Revue Les Cahiers du SYNGOF n°107 Décembre 2016
Question de la Secrétaire Générale concernant les stages des sages-femmes auprès des médecins spécialistes
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Informations syndicales - La nouvelle conventionRéseau Pro Santé
Revue Les Cahiers du SYNGOF n°107 Décembre 2016
La mise en place des revalorisations conventionnelles se fera tant sur les actes cliniques que techniques sur 1 an entre la mi juin 2017 et le premier juin 2018, voici ce qui change. Ce diaporama est accessible sur simple demande auprès de Nadine PRUGNY en appelant le 04 67 04 17 18 ou par email à syngof@synof.fr
B. de ROCHAMBEAU
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Revue "Jeune MG" SNJMG n°16 - Décembre 2016
Internes, étudiez, pratiquez, nous assurons.
Bénéficiez de privilèges pendant votre internat.
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Revue "Le Cordon Rouge" AGOF n°10 - Mars 2015
PARTICIPATION
Vous avez été 520 à la journée du 4 décembre 2014 et 420 à participer aux ateliers le 5 décembre.
Les CHU les plus représentés ont été : Reims (63 %), Rennes (62 %), Brest (58 %), Dijon (58 %).
Les CHU les moins représentés ont été : Océan indien (15 %), Antilles-Guyane (11 %), Nice (10 %).
Les CHU dont la participation a été en hausse en 2014 ont été : Bordeaux, Lille, Marseille, Montpellier, Saint-Etienne.
Les CHU dont la participation a été en baisse en 2014 ont été : Limoges, Nantes, Poitiers.
EVALUATION DES Jn'GOF
74 % des participants ont répondu au questionnaire.
Note générale : 16,1/20.
SESSION PLENIERE
Evaluation globale : 14,6/20.
« Trisomie 21 : vers un dépistage non invasif ? » (A. Benachi) 16,5/20.
« Faire de l’humanitaire en gynécologie » (X. Duval-Arnould, G. Chaney) 13,8/20.
« Prise en charge des patients à haut risque de cancer du sein » (C. Uzan) 14,9/20.
« Le fellowship » (P. Descamps) 12,9/20.
« La vaccination HPV » (D. Héquet) 14,6/20.
« Cholestase gravidique : ce qu’il faut savoir » (L. Sentilhes) 15,3/20.
...
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
L’ENTOG (European Network of Trainees in Obstetrics and Gynaecology), fondée en 1992, est l’équivalent européen de l’AGOF. Chaque année, cette association organise une semaine d’échange au sein d’un des 29 pays membres. Ainsi, grâce au soutien de l’AGOF et du CNGOF, nous avons pu faire partie des 49 internes européens s’étant donnés rendez-vous du 8 au 12 juin dernier aux Pays-Bas.
Lors de la première partie de la semaine, nous avons été répartis avec d’autres internes dans les différents centres hospitaliers universitaires (Amsterdam, Rotterdam, Maastricht, Utrecht...). Cette immersion de quelques jours permet de découvrir le fonctionnement hospitalier aux Pays-Bas. Les médecins hollandais sont très contents de nous accueillir et de nous expliquer certaines particularités de leur système de santé : le recours à l’euthanasie (accepté par 95 % de la population) ou encore la prévention des bactéries multi-résistantes. En ce qui concerne la Gynécologie-Obstétrique, nous appréhendons pleinement le concept de « first line midwife system ». En effet, 16 % des accouchements sont réalisés à domicile, par des sages-femmes. Tout est très réglementé : seules les femmes ayant eu une grossesse strictement physiologique peuvent accoucher à domicile, et, à la moindre anomalie au cours du travail (par exemple un liquide méconial), elles sont transférées dans la maternité la plus proche (devant être située à moins de 10 minutes). La surveillance du rythme cardiaque foetal ne se fait que de manière intermittente. Nous avons pu lors de notre séjour suivre des sagesfemmes à domicile, mais contrairement à d’autres internes européens, nous n’avons pas eu la chance d’assister à un accouchement à domicile. Pour les accouchements hospitaliers, le taux de péridurale, comparé à la France, est faible : environ 10 %. L’instrument principal d’extraction est la ventouse. Au bloc opératoire, l’interne est dès que possible l’opérateur principal. Les établissements ne respectant pas suffisamment cette règle peuvent d’ailleurs perdre leur accréditation à accueillir des internes. Le système hollandais présente d’autres avantages : le temps de travail hebdomadaire de 48 heures, très contrôlé, un salaire supérieur et l’absence de concours.
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Revue "Le Cordon Rouge" AGOF n°10 - Mars 2015
Lointaine est l’image de l’accoucheur, muni de serviettes tièdes, d’une bassine et d’un simple tablier, posant ses mains expertes sur le ventre de femmes enceintes et les accompagnant pendant les couches. Toutes aussi passées, les fresques des grands obstétriciens français inventeurs d’instruments divers et variés, ingénieux et dérangeants, permettant l’extraction des nouveau-nés.
Mais alors que Levret, Baudelocque, et Mauriceau, reposent bien glorieusement sous leurs épitaphes méritées, que pense-t-on aujourd’hui des gynéco-obstétriciens, des internes ? Et quelle représentation se fait-on de nous, au sein de la population médicale ??
Les premiers témoignages obtenus, assez aisément il faut dire, sont ceux des internes de médecine générale ; ces soldats souvent abandonnés aux hostiles urgences gynécologiques la journée dans la plupart des services parisiens. Pour eux, nous sommes des Jokers, sortes d’intermédiaires avant l’avis, rarement tendre, du chef. Mais ce n’est pas tout ! Notre présence permanente, notre mine fatiguée du lendemain de garde-sans-une-minute-desommeil, notre accoutrement décoré de liquides biologiques… leur rappellent exactement ce pourquoi ils ont choisi leur spécialité. La médecine est un sacerdoce, certes, mais pour eux, le rythme de la gynécologie est l’illustration même de l’absence de vie (simples pensées retranscrites) ; « Je n’aurais jamais pu faire ta spé ! »… récurrent et réconfortant discours ! Merci les gars !! Je citerai tout de même une amie dont la vision des choses m’a serré la gorge : « Quand on me parle d’interne de Gynéco, j’imagine une personne hyperactive, courant partout, malgré la fatigue… et qui néanmoins sait prendre le temps d’être empathique avec ses patientes ! D’ailleurs, c’est probablement la principale chose que je vous envie : cette relation tellement intime que vous mettez en place avec les femmes surtout en obstétrique… l’interne aide à donner la vie son enfant : et là, vous devenez inoubliable !! »
...
