LE RIZ au Japon : stupéfiant ! ! !
Une étonnante forme d'art se développe dans les champs de riz au Japon. Ce n'est pas une création extra-terrestre. Les dessins ont été vraiment plantés !
L'art des rizières est apparu en 1993 dans le cadre d'un projet de revitalisation. Une idée qui a "germé" pendant les réunions des comités de village.
Pendant les 9 premières années, on exécutait une représentation simplifiée du Mont Iwaki , chaque année. À partir de 2005, les producteurs ont convenu d'aller plus loin. Un an plus tard, on utilisait des ordinateurs pour planter les 4 différentes variétés de riz qui font vivre ces images complexes.
Cette année, différentes "œuvres de riz" sont apparues dans d'autres plantations de riz du Japon. Ces "murales" sont créées avec les variétés de petits riz aux feuilles pourpres et jaunes Kodaimai, en plus de leur habituel riz Tsugaru, une variété Romaine aux feuilles vertes.
Les murales d'Inakadate s'étendent sur des champs de 15,000 mètres carrés .
Festival Otaue des plantations du riz le14 juin Sumiyoshi (Osaka)
Le mode de vie japonais est très lié à la culture du riz. Traditionnellement, le repiquage dans les rizières des jeunes plants de riz qui ont été semés et cultivés en pépinières, dénommé taue, est un moment important de l'année. Bien que de nombreux événements se déroulent à cette occasion dans tout le pays, le festival du sanctuaire Sumiyoshi Taisha se distingue par son rituel strictement respectueux des pratiques anciennes et ses grandes cérémonies.
Tout d'abord, les rizières sont labourées par des bœufs, spectacle qu'il est peu commun d'observer dans les grandes villes contemporaines. Parmi les principaux attraits de ce festival sont les spectaculaires danses et les chants rituels. Les danses sont effectuées pour augmenter la vitalité des grains de riz. En effet, autrefois, on croyait que des esprits puissants résidaient dans les plants de riz destinés à être replantés dans la Terre Mère. Autour des rizières où les femmes plantent les jeunes pousses en chantant, différentes sortes de représentations sont données les unes après les autres. On y voit notamment une danse effectuée par des femmes portant des kasa (des chapeaux en paille nattée) ornés de fleurs, ou un défilé de guerriers samurai revêtus de leurs armures.
Le spectacle le plus entraînant est celui de la danse Sumiyoshi Odori, effectuée par 150 jeunes filles. Les prières des personnes participant au festival sont exaucées sous la forme de beaux épis de riz à l'automne, et dès que les récoltes ont été effectuées, des offrandes de riz sont faites à la divinité du sanctuaire en octobre. Enfin, le 23 novembre, une cérémonie a lieu pour exprimer la gratitude pour les récoltes généreuses.
12. Ce n'est pas une création
extraterrestre.
Les dessins ont été vraiment plantés !
Les fermiers créent ces dessins sans
colorant ou encre.
Ce sont différentes variétés de riz qui
sont plantées de manière précise et
stratégique et qui poussent dans les
champs tout au long de l'été pour
permettre à l'œuvre de se dévoiler.
13.
14. Un guerrier Sengoku à cheval a été produit avec des centaines de
milliers de plants de riz. Ce sont différentes de variétés de riz aux
feuilles de couleurs différentes qui produisent le dessin
16. Le guerrier fictif Naoe Kanetsugu et son épouse, Osen, qui ont tenu
l'affiche dans la série «Tenchijin » sont apparus dans les champs spongieux
près de la ville de Yonezawa dans la préfecture de Yamagata au Japon.
17. Cette année, différentes 'œuvres de
riz' sont apparues dans d'autres
plantations de riz du Japon. Ces
'murales' sont créées avec les variétés
de petits riz aux feuilles pourpres et
jaunes Kodaimai, en plus de leur habituel
riz Tsugaru, une variété romaine aux
feuilles vertes.
Les murales d'Inakadate s'étendent sur
des champs de 15.000 mètres carrés.
18.
19. Au niveau du sol, les dessins sont imperceptibles, et l'observateur doit
grimper tout au haut de la tour de l'hôtel de ville du village pour pouvoir
percevoir l'œuvre.
20. L'art des rizières est apparu en 1993 dans le cadre d'un projet de revitalisation,
Une idée qui a " germé " pendant les réunions des comités de village.
21. Pendant les 9 premières années, on
exécutait une représentation simplifiée
du Mont Iwaki,
chaque année.
A partir de 2005, les producteurs ont
convenu d'aller plus loin. Un an plus tard,
on utilisait des ordinateurs pour planter
les 4 différentes variétés de riz qui font
vivre ces images complexes.