1. TAEKWONDO
Elles repartent pour Rio !
Médaillées d’argent et de bronze aux Jeux de Londres, Anne-Caroline Graffe et Marlène Harnois
reprennent la compétition en Corée du Sud. Avec pour objectif les JO 2016.
GYEONGJU, ville moyenne du sud-est d’une
région touristique de Corée du Sud, Anne-
Caroline Graffe et Marlène Harnois connais-
sent bien. C’est là que les deux Françaises ont
pris conscience de leur potentiel, aux Cham-
pionnats du monde 2011 : Graffe avait surpris
en décrochant le titre (+ 73 kg) et Harnois
confirmé son retour au plus haut niveau en
montant sur la troisième marche du podium
(– 57 kg). Pas sûr, pourtant, que les deux filles
entraînées par Myriam Baverel soient à la fête
à partir d’aujourd’hui. Moins de trois mois
après leur médaille olympique de Londres,
l’argent pour Graffe (+ 67 kg) et le bronze
pour Harnois (– 57 kg), la Tahitienne (26 ans)
et la Québécoise (26 ans) se présentent avec
seulement trois semaines d’entraînement.
« Elles ont repris le 8 octobre, elles ont été en
souffrance physiquement », sourit Baverel.
Qui ne demande pas à ses athlètes de gagner
là-bas : « Le but, c’est de reprendre le contact
avec la compétition. Ce ne sont pas la Caro et
la Marlène des Jeux qui vont reproduire leur
taekwondo de Londres. Si elles se cassent la
gueule en Corée, ça sera normal… et positif !
La défaite leur prouverait qu’il y a du tra-
vail ! » Un travail qui doit les mener aux JO de
Rio. Car, avant même qu’elles ne se remettent
àfoulerlestatamisdel’INSEP,Baverelatenuà
leur poser une question simple : « Êtes vous
prêtes à aller jusqu’en 2016 ? » Voici leur
réponse.
GYMNASTIQUE
I AUGIS PLÂTRÉ SIX SEMAINES. – C’est à l’impulsion
d’une triple vrille, exécutée au sol, que le Français Axel Augis
s’est blessé vendredi dernier : « Je n’avais pas eu de douleurs
avant, j’ai été surpris », déclare le jeune homme (21 ans), sorti
hier de l’hôpital, au lendemain d’une opération réalisée par le
docteur Patrick Djian, pour une rupture du tendon d’Achille
gauche. « Je vais rester plâtré six semaines et devrai attendre
quatre mois avant de reprendre la gym », précise-t-il, résolu à
nepasdisputeren2013lesChampionnatsd’Europe(mi-avril,à
Moscou) et du monde (début octobre, à Anvers, en Belgique)
par spécialités.
ÉQUITATION
I CONCOURS COMPLET DE PAU : FOX-PITT EN TÊTE DU
CLASSEMENT PROVISOIRE. – Avec un total de 44,7 points,
l’Anglais William Fox-Pitt, sur Chili Morning, a pris la tête du
classement provisoire de l’épreuve de dressage du concours
complet 4 étoiles, hier à Pau. Le dressage se poursuit
aujourd’hui, avec l’entrée en lice de l’Allemand Michael Jung,
doublechampion olympique2012(individuel etpar équipes)et
grand favori pour la victoire finale.
QUEPEUT-IL arriver degrave àVal-
do Candido de Oliveira Filho ? Cet
homme-làestpassésiprèsdelamort
qu’il se sent aujourd’hui de plus en
plus vivant. En cette douce fin de
journée automnale, il est arrivé
joyeux, l’humeur vagabonde, son
éternel sourireaux lèvres, sur lepetit
stade Louison-Bobet du Plessis-Tré-
vise (Val-de-Marne). Un endroit où,
franchement, on ne pensait pas
retrouver un jour l’ancienne vedette
du PSG (1991-1995).
