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DG Trésor - bureau du commerce extérieur 24/05/2016
1
Légère baisse du nombre de projets d’investissement étranger en France en
2015 (-2%), selon le « baromètre de l’attractivité de la France »
d’Ernst & Young
 Légère baisse en 2015 des projets d’investissements étrangers en France recensés par Ernst &
Young (-2%, à 598 projets, soit 10 projets de moins qu’en 2014), alors qu’ils progressent de
respectivement de 20% et 9% au Royaume-Uni et en Allemagne – confirmant un écart croissant
avec ces 2 pays.
 Néanmoins, la France conserve sa 3ème
place en Europe ; les implantations de quartiers-
généraux sont stables après 3 années de baisse ; le nombre de créations d’emploi associées est
en hausse (+8%, à 13 639) ; le nombre d’implantations de centres de recherche-développement
double et place la France au 5ème
rang mondial.
 Ces données sont globalement cohérentes avec les principales autres sources disponibles
(Business France, fDi Markets notamment), à méthodologie comparable, qui font état d’un léger
recul du nombre d’opérations mais d’une hausse de leur ampleur (nombre d’emplois, montant).
 La perception de la France par les investisseurs internationaux reste mixte selon ce rapport :
classée derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni et critiquée pour le niveau de sa fiscalité et son
droit du travail, elle est néanmoins à égalité avec ces 2 Etats dans les intentions
d’investissement sur l’année à venir. Paris est au 2ème
rang des villes jugées les plus attractives
en Europe, derrière Londres.
 Ce baromètre annuel continue de présenter plusieurs limites méthodologiques : (i) aucune
indication de montant des investissements (alors que celui-ci est en nette hausse en 2015) ;
(ii) comptabilisation en brut, c’est-à-dire sans déduction des désinvestissements ou
délocalisations et (iii) exclusion de certains secteurs et natures d’opérations (notamment
l’hôtellerie-tourisme), ainsi que des projets n’ayant pas fait l’objet d’une annonce publique.
Ce rapport annuel d’Ernst & Young, réalisé sur l’ensemble de l’Europe (42 pays), comprend 2 volets : (i) un
recensement des projets d’investissement direct étranger annoncés en 2015 ; (ii) une enquête auprès
d’investisseurs internationaux sur leur perception de l’attractivité des différentes économies de la zone.
1/ Légère baisse en 2015 du nombre de projets d’investissement étranger en France recensés par Ernst &
Young (-2%), même si les créations d’emplois associées progressent (+8%) et que l’écart se creuse avec le
Royaume-Uni et l’Allemagne.
Le nombre de projets d’investissement étranger en France enregistre une légère baisse (-2%, soit 10 projets
de moins), même si les créations d’emplois associées progressent (+8%). Ces tendances sont globalement
cohérentes avec les recensements réalisés par Business France ou par le Financial Times.
A 598 en 2015, le nombre de projets d’investissements en France recensés par Ernst & Young est en légère
baisse, de 2% (soit 10 projets en moins sur 600), par rapport à l’année précédente. C’est la première baisse
après la reprise engagée en 2013 ; le chiffre a néanmoins maintenant dépassé son niveau d’avant-crise
Cette évolution contraste avec une nette progression du nombre de projets enregistrée à la fois par l’Europe
dans son ensemble (+14%, atteignant un niveau record de 5 089 projets) et par les 2 autres grandes économies
du continent, le Royaume-Uni (+20%) et l’Allemagne (+9%). Le nombre d’emplois associés progresse aussi
nettement en Europe (+17%, à 217 696), au Royaume-Uni (+35%) et en Allemagne (+44%).
A 13 639, le nombre de créations d’emplois associées est en revanche en hausse (+8%, après 14 100 en 2013).
Il reste en revanche inférieur à sa moyenne de long terme et à son niveau d’avant-crise (16 700 sur la décennie
2000).
Même s’il s’agit d’une comptabilisation en « brut » (pas de déduction des suppressions d’emplois liées aux
désinvestissements et délocalisations) et qu’elle reste fragile, cette estimation suggère une contribution non-
2
négligeable des entrées d’IDE à l’emploi, l’INSEE ayant recensé en 2015 une hausse de l’emploi marchand en
France de 82 000 postes1
.
