gropius, s’associe à l’équipe des professeurs du Bauhaus. Kandinsky y donna des cours dans le cadre de l’atelier de peinture murale, en reprenant sa théorie des couleurs et en y intégrant de nouveaux éléments sur la relation entre la couleur et la forme. Les éléments géométriques prirent dans son enseignement comme dans sa pein- ture une importance grandissante, en particulier le cercle, le demi-cercle, l’angle et les lignes droites ou courbes. Le cercle est synonyme de perfection, d’ab- solu et d’infini, le triangle, lui représente l’harmonie, la proportion, la sécurité ou au contraire le danger, quant au carré il est solide et stable , il symbolise l’absence de tension. Aux carré, cercle et triangle il associe les couleurs pures, le rouge, le jaune et le bleu sur un fond noir.
  • 16. Le Mouvement De Stijl 1917-1931 De Stijl est un mouvement artis- tique essentiellement Néerlan- dais construit autour de la revue “De Stijl” ; le style. C’est surtout l’énergie et le parcours de l’ar- tiste, architecte-designer, Theo Van Doesburg qui fit de celle-ci une référence des idées modernes en Europe. On définit deux grandes périodes au mouve- ment : l’une, essentiellement construite autour des découvertes picturales de Piet Mondrian ; et l’autre, plus constructiviste, où les idées se sont propagées dans l’architec- ture, l’architecture d’intérieure, le graphisme, le design de meubles, dans une déclinaison plus fonctionnaliste.
  • 17. Théo van DOESBURG (Né Christian Emil Marie KÜPPER) 1883 - 1931 / Néerlandais Peintre, Architecte Il est le fondateur et le rédacteur en chef de la revue De Stijl, précurseur d’un mouvement de renommée internationale. Il expose ses théories de l'abstraction en peinture, et défend le renouvellement radical de l'Art, notamment en transposant les principes des artistes cubistes dans l’Architecture ainsi que la ques- tion des rapports entre la peinture comme phéno- mène dynamique et l'architecture comme phénomène spatial. En peinture, Théo van Doesburg est influencé par des artistes comme Wassily Kandinsky ou son ami Piet Mondrian, ayant d’ailleurs un style pictural très proche de ce dernier. Bart van der LECK 1876 - 1958 / Néerlandais Peintre Son style personnel se caractérise par l'usage de formes simplifiées et stylisées, à la limite de l'abstrac- tion. Sa peinture se différencie de celle de Mondrian ou de van Doesburg par l’absence de séparations linéaires et de noir dans ses compositions. Les formes sont disposées à même le fond blanc de la toile. En 1917, il participe à la fondation de la revue De Stijl, dans laquelle il publie deux articles consacrés à la nature et aux fonctions respectives de la peinture et de l'architecture, partageant les idées de Théo van Doesburg à ce sujet. Mais des divergences surgissent cependant avec ce dernier, ce qui le conduira à quitter rapidement la revue, dont il ne signe pas le premier manifeste. Jacobus Johannes Pieter OUD (Aussi appelé J.J.P. OUD) 1890 - 1963 / Néerlandais Architecte J.J.P. Oud sera l'architecte municipal chargé du loge- ment de Rotterdam. Lors de ce mandat il travaillera principalement sur des projets de résidences sociale- ment progressives. Il cherche à mettre en lien les tech- niques de construction strictes, rationnelles, tout en gardant une approche économique et en prenant en compte les attentes esthétiques des usagers. Sa réponse personnelle est qualifiée d’approche « poé- tique fonctionnaliste ». Piet MONDIRAN 1872 - 1944 / Néerlandais Peintre Mondrian fut un contributeur très important de la revue hollandaise De Stijl, et par extension du mouve- ment éponyme. Dès 1917, il souhaite abolir la nature matérielle au profit de son essence. Pour cela il écarte « la forme et la couleur naturelle » et commence par ne plus représenter la courbe et le vert, essence de la nature, pour ne plus s'exprimer que par « l’abstraction de toute forme et couleur». Il travaille donc à partir de 1940, seulement avec des couleurs pures ; rouge, jaune et bleu, qu’il associe au blanc de la toile en fond, et au noir, qui délimite les couleurs entre elles. Ses œuvres sont structurées de manière géométrique à partir de formes essentiellement rectangulaires et de lignes d’épaisseur variable.
