Le manque d’un protocole standardisé de PRÉLÈVEMENT, et de CONVENTION NOTATIONNELLE de l’acuité visuelle rend très difficiles et aléatoires les études / enquêtes rétrospectives (et mêmes prospectives) et multicentriques, et même le suivi d’un même malade, ou la comparaison des résultats de deux malades ou de deux médecins.
1. ACUITÉ VISUELLE :
NOUVELLE CONVENTION
NOTATIONNELLE,
NORMALISÉE
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PAUSE.
2. INTRODUCTION
La République Démocratique du
Congo a (depuis que le Roi des Belges
Léopold-II a foulé son sol et s’en est
approprié, jusqu’à nos jour) l’image
unique caractéristique, typique du
désarroi et de crimes sous toutes ses
formes et aspects.
3. Préambule
Dans cette contrée fortement lugubre, il y
a pourtant des «extrémophiles» qui ne se
sont lassés du labeur:
Je citerai par exemple les Professeurs
Malu, Lurhuma, Kaba Sengele Mpeti…
Moi aussi, Dr DIASOLUKA Luyalu, je ne me
lasse de bécher, creuser et chercher,
Ne laissant aucune place !
4. DÉFINITION
L’ACUITÉ VISUELLE ou VISION ou
POUVOIR DE DISCRIMINATION
MORPHOSPCOPIQUE :
C’est la distance à laquelle un sujet
peut distinguer ce qu’une personne
standard peut distinguer à 10 mètres.
5. UTILITÉ DE L’ACUITÉ
VISUELLE
L’Acuité Visuelle est un paramètre
crucial en ophtalmologie, pour évaluer
la fonction visuelle initiale ou
rémanente (altération suite à des
facteurs locaux).
6. UTILITÉ DE L’ACUITÉ
VISUELLE
Elle reflète aussi des conditions
systémiques :
Diabète : provoque la Cataracte et
modifie la réfraction,
HTA : provoque mouches volantes,
Neuropathies (cfr sclérose en
plaque, neuropathies optiques
ischémiques) brouillent la vision...
Vasculopathies rétiniennes.
7. DIFFICULTÉ AVEC LA MESURE DE
L’ACUITÉ VISUELLE
Son prélèvement et sa notation
laissent à désirer : distance de
lecture, type des optotypes (snellen,
Landolt, objets...), malingering
(simulation), hystérie (8-14 ans),
confort, lassitude, humeur et stress,
luminance, contraste, temps
d’exposition du test, tabac, drogue,
médicaments...
9. Les Enjeux
Le manque d’un protocole standardisé
de PRÉLÈVEMENT, et de CONVENTION
NOTATIONNELLE de l’acuité visuelle
rend très difficiles et aléatoires les
études / enquêtes rétrospectives (et
mêmes prospectives) et
multicentriques, et même le suivi d’un
même malade, ou la comparaison des
résultats de deux malades.
10. Prélèvement et notations
Il y a plusieurs façons de PRÉLEVER et
de NOTER l’acuité visuelle (A.V. ou
vision).
12. La RIGUEUR dans le
prélèvement
A. La RIGUEUR dans le prélèvement de
l’acuité visuelle dépend de plusieurs
facteurs :
1. Le manque temps de la part de
l’examinateur,
2. Son humeur : est-il en ce moment-là
très exigent / rigoureux ou très
complaisant ?
13. La RIGUEUR dans le
prélèvement
3. L’intérêt ultime qu’il voit dans la
précision du prélèvement :
1. Juste savoir s’il existe un déficit
visuel,
2. Juste avoir une idée sur le degré du
déficit visuel,
3. Juste connaître à partir d’où la
vision commence à s’altérer.
14. La RIGUEUR dans le
prélèvement
4. Juste connaître le seuil à partir
duquel le sujet commence à ne plus
reconnaître ne fut-ce qu'un seul
caractère
5. Juste savoir si la vision s’est
améliorée ou altérée (c’est
justement là qu’il faut vraiment de
la rigueur) par rapport à :
a. La dernière consultation.
b. Un autre groupe.
16. NOTATIONS D’ACUITÉ
VISUELLE
1. On note la dernière ligne dans
laquelle le malade a bien vu TOUS les
caractères à 100% (sans aucune
faute, omission ou vu seulement
comme un point ou tache).
2. On note la première ligne à partir de
laquelle le malade commence à
confondre les caractères (à
commettre de fautes : pas pratique si
le malade voit tout)...
17. NOTATIONS D’ACUITÉ
VISUELLE
3. On note la dernière ligne où le
malade a BIEN vu ne fut-ce qu’UN
seul caractère.
4. On note la première ligne où le
malade ne sait reconnaître AUCUN
caractère : pas pratique si le malade
voit tout.