Au total, ces tendances globales sont cohérentes avec celles enregistrées :
- par Business France dans son rapport annuel, qui utilise toutefois un champ et une méthodologie
différentes, conduisant à des chiffres plus élevés en niveau (cf. point 3 ci-dessous) : baisse du nombre de
projets (-5%) mais hausse des emplois (+27%) ;
- par la base de données fDi Markets du Financial Times : recul de 1% du nombre de projets mais hausse de
leur montant (+24%).
La France conserve le 3ème
rang en Europe en nombre de projets – soit un classement proche de celui ressortant
des données d’investissement direct.
La France conserve son 3ème
rang en Europe en nombre de projets, derrière le Royaume-Uni (1 065 projets) et
l’Allemagne (946) – ces 3 Etats distançant les autres pays de la zone, en concentrant 51% des opérations et le
tiers des emplois.
Jusqu’en 2010, la France occupait toutefois encore la 2ème
place et voit depuis son écart se creuser avec
l’Allemagne (cf. graphique ci-dessus).
En termes d’emplois associés, la France recule du 4ème
au 5ème
rang, derrière le Royaume-Uni (31 344 emplois),
la Pologne (19 651), l’Allemagne (17 126) et la Russie (13 672).
1
Comparaison fin du 4ème
trimestre 2015/ fin du 4ème
trimestre 2014.
540
471
515
608
598
400
450
500
550
600
650
2011 2012 2013 2014 2015
France - nombre de projets d'investissement
étrangers
Source : Ernst & Young
Moyenne 2000-2010 : 448
13 164
10 542
14 122
12 579
13 639
10 000
11 000
12 000
13 000
14 000
15 000
16 000
17 000
2011 2012 2013 2014 2015
France - nombre d'emplois associés aux projets
d'investissement étrangers
Source : Ernst & Young
Moyenne 2000-2010 : 16 721
3
En revanche, le rapport note plusieurs éléments positifs :
- le 1er
rang détenu par la France depuis 2011 sur le nombre de projets industriels (212, en baisse de 8% par
rapport à 2014), même si l’ampleur de ces projets apparaît limitée, au vu du moins des créations d’emplois
relativement faibles qui y sont associées par Ernst & Young (6 472, soit 31 emplois en moyenne par projet,
contre 79 en Europe ou 75 au Royaume-Uni). En outre, 81% de ces projets sont des extensions de sites
existants (171), tandis que le rapport relève un nombre de créations de sites stable (41) ;
- le 5ème
rang mondial sur les centres de recherche-développement, avec un doublement su nombre
d’opérations en 2015 (45 projets).
Les implantations de quartiers généraux sont stables mais restent à un niveau faible (11) au regard du
Royaume-Uni (150) et de l’Allemagne (48).
La France reste assez faiblement positionnée sur
les sièges sociaux, avec un nombre de projets qui
demeure stable (11). Elle occupe le 6ème
rang
européen (5ème
l’année passée), derrière le
Royaume-Uni (57), l’Allemagne (23), les Pays-Bas,
l’Irlande et la Suisse, alors qu’elle était encore 3ème
jusqu’en 2012.
4
Le numérique, les services aux entreprises et les équipements industriels sont les 3 premiers secteurs
d’investissement, avec également une hausse importante de l’automobile et de l’agroalimentaire.
Les premiers secteurs attirant les investissements sont, de manière globalement cohérente avec les années
précédentes, le numérique (73 projets, à la 1ère
place cette année encore du fait d’un nombre de projets
stables), les services aux entreprises (50) et les équipements industriels (50).
L’automobile enregistre une légère baisse, avec 26 projets en 2015 après 32 en 2014. L’agroalimentaire est lui
aussi en baisse, avec 31 projets après 43 l’année précédente.
A l’inverse, les implantations de centres de recherche-développement sont multipliées par 2 (45 projets).
L’Europe et les Etats-Unis restent les premiers investisseurs, concentrant près de 80% des projets. A l’inverse,
la France attire peu d’investissements en provenance de Chine en comparaison de l’Allemagne ou du
Royaume-Uni.
