La ville et ses données. Quelques pistes d'analyse
1. la ville et ses données
quelques pistes d’analyse
Jérôme Denis
denis@telecom-paristech.fr
www.scriptopolis.fr
séminaire ‘étudier les cultures numériques’ EHESS - 18.01.2012
29. politique des
Ref
catégories
FR:Bicycle - OpenStreetMap Wiki
Contexte Photo OSM Description
18/01/12 14:48 FR:Bicycle - OpenStreetMap Wiki 18/01/12 14:48
Piste cyclable bidirectionnelle du côté
droit d'une route à sens unique.
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(nb: la circulation à vélo est possible
sur l'autre côté)
FR:Bicycle - OpenStreetMap Wiki
circulation de la route.
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cycleway:right=lane +
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oneway:bicycle=no
T1 Piste cyclable de part et d'autre de la Way A : highway=*[1] +
route. Way A : highway=*[1] + oneway=yes + M4 Bande cyclable à sens unique de part
oneway=yes + cycleway:left=lane et d'autre d'une route avec terre-plein
Way A : highway=*[1] cycleway:right=track + (recommandé) central.
oneway:bicycle=no
Way B : highway=cycleway + ou Way A : comme M2
oneway=yes
Way B : comme M2
Bandes cyclables Way A : highway=*[1] +
(recommandé) Way C : highway=cycleway + (recommandé)
oneway=yes
Bandes cyclables sur les routes à sens unique oneway=yes + cycleway=lane
Il s’agit d’espaces réservés aux cyclistes sur la chaussée, séparés de la circulation motorisée par un simple M2c Bande cyclable centrale dans le sens Autre possibilité en cas de source
marquage. En France, un décret en date du 30 juillet 2008 généralise le principe du double sens cyclables dans toutes de circulation de la route. imprécise (image aérienne pas assez
Autre possibilité à utiliser lorsque la les zones 30 à sens unique (sauf exceptions définies par arrêté municipal). précise).
position des pistes cyclables est Ref Contexte Photo OSM Description Way A : highway=*[1] +
malconnue (e.g. repéré depuis une Way A : comme L1a
L1a Bande cyclable de chaque côté de la Ref Contexte Photo OSM Description oneway=yes + lanes=2 + ?
voiture): ajouter l'information sur la
route principale route. M1 Bande cyclable de chaque côté de la ou
route.
Way A : highway=*[1] + Way A : highway=*[1] + M5 Bande cyclable à sens unique sur le
Way A : highway=*[1] + côté droite d'une route à terre-plein
cycleway=track cycleway=lane (recommandé) Way A : highway=*[1] +
oneway=yes + lanes=2 + central.
oneway=yes +
ou cycleway=lane
T2 Piste cyclable bidirectionnelle sur le cycleway:left=lane + Way A : comme M2
côté droite de la route. cycleway:right=lane +
Way A : highway=*[1] + oneway:bicycle=no Way B : highway=*[1] +
cycleway:left=lane +
Way A : highway=*[1] (recommandé)
M3a Double sens cyclable situé du côté (recommandé) oneway=yes
cycleway:right=lane
ou droit de la route.
Way B : highway=cycleway +
ou Autre possibilité en cas de source
oneway=no
Way A : highway=*[1] + imprécise (image aérienne pas assez
Way A : highway=*[1] +
(recommandé) Way A : highway=*[1] + oneway=yes + cycleway=lane +
oneway=yes + précise).
cycleway:both=lane cycleway=opposite_lane
oneway:bicycle=no
(recommandé)
Comme pour T1, possibilité de Way A : comme L2
réutiliser la route principale: L1b Bande cyclable bi-directionnelle. M2a Bande cyclable du côté droite ou
uniquement dans le sens de
Way A : highway=*[1] + Way A : highway=*[1] + circulation de la route. Way A : highway=*[1] + Cas particuliers
cycleway=track cycleway=lane (recommandé)
oneway=yes +
Way A : highway=*[1] + cycleway:left=lane +
ou oneway=yes + Ref Contexte Photo OSM Description
oneway:bicycle=no
T3 Piste cyclable bidirectionnelle du côté cycleway:right=lane S1 Piste cyclable sur le côté gauche
Way A : highway=*[1] + (recommandé) et bande cyclable sur la droite de
droit d'une route.
cycleway:right=lane M3b Double sens cyclable situé du côté
la route.
ou opposé (gauche) de la route.
