17. Dans les années 1840, la concentration de milliers de
forçats dans quelques arsenaux est jugée dangereuse et
coûteuse pour l’Etat.
En 1854, la loi sur la Transportation organise la peine des
Travaux Forcés à accomplir hors du territoire
métropolitain et conçue pour ne jamais permettre le retour
des condamnés dans la mère-patrie.
Les bagnes coloniauxLes bagnes coloniaux
18. Bagne deBagne de
l’île de Rél’île de Ré
De 1873 à 1938, il fut le point de départ vers les
bagnes de Guyane ou de Nouvelle-Calédonie.
24. Entre les deux guerres, les navires Loire et La Martinière
transfèrent, une à deux fois par an, les condamnés de St-
Martin de Ré vers la Guyane par effectif de 600 à 700.
31. Les déportés:Les déportés:
Il s’agit des prêtres réfractaires et des politiques.
Les transportés:Les transportés:
Des condamnés aux travaux forcés pour une durée de
cinq ans minimum par les Cours d'Assises.
Ils sont astreints au doublagedoublage: à leur libération, ils
devaient passer dans la colonie un temps au moins
équivalent à celui de leur peine. Si celle-ci était égale
ou supérieure à huit ans, l'assignation à résidence en
Guyane était définitive.
Les catégories de bagnards:Les catégories de bagnards:
Les relégués:Les relégués:
Peine secondaire infligée aux multi-récidivistes. La
relégation entraîne l’exil à perpétuité.
32. De nombreuses femmes furent transportées. Un des buts
était le repeuplement de la colonie.
53. Les bagnes français sont supprimés en 1945.
Les derniers prisonniers ont été libérés en 1953.
De 1852 à 1953, plus de 100 000 condamnés100 000 condamnés ont
subi leur peine dans les bagnes coloniaux.