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Revue "Le Cordon Rouge" AGOF n°10 - Mars 2015
Tu t’es déjà demandé comment faisaient tes chefs pour te trouver un profil parfait en moins de 2 secondes ? ou comment on peut observer un cerveau foetal sans le moindre artefact ? on comment fléchir une nuque foetale pour avoir le meilleur cliché ?? Alors les journées-formations WATOG sont faites pour TOI !!!
Cette association, de rang mondial désormais, a pour but de promouvoir la formation des internes de GO par des ateliers pratiques. Le président de la branche française, Dr O. Lamy, a organisé le samedi 14 février le premier épisode - et pas le dernier !! - des ateliers d’échographie WATOG. Pour cela il était accompagné du Dr Saada, ancien échographiste référent à Paris.
Pendant une journée entière, 20 internes au maximum peuvent bénéficier, et ce une fois par mois, de cours privés (mais gratuits !!) d’échographie. La matinée est dédiée à l’enseignement théorique avec démonstration sur une patiente. Le repas de midi est pris en charge et franchement, vraiment délicieux .
Le plus intéressant se déroule l’après-midi : nous nous organisons par groupe de 4. Cinq patientes nous offrent très gentiment leur « ventre » et pendant 3h - oui j’ai bien dit 3 heures - nous pouvons nous entraîner à tour de rôle.
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Revue "Le Cordon Rouge" AGOF n°10 - Mars 2015
L’hémorragie du post-partum et un sujet très en vogue cette année, et cela est en partie lié aux dernières RPC du CNGOF de décembre 2014. S’il s’agit d’une complication bien connue et dont la prise en charge consensuelle a été parfaitement établie, l’HPP demeure néanmoins la 1re cause de mortalité maternelle en France et dans le monde…
J’ai récemment mis la main sur le « traité complet d’accouchement » rédigé en 1866 par le Dr Joulin. Un bijou de la maïeutique ! Et, au milieu des gravures de bassins obstétricaux viciés, des pages jaunies découpées par le 1er propriétaire, ou encore des tableaux illustrant les petites cohortes françaises de 1850, se trouvait un chapitre entier sur les hémorragies (« Hémorrhagies »). Les auteurs de l’époque admettaient facilement que les pertes sanguines au moment de la délivrance étaient une étape cruciale et risquée de l’accouchement d’une femme.
Bien que le mécanisme de l’hémorragie ne fût pas entièrement connu, l’inertie utérine était la 1re cause évoquée. Voici donc un bon point pour les obstétriciens du XIXe siècle, lorsque l’on sait aujourd’hui que l’atonie est responsable de 50 % des HPP. Velpeau était plus disposé à croire que cet accident s’expliquait par un « raptus sanguin » vers l’utérus alimentant les vaisseaux hypogastriques à la levée de la compression… Théorie originale qui cependant ne justifiait pas que l’hémorragie ne se manifeste pas plus fréquemment. Le Dr Joulin énumérait ensuite 3 autres causes secondaires à rechercher : la longueur du travail (fatigant la femme et l’organe), l’existence de pertes au précédent accouchement, et la distension de la matrice (par une « hydropisie de l’amnios » ou une gémellarité). 150 ans plus tard, nous nous attardons encore sur ces 3 détails !
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La mise en place des revalorisations conventionnelles se fera tant sur les actes cliniques que techniques sur 1 an entre la mi juin 2017 et le premier juin 2018, voici ce qui change. Ce diaporama est accessible sur simple demande auprès de Nadine PRUGNY en appelant le 04 67 04 17 18 ou par email à syngof@synof.fr
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Internes, étudiez, pratiquez, nous assurons.
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PARTICIPATION
Vous avez été 520 à la journée du 4 décembre 2014 et 420 à participer aux ateliers le 5 décembre.
Les CHU les plus représentés ont été : Reims (63 %), Rennes (62 %), Brest (58 %), Dijon (58 %).
Les CHU les moins représentés ont été : Océan indien (15 %), Antilles-Guyane (11 %), Nice (10 %).
Les CHU dont la participation a été en hausse en 2014 ont été : Bordeaux, Lille, Marseille, Montpellier, Saint-Etienne.
Les CHU dont la participation a été en baisse en 2014 ont été : Limoges, Nantes, Poitiers.
EVALUATION DES Jn'GOF
74 % des participants ont répondu au questionnaire.
Note générale : 16,1/20.
SESSION PLENIERE
Evaluation globale : 14,6/20.
« Trisomie 21 : vers un dépistage non invasif ? » (A. Benachi) 16,5/20.
« Faire de l’humanitaire en gynécologie » (X. Duval-Arnould, G. Chaney) 13,8/20.
« Prise en charge des patients à haut risque de cancer du sein » (C. Uzan) 14,9/20.
« Le fellowship » (P. Descamps) 12,9/20.
« La vaccination HPV » (D. Héquet) 14,6/20.
« Cholestase gravidique : ce qu’il faut savoir » (L. Sentilhes) 15,3/20.
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L’ENTOG (European Network of Trainees in Obstetrics and Gynaecology), fondée en 1992, est l’équivalent européen de l’AGOF. Chaque année, cette association organise une semaine d’échange au sein d’un des 29 pays membres. Ainsi, grâce au soutien de l’AGOF et du CNGOF, nous avons pu faire partie des 49 internes européens s’étant donnés rendez-vous du 8 au 12 juin dernier aux Pays-Bas.
