4. Le jour de Aïd el-Kebir constitue un jour de fête dans la
tradition prophétique musulmane. En effet dès l'annonce
de la vision de la nouvelle lune (cela signifie la fin du mois
précédent et le début du suivant selon le calendrier
lunaire), les musulmans glorifient la grandeur de Dieu par
letakbir comme suit :
Allah akbar, Allah akbar,laa ilaaha illa Allah wa Allah akbar,
Allah akbar wa lillahi al-hamd
(Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand, il n'y a pas
d'autres divinités à part Dieu et Dieu est le plus grand, Dieu
est le plus grand et à Lui seul Lui la Louange).
5. L'Aïd al-Adha (en arabe fête
du sacrifice »), appelé aussi Aīd al-Kabīr
( la grande fête » principalement
au Maghreb, par opposition avec l'Aïd el-
Fitr appelé aïd el-seghir, ou petit aïd), est la
fête la plus importante de l'islam. Elle a lieu
le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier du
calendrier musulman, après waqfat Arafa,
ou station sur le mont Arafat. Il marque
chaque année la fin du hajj.
6. L’Aïd el-Kebir est nommé la Tabaski au Sénégal
(son origine) et dans les autres pays d'Afrique de
l'Ouest francophone (Guinée, Mali, Côte d'Ivoire,
Bénin, Burkina Faso, Togo, Niger, Cameroun) et par
exemple au Nigéria. En Afrique du Nord, il est appelé
Tafaska chez les maghrébins de tradition Amazigh
tandis que les autres Berbères, arabophones, utilisent
le nom arabe. En Turquie, il est appelé Kurban
Bayramı[2] et dans les Balkans, Kurban Bajram.
Autrefois les Morisques réfugiés en Afrique du Nord
appelaient cette fête Karnéré, le terme disparaît peu
à peu au profit de la dénomination arabe
majoritairement en vigueur au Maghreb, il est parfois
noté sous la graphie européanisée de Carnere par
de nombreux voyageurs étrangers.[
7. Cette fête commémore la soumission d'Ibrahim
(Abraham dans la tradition juive) à Dieu, symbolisée
par l'épisode où il acceptait d'égorger son fils Ismaël1
sur l'ordre de Dieu ( celui-ci envoyant au dernier
moment un mouton par l'entremise de l'archange
Gabriel pour remplacer l'enfant comme offrande
sacrificielle. En souvenir de cette soumission totale
d'Ibrahim à Dieu, les familles musulmanes sacrifient
un mouton ou un bélier, mais parfois d'autres
animaux comme des vaches ou des chèvres, en
l'égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête
tournée vers La Mecque, après la prière et le sermon
de l'aïd.
8. Le jour de Aïd el-Kebir constitue un jour de fête dans la
tradition prophétique musulmane. En effet dès l'annonce de
la vision de la nouvelle lune (cela signifie la fin du mois
précédent et le début du suivant selon le calendrier lunaire),
les musulmans glorifient la grandeur de Dieu par le takbir
comme suit : Subhana Allahi wa el Hamdoulilahi wa la illaha
illal Allahou , Allah ou Akbar, Allah ou Akbar, Allah ou Akbar
wa lillahi al-hamd ( Gloire à Dieu, la louage appartient à
Dieu, il n'y a pas d'autres divinités à part Dieu et Dieu est le
plus grand, Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand, ,
Dieu est le plus grand et à Lui seul Lui sied la Louange). Ils
doivent le prononcer autant qu'ils peuvent dans les
mosquées, dans les maisons et les marchés. Les hommes le
proclament à haute voix tandis que les femmes le font à voix
basse, depuis la veille jusqu'à la prière du lendemain, jour de
fête.
9.
10.
11.
12. Le matin très tôt, les musulmans mangent un nombre
impair de dattes selon la sunna, puis après s'être purifiés
par les ablutions et s'être parés de leurs plus beaux
vêtements, ils se rendent au lieu de prière (à l'extérieur). Ils
prient deux unités de prière et écoutent le sermon de
l'imam qui les exhorte à craindre Dieu et à multiplier les
actes d'adoration et de dévotion et à les parfaire afin
qu’ils récoltent le succès au jour de la Résurrection. Enfin,
l’imam égorge sa bête (mouton, chèvre, vache,
chameau...)au nom de Dieu, sur le lieu de sacrifice ensuite
les fidèles l'accomplissent à leur tour. L'islam incite les
croyants à remercier Dieu pour ses bienfaits, et à partager
la viande avec les plus pauvres dans un esprit de
recueillement et de fraternité...