Bobigny, Créteil, Paris, Lyon, Marseille, ... la liste des préfectures régulièrement épinglées dans les rapports des associations de soutien aux étrangers n'en finit pas d'être immuable !Preuve qu'il manque à l'évidence une réelle volonté politique pour que cela change.
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7. Des demandeurs d’asile, ressortissants du Bangladesh, ont négocié entre eux leur ordre de passage. Ils vivent devant la préfecture depuis cinq jours. Demain matin, celui-ci espère être en deuxième position dans la file.
9. Devant les grilles de la préfecture, les forces de police sont souvent les premières à effectuer un tri des usagers. Chaque nuit, une cinquantaine de personnes dorment sur le trottoir.
13. Dés l’ouverture des portes, à 9 heures, certains sont prévenus qu’ils n’auront pas accès aux guichets. Ils retournent chez eux après une nuit passée dehors. Pour un dossier, huit visites en moyenne sont nécessaires.
15. La fatigue d’une nuit à dormir dehors et l’exaspération de plusieurs visites successives génèrent tensions et agressivité à l’égard de ceux qui cherchent à gagner des places.
17. Personnes âgées ou handicapées, femmes enceintes... : tous sont logés à la même enseigne, et contraintes de passer la nuit sur un bout de trottoir dans l’espoir d’être parmi les rares personnes reçues aux guichets.
23. A l’appel de plusieurs associations d’aide aux étrangers, un tapis rouge symbolique et une banderole de soutien ont été déroulés devant la file des usagers.
25. A l’appel d’un collectif d’associations, une action de sensibilisation est menée devant la préfecture afin d’obtenir une amélioration des conditions d’accueil.