1. IB TEL: RESEAUX T[|GAUI(
taire... ce qui va dans le sens
Une autre exigence voulait
des
que les communications extérieures à la banque passent
par un ordinateur frontal séparé de l'AS/400, lequel est
strictement réservé aux transactions internes pour des rai-
de l'enrichissement
tâches?
finit par en parler
C'est en août 91 que
On
le
concept arriva à maturité, de
sorte qu'on put enfin parler
réseau avec des fournisseurs
.
I
spécialisés. Telindus fut choisi
l
pour réaliser l'infrastructure.
i_
sons de sécurité et
de
confidentialité. Un serveur
Netware dédié assure donc
les relations avec le réseau
L'installation commenÇa en
septembre et les premiers
Swift et avec les fournisseurs
tests eurent lieu en novembre.
Ce ne fut pas sans problèmes.
Par exemple, à cause du
câblage en paires torsadées
Avec, à la clé, I'obligation de
non blindées qui équipait la
tour médiévale. ll ne pouvait
1slrns "physiQUe» est, de plus,
d'informations f inancières.
gérer plusieurs protocoles
logiques différents sur le
même réseau physique. Le
évidemment pas être repris tel
quel pour relier des postes de
travail (des PS/2 modèle 30) à
à considérer dans son sens le
plus large, puisque les trois
sites sont interconnectés de
manière permanente par des
une unité centrale AS/400.
lignes louées privées.
Mais il était exclu d'élargir les
gaînes ou d'en tailler dans la
maçonnerie d'époque pour
passer à leur place les gros
câbles préconisés par lBM. ll
fallut donc se rabattre sur de
l'Ethernet fin, et le faire fonc-
tionner malgré l'avis
du
constructeur qui estimalt la
chose impossible!
.
Rolf Leber: .lntégrer la formation avec les tests: plus efficace et
moins cher que les cours..
travail. Cela pour pouvoir se
familiariser avec le nouveau
système durant les heures
creuses, tout en le testant par
la même occasion! "Malgré un
Formation en vol
Autre originalité du concept:
durant la période de marche
en parallèle de I'ancien et du
nouvel ordinateur, les utilisateurs devaient pouvoir bascu-
ler de l'un (NCR) à l'autre
(lBM) à n'importe quel moment
et sans quitter leur poste de
surcoût en infrastructure
consenti pour cette période
limitée, cette solution nous est
revenue beaucoup moins cher
que d'envoyer les gens suivre
à tour de rôle des cours sur
Olympic" explique Rolf Leber.
"Et, de leur avis, elle était à la
fois plus plaisante et plus efficacel "
Reste que Telindus ne pouvait
pas tout faire tout seul: mettre
simultanément plusieurs applications aussi disparates à disposition d'un poste de travail,
et ce à partir d'environne-
ments MS/Dos, OS/400, Netware, NCR, etc., n'était pas de
super-menu (qui passera bien-
tôt sous Windows) pour être
au courant de l'état d'un portefeuille et simultanément traiter
les ordres de son client, interroger les cours de Reuters,
donner ses instructions à la
salle de marché, puis vérifier
que le dernier transfert de
fonds par Swift est bien arrivé
à destination. Des tâches qui,
auparavant, étaient confiées à
autant de personnes différentes (et supplémentaires)
aff ectées au back-off ice...
"Résultat de l'opération: la
structure hiérarchique pyramidale a disparu pour faire place
à des relations d'égal à égal
entre des employés désormais
plus compétents et plus moti-
vés", conclut Rolf Leber. La
parcellisation des tâches a fait
sa compétence. La BMC fit
place à un enrichissement
donc appel à la société luxembourgeoise SSPI, qui ressortit
de ses tiroirs un projet de gestion de fenêtres en environnement OS/400. C'est ainsi que
tous les efforts des trois partenaires aboutissent aujourd'hui
dans la fameuse fenêtre rouge
spectaculaire des fonctions et
le volume d'affaires a augmen-
qui, sur les écrans des
té de 50%. Enfin, le ratio du
personnel "back-office / frontoffice" est passé de 4:1 (la
norme de la plupart des
banques) à 1:1 (ce qui fait de
la BMC une
exception). f
PS/2,
fait la fierté de Rolf Leber et de
ses collègues. ll suffit à un
gestionnaire de choisir l'une
ou l'autre des options de ce
Jacques Bettex
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