Way A : highway=*[1]+
oneway=yes L2 Bande cyclable à sens unique sur le Way A : comme M3a (recommandé) Way A : highway=*[1] +
côté droit de la route. Way A : highway=*[1] + cycleway:right=lane +
Way B : highway=cycleway + oneway=yes + cycleway=lane ou oneway:bicycle=yes
oneway=no Way A : highway=*[1] + (recommandé)
(recommandé) cycleway:right=lane M2b Bande cyclable du côté gauche Way A : highway=*[1] + Way B : highway=cycleway +
uniquement dans le sens de oneway=yes + oneway=yes
(nb: la circulation à vélo est possible
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Way A : highway=*[1] + Way A : highway=*[1] + both directions :
cycleway:left=track + cycleway=track + highway=*[1]
cycleway:right=lane segregated=yes +
foot=designated B5 Couloir de bus partagée sur la voie de
droite de la route.
Proposition (pas de consensus):
S2 Lorsque les trottoirs sont Piste cyclables à droite et à Way A : highway=*[1] + lanes=4
implicites et dans les cas simples B2 Bande cyclable à droite du couloir de
gauche entre la route et les + lanes:forward:bus=1 +
(recommandé pour l'autoroutage). bus.
trottoirs.
busway:right=lane +
Proposition (pas de consensus): cycleway:right=share_busway
Way A : highway=*[1] + Way A : highway=*[1]
cycleway=track +
Way A : highway=*[1] + lanes=3 B6 Couloir de bus partagé dans le sens
segregated=yes Way B : highway=cycleway +
(recommandé) + lanes:forward=2 + opposé à un sens unique.
(recommandé) oneway=yes +
lanes:forward:bus=1 +
Pistes cyclables à droite et à foot=designated +
busway:right=lane + Proposition (pas de consensus):
gauche de la route et des trottoirs. segregated=yes
cycleway=lane
Way C : highway=cycleway + Way A : highway=*[1] +
Lorsque les trottoirs sont au
oneway=yes + B3 Bande cyclable à gauche et partagée cycleway:left=shared_busway
niveau de la route (sans
séparation) foot=designated + dans le couloir de bus à droite. + busway=opposite_lane +
segregated=yes oneway=yes +
Proposition (pas de consensus): oneway:bicycle=no
Way A : highway=*[1]
Solution alternative avec 5 Way A : highway=*[1] + ou
Way B : highway=cycleway + chemins dans OSM:
oneway=yes busway:right=lane +
cycleway:left=lane + Way A : highway=*[1] +
Way A : highway=*[1] cycleway:left=shared_busway
Way C : highway=cycleway + cycleway:right=share_busway
oneway=yes + busway=lane + oneway=yes +
Way B : highway=cycleway +
ou oneway:bus=no +
oneway=yes
oneway:bicycle=no
Si les trottoirs ne sont pas au Proposed_features/shared_lane
niveau de la route: Way C : highway=footway
Way D : highway=cycleway + B4 Couloir de bus partagé, séparé de la 1. ↑ 1.00 1.01 1.02 1.03 1.04 1.05 1.06 1.07 1.08 1.09 1.10 1.11 1.12 1.13 1.14 1.15 1.16 1.17 1.18 1.19 1.20 1.21 1.22 1.23
Way A : highway=*[1] route principale.