Lors de la première partie de la semaine, nous avons été répartis avec d’autres internes dans les différents centres hospitaliers universitaires (Amsterdam, Rotterdam, Maastricht, Utrecht...). Cette immersion de quelques jours permet de découvrir le fonctionnement hospitalier aux Pays-Bas. Les médecins hollandais sont très contents de nous accueillir et de nous expliquer certaines particularités de leur système de santé : le recours à l’euthanasie (accepté par 95 % de la population) ou encore la prévention des bactéries multi-résistantes. En ce qui concerne la Gynécologie-Obstétrique, nous appréhendons pleinement le concept de « first line midwife system ». En effet, 16 % des accouchements sont réalisés à domicile, par des sages-femmes. Tout est très réglementé : seules les femmes ayant eu une grossesse strictement physiologique peuvent accoucher à domicile, et, à la moindre anomalie au cours du travail (par exemple un liquide méconial), elles sont transférées dans la maternité la plus proche (devant être située à moins de 10 minutes). La surveillance du rythme cardiaque foetal ne se fait que de manière intermittente. Nous avons pu lors de notre séjour suivre des sagesfemmes à domicile, mais contrairement à d’autres internes européens, nous n’avons pas eu la chance d’assister à un accouchement à domicile. Pour les accouchements hospitaliers, le taux de péridurale, comparé à la France, est faible : environ 10 %. L’instrument principal d’extraction est la ventouse. Au bloc opératoire, l’interne est dès que possible l’opérateur principal. Les établissements ne respectant pas suffisamment cette règle peuvent d’ailleurs perdre leur accréditation à accueillir des internes. Le système hollandais présente d’autres avantages : le temps de travail hebdomadaire de 48 heures, très contrôlé, un salaire supérieur et l’absence de concours.
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Revue "Le Cordon Rouge" AGOF n°10 - Mars 2015
Lointaine est l’image de l’accoucheur, muni de serviettes tièdes, d’une bassine et d’un simple tablier, posant ses mains expertes sur le ventre de femmes enceintes et les accompagnant pendant les couches. Toutes aussi passées, les fresques des grands obstétriciens français inventeurs d’instruments divers et variés, ingénieux et dérangeants, permettant l’extraction des nouveau-nés.
Mais alors que Levret, Baudelocque, et Mauriceau, reposent bien glorieusement sous leurs épitaphes méritées, que pense-t-on aujourd’hui des gynéco-obstétriciens, des internes ? Et quelle représentation se fait-on de nous, au sein de la population médicale ??
Les premiers témoignages obtenus, assez aisément il faut dire, sont ceux des internes de médecine générale ; ces soldats souvent abandonnés aux hostiles urgences gynécologiques la journée dans la plupart des services parisiens. Pour eux, nous sommes des Jokers, sortes d’intermédiaires avant l’avis, rarement tendre, du chef. Mais ce n’est pas tout ! Notre présence permanente, notre mine fatiguée du lendemain de garde-sans-une-minute-desommeil, notre accoutrement décoré de liquides biologiques… leur rappellent exactement ce pourquoi ils ont choisi leur spécialité. La médecine est un sacerdoce, certes, mais pour eux, le rythme de la gynécologie est l’illustration même de l’absence de vie (simples pensées retranscrites) ; « Je n’aurais jamais pu faire ta spé ! »… récurrent et réconfortant discours ! Merci les gars !! Je citerai tout de même une amie dont la vision des choses m’a serré la gorge : « Quand on me parle d’interne de Gynéco, j’imagine une personne hyperactive, courant partout, malgré la fatigue… et qui néanmoins sait prendre le temps d’être empathique avec ses patientes ! D’ailleurs, c’est probablement la principale chose que je vous envie : cette relation tellement intime que vous mettez en place avec les femmes surtout en obstétrique… l’interne aide à donner la vie son enfant : et là, vous devenez inoubliable !! »
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Tu t’es déjà demandé comment faisaient tes chefs pour te trouver un profil parfait en moins de 2 secondes ? ou comment on peut observer un cerveau foetal sans le moindre artefact ? on comment fléchir une nuque foetale pour avoir le meilleur cliché ?? Alors les journées-formations WATOG sont faites pour TOI !!!
Cette association, de rang mondial désormais, a pour but de promouvoir la formation des internes de GO par des ateliers pratiques. Le président de la branche française, Dr O. Lamy, a organisé le samedi 14 février le premier épisode - et pas le dernier !! - des ateliers d’échographie WATOG. Pour cela il était accompagné du Dr Saada, ancien échographiste référent à Paris.
Pendant une journée entière, 20 internes au maximum peuvent bénéficier, et ce une fois par mois, de cours privés (mais gratuits !!) d’échographie. La matinée est dédiée à l’enseignement théorique avec démonstration sur une patiente. Le repas de midi est pris en charge et franchement, vraiment délicieux .
Le plus intéressant se déroule l’après-midi : nous nous organisons par groupe de 4. Cinq patientes nous offrent très gentiment leur « ventre » et pendant 3h - oui j’ai bien dit 3 heures - nous pouvons nous entraîner à tour de rôle.
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L’hémorragie du post-partum et un sujet très en vogue cette année, et cela est en partie lié aux dernières RPC du CNGOF de décembre 2014. S’il s’agit d’une complication bien connue et dont la prise en charge consensuelle a été parfaitement établie, l’HPP demeure néanmoins la 1re cause de mortalité maternelle en France et dans le monde…
J’ai récemment mis la main sur le « traité complet d’accouchement » rédigé en 1866 par le Dr Joulin. Un bijou de la maïeutique ! Et, au milieu des gravures de bassins obstétricaux viciés, des pages jaunies découpées par le 1er propriétaire, ou encore des tableaux illustrant les petites cohortes françaises de 1850, se trouvait un chapitre entier sur les hémorragies (« Hémorrhagies »). Les auteurs de l’époque admettaient facilement que les pertes sanguines au moment de la délivrance étaient une étape cruciale et risquée de l’accouchement d’une femme.