Concernant l’origine géographique des investissements, l’Europe représente 59% des projets investissements,
les Etats-Unis 23%. Au total, ces 2 zones représentent plus de 80% des projets.
La France reçoit toujours un nombre assez faible de projets en provenance de Chine (14 en 2015, après 17 en
2014), loin derrière l’Allemagne (74, soit près de 44% de l’ensemble des opérations en Europe) et le Royaume-
Uni (68).
2/ La perception de la France par les investisseurs interrogés reste mitigée : considérée comme attractive
par 80% d’entre eux, chiffre en nette hausse, elle reste néanmoins classée derrière le Royaume-Uni et
l’Allemagne et critiquée sur plusieurs points (fiscalité, droit du travail).
La France reste moins bien perçue que l’Allemagne ou le Royaume-Uni par les investisseurs étrangers
interrogés de manière générale sur le site France.
Interrogés sur les « principaux pays où investir » en Europe, 47% citent la France – contre 73% pour
l’Allemagne et 59% pour le Royaume-Uni.
En revanche, en termes de villes, Paris arrive en 2ème
position derrière Londres.
Mais elle obtient des résultats identiques à ses grands voisins lorsque la question porte sur leurs propres
projets d’investissement au cours des prochaines années.
24% d’entre eux déclarent avoir des perspectives d’investissement en France au cours de l’année à venir –
soit un niveau analogue à celui du Royaume-Uni et de l’Allemagne (23%).
Et la part de responsables jugeant la France attractive augmente nettement, à 80% après 68% en 2014.
La France est considérée comme une destination attractive par 80% des responsables interrogés – chiffre en
nette hausse par rapport à l’an dernier (68%).
5
Les freins à l’attractivité identifiés par les investisseurs interrogés concernant l’attractivité de la France
comprennent principalement le coût du travail, le droit du travail et le niveau des charges fiscales.
Concernant les freins à l’attractivité de la
France, les investisseurs interrogés citent (i) le
niveau des charges et coûts salariaux (73%), (ii)
la flexibilité du coût du travail (72%), (iii) le
niveau de charges fiscales (71%) et (iv) la
stabilité et clarté de l’environnement
politique, législatif et administratif (51%).
Des atouts reconnus à la France, dont l’innovation et le tourisme, ainsi que le soutien aux start-ups.
Parmi les atouts de la France pour « renforcer son rôle dans l’économie mondiale » qu’identifient les décideurs
interrogés figurent notamment (i) sa capacité d’innovation (37% des répondants), (ii) son rayonnement
touristique (31%), (iii) ses spécificités sectorielles fortes (30%), (iv) son accessibilité internationale et ses
infrastructures (25%).
Les investisseurs interrogés jugent à 44% les politiques françaises en faveur des start-ups efficaces.
Interrogés sur les métropoles les plus susceptibles de produire de « produire le prochain Google », Paris est
classé en 5ème
position (derrière San Francisco, Shanghai, Londres et New York).
3/ Au total, si ce rapport a l’intérêt de centrer l’analyse sur les catégories d’investissements étrangers
impliquant une nouvelle activité en France, qui tendent à être occultées dans les statistiques
traditionnelles d’IDE, il présente plusieurs limites méthodologiques.
En se centrant sur les IDE impliquant une nouvelle activité en France, dont le nombre et le montant tend à
augmenter sur longue période, ce rapport permet souvent de relativiser l’image plus variable d’année en
année issue des statistiques d’IDE, très volatiles du fait de l’inclusion d’opérations de nature plus financière.
Ce rapport présente l’avantage de focaliser l’attention sur une catégorie d’IDE :
- qui est celle la plus couramment associée, par l’opinion comme par les décideurs politiques, à la notion
d’investissement étranger – la création ou l’acquisition d’un outil de production en France ;
- et se trouve pourtant largement occultée dans les statistiques d’IDE publiées par les instituts statistiques
et les banques centrales (Banque de France dans notre cas) et relayées par les organisations
internationales. Elle y est en effet mêlée (et parfois non-distinguable dans les données publiques) à des
opérations de natures assez diverses, allant des prêts intra-groupe aux investissements immobiliers, en
passant par les fusions-acquisitions. Un plus grand détail dans les données diffusées par la Banque de France
et ses homologues étrangers (par exemple ajouter le nombre d’opérations, distinguer les opérations
immobilières) serait de nature à faciliter l’interprétation de ces données.