  • 18. Analyse graphique : «Café De Unie» De Jacobus Johannes Pieter OUD 1925 - Rotterdam Dans le domaine pictural, le mouvement De Stijl se caractérise par une limitation stricte des moyens. D’une part l’usage des couleurs pures uniquement : bleu, jaune, rouge (pas de cyan et de magenta, on ne parlera donc pas de "couleurs primaires") ainsi que des non-couleurs : blanc, noir et gris. Ces couleurs sont appliquées en aplat, sans mélange ou dégradé. Dans cet esprit, les lignes droites et orthogonales sont exclusiement utilisées. Les formes se limitent au rectangle et au carré ; l'espace est dynamisé par le jeu des diagonales. Ces principes se retrouvent également dans les réali- sations architecturales. C’est à ce titre que nous allons analyser un ouvrage d’architecture de plus près. Construit en 1925, le «Café De Unie» avait pour but d'attirer le regard et de donner une vision nouvelle de l'architecture. La facade s’apparente au travail pictural de Mondrian, et illustre le concept de relation entre art et architecture dévellopé par Théo van Doesburg. Très mal reçu par la critique lors de son inauguration en 1925, le «Café De Unie» est controversé. On reproche à J.J.P Oud la sobriété de la façade ; les lignes horizontales et verticales trop bien ordonnées et ses couleurs (bleu clair et rouge, avec des accents de jaune). Ces éléments tranchent évidemment avec les bâtiments du XVIIIeme siècle, l'usage de ces couleurs et son fonctionnalisme offre un certain contraste avec  la monotonie les bâtiments environnants aux courbes douces, aux façades de pierre de taille, ornées de statue, qui l’encadrent. Le café a été détruit en 1940 par les bombardements de la seconde guerre mondiale. Ce n'est quand 1986 qu'il sera reconstruit, à 500m de l'ancien.
  • 19. Le Style Typographique International 1950-1970 Après la Seconde Guerre mondiale, le graphisme suisse connaît son âge d’or avec un style qui plonge ses ra- cines dans les théories et les réalisa- tions des années 30. Il perpétue les enseignements de l’École de Zurich et se caractérise par une précision dans le détail et la réalisation, l’em- ploi de la grille typographique et des caractères sans empattement. A cela s’ajoute un art de la typographie tout en simplicité et en efficacité vi- suelle.
  • 20. Paul RAND (Né Peretz ROSENBAUM) 1914 - 1996 / Americain Graphiste, affichiste, illustrateur Ses logos sont connus du monde entier: les initiales rayées de la firme informatique IBM, le blason du transporteur UPS surmonté d’un paquet enrubanné, les initiales de la chaîne de télévision ABC sur un disque noir, le logo de la maison d’édition de YALE et encore des dizaines de labels marqués de l’efficacité de Paul Rand. Du modernisme influencé par Paul Klee, l’école du Bauhaus et De Stijl, de l’expérimentation du cubisme et de la radicalité de le Corbusier qu’il découvre pendant sa formation, Rand retient la sobriété et porte une aversion pour l’ornement. Ses images brillent par leur humour et leur pertinence. Ce sont ces qualités que l’on retrouve dans une autre de ses activités, celle d’illustrateur de livres pour enfants. Emil RUDER 1914 - 1970 / Suisse Graphiste, typographe Emil Ruder publia une grammaire basique de la typo- graphie intitulée «Emil Ruder: Typography», le texte fut publié en allemand, anglais et français, et il popu- larisa et propagea le style suisse ou style international, et devient un texte de base pour les programmes de graphisme et de typographie en Europe et en Amé- rique du Nord. Max Bill 1908 - 1994 / Suisse Peintre, sculpteur, designer, typographe Ancien élève du Bauhaus, Max Bill acquiert une profonde connaissance des matériaux grâce aux multi- ples professions qu’il exerce. Il est convaincu de la nécessité logique d’une synthèse des arts, articulée autour de l’architecture, les arts ayant pour fonction d’aider à bâtir un espace approprié à l'épanouissement de l’homme. En 1932, il rencontre Mondrian avec qui il se lie d'amitié. Bill fonde son œuvre sur la ligne droite et sur l’assemblage de plans géométriques dans des proportions strictement calculées. Josef MULLER-BROCKMANN 1914 - 1996 / Suisse Graphiste, typographe Josef Muller-Brockmann est un graphiste suisse connu notamment pour avoir jeté les bases de la composi- tion structurée à l'aide d'une grille de mise en page, qui restera sa marque de fabrique. Il est également l'un des principaux représentants du style typographique international ou style suisse, caractérisé par une orga- nisation objective de l'information et une recherche de lisibilité et de rationalité. Son travail est influencé par le Bauhaus et le constructivisme. La typographie et la géométrie sont prédominantes dans ses travaux.