Bien que le mécanisme de l’hémorragie ne fût pas entièrement connu, l’inertie utérine était la 1re cause évoquée. Voici donc un bon point pour les obstétriciens du XIXe siècle, lorsque l’on sait aujourd’hui que l’atonie est responsable de 50 % des HPP. Velpeau était plus disposé à croire que cet accident s’expliquait par un « raptus sanguin » vers l’utérus alimentant les vaisseaux hypogastriques à la levée de la compression… Théorie originale qui cependant ne justifiait pas que l’hémorragie ne se manifeste pas plus fréquemment. Le Dr Joulin énumérait ensuite 3 autres causes secondaires à rechercher : la longueur du travail (fatigant la femme et l’organe), l’existence de pertes au précédent accouchement, et la distension de la matrice (par une « hydropisie de l’amnios » ou une gémellarité). 150 ans plus tard, nous nous attardons encore sur ces 3 détails !
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Le 28 mai 2015 avait lieu la 2e session des Jn’ Sexo sur le site de la maternité Port Royal (Paris). Pour ceux qui auraient manqué le rendez-vous, l’une des organisatrices, Océane, vous dévoile les dessous cette journée Sexo….
Quelques mots sur la Participation
6 intervenants (Dr Collier absent pour raisons de santé mais remplacé par Dr Martin ; Pr Le jeune absent car suicide sur les voies de trains).
Une trentaine de participants, tous internes de Gynécologie Médicale ou Obstétrique (Paris, Lille, Marseille, Brest) sauf 1 interne de Médecine Générale de Lille, 1 psychologue, 2 sages-femmes de Tours, 1 éducateur-travailleur social de Lille.
Cette 2ème édition des Jn’Sexo, journées axées Sexologie/Gynécologie médicale visant à compléter la formation des internes dans ces domaines, initiative commune de l’AGOF et de l’AIGM, ont été un franc succès. Certes, la participation des internes n’atteint pas encore les chiffres espérés : la manifestation a réuni une trentaine de personnes, majoritairement des internes de Gynécologie Médicale et de Gynécologie-Obstétrique de tous horizons (Paris, Lille, Brest, Marseille) mais aussi une interne de Médecine Générale de Lille, 2 sages-femmes, un psychologue et un éducateur inscrit au DIU de Sexologie. Les absents ont toujours tort comme on dit…
Dr Robin (Gynécologue, Lille) a ouvert le congrès sur un exposé passionnant débutant sur des notions de physiologie concernant la ménopause, et nous a mené successivement au bilan pré THM (et ses contre-indications), à différents schémas thérapeutiques avec leurs adaptations, puis au suivi des patientes. Les notions vraiment pratiques que tous attendions et avons consciencieusement pris en notes sans en perdre une miette !
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Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Le point de vue du Pr Betrand Debaene, président de la CME, chef du service d’anesthésie réanimation au CHU de Poitiers
Au CHU de Poitiers les urgences et l’anesthésie réanimation (blocs et réanimation compris) sont organisés en temps continu depuis 13 ans. Bertrand Debaene relate dans son interview son expérience en insistant sur la transparence apportée par le travail en temps continu.
le travail en temps continu s’effectue sur une unité de mesure du temps que tout le monde comprend et qui permet d’avoir un calcul précis du temps de travail, de déclencher facilement le temps de travail additionnel au-delà de 48 heures. les équipes gèrent cela de manière efficiente et s’arrangent pour contrôler le système et pour éviter au maximum les débordements au-delà de 48 heures. (...)
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Revue "Le Cordon Rouge" AGOF n°10 - Mars 2015
"Incision !". Ça y est, je suis interne. Mon badge orange est devenu rouge. Les ordonnances sont à mon nom. On m'appelle pour des avis. Je dois prendre des décisions, seule. Je sors de l'hôpital à 20h et non plus à 13h. Je passe mes journées en pyjama. Je me lève et me couche à l'internat. Je n'ai plus qu'un seul bouquin de spécialité. Il y a un zéro de plus à la fin du mois. Mais les patientes me prennent toujours pour l'infirmière ou la sage-femme.
"C’est quoi ton métier ?" me demande ma cousine de 7 ans. "Je suis docteur pour les femmes" ai-je répondu rapidement. Dur dur d'expliquer ce métier : j'ai choisi de regarder la vie à travers un spéculum, de ne plus savoir lire un ECG, de n'utiliser que deux de mes dix doigts, de passer la moitié de mon temps en stérile, de suivre les femmes dans leur vie intime, de travailler dans l'urgence, dans le sang, dans la vie en puissance.
Premier jour, et là, il faut assurer, s'intégrer à l'équipe, comprendre que maintenant, tu peux - et tu dois - prendre des décisions. Au début, c'est assez compliqué. "Dis, je mets quoi comme traitement, le PV est revenu positif à Eyjafjallajökull ? ". "Allo chef ? Je ne trouve pas les ovaires". "Allo chef ? je ne suis pas sûre pour le col". "Allo chef ? On fait quoi, la dame saigne ?". "Chef, tu m'as encore piquée avec ton aiguille". "Docteur, mon bébé pleure tout le temps, je fais quoi ?". "Docteur, vous en pensez quoi vous de Leeloo ?". "Enceinte ? Non mais c'est pas possible, dites-moi que je rêve !". "Une fausse couche ? Non mais c'est pas possible, dites-moi que je rêve !". Puis ces éternelles consultations : "- Vous prenez la pilule ? - Non. - Vous avez des rapports ? - Oui. - Vous avez un désir de grossesse ? - Bah, non." dont tu feras ton lot quotidien jusqu'à la retraite.
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Cette année, avait lieu les 13 et 14 juin, le 1er Congrès ETWOG le long des plages monégasques. Pour ceux qui n’auraient pas eu la chance d’y participer, voici un bref rappel de ce week-end inoubliable.
Qu’est-ce que l’ETWOG ?
Il s’agit de l’acronyme de European Trainees Workshops in Obstetrics & Gynaecology… Nous voici bien avancés, allez-vous me dire. Rentrons donc un peu dans le vif du sujet ! Durant deux journées consécutives, une soixantaines d’internes ont débarqué des quatre coins de la France pour suivre cette toute nouvelle formation de leur discipline. A l’heure où le « comment faire » devance souvent le « pourquoi faire », ces journées ETWOG proposaient la réunion des 2 problématiques, au travers de nombreux ateliers et vidéo-conférences.