Vingt-deux ans après notre première
rencontre au stade de la Luz, à Lis-
bonne, avant un Benfica-Marseille
qui allait déchaîner les passions, et
parfois même attiser la haine,
lorsque le bras d’un certain Vata éli-
minait injustement l’OM en demi-
finales de la Coupe des clubs cham-
pions européens (1-0, le 18 avril
1990 ; aller : 1-2), le génial Brésilien
(48 ans) est venu vers nous, a
demandé des nouvelles, avant de
lâcher, hésitant, en baissant timide-
ment les yeux : « Je suis là
aujourd’hui devant toi, mais j’aurais
pu être dans l’eau… »
Le 31 mai 2009, alors qu’il s’apprête
àembarquersurlevolAirFranceRio-
Paris, l’un des joueurs qu’il accom-
pagne en Europe est bloqué par la
douane pour un problème de passe-
port. Les deux hommes décident
alors de reporter leur voyage d’une
journée. Quelques heures plus tard,
l’Airbus A 330 s’abîme dans l’océan
Atlantique, faisant 228 victimes.
Persuadéque, toutlà haut, Dieuaun
plan pour chacun d’entre nous, Val-
do vit désormais pour accomplir son
destin. Son destin, il l’a envisagé un
moment dans des entreprises de
constructions d’appartements, à
Camborio, dans le sud du Brésil.
« J’aitoujours aimé ça,même quand
j’étais encore joueur, mais j’aimais
encore plus le foot, et en 2006 j’ai
replongé. »
De l’autre côté de la barrière, en cos-
tume-cravate, comme sur ce stade
de la banlieue parisienne, juste
avant l’entraînement des joueurs de
Saint-Maur (Division Supérieure
Régionale, niveau 8), qui accueillent
dimanche (14h30) le Racing
Colombes (CFA 2), au 6e tour de la
Coupe de France. « Depuis que j’ai
arrêté (en 2004, à Botafogo), je n’ai
plus jamais joué. Je m’entretiens
juste en courant un peu. Au départ,
je faisais du 800 et du 1 500 m, pas
du foot. Maintenant, je regarde les
jeunes. Mais pas comme un agent,
tient-il aussitôt à préciser. Je suis
juste un intermédiaire entre les
clubs. »
Avec le Sera Macaense, tout
d’abord, un club basé à Macaé, dans
l’État de Rio de Janeiro, et, depuis
juillet 2011, avec les Lusitanos de
Saint-Maur. « Avec Valdo, on se
connaît depuis sept ou huit ans,
confirme Artur Machado, le prési-
dent du club val-de-marnais. Quand
je suis revenu au club, je lui ai
demandé de nous rejoindre comme
directeur sportif et il a accepté. Il
nous apporte son expérience, des
joueurs brésiliens qui viennent chez
nous pour se montrer, et beaucoup
de crédibilité. Moi, si je demande à
un jeune Brésilien de venir à Saint-
Maur, il va me rire au nez. Si c’est
V a l d o , i l
obéit. »
Trois gamins,
Vidal Mazzot-
ti, « Bitura-
na » et Da Sil-
va Alberto, qui
possèdent un
bonniveauL 2,
sont actuelle-
ment en stage aux Lusitanos. Ils
appartiennent tous à un centre de
formationbrésilien,quirémunère les
joueurs. « Je vais voirles jeunes, une
fois, deux fois, détaille Valdo, je leur
parle pour connaître leur mentalité,
et aprèsje leurexplique ce qu’ilsdoi-
ventfairepoursemontrerenEurope.
C’est ça le but. Montrer qu’ils exis-
tent. Même à Saint-Maur. Ici, ils ne
vont pas rester des années, mais
quelques mois seulement. Le temps
poureuxdesefaireremarquer.D’ail-
leurs,les troisquisonticiont déjàété
contactés et vont bientôt partir. »
Au-delàdel’amitié quilelieauprési-
dent du club, pourquoi Valdo se
perd-t-il ainsi dans les divisions infé-
rieures parisiennes ? « Parce que
c’est la vie, lâche-t-il. J’ai passé mes
diplômes d’entraîneur, mais on ne
m’a jamais rien
proposé, malgré
m o n p a s s é ,
comme tu dis.
