rapport

1. Rapport Selingué du 14/11/2017
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Rapport de la mission de Selingué
Une population qui ne cesse de croître, estimé à 18 million d’habitants atteindra 39 million
d’habitants en 2045 [1], donc une précarité hydraulique risque de se poser si des mesures ne sont
pas prises contre les mauvais usages de l’eau. Ainsi je me suis intéresse au sujet sous un angle
technique pour essayer de remédier au problème qu’on risque de faire face.
En effet dans le cadre de la recherche d’un système d’irrigation innovée au Mali, j’ai effectué un
voyage pour une étude du système d’irrigation utilisé pour les cultures du site de Selingué à la date
du 14 novembre 2017. À l’arrivée, je me suis adressé au chef de service Mr Oumar TOUNKARA
de l’office de développement rural de Selingué (ODRS), ce dernier m’a mis en contact avec un
spécialiste a la matière du nom de HAMET KEITA ingénieur en hydraulique qui trouve le projet
très passionnant, après plusieurs échanges avec ce dernier et avec son autorisation deux jeunes du
service m’ont accompagné sur le site pour une visite guidée.
A l’issue de la visite, il ressort que le système d’irrigation utilisé à Selingué est gravitaire, c’est un
système qui prend sa source au barrage de Selingué formé par la convergence de deux fleuves. Par
gravitaire, aucune pression n’est utilisé pour acheminer l’eau vers les cultures contrairement aux
systèmes sous pression, de simple pente ruisselle l’eau à travers des canaux à ciel ouvert ce qui
constitue la première source de perte d’eau par évaporation et par infiltration comme montre la
figure ci-dessous.
Figure : canal à ciel ouvert
La période de culture s’étend sur toute l’année, pendant l’hivernage, les cultures sont irriguées en
Evaporation
+
Infiltration

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fonction de la précipitation, le système demande un déplacement fréquent des agents sur le site pour
l’ouverture et la fermeture des vannes pour laisser ou empêcher l’eau de passer. A cet effet plusieurs
vannes manuelles sont utilisées dans les différents nœuds du réseau.
Organisation du réseau
L’eau du bassin qui prend sa source à la retenue formée par le barrage située à une quarantaine de
mètre constitue l’accès au réseau secondaire d’irrigation.
Figure : l’intérieur du bassin
À la sortie du bassin (l’entrée du réseau secondaire) se trouve une sorte vanne a suspension
automatique qui laisse ou bloque de façon automatique selon la disponibilité de l’eau en aval.
Figure : la pompe à suspension automatique
Vu l’état défectueux de la vanne, souvent on fait recours à des charges supplémentaire comme des
cailloux pour soulever de force la vanne pour laisser passer l’eau à travers.
L’eau est ensuite acheminer dans un canal dit principal qui s’étend sur 15km environ, à chaque 1km
du principal se trouve un canal secondaire perpendiculaire à celui-ci et de la même manière un canal
tertiaire sur chaque 1km du canal secondaire lui aussi perpendiculaire au secondaire.

3. Rapport Selingué du 14/11/2017
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Figure : canal principale et point d’entrée d’un canal secondaire
A l’entrée de chaque réseau se trouve une vanne à usage manuelle (l’ouverture à la main), dans la
figure ci-dessus on voit la vanne qui se trouve à l’entrée d’un réseau secondaire et l’excèdent de
l’eau continue sur le canal principale jusqu’à l’arrivé dans un dans un autre canal secondaire ainsi
de suite.
A la différence entre un principal et un secondaire, il existe deux vannes entre canaux secondaires et
canaux tertiaires, les premiers servent à donner l’accès aux canaux tertiaires et les seconds pour
laisser couler l’eau dans les parcelles se trouvant à gauche et à droite des canaux tertiaires comme le
montre la figure suivante.
Secondaire

4. Rapport Selingué du 14/11/2017
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Figure : les deux vannes à l’intersection d’un secondaire et un tertiaire
Une vue détaillée de ses deux vannes est montrée par les figures ci-dessous
Vanne 1
Vanne 2

5. Rapport Selingué du 14/11/2017
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Figure : vanne 1 du secondaire-tertiaire (point au canal tertiaire)
Pour connaitre la quantité d’eau fournie a une parcelle donnée, la quantité d’eau qui passe à travers
la vanne pendant l’unité du temps étant connu, on la multiplie par le temps qui s’écoule entre
l’ouverture et la fermeture de la vanne.
Soit q la quantité d’eau qui passe pendant une seconde et t l’intervalle de temps entre fermeture et
ouverture de la vanne ainsi on peut dire que
Q=q*t avec Q : le volume d’eau fournie a une parcelle.
L’excèdent d’eau

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Figure : vanne 2 du secondaire-tertiaire (points d’accès aux parcelles irriguées)
Les principales cultures de la parcelle sont le riz, la banane, le maïs et le maraichage.
Le maïs est cultivé dans les surfaces en altitude (la montée de l’eau est difficile) de la parcelle
irrigué. Des canaux de drainage sont présents pour évacuer l’eau en surplus sous les cultures pour
garantir une bonne croissance de celles-ci. Ceci constitue le deuxième facteur de perte d’eau du a
l’imperfection du système (insuffisance du contrôle d’eau).
La figure ci-dessous montre une cartographie de la parcelle présente sur le site.
Parcelle gauche
Parcelle droite

7. Rapport Selingué du 14/11/2017
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Figure : cartographie du site irrigué de Selingué
A la lumières de ces informations, tel que l’imperfection du système présent sur le site, la lutte
menée par le gouvernement malien pour la bonne gestion de l’eau dans les périmètres irrigués et
l’influence du changement climatique, il s’avère nécessaire la conception d’une plateforme
intelligente pour la bonne Maitrise de l’eau dans les périmètres irrigués au Mali plus
particulièrement dans celui de Selingué.
[1]Source: Worldometers (www.Worldometers.info)

8. Rapport Selingué du 14/11/2017
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ANNEXE:
LA VUE GENERALE DE LA VEGETATION
Figure: vue globale de la végétation