Immersion pendant 10 jours dans le quartier Gare des Mines - Fillettes à Paris pour un diagnostic sensible du quartier en vue de préconisations pour un "urbanisme transitoire".
Pour la 1ère fois en Région Parisienne
Pour les enfants à partir de 9 ans mais pas qu’eux
Pour ceux qui pensent comme nous mais pas que…
Pour ceux qui ne peuvent pas aller en Belgique car le Thalys coûte trop cher…mais pas qu’eux…
Pour ceux qui s’ennuient trop souvent au théâtre sans jamais oser le dire mais pas qu’eux…
Pour ceux qui pensent que les Wallons et les Flamands ne se parlent plus mais pas qu’eux…
Pour ceux qui…Oh et puis après tout, le plus simple c’est de venir les voir eux mais qu’eux !!!
La Libre - Cyberchute déjantée - Laurence Bertels (21/08/15)
Point d’ennui, en revanche, du côté des « Mutants », une grande compagnie jeune public qui, malgré les années, garde un degré de qualité élevé surtout lorsqu’elle allie ses talents à ceux de l’Ensemble Leporello. Déjantée à souhait, la mise en scène de Dirk Opstaele multiplie les tableaux de personnes blasées par la société de consommation : des Ucclois affalés sur un fauteuil Roche Bobois, des « beaufs » cramoisis sur la plage d’Ostende, Marie-Antoinette sous la guillotine ou une allusion au jeu vidéo culte des ados, « Assassin’s Creed ». Entre cauchemar et réalité, lieux communs, « play » et « replay », chaque scène est interrompue par un « Événement extraordinaire ». Burlesque, tragique ou comique, « Cyberchute » dénonce, sous ses aspects délirants, l’accroissement inquiétant de la pauvreté dans le monde. Tonique, audacieux et percutant.
De Milan à Rome, après quelques détours, dont un à Parme : Trinity est en fuite !
La femme sans peur doit sans cesse rester sur ses gardes.
Plus rien ne la surprend !
Une obsession : protéger son secret et échapper à ses poursuivants.
Ces individus sans scrupule, mystérieusement sans cesse à ses trousses, sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins.
Sans relâche, elle court, se cache, feinte, puis fonce !
Elle trouve des appuis, mais peut-elle vraiment leur faire confiance ?
Son parcours la mène à de nombreuses découvertes, mais surtout, à des ressources intérieures qu'elle ignorait jusqu'à maintenant. Vers quel destin Trinity s'envole-t-elle désormais ?
La semaine dernière, je vous dévoilais les origines improbables de la fête des amoureux. Cette semaine, comme je suis trop sympa, je vous emmène à travers le monde voir un peu comment ça se passe ailleurs. Je vous préviens, y’a du dossier.
Pour la 1ère fois en Région Parisienne
Pour les enfants à partir de 9 ans mais pas qu’eux
Pour ceux qui pensent comme nous mais pas que…
Pour ceux qui ne peuvent pas aller en Belgique car le Thalys coûte trop cher…mais pas qu’eux…
Pour ceux qui s’ennuient trop souvent au théâtre sans jamais oser le dire mais pas qu’eux…
Pour ceux qui pensent que les Wallons et les Flamands ne se parlent plus mais pas qu’eux…
Pour ceux qui…Oh et puis après tout, le plus simple c’est de venir les voir eux mais qu’eux !!!
La Libre - Cyberchute déjantée - Laurence Bertels (21/08/15)
Point d’ennui, en revanche, du côté des « Mutants », une grande compagnie jeune public qui, malgré les années, garde un degré de qualité élevé surtout lorsqu’elle allie ses talents à ceux de l’Ensemble Leporello. Déjantée à souhait, la mise en scène de Dirk Opstaele multiplie les tableaux de personnes blasées par la société de consommation : des Ucclois affalés sur un fauteuil Roche Bobois, des « beaufs » cramoisis sur la plage d’Ostende, Marie-Antoinette sous la guillotine ou une allusion au jeu vidéo culte des ados, « Assassin’s Creed ». Entre cauchemar et réalité, lieux communs, « play » et « replay », chaque scène est interrompue par un « Événement extraordinaire ». Burlesque, tragique ou comique, « Cyberchute » dénonce, sous ses aspects délirants, l’accroissement inquiétant de la pauvreté dans le monde. Tonique, audacieux et percutant.
De Milan à Rome, après quelques détours, dont un à Parme : Trinity est en fuite !
La femme sans peur doit sans cesse rester sur ses gardes.
Plus rien ne la surprend !
Une obsession : protéger son secret et échapper à ses poursuivants.
Ces individus sans scrupule, mystérieusement sans cesse à ses trousses, sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins.
Sans relâche, elle court, se cache, feinte, puis fonce !
Elle trouve des appuis, mais peut-elle vraiment leur faire confiance ?