  • 21.
  • 23. Réalisation du châssis de l’enseigne drapeau : Pour réaliser le châssis de l’enseigne dra- peau, il faudra utiliser du tube aluminium de 40x40 mm. Les tubes seront coupés à la longueur puis à 45° grâce à une scie radiale. Elles seront ensuite soudées au poste semi automatique MIG. Nous allons réaliser deux couronnes qui seront assemblées aux tubes verticaux. Les diagonales devront être mesurées au cours de l’assemblage et de la soudure, pour prévenir toute défor- mation. Les soudures seront ensuite ébavu- rées avec une meuleuse équipée d’un disque abrasif à lamelles. Deux platines pour assurer la fixation au mur seront aussi fabriquées à partir d’une plaque d’alumi- nium de 8mm, dans laquelle seront décou- pés deux formats de 200x200, puis percés dans chaque angle d’un trou de 8mm de diamètre, à 20mm du bord, à l’aide d’une perceuse à colonne et d’un forêt à métaux. Les platines et les potences seront laquées chez un peintre. Outillage : - Mètre ruban (5 mètres ou plus) - Scie radiale - Scie a plat - Lame circulaire (spécial métaux) - Poste à souder MIG/MAG - Perceuse à colonne - Forêt 8mm (spécial métaux) - Meuleuse angulaire - Disque abrasif à lamelles (spécial métaux) Matières premières : - Tube alu 40x40mm - Plaque aluminium 8mm d’épaisseur Vue du dessus 200mm 200mm 200mm 150mm Face 200mm 1500mm 200mm 200mm 150mm 200mm 1500mm Échelle 1/10e 100mm
  • 24. Rainurage de l’enseigne drapeau : Pour réaliser le caisson qui habillera le dra- peau, il faudra rainurer le panneau Dibond aluminium blanc 3mm d’épaisseur. La plaque à usiner mesure 824x1912mm. Pour cela, nous utiliserons une machine de découpe à commande numérique, avec une fraise conique, d’angle 90°. Le rainurage per- mettra de plier les faces et ainsi obtenir un caisson. Afin de garantir une bonne rainure de pliage, il faudra fraiser à une profondeur de plus des deux tiers de l'épaisseur de la matière, soit 2,5mm environ. Les encoches pour les potences du drapeau seront réali- sée à la scie sauteuse Outillage : - Machine de découpe à commande numé- rique Epsilon Cielle. - Scie à plat. - Fraise conique de 90° d’angle. - Pince coupante. Matières premières : - Dibond Noir Mat 3mm Échelle 1/10e 100mm Découpe fraise hélice positive 3mm Rainurage fraise conique 90° 6mm Partie à decouper Facade A
  • 25. Marquage adhésif de l’enseigne drapeau : Pour les deux enseignes drapeau, le mar- quage adhesif des textes se fera en blanc brillant, et les aplats de couleurs seront mat. Outillage : - Plotter de découpe - Mètre ruban (5 mètres ou plus) - Raclette - Cutter - Produit nettoyant et chiffons Matières premières : - Applat d’adhésif mat Jaune 9807-43 Rouge 9857-00 - Applat d’adhésif brillant Blanc 9829-00 - Transfert - Dibond 3mm rainuré noir mat Échelle 1/10e 1000mm Facade A Facade B
  • 26. Pose du châssis de l’enseigne drapeau : Le chassis du drapeau sera lui aussi fixé dans un mur en tuffeau. Nous utiliserons à l’identique la méthode utilisée pour l’en- seigne bandeau. Tout d’abord il faudra percer les trous à la perceuse à percussion équipée d’un foret de 13mm, et avec pré- caution du fait de la friabilité du matériaux. Une pige sera realisée en pvc à partir de la platine pour respecter l’entre-axe. Une fois le trou soufflé pour le debarasser de la poussière de perçage, nous pourrons scel- ler dans le mur les huit tiges