oneway=yes 1.24 1.25 1.26 1.27 1.28 1.29 1.30 1.31 1.32 1.33 1.34 1.35 1.36 1.37 1.38 n'importe quel type de voie de
Way B : highway=cycleway + Proposition (pas de consensus): circulation de type "highway" comme primary/secondary/tertiary/unclassified/residential/etc.
oneway=yes + Way E : highway=footway
foot=designated + Way A : highway=service + Voies piétonnes partagées
segregated=yes service=bus + oneway=yes +
Couloirs de bus ouverts aux vélos cycleway:right=share_busway Souvent présentes dans les villes, comme les chemins de traverses par exemple. highway=footway +
Way C : highway=cycleway + bicycle=yes Ne pas oublier de marquer les barrières par barrier=bollard
oneway=yes + Ref Context Photo OSM Description Way B :
foot=designated + assuming for bicycle and buses there
B1 Bande cyclable entre la route et la is an obligation to use Way A in
Zones 30
segregated=yes
voie de bus. forward directions (of way A) :
Les panneaux réglementaires en France
S3 Le plus facile (solution correcte Comme B2 ? highway=*[1] + oneway:bus=yes
pour l'autoroutage) + oneway:bicycle=yes
assuming bicycles may use Way B in
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Bicycle Page 7 sur 15 http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Bicycle Page 8 sur 15 http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Bicycle Page 9 sur 15 http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Bicycle Page 10 sur 15
Exposé exploratoire qui dessine un programme de recherche possible. Contrairement à la propagande faite par Antonio sur le Web 2 je ne vais que très peu parler d’Open Data puisque je n’ai pas terminé une seule enquête sur la question (plutôt un objet à l’horizon de ce que je vais présenter). Programme de recherche en partenariat avec David Pontille
Une vague de discours et de projets plus ou moins sérieux. La ville profondément transformée par les nouvelles technologies , pour aller vite. Dans beaucoup de domaines. Ces projets = domaines : de la compétitivité , du développement durable , de la qualité de vie (confort et créativité), de la démocratie . Intérêt : rupture d’avec la grande époque du cyber - espace , du virtuel qui serait ailleurs. Mais malgré tout en partie : une vision qui laisse entendre qu’une couche de données/d’informations complètement nouvelles vient s’ajouter à des territoires urbains dont on a l’impression qu’ils seraient «purement» architecturaux. Un des domaines où la distinction entre une matériel (ville) et de l’immatériel (l’information) reste très présente même si c’est pour mettre en lumière leur rencontre. Adopter une posture académique nourrie de nos préoccupations (anthropologie de l’écriture et sociologie du travail). Présentée ici en deux temps : rapidement revenir sur une réflexion qui a vu le jour autour d’une enquête sur la signalétique puis ouverture sur la suite
1. Précaution : le syndrome du Beaujolais nouveau. Pas pour dire rien de neuf sous le soleil, mais surtout pour dire il y avait déjà beaucoup de choses qui n’ont pas été traitées avec le même intérêt 1A. La ville comme lieu d’exposition d’informations très variées
1B. La ville comme objet de traitements informationnels (i.e. comme objet de travail)
=> Beaucoup de données et d’informations depuis déjà longtemps. Sans doute même une des conditions d'expansion des villes, tant sur le plan politique qu’économique. Important de revenir là-dessus en partie parce que de nombreux projets innovants font l’impasse sur ce passé et sur ce qui existe déjà. Ce qui : - explique en partie le très grand nombre d’ échecs dans le domaine - pose pas mal de problèmes en terme politiques et scientifiques. 1. Un espace où les espèces d’information ne cohabitent pas paisiblement . Une lutte pour occuper le territoire. = une forme d’ économie de l’attention spécifique au lieux publics. => Une écologie informationnelle . Autrement dit : le design de nouvelles informations et leur exposition doit se confronter à ce paysage. 