2. Bienvenue à tous chez Art E Show, vous commencez aujourd’hui l’aventure avec
nous, une équipe de petites aventurières. Notre projet ? La création, réalisation,
et publication d’un magazine interactif, accessible à tous !
Quels sujets ? Art E Show développe des articles sur des sujets assez ouverts et
variés de l’Art. Qu’il s’agisse d’art visuel, corporel, musical, l’équipe d’Art E Show
se plie en 4 pour vous faire découvrir et partager ses expériences, son savoir et
sa folie !
Publications ? Nos publications sont mensuelles, nous projetons la réalisation
d’édito papier sous forme de hors-séries. Publications qui regorgeront de sur
prises !
Vous pouvez retrouver l’intégralité des publications sur notre page Art E Show.
3. Timothy Walter Burton, plus connu
sous le nom de Tim Burton, est né le 25 août 1958, à
Burbank, près de Hollywood, en Californie. Après ses études, Tim Burton est
engagé, en 1979, par les studios d’animation Disney, qu’il quittera cinq ans
plus tard, après avoir contribué à la réalisation de quelques longs métrages
de ces studios. Il fera ses premiers pas en tant que réalisateur avec son
court métrage Vincent, en 1982, puis avec Fankenweenie, en 1984, dans
lesquels il nous dévoile ses sources d’inspiration, notamment le poète
Edgar Allan Poe, et les vieux films d’horreur de la firme Hammer,
comme Frankenstein.
C’est en 1985, que Tim Burton impose vraiment son style
cinématographique avec son premier long métrage, Pee Wee’s big
adventure, dont Warner Bors lui passe la commande. Trois ans plus
tard, il donne vie à son personnage Beetlejuice. Puis Warner Bros
lui passe commande de l’adaptation d’un film Batman, en 1988.
Il réalise en 1990, son premier film avec Johnny Depp, Edward
aux main d’argent. Et en 2001 débute sa collaboration avec
Helena Bonham Carter, qu’il rencontre sur le tournage de la
Planète des singes. C’est le début de longues collaborations.
Au fil des années et des ses films, TimBurton a su se forger
un style bien particulier, tantôt macabre et sombre, joyeux
et coloré, ou encore le tout mélangé. Aussi, de par ses
films à grand succès, ou des films aux résultats plus
mitigés, comme Dark Shadows en 2012 qui a divisé
l’audience : Tim Burton reste et restera le réalisateur à
l’univers déjanté (comme sa coupe de cheveux) que
l’on préfère !
4. Inspirations
On retrouve dans de nombreux films de Tim
Burton ses inspirations et influences sous forme
de clins d’œil.
Parmi les sources d’inspirations de Tim Burton,
on trouve le cinéma expressionniste allemand.
Ce genre de cinéma est notamment défini
par un jeu sur les perspectives, l’exagération
des formes et leur stylisation, et tout cela se
retrouve souvent dans les décors des films de
Tim Burton.
Le cabinet du docteur Caligari, de Robert
Wiene, à nettement influencé le court métrage
Vincent de Tim Burton
On retrouve également des thématiques
communes entre le cinéma expressionniste
allemand et celui de Tim Burton, comme la
création d’un monstre (dans Frankenweenie,
clairement inspiré de Frankenstein et de la
Fiancée de Frankenstein de James Whale) et
la mort (Les Noces Funèbres). Il ne faut pas
oublier les jeux de lumières, les éclairages
créant des contrastes d’ombres et de lumière
plutôt inquiétants (comme dans Vincent par
exemple).
Cependant, chez Tim Burton, les lignes cassées
et anguleuses du cinéma expressionniste
allemand laissent place à des courbes. Et
l’angoisse de la mort disparaît et le monde « du
dessous », peuplé de morts-vivants, très coloré
dans Les Noces funèbres par exemple, semble
parfois beaucoup plus drôle que le monde des
vivants au-dessus, triste et gris.