filetées de 160mm de long et de diamètre 8mm, avec un scellement chimique. Le chassis sera ensuite présenté puis boulonné, en sépa- rant la platine du boulon avec une rondelle. La hauteur de travail nécessite pour la pose l’utilisation d’un échaffaudage. Outillage : - Mètre ruban (5 mètres ou plus) - Niveau a bulle - Perceuse à percussion - Forêt 13mm (spécial béton) - Cartouche de scellement chimique -Tige filetée de longueur 160mm et diame- tre 8mm et boulon adéquat +rondelle - Soufflette manuelle - Échaffaudage roulant Échelle 1/10e 100mm
  • 28. Réalisation du châssis de l’enseigne bandeau : Pour réaliser le châssis de l’enseigne, il faudra utiliser de la cornière aluminium de 50x50mm. Les cornières seront coupées à la longueur nécessaire, puis recoupé à 45° dans les éxtremités grâce à une scie radiale. Elles seront ensuite soudées au poste semi automatique MIG. Les diagonales devront être mesurées au cours de l’assemblage pour prévenir toute déformation. Les sou- dures seront ensuite ébavurées avec une meuleuse équipée d’un disque abrasif à lamelles. Outillage : - Mètre ruban (5 mètres ou plus) - Scie radiale - Lame circulaire (spécial métaux) - Poste à souder MIG/MAG - Perceuse à percussion - Forêt (spécial métaux) - Riveteuse électrique - Rivet à collerettes têtes rondes - Meuleuse angulaire - Disque abrasif à lamelles (spécial métaux) Matières premières : - Cornière alu 50x50mm 1660mm 1450mm Arrière 1692m 50mm Coté Échelle 1/10e 100mm
  • 29. Rainurage de l’enseigne bandeau : Il va falloir réaliser un caisson pour le fond de l’enseigne bandeau. Pour cela, nous procedons au rainurage mon panneau sand- wich aluminium blanc 3mm d’épaisseur. La plaque à usiner mesure 1972x1762mm. Pour cela, j’utilise une machine de découpe à commande numérique. Je vais rainurer mon panneau avec une fraise conique d’angle 90° afin de pouvoir plier chaque bord et ainsi obtenir un caisson. Afin de garantir une bonne rainure de pliage, il faudra fraiser à une profondeur de plus des deux tiers de l'épaisseur de la matière, soit 2,5mm envi- ron. Outillage : - Machine de découpe à commande numé- rique Epsilon Cielle. - Scie à plat. - Fraise conique de 90° d’angle. - Pince coupante. Matières premières : - Dibond blanc Brillant 3mm Découpe fraise hélice positive 3mm Rainurage fraise conique 90° 6mm Partie à decouper Échelle 1/10e 100mm
  • 30. Diffusant : Deux sortes de PMMA vont être utilisées sur cette enseigne ; d’épaisseur 4mm et 30mm. L’ensemble de l’enseigne sera réalisé en PMMA 4mm. Le texte «la galerie» sera découpé en défonce dans la plaque de dif- fusant de 4mm. Ensuite, on usinera dans un bloc de PMMA 30mm le texte «la galerie» grâce à la machine de découpe à com- mande numérique. Il faudra effectuer 13 passes de 2mm a l’aide d’une fraise à double hélice positive, de diamètre 3mm. L’objectif étant de garder un épaulement de 5mm pour avoir une surface de collage sur le PMMA 4mm. Les PMMA devront être poncés pour pouvoir être collés ensemble. Ensuite un joint de colle sera posé tout autour des plaques collées pour éviter toute infiltration d’eau. Les percage per- mettant la fixation de la plaque de PMMA 4mm au chassis seront éffectués à l’atelier. Outillage : - Machine de découpe à commande numé- rique Epsilon Cielle. - Fraise à double hélice positive de dia- mètre 3mm. - Scie sur table. - Colle Soudal Matières premières : - Plaque PMMA blanc diffusant 4mm - Bloc PMMA blanc diffusant special LED 30mm PMMA Blanc diffusant 30mm Bloc PMMA Blanc diffusant 4mm Échelle 1/10e 100mm Vue de face Vue de dessous Largeur du texte avec épaulement : 1328,45mm Largeur du texte : 1288,45mm Vue de profil Hauteur du texte avec épaulement : 216mm Hauteur du texte avec épaulement : 176,07mm