Son parcours la mène à de nombreuses découvertes, mais surtout, à des ressources intérieures qu'elle ignorait jusqu'à maintenant. Vers quel destin Trinity s'envole-t-elle désormais ?
La semaine dernière, je vous dévoilais les origines improbables de la fête des amoureux. Cette semaine, comme je suis trop sympa, je vous emmène à travers le monde voir un peu comment ça se passe ailleurs. Je vous préviens, y’a du dossier.
aujourd'hui, partout, la téléphonie mobile fait l'unanimité.
On parle, on parle, on parle.
Parfois, en virtuel !
En revanche, le silence, la solitude menacent !
In both films, in France in the 1960s and in Poland in the 2020s, animal work was abandoned to be replaced by machine work in the countryside, tractors and all sorts of complex machines like harvesters or drones. Draught animals had to be gotten rid off as fast as possible. Millions of horses. In the more modern time of Poland the horses are more or less gone but cows have replaced them in slaughterhouses to process the meat needed to feed an overcrowded planet.
Imagine a donkey recycled from pulling a cart to dancing in a circus and then to roaming around more or less free, unable to stay in one meadow, pasture or whatever. He will end up in the form and shape of salami for the voracious scapegoat-lovers who will become for the occasion scape-donkey lovers. The donkey is the devil himself and he brings bad luck. Imagine these scape-donkey lovers eating their hated donkey in the salami they bought for their Sunday sandwich. Literally a vomiting offence.
EXTRAIT du roman « Le Sauveteur de touristes » d'Éric LangeTaurnada
4e de couverture : Je suis le sauveteur de touristes. C'est mon métier, une sorte de détective privé ne travaillant que sur des affaires de touristes en perdition. Les cas les plus courants sont les emprisonnements pour trafic et consommation de drogues illégales, mais les plus intéressants sont les disparitions, volontaires ou non. Cette histoire est celle de ma première enquête. Elle m'entraîne à New York, Bangkok, Goa, Tanger et Alice Springs, à la recherche d'Émilie. Émilie, la fille qui peut détruire notre monde. Si elle le veut.
2. FIN DU MONDE
Dimanche, la place a des allures de fin du
monde. Mais on mange et on mange bien
même, toute la journée , comme des
chiens, directement sur le sol. En voilà
des associations humanitaires, en voilà du
bénévoles, en voilà de la bouffe en
plastique en aluminium, en carton à plus
savoir quoi en foutre. des kilo de fringues
qui finissent dans la boue. Les mouettent
ricanent, elles s’enfilent de la bouffe à
migrants. Ensuite elles déploient leurs
ailes et s'envolent au dessus des rats, des
migrants, des toxicomane, des passants
et des CRS. Parfois tu piges vite que
ces oiseaux c'est pas la plage.
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7. LE SOLEIL BRILLE
Aujourd'hui le soleil brille à la chapelle. La
porte s'ouvre et se ferme sur un ballet
toqué. Ça sent la misère pas moyen de se
poser peinard une chaise au milieu des
pendus. C’est quoi putain tout ces trucs ?
Les esprits errent, les mort vivent, les
gosses se shootent à la chantilly et
madame est raciste ; les nouveaux anciens
cherchent un millénaire de plus, Aïda ma
rose soulage mathieu dans sa 206, les
jaloux soufflent une brise amer, et le reste
défoncé à la parano cherche à savoir si
Chanel va couvrir toute cette merde. Les
cris se cognent contre les murs de brique
mais youpi les mecs, la technostructure ne
veux pas s'enliser dans la boue des camps
alors faut pas s'en faire, ça gère.
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14. SUCER LA MISÈRE EST UN BON SUJET
La manifestation fait son petit manège «
agression à la sortie de l'école ». BFM tv est là.
Sucer la misère est un bon sujet, l'empathie
fait l’audimat. Il faut bien le dire l'image est
belle d'une France dans sa pleine vie
républicaine. Des zombies boiteux passent un
cailloux dans la main, leur chaire se
décompose dans le quartier. Il puent et tirent
un sourire sans vie devant l'ordre représenté.
Au milieu des mères, des pères, des habitants
et des guignoles les CRS impuissant tentent du
bout des doigts de faire la circulation sur le
trottoir. Un peu plus loin les enfants attendent
pour traverser, ils attendent gentillement, dans
des flaques de pisse et de merde débordants
des chiottes de rue. Sous les regards vides du
camps, ils attendent que le bonhomme passe
au vert. Le seul truc normal dans ce putain de
bordel.
Le maire est là. Les adjoints sont là, en vélo ça
fait plus prolo. Akim s'encanaille et le roi des
abeilles rayonne dans sa gloire de trottoir. Puis
la directrice de cabinet tente le langage de rue
: « tout ça c'est boule-shit » ! Boule de shit
dites vous ? Mais madame, ici personne ne
parle anglais !