Beginners Guide to TikTok for Search - Rachel Pearson - We are Tilt __ Bright...
Brasil
1. Brésil : déforestation amazonienne en hausse, après
des années de ralentissement
Après quatre années de baisse consécutive, la déforestation de l’Amazonie brésilienne s’est
accélérée, à la grande déception des défenseurs écologistes. Le poumon de la Terre est-il une
fois de plus menacé ?
Plusieurs scientifiques et défenseurs de l’environnement avaient déjà attiré l’attention sur cette
inversion de la tendance, mais en vain. Sur douze mois allant d’août 2012 à juillet, la déforestation
amazonienne au Brésil a augmenté de 28%, après 4 années de baisse consécutive.
Cette inversion de la tendance relance la polémique sur la déforestation amazonienne au Brésil. La
ministre de l’environnement du pays, Izabella Teixeira, a fixé une réunion convoquant d’urgence les
secrétaires à l’environnement des Etats amazoniens. Des explications et des solutions pour
améliorer cette situation sont attendues. Alors que le pays s’était engagé à réduire
considérablement le déboisement, la ministre de l’environnement a ass uré que « le gouvernement
brésilien ne tolère et n’accepte aucune hausse de la déforestation illégale ».
Les contrôles effectués par certains Etats pour prévenir ce type de problèmes a également était
fortement critiqué au sein du gouvernement. Les états du Mato Grosso (centre-ouest) et du Pará
(nord) ont subi les plus fortes augmentations, avec des hausses allant jusqu’à 52% pour le Mato
2. Grosso. Dans ces terres ayant connu les plus forts pics de déforestation, résident des producteurs de
soja et des éleveurs de bovins importants. L’état du Pará reste la région qui fut la plus dévastée,
avec 2349k m² de forêt en moins cette année.
En 2012, le Parlement avait voté un nouveau code forestier fixant à 80% le pourcentage de forêt
que tout producteur doit protéger au sein du territoire amazone. Cependant, le pays reste divisé
entre écologistes et grands producteurs agricoles et ceci, au sein même du Parlement, où bon
nombre des parlementaires défendent l’agrobusiness au détriment de l'écologie.
Malgré cette augmentation, l’année 2013 reste celle au deuxième taux le plus faible de
déforestation au Brésil, juste après l’année 2012 où 4571 km² avait été déboisé. On reste loin de
l’année record en 2004, où 27000km² de forêts avaient été déboisées. Cependant, est-cet-il un
prétexte pour ne pas déjà tirer la sonnette d’alarme ? Quel futur réservons-nous à la forêt
amazonienne, véritable « poumon de la terre » ? Intérêts économiques, politiques et écologiques
sont étroitement liés et rendent encore une fois les négociations difficiles.