  • 31. Marquage adhésif de l’enseigne bandeau : Pour l’enseigne drapeau, nous recouvrons le panneau d’adhésif noir mat, avec en défonce le numéro «12», laissant apparaitre le PMMA 40mm diffusant blanc, rapellant ainsi les textes en adhesif blanc brillant des drapeaux. Les aplats de couleurs seront réalisés en adhésif mat. Outillage : - Plotter de découpe - Mètre ruban (5 mètres ou plus) - Raclette - Cutter - Produit nettoyant et chiffons Matières premières : - Applat d’adhésif mat Jaune 9807-43 Rouge 9857-00 Bleu 9837-00 Noir 9889-00 Blanc 9829-00 - Transfert - Dibond 3mm rainuré noir mat Échelle 1/10e 100mm Adhésif en défonce laissant apparaitre le PMMA 40mm Lettres en PMMA 30mm
  • 32. Mise en lumière de l’enseigne bandeau : Pour éclairer cette enseigne, nous allons utiliser des diodes électroluminescentes. Nous avons besoin de 95 LED pour éclairer la totalité de l’enseigne, soit 2 rubans de 50 LED. Il va falloir raccorder l’arrivée élec- trique de la coupure pompier au transfor- mateur, puis au circuit fermé de LED. Les deux chaînes seront raccordées en leur centre par une soudure à l’étain et proté- gée avec une gaine thermo rétractable. Les LED sont autocollantes et auront simple- ment à être fixées sur le fond du boîtier en Dibond. La coupure pompier sera rempla- cée par du matériel neuf. Outillages - Fer à souder - Étain - Pince coupante - Pince à dénuder les fils Matières premières : - Transformateur de courant 80W 220 - 12v - 2 chaînes de 50 modules LED - Coupure pompier Échelle 1/10e 100mm Raccord entre les 2 chaines de LED Coupure pompier Transformateur
  • 33. Pose du châssis de l’enseigne bandeau : Le haut de l’enseigne sera fixé dans un mur en tuffeau, le percage se fera à la perceuse à percussion, équipée d’un foret de 8mm spécial béton, avec précaution, du fait de la friabilité du matériaux. On insérera dans le trou percé une cheville de 8mm puis une vis de 6mm à tête ronde. Pour le bas du caisson, le percage se fera à la perceuse à percussion, équipée d’un foret de 8mm spécial béton. Des chevilles de 8mm seront inséré dans les trous, puis des vis de 6mm a tête ronde vindront fixer le chassis. Le châssis sera aussi fixé dans la tôle sur les coté grâce à des rivets. La plaque de PMMA 4mm sera fixée aux cornières avec des vis à têtes plates noir. La hauteur de travail nécessite pour la pose l’utilisation d’un échaffaudage. Outillage : - Mètre ruban (5 mètres ou plus) - Niveau a bulle - Perceuse à percussion - Forêt 8mm (spécial béton) - Cheville de 8mm et vis de 6mm - Visseuse-deviseuse - Marteau - Échaffaudage roulant Cheville + vis béton Cheville + vis bétonCheville + vis béton Cheville + vis béton Cheville + vis bétonCheville + vis béton Échelle 1/10e 100mm Cheville + vis béton Cheville + vis béton Mur en tuffeau Vis Vis
  • 34. Réalisation du marquage des vitrines