Ce baromètre est proche dans sa démarche de celui réalisé chaque année par Business France (avec toutefois
des différences de champ).
En revanche, le rapport présente plusieurs limites méthodologiques.
- Il ne comporte aucune indication de montant des investissements, indicateur qui permettrait une
6
comparaison plus pertinente que le seul nombre de projets. Le nombre d’emplois créés peut certes fournir
une estimation de l’ampleur des opérations mais il n’est disponible que pour une partie des projets recensés
(i.e. il n’est pris en compte que lorsqu’il a été annoncé publiquement).
- Le rapport procède à une comptabilisation en brut, c’est-à-dire sans déduction des désinvestissements
ou délocalisations réalisés par des investisseurs étrangers (et donc sans prise en compte des suppressions
d’emplois correspondantes). Or, selon l’« Observatoire de l’investissement » publié par Trendeo, les
investisseurs étrangers peuvent être à l’origine d’une perte nette d’emplois ; en 2013, elle s’élevait ainsi
à 7 000 postes (19 000 créations, 26 000 suppressions). Les données d’IDE publiées par la Banque de France
sont elles nettes des désinvestissements.
- En sens inverse, le champ des opérations recensées par le rapport est large mais exclut certains secteurs
(hôtellerie, distribution, restauration notamment), certaines natures d’opérations (reprises de sites en
difficulté, reprises-extensions) ainsi que les opérations n’ayant pas fait l’objet d’une annonce publique.
- Ces différences de champ, notamment, conduisent à ce que Business France recense un nombre de projets
d’investissements plus d’une fois et demie supérieur à celui d’Ernst & Young (962 contre 598) et un
nombre d’emplois créés ou préservés plus de 2 fois plus élevé (33 682, contre 13 639).
- Le nombre de décideurs étrangers interrogés reste relativement modeste (205). (A titre de comparaison,
sur la seule zone Europe, l’enquête compétitivité conduite par COE-Rexecode sur la perception des produits
français à l’export porte sur 500 répondants.)

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Légère baisse du nombre de projets d’investissement étranger en France en 2015 (-2%), selon le « baromètre de l’attractivité de la France » d’Ernst & Young24781 002

  • 1. DG Trésor - bureau du commerce extérieur 24/05/2016 1 Légère baisse du nombre de projets d’investissement étranger en France en 2015 (-2%), selon le « baromètre de l’attractivité de la France » d’Ernst & Young  Légère baisse en 2015 des projets d’investissements étrangers en France recensés par Ernst & Young (-2%, à 598 projets, soit 10 projets de moins qu’en 2014), alors qu’ils progressent de respectivement de 20% et 9% au Royaume-Uni et en Allemagne – confirmant un écart croissant avec ces 2 pays.  Néanmoins, la France conserve sa 3ème place en Europe ; les implantations de quartiers- généraux sont stables après 3 années de baisse ; le nombre de créations d’emploi associées est en hausse (+8%, à 13 639) ; le nombre d’implantations de centres de recherche-développement double et place la France au 5ème rang mondial.  Ces données sont globalement cohérentes avec les principales autres sources disponibles (Business France, fDi Markets notamment), à méthodologie comparable, qui font état d’un léger recul du nombre d’opérations mais d’une hausse de leur ampleur (nombre d’emplois, montant).  La perception de la France par les investisseurs internationaux reste mixte selon ce rapport : classée derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni et critiquée pour le niveau de sa fiscalité et son droit du travail, elle est néanmoins à égalité avec ces 2 Etats dans les intentions d’investissement sur l’année à venir. Paris est au 2ème rang des villes jugées les plus attractives en Europe, derrière Londres.  Ce baromètre annuel continue de présenter plusieurs limites méthodologiques : (i) aucune indication de montant des investissements (alors que celui-ci est en nette hausse en 2015) ; (ii) comptabilisation en brut, c’est-à-dire sans déduction des désinvestissements ou délocalisations et (iii) exclusion de certains secteurs et natures d’opérations (notamment l’hôtellerie-tourisme), ainsi que des projets n’ayant pas fait l’objet d’une annonce publique. Ce rapport annuel d’Ernst & Young, réalisé sur l’ensemble de l’Europe (42 pays), comprend 2 volets : (i) un recensement des projets d’investissement direct étranger annoncés en 2015 ; (ii) une enquête auprès d’investisseurs internationaux sur leur perception de l’attractivité des différentes économies de la zone. 1/ Légère baisse en 2015 du nombre de projets