1. Promenade sur le toit de l’Atlantique.
Les entrailles brûlantes et rouges de la Terre
Avaient jailli des eux durant des millénaires
En un grondement sourd, tonnerre formidable ;
Au centre de la Terre s’éveillait le diable.
Venant troubler les flots calmes de l’océan,
Héphaïstos souffla sur le feu éternel
Qui s’éleva soudain, fontaine d’étincelles
Au-dedans des entrailles de ce grand volcan.
Bien des années plus tard, un groupe intéressé
Par les secrets profonds des sciences de la Terre,
Mené avec sagesse pas Madame Ciner
Se posa au soleil près de San Felipe.
Mais ce grand édifice appelé le Fogo,
Qui trône au sommet de son île, comme un roi,
Est assis au-dessus des nuages et des flots
Et règne majestueux sur sa caldeira.
Pénétrer dans ce cirque et vouloir reprendre
Au volcan endormi le secrets des mystères
Qu’il garde jalousement enfouis sous la terre
Au-delà des coulées et des déserts de cendres,
C’est vouloir parvenir, à force de courage
A vaincre la montage et ses sentiers pierreux,
Chanter dans les épreuves et revenir heureux
De la ballade sur le toit de l’atlantique,
Sur le trône de gloire au-dessus des nuages.
Teva.