2. Un objet d’information qui est saisi par de très nombreux collectifs . Si on s’en tient au travailleurs de la ville : d’innombrables services aux préoccupations différentes , voire contradictoires. => Une écologie organisationnelle Qui n’est pas une mince affaire en termes d’innovation, quoi qu’on en pense (bureaucratie vieillotte à dépoussiérer, contrainte à contourner, etc.) => S’il y a utopie dans certains de ces projets c’est moins dans les bienfaits portés presque magiquement par les nouvelles technologies, que dans la manière dont ils envisagent la ville comme une page blanche . Ils agissent un peu en pionniers , sauf qu’il y a déjà des indiens , (et en fait il y a même déjà des cowboys et des shérifs, et des épiciers, etc.). Quelles formes d’intégration dans ce monde déjà peuplé ? = un des défis et un des domaines pour lesquels une posture sociologique peut apporter une part d’analyse et d’accompagnement. Spécificité par exemple du travail de la Netscouade
Premier mouvement : fait sur un objet volontairement low-tech et peu innovant : la signalétique du métro. Un ancrage STS qui permet de dessiner des pistes d’analyse pour un programme un peu plus ambitieux pour interroger les villes aujourd’hui, leur éventuelle transformation en étant attentif aux technologies (nouvelles et anciennes). Un programme autour de la ville de ses données. STS et la ville : une histoire déjà bien entamée. Il faut y ajouter les travaux sur la mobilité (notamment Lancaster autour de Urry). Quelques points communs : une sociologie qui s’intéresse aux innovateurs , à leurs modèles, à leur travail. => qui cherche à comprendre les formes de configuration des usages et des usagers. une sociologie qui reste attachée au ras du sol (myopisme cher à Latour), c’est-à-dire qui cherche à documenter les conditions concrètes d’accomplissement ce qu’elle interroge (par exemple la circulation des données : qui, avec quoi, sous quels formats, par quelles opérations…). => Une posture qui ne cesse d’explorer les dimensions matérielles de l’information, qu’ils s’agissent des (connaissances scientifiques, des savoirs ingénieurs, ou ici des données de la ville). Pour la ville par exemple, l’intérêt pour les ancrages stables et immobiles qui permettent l'expansion de la mobilité et la «fluidification» des échanges (Amin et Thrift, Lash, Urry…). une sociologie qui étudie des assemblages sociotechniques (pas de tri à l’avance entre «technique» et «social») Aujourd’hui : présenter deux pistes dans cette ligne. Une inspirée du travail d’Akrich sur les scripts des technologies. L’autre inspirée du travail de Bowker et Star sur les infrastructures informationnelles .
Quelques mots sur la notion de script d’Akrich. Inscription de formes d’usages , de compétences dans les technologies. À rapprocher de la question de la morale des objets techniques chez Latour et Verbeek
Classique. C’est le côté démocratie participative adapté à la ville Résultats d’une réflexion menée avec David Pontille et Andrea Brighenti
De nouvelles formes d’affichage. Temps réel, qui nous donne à voir/traduisent l’état de la ville et/ou le résultat de nos pratiques. Modèle du citoyen informé de Barry (gouvernementalité des sociétés technologiques). Faire exister des “ matters of concern ” sur place + réflexivité = une autre forme d’inscription morale dans la ville (des panneaux deleuziens qui s’assument comme tels dans les présentations qui en sont faites aux collectivités)
Mesures participatives Signalements de problèmes Coordination généralisée
Deux types d’informations qui circulent et sont produits 2 modes d’usage de la ville 2 principales figures de l’habitant 2 modèles de la ville 2 figures intermédiaires : citadins responsables et le riverains qui prends soin d’une partie de territoire Qu’est-ce qui est sensible ? - Automatisme ou non de la trace - publicité ou non des données
Une socio des infrastructures informationnelles. Développé comme une branche de plus en plus solide des STS. Qui interroge les conditions de production et de maintenance des grandes bases de données, les systèmes de classification, les algorithmes, les standards.