Mais pour nous,
les Noirs, c’est un
peu plus compli-
qué. Cite-moi
seulement cinq
entraîneurs noirs connus dans le
monde. Au Brésil, il y en a eu un,
Jorge Luiz Andrade, qui a été cham-
pion avec Flamengo (2009), mais
aujourd’hui il dirige un club de Troi-
sièmedivision.C’estcommeça.Jene
me plains pas. J’essaye juste de faire
quelque chose de ma vie. Pourtant,
que l’on soit blanc, noir ou jaune, le
ballon, lui, ne fait pas la différence.
Mes anciens coéquipiers, Ricardo ou
Leonardo, ont eu cette chance (*) et
j’avoue que cela m’aurait plu
d’essayer. »
L’ancien milieu offensif assure
cependant ne pas ressentir d’amer-
tume aujourd’hui. « Je suis tran-
quille avec ça. Quand je jouais au
Paris-SG (1991-1995), j’étais tout
aussitranquille.Jemesouviensdece
fameux match contre le Real Madrid
(4-1, le 18 mars 1993, en quarts de
finale retour de la Coupe de l’UEFA ;
aller : 1-3), j’avais marqué le troi-
sième but une minute avant la fin du
temps réglementaire, et ensuite
Antoine (Kombouaré) avait inscrit le
quatrième, dans le temps addition-
nel. Le lendemain, cela ne m’a pas
empêché d’aller faire mon marché.
La vie est simple. Ce sont les gens
eux-mêmes qui se la compli-
quent… »
Cette vie à laquelle il s’accroche,
qu’il aurait pu perdre, en 2009, dans
le crash d’un Airbus, et même vingt
ans plus tôt, au Brésil, kidnappé
devant chez lui, un pistolet sur la
tempe, enfermé deux jours durant
dans une pièce sordide d’une favela.
« J’ai bien cru que j’allais mourir...
Mais, au bout de longues heures
d’angoisse, mon ravisseur m’a
demandé dans quel club je jouais. Je
lui ai dit Porto Alegre. Il m’a alors
répondu, son arme à la main : “Tu as
Valdo, le « Leo »
de la Huitième
DivisionAprès avoir échappé deux fois à la mort, l’ancien milieu offensif
brésilien est, depuis juillet 2011, directeur sportif des Saint-Maur
Lusitanos. Le même poste que Leonardo au PSG, mais en DSR !
GRAFFE :
« Je prends toujours du plaisir »
« Je suis rentrée à
Tahiti en sep-
tembre. J’ai eu un
comité d’accueil
dès l’aéroport ! Je
ne pensais pas
que les Tahitiens
allaient me suivre
autant pendant
les Jeux, tout le
monde a regar-
dé ! Ça fait chaud
aucœur.J’aiparti-
cipé à la promo-
tion du taekwon-
do, j’ai été mise à
l’honneur comme
modèle pour la femme polynésienne… Mais je me suis
posédes questions, ilm’afallu dutemps pour redescendre
après les JO. Est-ce que j’avais l’envie de continuer ? En
fait, oui, parce que je prends toujours du plaisir, j’ai tou-
jours l’impression de pouvoir découvrir dans monsport. Je
neretiens pasl’étémagiquedelacom-
pétition mais l’aventure de la prépara-
tion:êtrepousséeparlecollectif,c’est
une sensation géniale. En plus, j’ai
signé un contrat avec la police natio-
nale. Jusque-là, je n’avais pas de reve-
nus réguliers, c’est un soulage-
ment ! »
C’était une idole
du Parc
IL AURA passé deux décennies sur les
terrains. Du Gremio Porto Alegre
(1984-1988) à Botafogo (2003-2004).
C’est au printemps 1990 que le public
français le découvre véritablement.