d’investissement étranger en France recensés par Ernst & Young (-2%), même si les créations d’emplois associées progressent (+8%) et que l’écart se creuse avec le Royaume-Uni et l’Allemagne. Le nombre de projets d’investissement étranger en France enregistre une légère baisse (-2%, soit 10 projets de moins), même si les créations d’emplois associées progressent (+8%). Ces tendances sont globalement cohérentes avec les recensements réalisés par Business France ou par le Financial Times. A 598 en 2015, le nombre de projets d’investissements en France recensés par Ernst & Young est en légère baisse, de 2% (soit 10 projets en moins sur 600), par rapport à l’année précédente. C’est la première baisse après la reprise engagée en 2013 ; le chiffre a néanmoins maintenant dépassé son niveau d’avant-crise Cette évolution contraste avec une nette progression du nombre de projets enregistrée à la fois par l’Europe dans son ensemble (+14%, atteignant un niveau record de 5 089 projets) et par les 2 autres grandes économies du continent, le Royaume-Uni (+20%) et l’Allemagne (+9%). Le nombre d’emplois associés progresse aussi nettement en Europe (+17%, à 217 696), au Royaume-Uni (+35%) et en Allemagne (+44%). A 13 639, le nombre de créations d’emplois associées est en revanche en hausse (+8%, après 14 100 en 2013). Il reste en revanche inférieur à sa moyenne de long terme et à son niveau d’avant-crise (16 700 sur la décennie 2000). Même s’il s’agit d’une comptabilisation en « brut » (pas de déduction des suppressions d’emplois liées aux désinvestissements et délocalisations) et qu’elle reste fragile, cette estimation suggère une contribution non-
  • 2. 2 négligeable des entrées d’IDE à l’emploi, l’INSEE ayant recensé en 2015 une hausse de l’emploi marchand en France de 82 000 postes1 . Au total, ces tendances globales sont cohérentes avec celles enregistrées : - par Business France dans son rapport annuel, qui utilise toutefois un champ et une méthodologie différentes, conduisant à des chiffres plus élevés en niveau (cf. point 3 ci-dessous) : baisse du nombre de projets (-5%) mais hausse des emplois (+27%) ; - par la base de données fDi Markets du Financial Times : recul de 1% du nombre de projets mais hausse de leur montant (+24%). La France conserve le 3ème rang en Europe en nombre de projets – soit un classement proche de celui ressortant des données d’investissement direct. La France conserve son 3ème rang en Europe en nombre de projets, derrière le Royaume-Uni (1 065 projets) et l’Allemagne (946) – ces 3 Etats distançant les autres pays de la zone, en concentrant 51% des opérations et le tiers des emplois. Jusqu’en 2010, la France occupait toutefois encore la 2ème place et voit depuis son écart se creuser avec l’Allemagne (cf. graphique ci-dessus). En termes d’emplois associés, la France recule du 4ème au 5ème rang, derrière le Royaume-Uni (31 344 emplois), la Pologne (19 651), l’Allemagne (17 126) et la Russie (13 672). 1 Comparaison fin du 4ème trimestre 2015/ fin du 4ème trimestre 2014. 540 471 515 608 598 400 450 500 550 600 650 2011 2012 2013 2014 2015 France - nombre de projets d'investissement étrangers Source : Ernst & Young Moyenne 2000-2010 : 448 13 164 10 542 14 122 12 579 13 639 10 000 11 000 12 000 13 000 14 000 15 000 16 000 17 000 2011 2012 2013 2014 2015 France - nombre d'emplois associés aux projets d'investissement étrangers Source : Ernst & Young Moyenne 2000-2010 : 16 721
  • 3. 3 En revanche, le rapport note plusieurs éléments positifs : - le 1er rang détenu par la France depuis 2011 sur le nombre de projets industriels (212, en baisse de 8% par rapport à 2014), même si l’ampleur de ces projets apparaît limitée, au vu du moins des créations d’emplois relativement faibles qui y sont associées par Ernst & Young (6 472, soit 31 emplois en moyenne par projet, contre 79 en Europe ou 75 au Royaume-Uni). En outre, 81% de ces projets sont des extensions de sites existants (171), tandis que le rapport relève un nombre de créations de sites stable (41) ; - le 5ème rang mondial sur les centres de recherche-développement, avec un doublement su nombre d’opérations en 2015 (45 projets). Les implantations de quartiers généraux sont stables mais restent à un niveau faible (11) au regard du Royaume-Uni (150) et de l’Allemagne (48). La France reste assez faiblement positionnée sur les sièges sociaux, avec un nombre de projets qui demeure stable (11). Elle occupe le 6ème rang européen (5ème l’année passée), derrière le Royaume-Uni (57), l’Allemagne (23), les Pays-Bas, l’Irlande et la Suisse, alors qu’elle était encore 3ème jusqu’en 2012.