Après un accueil chaleureux des aînés, les internes ont ainsi bénéficié d’un incroyable rappel anatomique didactique (Dr Bonnet et Dubuisson), du partage de vidéos chirurgicales hystéroscopiques et coelioscopiques (Dr Villefranque, Le Gac, Mueller et Watrelot), d’un rappel sur les pathologies bénignes pelviennes (Dr Agostini et Badiou), et d’un exposé sur l’uro-dynamique (Dr Fatton)…
Ces enseignements théoriques étaient rythmés par la visite des stands de partenaires, mais surtout l’exercice pratique au sein des ateliers. Ainsi, alors qe certains s’entraînaient à nouer sous coelioscopie, à poser la Bakri, à réséquer des myomes virtuels, d’autres découvraient la fertiloscopie ou s’attelaient à la réfection du périnée.
Mon coup de coeur du séjour : Mme TOUVET Blanche, une sage-femme aussi pédagogue que douce, qui apprenait à reconsidérer les anomalies de rythmes cardiaques foetaux… à analyser la physiopathologie d’une décélération en fonction de son allure et de l’ensemble du tracé l’accompagnant. Une leçon intéressante qui évite la précipitation devant un « rythme dégeu » !
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L’activité physique adaptée dans la prise en charge gériatriqueRéseau Pro Santé
Revue "La gazette du jeune gériatre" n°11 - AJGH - Février 2016
L’Activité Physique Adaptée (APA) est une discipline issue des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportive (STAPS). Apparue au cours des années 1970 au Québec puis diffusée en Europe dès 1979, elle a pour principal objectif l’amélioration ou le maintien de l’état de santé et du niveau d’autonomie de personnes malades ou en situation de handicap par la pratique et l’adaptation d’activités physiques et sportives.
De niveau Licence ou Master, le professeur d’APA est formé durant trois à cinq années universitaires au cours desquelles il reçoit un enseignement transversal, allant des sciences de la vie (physiologie, biomécanique, anatomie, neurologie…) aux sciences humaines (sociologie, psychologie), en passant par les sciences de l’éducation (théories de l’apprentissage), les sciences du sport (sports collectifs, sports de combat, natation, athlétisme…), et les sciences médicales (handicap moteur et mental, maladies métaboliques, pathologies cardiorespiratoires, vieillissement…). Il peut aussi poursuivre jusqu’en doctorat et se destiner à la recherche afin d’étudier les effets de l’activité physique sur la santé.
Il opère dans des structures diverses comme le milieu hospitalier (MPR, SSR, Cardiologie, Gériatrie, Addictologie…), les centres et instituts médicaux (IME), les EHPAD, le milieu associatif, ou encore le milieu carcéral. Il peut également exercer en libéral et intervenir à domicile ou s’associer avec d’autres professionnels de santé tels que leskinésithérapeutes.
Il agit essentiellement sur prescription médicale et élabore des programmes d’activités physiques personnalisés et adaptés aux besoins ainsi qu’aux contre-indications inhérentes aux pathologies des patients qu’il prend en charge, de façon individuelle ou collective.
Il collabore avec les autres professionnels paramédicaux, principalement kinésithérapeutes et ergothérapeutes, et participe aux réunions pluridisciplinaires.
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Question classique de nos externes en devenir, qui s’interrogent sans cesse sur leur propre futur…
La vocation médecine est rarement innée. Chacun charrie son histoire personnelle comme un vieux baluchon, plus ou moins gros, plus ou moins bien organisé… Il y a ceux qui baignent dedans depuis la plus tendre enfance (Maman est cardio et Papa réa… je suis une rebelle, je serai dermato !), ceux qui cherchaient une profession à but lucratif (il y avait plus simple et plus rentable : ils se sont trompés), ceux qui se sont toujours dédiés à l’altruisme (le camarade de primaire qui vous léguait la moitié de son goûter), et ceux que la maladie a privé d’un être cher, un peu trop tôt – un peu trop vite, nourrissant le besoin de rendre la monnaie de sa pièce à cette fichue destinée !
J’ai choisi de faire médecine. Comme vous, j’ai choisi d’aider à la vie.
Je débute mon 4e semestre, l’échographie commence à bien rentrer dans ma petite tête, mes dernières extractions foetales étaient plutôt satisfaisantes, ma clé USB « spéciale blouse » est remplie d’ordonnances pré-faites et certificats précieux aux urgences… mais voilà, je pars pours 6 mois au pays de la chirurgie digestive ! Terrain hostile… mais obligatoire !!
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Une quarentaine d’internes a profité de l’opportunité de renforcer leur formation en chirurgie gynécologique aux Junior Master Class à Marseille les 18 et 19 juin 2015 (2e édition), au travers de sessions plénières sur le management des tissus par les énergies utilisées en chirurgie (Dr Joe Amaral, USA), l’ergonomie pour les ligatures coelisocopiques (Dr Perez), les procédures hystéroscopiques (Dr Lazard).
U ne demie journée fût consacrée à la lymphadénectomie pelvienne, en commençant par un rappel (qui n’était pas du luxe !) sur l’anatomie rétro-péritonéale (Dr Tavano), un topo sur l’apprentissage et les procédures (Dr Lambaudie), avec également quelques notions concernant l’apport des nouvelles technologies comme l’immunofluorescence, la vision 3D et la robotique (Dr Collinet), et un cours sur les complications opératoires (Dr Crochet). Ce congrès dédié aux futurs chirurgiens en formation nous a également permis d’aborder sans tabou les carrières privées (et universitaires), les responsabilités médicales.
Bien entendu, le clou du spectacle, pour lequel nous devons tous nos remerciements au Dr Estrade qui mène des actions incroyables pour favoriser l’accès des internes à une formation optimale, c’était les « workshops live » en bloc opératoire sur modèle animal. Les internes, habillés stérilement, tour à tour 1ers opérateurs pour diverses interventions, coachés par des chirurgiens hors pair. Ma 1ère (début de) lymphadénectomie pelvienne ! ;-) Un régal.