5. Helena Bonham Carter, ou encore Léna Carter, née le 26 mai 1966, est une grande actrice anglaise que
vous avez pu notamment voir dans le rôle de Bellatrix Lestrange dans Harry Potter. Actrice ayant remporté
de nombreux Awards, elle est aussi l’ex-compagne de Tim Burton, avec qui elle a eu deux enfants ! Malgré
leur rupture, elle reste néanmoins l’une des actrices préférées de Tim Burton, avec bien sûr Johnny Depp.
Celui-ci n’est autre qu’acteur, réalisateur, guitariste, scénariste et producteur de cinéma (oui ça fait
beaucoup…). Tout le monde le connaît pour son rôle de Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes, mais
c’est aussi un grand ami de Burton et il a quand même tourné dans tous les films en prise de vue réelle de
Tim Burton !
Le réalisateur Tim Burton est bien sûr aidé pour amener son génie dans ses films. Principalement par
Danny Elfman, né le 29 mai 1953 au Texas, et qui n’est autre qu’un grand compositeur de musique de
film. Vous le connaissez pour les thèmes musicaux des Simpson, mais aussi sûrement pour la musique de
Edward aux mains d’argent ou encore Sleepy Hollow.
Enfin, autant dire que notre réalisateur préféré est très bien accompagné, et que tous ensemble ils pourront
continuer à nous faire des films d’un autre univers !
6. Vincent 1982 - premier court métrage de tim burton avec la voix de Vicent Price.
https://www.youtube.com/watch?v=_uth4cLWcio
Hansel and Gretel 1982
https://www.youtube.com/watch?v=rAbAd4QBL1s
Frankenweenie 1984
https://www.youtube.com/watch?v=1tSO78VbIuo
Courts metrages
7. The Nightmare
Before
Christmas
Un épouvantail d’halloween qui rêve de fêter Noël,
une représentation étrange pour vous ? Une idée
tout droit sortie de l’esprit de Tim Burton. Laissez-
vous conter l’histoire de ce film...
Tout commence avec M Jack Skellington, roi des
citrouilles et guide d’Halloween-ville.
Après des siècles de préparation répétitive de
la fête d’Halloween, Jack Skellington s’ennuie, il
rêve de changement et de nouveauté. Lors d’une
promenade forestière, M. Jack découvre les portes
donnant sur le monde des autres fêtes. C’est ainsi
qu’il découvrira le monde de Noël et qu’il aura l’idée
de s’emparer de cette fête.
Ce film d’animation a la particularité d’avoir été
imaginé par Tim Burton, seulement il n’en est pas
le réalisateur. En effet, c’est Henry Seli que nous
retrouvons derrière la caméra.
Sorti en stop motion (image-par-image), ce film
d’animation a nécessité 3 ans de réalisation
avant sa sortie au cinéma. Il marque une étape
importante du cinéma d’animation car il s’agit du
premier long métrage réalisé entièrement à partir
de stop motion.
D’ailleurs un budget de 18 000 000 $ fut nécessaire
à la réalisation de cette œuvre cinématographique.
L’étrange noël de Mr Jack fit venir 1 224 400
spectateurs français en salle obscure.
Ce film fut nominé dans 3 catégories : Catégorie
oscar des meilleurs effets spéciaux (Academy
Awards 1994), catégorie meilleures musiques
(golden globes - 1994) et long métrage -hors
compétition (Mostra de Venise - 2007)
Aucune des nominations n’aboutira à une victoire
cependant il n’a rien à envier à son concurrent
principal qui n’était nul autre que Jurassic Park
dans la compétition des meilleurs effets spéciaux
de 1994.
Tim Burton est un nostalgique, il aime faire des
rappels de ses différentes réalisations ou idées,
qu’il redistribue volontiers dans d’autres films.
C’est ainsi que nous retrouvons M. Jack dans
Beetlejuice (1989), notre squelette préféré fait une
rapide apparition sur le toit du carrousel sur lequel
Beetlejuice apparaît dans la dernière partie du film.