18. Quelques altérations de la
vision
1. Quelques optotypes (=caractères)
bien reconnus,
2. D’autres caractères interprétés
erronément [on confond T-H-N-M,
E-B-R, C-G-Q-O-D, Y-V-W-X-K,
etc],
3. D’autres caractères vus seulement
comme des taches
19. Qqs altérations de la vision (3)
4. Encore que parfois, comble de tout,
on ne laisse le malade lire qu’un
seul caractère (optotype) par ligne :
a. Le malade peut bien voir ce caractère,
mais peut-être n’aurait-il pas pu voir
d’autres sur la même ligne.
b. Dans une même ligne certains
caractères peuvent être bien vus,
d’autres confus, d’autres vus
seulement comme des taches.
20. Qqs altérations de la vision (3)
Bien entendu, le malade peut faire des
fautes sur une ligne à plus larges
optotypes et bien lire [toutes] les lignes
à optotypes plus fins. Cela peut arriver
quand :
21. Qqs altérations de la vision (3)
1. La ligne à plus grands optotypes
contient des caractères susceptibles
d’être mal vus (cfr dans
l’astigmatisme...) et que une ou
plusieurs lignes à plus petits
optotypes ne contiennent que des
caractères bien visibles (voir plus
haut).
22. Qqs altérations de la vision (4)
2. Ça peut aussi arriver par défectuosité
d’éclairage (luminosité et contraste
non homogènes) ou à cause de
reflets sur les optotypes.
23. Qqs altérations de la vision (4)
On devrait donc seulement retenir :
La toute première ligne à partir de
laquelle le malade a fait des fautes
(déconseillé),
ou mieux
2. La toute dernière ligne en-deçà de
laquelle le malade a commencé à voir
avec fautes.
24. Les Artéfacts
1. L’examinateur peut aussi tenir
compte des artefacts, mais ça biaise
le prélèvement :
Les conditions des prélèvements
doivent être idéales.
25. Nécessité de revoir les
Méthodes
Je me suis ainsi assigné de divulguer
ma façon de travailler à ce sujet, pour
tenter de standardiser les choses et
ainsi faciliter les enquêtes
épidémiologiques et autres travaux
prenant en compte la vision.
26. La Méthode que je suggère
1. On note seulement la dernière ligne
que le malade a vue à 100% bien,
cette ligne peut tout aussi être la
dernière du tableau d’optotypes.
Par exemple, V= 0.5, indique que le
malade a TOUT bien vu jusqu’à 0.5,
après le 0.5 il y a soit des fautes soit le
malade ne voit que des taches.
27. La Méthode que je suggère (2)
2. Si le malade rencontre des difficultés
à partir d’une certaine ligne, on ne
note plus la ligne du point 1. ci-
dessus, mais la ligne à partir de
laquelle il a commencé à commettre
des fautes ou omissions, en faisant
précéder son « niveau
optométrique » par le signe ± (plus
ou moins).
28. La Méthode que je suggère (2a)
Par exemple, V= ±0.6, indique qu’à
partir de 0.6 le malade a au moins
commis des fautes.
a. * Si jusqu’à la dernière ligne du
tableau le malade voit quelques
optotypes sur chaque ligne mais avec
des fautes, on fait suivre le degré
d’optométrie de la ligne du point 2.
ci-dessus d’une flèche (trait d’union
suivi du signe plus grand que ->) et
29. La Méthode que je suggère
(2a1)
Par exemple, V= ±0.6 -> 1.2, indique
qu’à partir de la ligne 0.6 le malade a
commis quelques fautes sur toutes les
lignes jusqu’à l’acuité visuelle de 1.2,
qui correspond souvent à la dernière
ligne du tableau.
30. La Méthode que je suggère (2b)
b. * De même, si après la ligne du point 2.
le malade n’arrive pas à voir TOUS les
caractères dans les lignes antérieures à
la toute dernière du tableau (l’acuité
visuelle maximale pour le tableau), on
fera suivre la flèche du numéro
optométrique de la dernière ligne que
le malade a pu lire AVEC et SANS fautes,
excluant donc toutes les lignes dans
lesquelles le malade n’a bien reconnu
aucun caractère.
31. La Méthode que je suggère
(2b1)
Par exemple, V= ±0.6 -> 0.9 indique
que le malade voit avec fautes à partir
de la ligne 0.6 jusqu’à la ligne 0.9
incluse. Au-delà de 0.9 (càd 1.0 ->) le
malade ne reconnaît plus rien.
32. La Méthode que je suggère (2c)
c. * Si on n’a pas eu le temps d’aller
jusqu’aux point *a. ou *b. ci-dessus,
on met seulement la flèche après
l’indice optométrique de la ligne bien
vue, indiquant que la suite de
l’optométrie n’a pas été effectuée.
33. La Méthode que je suggère
(2c1)
Par exemple, V= ±0.6 ->, indique qu’à
la ligne 0.6 le malade a commencé à
voir des fautes, on n’a pas testé la
suite.