Divers autres workshops étaient proposés par petits groupes, comme des jeux d’adresse sur pelvitrainer, une hystéroscopie avec différents programmes évaluant l’ergonomie/la douleur des patientes, sur les énergies utilisées en chirurgie…
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Deuxième assemblée générale de la WATOG (World Association of Trainees in Obstetrics and Gynaecology) lors du congrès de la FIGO à Vancouver (Canada)
Du 5 au 9 octobre 2015
Membre actif de l’AGOF (Association des Gynécologues- Obstétriciens en Formation), j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à l’assemblée générale de la jeune association WATOG, l’association mondiale des internes en gynécologie-obstétrique. Associée au congrès de la FIGO (Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens), la WATOG s’est réunie cette année à Vancouver au Canada
L’idée d’une association mondiale est née en 2008, sous une impulsion française portée par le Dr Olivier Ami, ancien président de l’AGOF. Elle a vu le jour en 2012, lors du dernier congrès de la FIGO à Rome, où 57 internes représentant 73 pays ont voté sa constitution et ont élu les membres exécutifs des six continents. Les membres de la FIGO ont supporté le projet depuis le début et de plus en plus de sociétés séniors nationales soutiennent et reconnaissent l’association.
L’ambition de la WATOG est de rassembler un représentant par pays et d’aider chacun à créer – ou dynamiser – son association nationale afin d’améliorer la qualité de la formation des internes dans les 10 années suivant le début de la spécialisation. Cette rencontre permet aussi d’enrichir les expériences et de faciliter les contacts et les échanges à travers les frontières. Telle une pyramide (même si le représentant égyptien n’était pas des nôtres !), la WATOG se divise en six groupes de travail (Afrique, Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie, Europe et Océanie) dont chacun rassemble les pays qui le concernent.
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Contribution d’AH pour la grande conférence de la santé Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°4" Mars 2016
Nous souhaitons contribuer à la définition de notre place dans le système de santé. Ces réflexions impliquent que nous soyons sortis du creux démographique actuel (2015) par de réelles dispositions d’attractivité à installer sans tarder. La prise en compte des évolutions sociétales et technologiques qui vont se poursuivre, peut laisser espérer une implication durable des soignants dans un système de santé efficace. Dans ce numéro, nous vous rapportons quelques réflexions mais vous retrouverez sur notre site internet l’ensemble de cette contribution (formation initiale, continue et DPC, carrière médicale hospitalière, place des médecins hospitaliers dans le parcours de soins, dans le processus de soins, dans son territoire de santé et dans l’espace hospitalier public).
www.avenir-hospitalier.fr/images/ CONTRIBUTION_AH_GCS_2016.pdf
Place des jeunes médecins en formation dans l’hôpital
• Les futurs médecins doivent être accueillis lors de chaque stage avec un livret exposant les objectifs et les critères d’évaluation du stage. Leur stage sera évalué par la faculté avec remontée aux HU et sanctions si, sur des critères ciblés, l’évaluation est défavorable. Ils doivent aussi pouvoir effectuer des stages en CH non universitaire avec suppression du terrain de stage en cas de mauvaise évaluation.
• La formation des internes par compagnonnageleur permet d'acquérir une autonomie de décision progressive et doit être consolidée. La place et l’espace du compagnonnage doivent être valorisés et donner lieu à évaluation pour le senior.
• Il faut renforcer l'apprentissage théorique par du temps dédié et des moyens adaptés (accès bibliographiques, séminaires pédagogiques, développement des centres et des ateliers de simulation). (...)
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Le 28 mai 2015 avait lieu la 2e session des Jn’ Sexo sur le site de la maternité Port Royal (Paris). Pour ceux qui auraient manqué le rendez-vous, l’une des organisatrices, Océane, vous dévoile les dessous cette journée Sexo….
Quelques mots sur la Participation
6 intervenants (Dr Collier absent pour raisons de santé mais remplacé par Dr Martin ; Pr Le jeune absent car suicide sur les voies de trains).
Une trentaine de participants, tous internes de Gynécologie Médicale ou Obstétrique (Paris, Lille, Marseille, Brest) sauf 1 interne de Médecine Générale de Lille, 1 psychologue, 2 sages-femmes de Tours, 1 éducateur-travailleur social de Lille.
Cette 2ème édition des Jn’Sexo, journées axées Sexologie/Gynécologie médicale visant à compléter la formation des internes dans ces domaines, initiative commune de l’AGOF et de l’AIGM, ont été un franc succès. Certes, la participation des internes n’atteint pas encore les chiffres espérés : la manifestation a réuni une trentaine de personnes, majoritairement des internes de Gynécologie Médicale et de Gynécologie-Obstétrique de tous horizons (Paris, Lille, Brest, Marseille) mais aussi une interne de Médecine Générale de Lille, 2 sages-femmes, un psychologue et un éducateur inscrit au DIU de Sexologie. Les absents ont toujours tort comme on dit…
Dr Robin (Gynécologue, Lille) a ouvert le congrès sur un exposé passionnant débutant sur des notions de physiologie concernant la ménopause, et nous a mené successivement au bilan pré THM (et ses contre-indications), à différents schémas thérapeutiques avec leurs adaptations, puis au suivi des patientes. Les notions vraiment pratiques que tous attendions et avons consciencieusement pris en notes sans en perdre une miette !
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Temps continu : et si tout le monde s’y mettait ?Réseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Le point de vue du Pr Betrand Debaene, président de la CME, chef du service d’anesthésie réanimation au CHU de Poitiers
Au CHU de Poitiers les urgences et l’anesthésie réanimation (blocs et réanimation compris) sont organisés en temps continu depuis 13 ans. Bertrand Debaene relate dans son interview son expérience en insistant sur la transparence apportée par le travail en temps continu.
le travail en temps continu s’effectue sur une unité de mesure du temps que tout le monde comprend et qui permet d’avoir un calcul précis du temps de travail, de déclencher facilement le temps de travail additionnel au-delà de 48 heures. les équipes gèrent cela de manière efficiente et s’arrangent pour contrôler le système et pour éviter au maximum les débordements au-delà de 48 heures. (...)