Le chat héros de Vincent (1982) fait également une
apparition au début de l’étrange noël de M. Jack en
sautant d’une poubelle qu’il était en train de fouiller.
Ce film est accessible à partir de 6 ans, l’âge
recommandé. Il reste une œuvre marquante de la
vie de Tim Burton, une œuvre sortant tout droit de
l’esprit de ce génie excentrique qui sait nous faire
rêver et voyager à travers son univers si particulier.
8. Charlie et la chocolaterie est une
adaptation cinématographique
du roman de Roald Dahl réalisée
par Tim Burton et sortie en
2005. Chacun peut se rappeler
de ce film pour son humour et
son « sadisme ». Car oui, le
personnage de Willy Wonka, joué
par nul autre que Johnny Depp,
peut paraître sadique
avec son humour noir ;
comme, par exemple,
les épreuves qu’il fait
subir aux enfants.
Malgré son comique, on peut
relever quelques points négatifs
dans ce film, comme exemple
je vais prendre le simple fait
que Charlie Bucket, l’un des
personnages principaux, est
un enfant pauvre, vivant de
manière simple et qui du
jour au lendemain gagne un
« concours » et se retrouve
futur PDG de la chocolaterie.
Mais sachez qu’il y a aussi
des points positifs comme le
fait que la production de ce
film a coûté des millions ! Bon
oui ce n’est pas très positif, mais il y a
une bonne raison à autant d’argent :
effectivement il a fallu près de
120 000 litres de chocolat pour
remplir la cascade et sa rivière !
Puis l’herbe confectionnée
n’est autre que du vrai sucre,
afin que les enfants puissent
réellement la manger ! J’ai envie de vous
dire… A quand la visite de l’usine pour la
dégustation gratuite ?
9. Tiré d’une histoire vraie, Big Eyes, sorti le 18 mars 2015, cite l’histoire de cette stupéfiante
arnaque artistique qu’a vécu Margaret Keane dans les années soixante.
Margaret (Amy Adams), jeune maman divorcée, rencontre Walter Keane (Christoph Waltz),
agent immobilier en 1955, dans un parc, tous deux, devant leurs tableaux respectifs. Elle,
peignant des enfants tristes aux yeux disproportionnés, lui, en prétendant peindre des
paysages. C’est ainsi que l’histoire commence. Peu de temps après leur rencontre, Margaret
et Walter se marient. Madame Keane continue de peindre ses enfants. Monsieur Keane
s’approprie les œuvres de sa femme et se persuade lui-même qu’il en est l’auteur.
Les critiques en rapport avec ce film sont mitigées. Certains pensent que c’est un nouveau chef
d’œuvre de Tim Burton, et d’autres, comme on peut le lire sur L’Express pensent que c’est une
fois de plus, un film dans lequel « le cinéaste semble totalement absent de son film ». D’un
point de vue personnel, le génie de Burton se fait ressentir dans ce second biopic (le premier
étant « Ed Wood ») qu’est Big Eyes.
Je vous invite donc à le regarder les yeux grands ouverts ! Enjoy !
Big Eyes
10. Remerciments
Céline Pluyette - articles - Biographie, inspirations.
N.B - article - Big Eyes.
Chloé Hernandez - articles - Acolytes, Charlie et la Chocolaterie.
Gwendoline Simon - illustration - Biographie.
Camille Lauretta - illustration - Charlie et la Chocolaterie.
Jackline Mau - articles - Edito, The Nightmare before Chrismas.
Constance Olsem - correction.
Noémie Barakat - correction.
Fadwa Hassani - correction.
Lora Mazur - illustrations et mise en page - illustrations : Couverture, The Nightmare before
Chrismas, édito, inspirations, acolytes, courts métrages, Big Eyes et fin de page.
L’équipe d’Art E Show remercie aussi Anastasia Gobeaut pour ces illustrations :