Un bon cadre pour interroger le mouvement de libération des données publiques . Notamment parce que des leçons à tirer de ce qui s’est passé en sciences autour des projets de construction de gigantesques bases de données (en biomédecine, en astronomie, en botanique) qui ont permis l’émergence de grands projets à l’échelle internationale. Projets toutefois différents . Open Data = Mix entre - un mouvement lié aus US et au UK à l’interpellation de certains du monde du web et du logiciel libre, notamment Tim Berners Lee. = transparence politique , sousveillance, accountability. - Et un mouvement de restitution de données publiques qui «appartiennent» au public qui les a payées avec les impôts (cf. campagne Free our data soutenu par le Guardian) En France loi CADA dans ce domaine qui existait depuis 1978 = la réutilisation comme moteur de l’innovation par l’usage Les collectivités assis sur une mine d’or de données qui appartiennent à tout le monde. Ce qui m’intéresse ici : c’est un retour du refoulé de la transparence des données, une immense vague de positivisme. Qu’une partie de la socio a essayé de combattre notamment via les infrastructure studies lorsqu’il était porté par un management malveillant et par des scientifiques tout puissants. Comment traiter ça quand on est plutôt du côté de la « bonne cause » ? 2 grands enseignements : la remise en cause de l’idée qu’il existe des données «brutes» - la question de la politique des catégories ➜ un centrage sur le back-office . (principal décalage proposé, celui qui gêne en général le plus les personnes avec qui je discute de ça dans des lieux où l’on se préoccupe essentiellement d’usages)
We want raw data ! (Tim Berners Lee) Sous entendu, il n’y a qu’un mouvement à faire : « libérer ». Dans les faits : un peu plus compliqué , ne serait que sur le plan juridique . Quelle licence ? Vers une standardisation, une licence spécifique. Surtout des gens râlent . - Soit parce que des usages gênants sont faits. (je n’en parle pas ici) - Soit parce que données de mauvaise qualité «Un pdf n’est pas une data libérée». «Les tableaux excel sont tout pourris». Soit mauvaise volonté des collectivités… Soit « brutes » veut en fait dire prêtes à l’emploi . Mais quel emploi ? En back-office, elles fonctionnent bien. Elles sont « orientées métiers ». Ce que Bitner et Garfinkel avaient déjà bien montrer dans les années 60 : les données sont situées, elles sont ancrées dans des situations de travail, des conventions d’usage, etc. (cf. papier de Parasie sur la question dans Silicon Maniacs) ➜ Première piste de travail : de la libération à la production , voire à la coproduction des données publiques. Assumer le coût en interne. Accepter que ça n’est pas qu’une question de standard technique. Passer d’arrêtés de la circulation qui sont des textes à des données tabulaires supposent un contrôle du sens . Accepter aussi qu’ on ne peut pas «décontextualiser» des données. Il faut toujours s’appuyer sur des usages potentiels. D’où l’utilité de la coproduction. ➜ documenter ces projets dans leurs conditions concrètes de réalisation : le travail souvent invisibles des données
Au-delà des formats : toute base de données fonctionne sur des catégories . ➜ Mêmes questions. Déjà bien discutées par les infrastructure studies (maladies : très délicat) Quelles catégories utiliser ? Quelles articulations possibles. Cf. La ville cyclable : Bande, piste, contre sens… Ville (s) vs. Open Street Map Mais dans la ville : plan vélo vs. voirie et travaux Dans OSM : débats entre tenants de certaines catégories et d’autres. Enjeu à l’horizon : standardisation , production de référentiels. ➜ Lieux de la production de nouveaux standards, avec des acteurs plutôt inhabituels
Back office ➜ ni centralisée usages / ni critique d’en haut Ethnographie ➜ suivre les données à la trace. Boring things (Star). ➜ Autant documenter, analyser qu’accompagner Théoriquement : cela permet d’assumer la multiplicité de la ville au sens de Mol et Law : il en existe des versions différentes don’t l’appréhension se travaille et s’outille de manières spécifiques.