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Revue "Le Cordon Rouge" AGOF n°10 - Mars 2015
"Incision !". Ça y est, je suis interne. Mon badge orange est devenu rouge. Les ordonnances sont à mon nom. On m'appelle pour des avis. Je dois prendre des décisions, seule. Je sors de l'hôpital à 20h et non plus à 13h. Je passe mes journées en pyjama. Je me lève et me couche à l'internat. Je n'ai plus qu'un seul bouquin de spécialité. Il y a un zéro de plus à la fin du mois. Mais les patientes me prennent toujours pour l'infirmière ou la sage-femme.
"C’est quoi ton métier ?" me demande ma cousine de 7 ans. "Je suis docteur pour les femmes" ai-je répondu rapidement. Dur dur d'expliquer ce métier : j'ai choisi de regarder la vie à travers un spéculum, de ne plus savoir lire un ECG, de n'utiliser que deux de mes dix doigts, de passer la moitié de mon temps en stérile, de suivre les femmes dans leur vie intime, de travailler dans l'urgence, dans le sang, dans la vie en puissance.
Premier jour, et là, il faut assurer, s'intégrer à l'équipe, comprendre que maintenant, tu peux - et tu dois - prendre des décisions. Au début, c'est assez compliqué. "Dis, je mets quoi comme traitement, le PV est revenu positif à Eyjafjallajökull ? ". "Allo chef ? Je ne trouve pas les ovaires". "Allo chef ? je ne suis pas sûre pour le col". "Allo chef ? On fait quoi, la dame saigne ?". "Chef, tu m'as encore piquée avec ton aiguille". "Docteur, mon bébé pleure tout le temps, je fais quoi ?". "Docteur, vous en pensez quoi vous de Leeloo ?". "Enceinte ? Non mais c'est pas possible, dites-moi que je rêve !". "Une fausse couche ? Non mais c'est pas possible, dites-moi que je rêve !". Puis ces éternelles consultations : "- Vous prenez la pilule ? - Non. - Vous avez des rapports ? - Oui. - Vous avez un désir de grossesse ? - Bah, non." dont tu feras ton lot quotidien jusqu'à la retraite.
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Cette année, avait lieu les 13 et 14 juin, le 1er Congrès ETWOG le long des plages monégasques. Pour ceux qui n’auraient pas eu la chance d’y participer, voici un bref rappel de ce week-end inoubliable.
Qu’est-ce que l’ETWOG ?
Il s’agit de l’acronyme de European Trainees Workshops in Obstetrics & Gynaecology… Nous voici bien avancés, allez-vous me dire. Rentrons donc un peu dans le vif du sujet ! Durant deux journées consécutives, une soixantaines d’internes ont débarqué des quatre coins de la France pour suivre cette toute nouvelle formation de leur discipline. A l’heure où le « comment faire » devance souvent le « pourquoi faire », ces journées ETWOG proposaient la réunion des 2 problématiques, au travers de nombreux ateliers et vidéo-conférences.
Après un accueil chaleureux des aînés, les internes ont ainsi bénéficié d’un incroyable rappel anatomique didactique (Dr Bonnet et Dubuisson), du partage de vidéos chirurgicales hystéroscopiques et coelioscopiques (Dr Villefranque, Le Gac, Mueller et Watrelot), d’un rappel sur les pathologies bénignes pelviennes (Dr Agostini et Badiou), et d’un exposé sur l’uro-dynamique (Dr Fatton)…
Ces enseignements théoriques étaient rythmés par la visite des stands de partenaires, mais surtout l’exercice pratique au sein des ateliers. Ainsi, alors qe certains s’entraînaient à nouer sous coelioscopie, à poser la Bakri, à réséquer des myomes virtuels, d’autres découvraient la fertiloscopie ou s’attelaient à la réfection du périnée.
Mon coup de coeur du séjour : Mme TOUVET Blanche, une sage-femme aussi pédagogue que douce, qui apprenait à reconsidérer les anomalies de rythmes cardiaques foetaux… à analyser la physiopathologie d’une décélération en fonction de son allure et de l’ensemble du tracé l’accompagnant. Une leçon intéressante qui évite la précipitation devant un « rythme dégeu » !
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L’activité physique adaptée dans la prise en charge gériatriqueRéseau Pro Santé
Revue "La gazette du jeune gériatre" n°11 - AJGH - Février 2016
L’Activité Physique Adaptée (APA) est une discipline issue des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportive (STAPS). Apparue au cours des années 1970 au Québec puis diffusée en Europe dès 1979, elle a pour principal objectif l’amélioration ou le maintien de l’état de santé et du niveau d’autonomie de personnes malades ou en situation de handicap par la pratique et l’adaptation d’activités physiques et sportives.
De niveau Licence ou Master, le professeur d’APA est formé durant trois à cinq années universitaires au cours desquelles il reçoit un enseignement transversal, allant des sciences de la vie (physiologie, biomécanique, anatomie, neurologie…) aux sciences humaines (sociologie, psychologie), en passant par les sciences de l’éducation (théories de l’apprentissage), les sciences du sport (sports collectifs, sports de combat, natation, athlétisme…), et les sciences médicales (handicap moteur et mental, maladies métaboliques, pathologies cardiorespiratoires, vieillissement…). Il peut aussi poursuivre jusqu’en doctorat et se destiner à la recherche afin d’étudier les effets de l’activité physique sur la santé.
Il opère dans des structures diverses comme le milieu hospitalier (MPR, SSR, Cardiologie, Gériatrie, Addictologie…), les centres et instituts médicaux (IME), les EHPAD, le milieu associatif, ou encore le milieu carcéral. Il peut également exercer en libéral et intervenir à domicile ou s’associer avec d’autres professionnels de santé tels que leskinésithérapeutes.
Il agit essentiellement sur prescription médicale et élabore des programmes d’activités physiques personnalisés et adaptés aux besoins ainsi qu’aux contre-indications inhérentes aux pathologies des patients qu’il prend en charge, de façon individuelle ou collective.
Il collabore avec les autres professionnels paramédicaux, principalement kinésithérapeutes et ergothérapeutes, et participe aux réunions pluridisciplinaires.