Valdo (alors âgé de 26 ans) porte les
couleurs de Benfica depuis deux ans et
élimine le grand Olympique de Mar-
seille, en demi-finales de la Coupe des
clubschampionseuropéens (1-2 ;1-0),
sur un but… du bras (Vata). Ce milieu
offensif au jeu très délié, qui compte
53 sélections et 5 buts avec la Seleçao,
atterrit ensuite au Paris-SG, en 1991, à
l’initiative d’Artur Jorge. Pendant
quatre saisons, il s’impose comme
l’une des idoles du Parc des Princes
grâce, notamment, à son but (le troi-
AVIRON
I ROLLAND SE LANCE. – Jean-Christophe Rolland sera can-
didat à la présidence de la Fédération internationale des socié-
tésd’aviron (FISA),le2septembre àChungju(CDS). LeFrançais
bénéficie du soutien du titulaire du poste, le Suisse Denis
Oswald.« C’estlecandidatqu’ilnousfaut »,affirmecedernier,
en fonction depuis 1989. Rolland, quarante-quatre ans, a été
champion olympique du deux sans barreur avec Michel
Andrieux en 2000 et deux fois champion du monde (1993 et
1997). Il est aujourd’hui membre du conseil de la Fédération
internationale. S’il sera le favori, son élection n’est cependant
pas assurée : la vice-présidente de la FISA, l’Américaine Anita
DeFrantz, devrait également être candidate. – M. V.
NATATION
MEETING DE COMPIÈGNE (petit bassin)
Les Manaudou
replongent
UNEBONNEPARTIEdel’équipedeFranceseraprésenteàpartird’aujourd’huiet
surtout de demain, à Compiègne. Ce sera notamment la rentrée des frère et sœur
Manaudou. Florent, champion olympique du 50 m à Londres (mais qui ne nagera
pas cette épreuve dans l’Oise), a prévu une saison en petit bassin bien remplie
jusqu’aux Mondiaux d’Istanbul (12-16 décembre). Laure, dont l’avenir sportif
reste flou pour l’instant, doit, elle, s’aligner sur 50 m dos (demain) et 100 m dos
(dimanche).À suivreégalementlesautres nageursdugroupemarseillais(privéde
Camille Lacourt, qui fait une pause, et de Fabien Gilot, convalescent après une
opérationdel’épaule), lesAmiénoisJérémyStraviusetMélanieHéniqueetlanéo-
Mulhousienne Coralie Balmy.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – À Compiègne, piscine Mer-
cières. Séries à partir de 14 h 30 : 800 m
FEMMES, 1 500 m HOMMES, 400 m 4 nages
H et F.
Principaux engagés. HOMMES : Manaudou,
Stravius, Bousquet, Mallet, Meynard, Gandin,
Stasiulis, Perez Dortona, Pannier ; Di Carli
(ALL) ; Munoz (ESP). FEMMES : Manaudou,
Hénique, Balmy, Bruno, Crédeville ; Mensing
(ALL).
Tous Français sauf mention.
I DERNIER HOMMAGE À
CHRISTIAN DONZÉ. – Les obsèques
de Christian Donzé se tiendront
aujourd’hui à 14 heures, en l’église
de Notre-Dame-de-la-Salette, à
Saint-Martin-d’Hères (Isère). Tout le
monde de la natation française sera
présent pour rendre un dernier
hommage au directeur technique
national, décédé dimanche d’une
crise cardiaque.
de la chance, je suis supporter du
Gremio.Tiens,voilàlesclésdetavoi-
ture. Va-t’en.” Et me voilà à Saint-
Maur. Tranquille… »
JEAN-PHILIPPE COINTOT
(*) Ricardo a notamment entraîné le
PSG (1996-1998), Bordeaux
(2005-2007) et Monaco (2007-2009).
Aujourd’hui directeur sportif du PSG,
Leonardo a, lui, dirigé l’AC Milan
(2009-2010) et l’Inter (décembre
2010-2011).