  • 35. Préparation des adhésifs : Avant de sortir les adhésifs sur le plotter de découpe, quelques préparations doivent être éffectuées. Il faudra vérifier que les fichiers ne comportent pas d’erreur de côtes, de points ou de tracé manquants ou en trop. Tous les adhésifs seront posés à l’interieur du local, les sorties devront donc se faire en miroir. Des calages seront utiles pour garantir une pose ajustée des horaires de la porte d’entrée. Un surplus de matière de 25mm sera prévu sur le coté gauche des aplats des vitres, pour parer à d’éventuelles erreurs de prise de côte. Il faudra ensuite écheniller les sorties, c’est-à-dire enlever le surplus de matière et ne garder que le visuel désiré. Un film transfert sera appli- qué, à l’aide d’un laminateur, sur l’adhésif pour permettre sa pose. Outillage : - Poste informatique - Plotter de découpe - Cutter - Laminateur Matières premières : -Aplat d’adhésif Mactac mat Jaune 9807-43 Rouge 9857-00 Bleu 9837-00 Noir 9888-00 Blanc 9828-00 - Transfert Échelle 1/50e 500mm Dimensions (hors calage) : 574,78x250mm 9837-00 Dimensions (hors surplus) : 2130x1000mm 9837-00 Dimensions (hors surplus) : 2125x1000mm 9837-00 Dimensions (hors surplus) : 2100x1000mm 9857-00 Dimensions (hors surplus) : 2100x1000mm 9807-43 Dimensions (hors surplus) : 2120x1000mm 9837-00 Dimensions (hors surplus) : 2125x1000mm 9888-00 1 3 6 4 5 2
  • 36. Pose des adhésifs sur les vitrines : Avant toute pose, les surfaces doivent être nettoyées (dépoussiérage et dégraissage) avec de l’alcool. Si besoin, le passage d’un grattoir à lame permet d’éliminer des pro- jections de peinture, de bétons, ou tout autre matières que l’alcool ne pourrait sup- primer. Les adhésifs sont présentés sur les vitres puis calés sur la partie basse et le montant de droite. Pour les horraires, il faudra placer le bas des calages à une hauter de 1350mm depuis le montant du bas de la porte. Pour les vitres 1 et 2, le bas de l’adhésif doit être à une hauteur de 1020mm du montant bas de la vitre. On immobilise ensuite l’adhésif avec de la bande cache, puis on effectue une amorce : l’adhésif est décollé de son liner sur une quinzaine de centimètre, le liner est plié sur l’envers, et l’adhésif appliqué sur le support en effectuant des mouvement verticaux, à l’aide d’un raclette. Les bandes caches sont ensuites retirées, ainsi que le liner sur sa totalitée. L’adhésifs est tendu par un des operateur, tandis qu’un second l’applique, toujours en effectuant des mouvement verticaux. Si besoin, le surplus d’adhésif est recoupé a l’aide d’un reglet, et les bulles d’air percées. On peut alors retirer le trans- fert. Outillage : - Produit nettoyant (alcool) - Chiffon - Grattoir à lame - Mètre ruban - Cutter - Raclette mousse et/ou plastique Échelle 1/30e 300mm Présentation de l’adhésif transferé Immobilisation à l’aide de bande cache Préparation de l’amorce Pliage du liner Découpe du surplus d’adhésif Évacuation des bulles d’air Application de l’amorce
  • 38. Les moyens mis en œuvre pour la réalisation de ce projet font l’objet, comme toute acti- vité professionnelle, d’une Evaluation des risques Professionels (EvRP). Ces risques doivent être recensés, listés et inscrits dans le Document Unique de Sécurité de l’entre- prise (D.U.S.) (décret n° 2001-2016 du 05.11.2001 / Code du Travail art.R.4121-1 et suivants) Les risques professionnels de la situation de travail décrite dans ce projet sont répertoriés suivant la nomenclature de l’I.N.R.S. (Institut National de