1. Petit Billet aux jeunes de l’ex « Commission Nationale pour l’Innovation et l’Insertion Socio-
Professionnelle des jeunes ».-
Aux anciens collègues du Comité National ;
Aux jeunes amis (es), compatriotes et camarades des Comités Locaux ;
Camarades,
Le moment est venu pour moi de m’adresser à vous, dans un élan solennel, sincère, marqué du
sceau noble de la franche et précieuse camaraderie. Je tiens à le faire, par un profond souci d’un
rappel historique que je trouve nécessaire en ces temps de crise de confiance où, tout le monde
doute de tout le monde.
Toute ma vie, j’ai toujours été un homme franc, sincère et direct, je n’ai pas l’intention de
changer. Souvent, on claironne à tort ou à raison que, le pouvoir change l’homme. De mon côté,
je ne peux dire que je suis au pouvoir, disons de préférence que, je suis un serviteur, propulsé
sur le devant de la scène en raison des exigences de l’heure, parce que le Président de la
République Son Excellence Jovenel Moise estime, de son lieu de Chef de l’Etat, que je peux
aujourd’hui contribuer à faire avancer la noble cause de l’implication réelle et effective des
jeunes dans les espaces de décision- raison principale de tous les combats que j’ai menés toute
ma vie.
2. Camarades,
Je suis aujourd’hui Secrétaire d’État à la jeunesse, grâce à vous aussi. Grâce à vous de la
Commission jeunesse – Commission dont la durée du mandat était trop courte. Je suis également
ici, grâce à tant d’autres frères et sœurs, camarades impénitents, qui ne cessent de croire que
notre génération est appelée à jouer un rôle décisif dans la vie et l’histoire de notre peuple (Ils
sont nombreux ces camarades,dispersés dans les dix départements et dans la diaspora). Je porte
cette responsabilité aujourd’hui, Grâce à vous qui avez toujours cru en ma capacité et en mon
leadership à faire avancer les choses. Servir la jeunesse à vos côtés fut un honneur et occuper
cette nouvelle fonction parait plus facile vu l’ensemble des recommandations importantes que
nous avons fait (ensemble) – du temps de la Commission- au Président de la République et que
je tâcherai de mettre en œuvre.
Grâce à vous qui, en traversant les sections communales de la République, m’aviez reçu avec
ferveur et des regards plein d’espoir en l’avenir. Un avenir que nous sommes appelés à bâtir,
dans la douleur en affrontant toutes les épreuves et les incompréhensions possibles.
Que de vous oublier, je préfèrerais laisser tomber la vie politique active, car, sans vous avec
moi, à mes côtés, tous les projets et aspirations ne sont que chimères et vaines perspectives.
Avec certains d’entre vous, j’ai passé de longues heures de discutions, d’échanges sur l’avenir de
notre chère patrie, hélas, trop longtemps meurtrie par nos démentielles errances collectives.
Je n’ai pas oublié. Non, certains moments restent graver dans ma mémoire, Ils sont là, enfouis
comme de véritables guides pour me rappeler toujours, que vous êtes les vrais amis, les vrais
alliés, les vrais camarades sur qui je peux compter dans toutes les circonstances. Certains grands
esprits et grands hommes de notre histoire, ont vu leurs carrières politiques prometteuses
brisées parce que ce simple niveau échappait à leur entendement. J’ai accueilli avec humilité vos
félicitations et Si je prends le temps aujourd’hui de m’adresser à vous à travers ce petit billet,
c’est pour vous dire, vu le nombre que vous représentez, il me sera un peu difficile de vous
appeler l’un après l’autre.
Camarades,
Depuis mon installation, il y’a de cela près de (3) trois semaines, avec l’arrivée de la terrible
maladie (Covid19), j’ai dû changer mon agenda de travail et mes perspectives à court terme.
Voyant l’état de panique général qui gagne les cœurs et les esprits ; les désinformations qu’on
répand à longueur de journée, je suis à la fois prudent et vigilant dans mes démarches actuelles,
parce qu’après tout, cette fonction dont j’occupe n’est qu’un passage pour qu’à l’avenir, avec
l’aide de Dieu, nous continuions à servir le pays à d’autres niveaux de responsabilité plus ou
moins importants.
3. Je ne vous ai pas oublié, je sais que vous êtes là, comme dernier Rampart. Je sais que je peux
compter sur vous et de fait je compte sur vous. Bien sûr pas en tant que membres de la
commission dont le mandat n’a pas été renouvelée, mais en tant que jeunes dynamiques dans
lesquels le Président de la République place toute sa confiance et y voit l’avenir des
communautés. La secrétairerie d’État aura grand besoin de vous pour servir la République et
déjà, vous faites partie des stratégies de l’Etat en tant que relais sur le terrain dans le combat
contre le Coronavirus. Je vous alerte déjà de cette disposition qui ne tardera pas être connue
d’ici peu. (Un inventaire des matériels de l’Etat à vos disposions se fera bientôt, question
d’évaluer l’existant et de mieux canaliser les besoins à ceux qui en seront dans la nécessité).
De toute façon, c’est ensemble que nous allons mener ce projet. Beaucoup d’entre vous ont fait
leurs preuves. Le succès ou l’échec de celui-ci aura un impact sur nous tous, d’une façon ou d’une
autre.
En somme, pendant que je vous invite à la prudence, je compte sur votre patriotisme, à partir
de maintenant, pour apporter un tant soit peu vos contributions dans ce combat mondial contre
le Covid-19.
Rappelez-vous, et ceci sans douter une seule fois, que le changement auquel nous aspirons ne
peut qu’être collectif. Ainsi, puisqu’il n y a selon moi, aucune autre option possible, aucune
option viable, tâchons de rester soudés, dans le même esprit de solidarité et de consolidation
de nos acquis.
J’espère pouvoir vous rencontrer bientôt, pour que nous reprenions ensemble le chemin, là où,
nous l’avions laissé.
« Cette génération ne passera pas sans qu’Haïti ne change »… Tel est l’unique défi et donc, le
seul point de ralliement aujourd’hui.
Jusqu’ici l’Eternel nous a secourus, qu’il continue à le faire dans sa miséricorde pour les plus
humbles !
Patriotiquement vôtre !
Charlot Jacquelin Junior
Secrétaire d’État à la Jeunesse