34. La Méthode que je suggère (2d)
d. * Si après la première ligne dont le
malade a confondu quelques lettres il
n’a plus reconnu un seul caractère
dans les lignes suivantes (lignes à
plus petits optotypes), on fait suivre
la flèche d’une double barre (double
slash).
35. La Méthode que je suggère
(2d1)
Par exemple V= ±0.8 -> //, indique
qu’au-delà de l’index optométrique
±0.8 qui est la première ligne dans
laquelle le malade a lu des fautes, le
malade n’a absolument plus rien vu
(=plus rien reconnu).
En fait la flèche n’est pas nécessaire.
36. Conclusion
Avec une notation conventionnelle
normalisée et universelle (bien
élaborée, STRUCTURÉE et
STANDARDISÉE), il y a moyen
d’apprécier avec plus de précision
l’évolution de l’acuité visuelle, ou de la
comparer entre deux malades ou à
différentes circonstances.
37. Auteur
Dr Jean-Baptiste Dadet DIASOLUKA
Nzoyifuanga Luyalu,
1. Spécialiste en Ophtalmologie
(1980 – Clin Univ Kinshasa)
Maladies & Chirurgie des yeux.
38. Auteur (2)
Dr Jean-Baptiste Dadet DIASOLUKA
Nzoyifuanga Luyalu,
2. Docteur en Médecine, Chirurgie &
Accouchements
(1977 – Univ du Zaïre, Kinshasa),
CNOM : 0866 (Rép Dém Congo)
39. Auteur (3)
Dr Jean-Baptiste Dadet DIASOLUKA
Nzoyifuanga Luyalu,
3. Mathématicien - Physicien
Niveau humanités,
(1971 – Collège Pestalozzi)
40. Auteur (4&5)
Dr Jean-Baptiste Dadet DIASOLUKA
Nzoyifuanga Luyalu,
4. Informaticien, Programmeur,
Webmaster
5. Avec connaissances en langages
machine et assembleur, C++ et
JavaScript.
41. Auteur (6)
Dr Jean-Baptiste Dadet DIASOLUKA
Nzoyifuanga Luyalu,
6. Chercheur indépendant, autonome et
autofinancé, bénévole, sans aucun
conflit d’intérêt avec qui qu’il soit ou
quelque organisme ou institution /
organisation que ce soit,
étatique, paraétatique ou privé.
42. Références
Dr Jean-Baptiste Dadet DIASOLUKA Nzoyifuanga
Luyalu
Autres lectures du même auteur :
http://www.blogg.org/blog-57394.html
http://diasoluyalu.exactpages.com/glauco
me/glaucome.html
http://diassites.0pi.com
https://www.facebook.com/diasoluyalu/po
sts/561667217244972
(retroaccouchement)
43. Post scriptum
GHA permet beaucoup d’autres
découvertes, il suffit de s’y donner.
En plus, il est gratuit.
Bien sûr que les donations ne sont pas
« strictly forbiden » !
44. D’autres travaux du Dr DIASOLUKA, sur :
http://www.blogg.org/blog-57394.html
http://www.amessi.org/diasoluka
http://diasoluyalu.exactpages.com
(attention : une commande java « fphover » y est parfois vu comme pseudo-virus)
http://gha.centerblog.net
45. Acknowledgement et crédits
Tous ces travaux n’ont bénéficié d’aucun
financement extérieur.
J’ai donc travaillé en tant que
Chercheur bénévole indépendant, autonome et
autofinancé,
sans aucun conflit d’intérêt ou contrainte
promotionnelle avec qui qu’il soit ou quelque
organisme ou institution / organisation que
ce soit,
étatique, paraétatique ou privé.
46. Rémerciement & Louange
Je remercie l’Éternel Dieu tout puissant Créateur de
toutes choses (visibles / invisibles, connues /
ignorées, imaginables / insoupçonnables…) de m’avoir
révélé ces choses.
Luc 2:14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et
paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !
Josué 5:14 Et il dit, Non, car c’est comme chef de
l’armée de l’Eternel que je suis venu maintenant. Et
Josué tomba sur sa face contre terre, et lui rendit
hommage, et lui dit, Qu’est-ce que mon Seigneur dit à
son serviteur ?
Romains 14:11 Car il est écrit : Je suis vivant, dit le
Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute
langue donnera gloire à Dieu.
47. Prière
Il n'y a rien de plus précieux que de rendre
son prochain heureux.
Si quelqu'un me fait du mal, que toute
malédiction que je peux lui vociférer se
mue en salut et bénédictions.
Que de mon cœur et de ma bouche ne
sortent que bénédictions et paroles de joie
pour la seule Gloire du Seigneur Jésus-
Christ.
48. Contact
Dr DIASOLUKA Nz Luyalu
CENTRE D'ÉTUDES ET DE RECHERCHES POUR
L'INFORMATISATION ET LA MYOPIE
CERINFORMYO / CESTREMYOCO
Tél. : 243902263541
diasfb@mail2world.com
Kinshasa / Rép. Dém. Congo