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Question classique de nos externes en devenir, qui s’interrogent sans cesse sur leur propre futur…
La vocation médecine est rarement innée. Chacun charrie son histoire personnelle comme un vieux baluchon, plus ou moins gros, plus ou moins bien organisé… Il y a ceux qui baignent dedans depuis la plus tendre enfance (Maman est cardio et Papa réa… je suis une rebelle, je serai dermato !), ceux qui cherchaient une profession à but lucratif (il y avait plus simple et plus rentable : ils se sont trompés), ceux qui se sont toujours dédiés à l’altruisme (le camarade de primaire qui vous léguait la moitié de son goûter), et ceux que la maladie a privé d’un être cher, un peu trop tôt – un peu trop vite, nourrissant le besoin de rendre la monnaie de sa pièce à cette fichue destinée !
J’ai choisi de faire médecine. Comme vous, j’ai choisi d’aider à la vie.
Je débute mon 4e semestre, l’échographie commence à bien rentrer dans ma petite tête, mes dernières extractions foetales étaient plutôt satisfaisantes, ma clé USB « spéciale blouse » est remplie d’ordonnances pré-faites et certificats précieux aux urgences… mais voilà, je pars pours 6 mois au pays de la chirurgie digestive ! Terrain hostile… mais obligatoire !!
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Revue "le Cordon Rouge" n°11 - AGOF - Novembre 2015
Une quarentaine d’internes a profité de l’opportunité de renforcer leur formation en chirurgie gynécologique aux Junior Master Class à Marseille les 18 et 19 juin 2015 (2e édition), au travers de sessions plénières sur le management des tissus par les énergies utilisées en chirurgie (Dr Joe Amaral, USA), l’ergonomie pour les ligatures coelisocopiques (Dr Perez), les procédures hystéroscopiques (Dr Lazard).
U ne demie journée fût consacrée à la lymphadénectomie pelvienne, en commençant par un rappel (qui n’était pas du luxe !) sur l’anatomie rétro-péritonéale (Dr Tavano), un topo sur l’apprentissage et les procédures (Dr Lambaudie), avec également quelques notions concernant l’apport des nouvelles technologies comme l’immunofluorescence, la vision 3D et la robotique (Dr Collinet), et un cours sur les complications opératoires (Dr Crochet). Ce congrès dédié aux futurs chirurgiens en formation nous a également permis d’aborder sans tabou les carrières privées (et universitaires), les responsabilités médicales.
Bien entendu, le clou du spectacle, pour lequel nous devons tous nos remerciements au Dr Estrade qui mène des actions incroyables pour favoriser l’accès des internes à une formation optimale, c’était les « workshops live » en bloc opératoire sur modèle animal. Les internes, habillés stérilement, tour à tour 1ers opérateurs pour diverses interventions, coachés par des chirurgiens hors pair. Ma 1ère (début de) lymphadénectomie pelvienne ! ;-) Un régal.
Divers autres workshops étaient proposés par petits groupes, comme des jeux d’adresse sur pelvitrainer, une hystéroscopie avec différents programmes évaluant l’ergonomie/la douleur des patientes, sur les énergies utilisées en chirurgie…
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Deuxième assemblée générale de la WATOG (World Association of Trainees in Obstetrics and Gynaecology) lors du congrès de la FIGO à Vancouver (Canada)
Du 5 au 9 octobre 2015
Membre actif de l’AGOF (Association des Gynécologues- Obstétriciens en Formation), j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à l’assemblée générale de la jeune association WATOG, l’association mondiale des internes en gynécologie-obstétrique. Associée au congrès de la FIGO (Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens), la WATOG s’est réunie cette année à Vancouver au Canada
L’idée d’une association mondiale est née en 2008, sous une impulsion française portée par le Dr Olivier Ami, ancien président de l’AGOF. Elle a vu le jour en 2012, lors du dernier congrès de la FIGO à Rome, où 57 internes représentant 73 pays ont voté sa constitution et ont élu les membres exécutifs des six continents. Les membres de la FIGO ont supporté le projet depuis le début et de plus en plus de sociétés séniors nationales soutiennent et reconnaissent l’association.
L’ambition de la WATOG est de rassembler un représentant par pays et d’aider chacun à créer – ou dynamiser – son association nationale afin d’améliorer la qualité de la formation des internes dans les 10 années suivant le début de la spécialisation. Cette rencontre permet aussi d’enrichir les expériences et de faciliter les contacts et les échanges à travers les frontières. Telle une pyramide (même si le représentant égyptien n’était pas des nôtres !), la WATOG se divise en six groupes de travail (Afrique, Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie, Europe et Océanie) dont chacun rassemble les pays qui le concernent.
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Contribution d’AH pour la grande conférence de la santé Réseau Pro Santé
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Nous souhaitons contribuer à la définition de notre place dans le système de santé. Ces réflexions impliquent que nous soyons sortis du creux démographique actuel (2015) par de réelles dispositions d’attractivité à installer sans tarder. La prise en compte des évolutions sociétales et technologiques qui vont se poursuivre, peut laisser espérer une implication durable des soignants dans un système de santé efficace. Dans ce numéro, nous vous rapportons quelques réflexions mais vous retrouverez sur notre site internet l’ensemble de cette contribution (formation initiale, continue et DPC, carrière médicale hospitalière, place des médecins hospitaliers dans le parcours de soins, dans le processus de soins, dans son territoire de santé et dans l’espace hospitalier public).
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Place des jeunes médecins en formation dans l’hôpital
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• La formation des internes par compagnonnageleur permet d'acquérir une autonomie de décision progressive et doit être consolidée. La place et l’espace du compagnonnage doivent être valorisés et donner lieu à évaluation pour le senior.
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Informations syndicales - Le CNOM répond au SYNGOF
1. Le CNOM
répond au SYNGOF
Question de la Secrétaire Générale concernant les stages
des sages-femmes auprès des médecins spécialistes
informations syndicales
E . P A G A N E L L I *
D E C E M B R E 2 0 1 6S Y N G O F N ° 1 0 7 16
* Gynécologue médicale, Secrétaire générale du Syngof et Présidente du Collège de Gynécologie du Centre Val de Loire.