Recherche et de sécurité). L’exposition au « Risque mécanique » La protection des mains de l’utilisateur par des gants va être indispen- sable. Cependant les caractéristiques de cet EPI (Equi- pement de Protection Individuelle) devront répondre aux critères de résistance auxquels ils seront soumis : (norme EN 388) avec un gradiant de 1 à 4. L’utilisation de scies, de perçeuses, de machine à découpe, de pince coupante et de cutter, nécessite une résistance aux coupures et à la perforation. L’emploi de meu- leuse, de disque abrasif demandera une résistance particulière des gants à l’abrasion. Lors de l’utilisation de postes et de fer à souder, les mains des opérateurs devront être protégées contre le « Risque chaleur et flamme » (norme EN 407) résis- tance à la chaleur de contact, de convection et de petites projections de métal en fusion. L’utilisation d’alcool dénaturé lors de la préparation des surfaces expose au « Risque agents chimiques ». Cet agent chimique est très volatil et impose que les locaux soient très ventilés afin de prévenir toute atteinte de l’appareil respiratoire. Lors de la manuten- tion, les gants utilisés devront avoir une résistance à ce type de solvant ( gants en nitrile, en néoprène, en fluoroélastomère ou en vinyl). La réalisation de ce projet nécessite la manipulation de matériaux dont les formats exposent au « Risque troubles musculo-squelettiques ». Les plaques d’alumi- nium d’une épaisseur de 8mm et de dimension 2000x1600 nécessite le respect de règles de manuten- tion. Le port de charges lourdes devra se faire en observant l’ergonomie squelettique, si besoin en binôme ou en utilisant tout matériel d’aide au levage et en organisant le chemin de déplacement. Le port de chaussures de sécurité permettra de prévenir tout risque d’écrasement occasionné par la chute de maté- riaux de haut poids. Le soudage à l’arc expose également au « Risque rayon- nements optiques » par l’émission de rayonnements ultra-violet, visible ou infrarouge. Des lunettes ou casque de protection doivent être utilisés afin de filtrer les rayons émis (norme EN 175 et/ou EN 169) La pose des enseignes nécessite l’utilisation d’un échafaudage roulant ce qui expose l’opérateur aux « Risques liés aux chutes de hauteur ». Les préconi- sations de prévention du risque sont notamment la formation spécifique des utilisateurs –art. R. 4323-69 code du Travail- et la conformité des échafaudages aux exigences de solidité, de stabili- té et de sécurité – normes NF EN 1004 et NF P 93-520 – La manipulation d’alcool dénaturé (préparation des surfaces) expose au « Risque agents chimiques ». La prévention d’atteinte des muqueuses oculaires par ce type de produit se fera par le port de lunettes de protection. Lors de l’utilisation de ce solvant, l’aéra- tion des locaux est obligatoire pour prévenir toute atteinte de l’appareil respiratoire. L’installation de l’enseigne lumineuse (utilisation de LED), expose au « Risques électriques ». La phase de test du montage de LED et le raccordement final au tableau électrique ne peuvent se faire que par un opé- rateur ayant une « habilitation pour les travaux sur ou à proximité des installations électriques  » art. R.4544-9 et R.4544-10 du code du Travail. L’exposition à ce risque professionnel induit un avis d’aptitude spécifique par le médecin du travail.
  • 40.
  • 41. Devis