LE PLESSIS-TRÉVISE
(Val-de-Marne),
STADE
LOUISON-BOBET,
MARDI. – Valdo
(48 ans) pose
fièrement avec la
parka des Lusitanos
de Saint-Maur, un
club amateur dont il a
accepté de diriger la
politique sportive par
amitié pour son
président.
(Photo Jérôme
Prévost/L’Équipe)
PARIS, PARC DES
PRINCES, 18 MARS
1993. – Auteur du
troisième but
parisien, Valdo, qui
sème ici Fernando
Hierro (à gauche),
a été un acteur
majeur de la
renversante
qualification du PSG
pour les
demi-finales de la
Coupe de l’UEFA
aux dépens du Real
Madrid (4-1 ; aller :
1-3).
(Photo Alain de
Martignac/L’Équipe)
sième des Parisiens) lors du légendaire
quart de finale retour de Coupe de
l’UEFA contre le Real Madrid (4-1, le
18 mars 1993 ; aller : 1-3). Après être
retourné au Benfica (1995-1997), Val-
do s’envole vers le Japon, au Nagoya
Grampus Eight, puis rentre au pays, en
1998 : d’abord à Cruzeiro, puis à San-
tos(2000), l’AtleticoMineiro (2001), la
Juventude (2002) et, enfin, Botafogo.
Né le 12 janvier 1964 à Sideropolis,
dans l’État de Santa Catarina, au sud
du Brésil, Valdo termine sa riche car-
rière, le 19 décembre 2004, par un
résultatnul(1-1)surleterraindel’Atle-
tico Paranaense. À près de quarante et
un ans. – J.-Ph. C.
BADMINTON
I PLUS DE FRANÇAIS À COURBERTIN. – Dernier représentant français, le
double mixte composé de Ronan Labar et de Laura Choinet s’est incliné en deux
sets (21-10, 21-12) face à la paire chinoise Wei Hong-Yu Luo, en huitièmes de
finale des Internationaux de France, hier à Courbertin.
AUJOURD’HUI.À Paris(XVIe),stade deCoubertin,àpartir de17 heures.Quarts
de finale. SIMPLES HOMMES ET FEMMES. DOUBLES HOMMES, MESSIEURS ET
MIXTES.
HARNOIS :
« Londres, c’était la bande-annonce »
« J’ai passé des
v a c a n c e s
incroyables ! Je
suis retournée au
Canada, ça a été
le rush total.
Beaucoup de
médias m’ont
sollicitée, à cause
de mon histoire,
tout quitter pour
vivre en France et
croire en son
rêve… Et c’était
un peu comme si
j’avais gagné à
l’Euromillion :
tous les gens que tu connais veulent te voir ! Mais je n’ai
pasmisdetempsàréaliseraprèsles Jeux. Aulendemain,je
voulais surtout remercier les gens qui m’ont aidée, parta-
ger la joie. Je comprends que Myriam (Baverel) ait posé la
question de savoir si on continuait mais pour moi c’était
une formalité. Dans ma tête, c’était
clair, je veux aller à Rio, plus que tout.
Londres, c’était la bande-annonce :
quand je vois à quel point c’était puis-
sant, ce bronze, alors, chanter la Mar-
seillaise au Brésil… »
AURÉLIEN BOUISSET
AUJOURD’HUI, OPEN DE CORÉE, À
GYEONGJU (CDS). – – 53 kg : Coutant.
- 67 kg : Harnois, Niaré. DEMAIN. – 62 kg :
Wiet Henin, Dossou. LUNDI. – 73 kg : Mellier.
MARDI. + 73 kg : Graffe.
FOOTBALL
PROGRAMME
Bloqué à la douane avec un
joueur pour un problème de
passeport, il n’embarque pas
dans le vol Air France Rio-Paris
« J’ai passé mes diplômes
d’entraîneur, mais on ne m’a
jamais rien proposé (…)
Pour nous, les Noirs,
c’est un peu plus compliqué »
VENDREDI 26 OCTOBRE 2012 PAGE 15