  • 4. 4 Le numérique, les services aux entreprises et les équipements industriels sont les 3 premiers secteurs d’investissement, avec également une hausse importante de l’automobile et de l’agroalimentaire. Les premiers secteurs attirant les investissements sont, de manière globalement cohérente avec les années précédentes, le numérique (73 projets, à la 1ère place cette année encore du fait d’un nombre de projets stables), les services aux entreprises (50) et les équipements industriels (50). L’automobile enregistre une légère baisse, avec 26 projets en 2015 après 32 en 2014. L’agroalimentaire est lui aussi en baisse, avec 31 projets après 43 l’année précédente. A l’inverse, les implantations de centres de recherche-développement sont multipliées par 2 (45 projets). L’Europe et les Etats-Unis restent les premiers investisseurs, concentrant près de 80% des projets. A l’inverse, la France attire peu d’investissements en provenance de Chine en comparaison de l’Allemagne ou du Royaume-Uni. Concernant l’origine géographique des investissements, l’Europe représente 59% des projets investissements, les Etats-Unis 23%. Au total, ces 2 zones représentent plus de 80% des projets. La France reçoit toujours un nombre assez faible de projets en provenance de Chine (14 en 2015, après 17 en 2014), loin derrière l’Allemagne (74, soit près de 44% de l’ensemble des opérations en Europe) et le Royaume- Uni (68). 2/ La perception de la France par les investisseurs interrogés reste mitigée : considérée comme attractive par 80% d’entre eux, chiffre en nette hausse, elle reste néanmoins classée derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne et critiquée sur plusieurs points (fiscalité, droit du travail). La France reste moins bien perçue que l’Allemagne ou le Royaume-Uni par les investisseurs étrangers interrogés de manière générale sur le site France. Interrogés sur les « principaux pays où investir » en Europe, 47% citent la France – contre 73% pour l’Allemagne et 59% pour le Royaume-Uni. En revanche, en termes de villes, Paris arrive en 2ème position derrière Londres. Mais elle obtient des résultats identiques à ses grands voisins lorsque la question porte sur leurs propres projets d’investissement au cours des prochaines années. 24% d’entre eux déclarent avoir des perspectives d’investissement en France au cours de l’année à venir – soit un niveau analogue à celui du Royaume-Uni et de l’Allemagne (23%). Et la part de responsables jugeant la France attractive augmente nettement, à 80% après 68% en 2014. La France est considérée comme une destination attractive par 80% des responsables interrogés – chiffre en nette hausse par rapport à l’an dernier (68%).
  • 5. 5 Les freins à l’attractivité identifiés par les investisseurs interrogés concernant l’attractivité de la France comprennent principalement le coût du travail, le droit du travail et le niveau des charges fiscales. Concernant les freins à l’attractivité de la France, les investisseurs interrogés citent (i) le niveau des charges et coûts salariaux (73%), (ii) la flexibilité du coût du travail (72%), (iii) le niveau de charges fiscales (71%) et (iv) la stabilité et clarté de l’environnement politique, législatif et administratif (51%). Des atouts reconnus à la France, dont l’innovation et le tourisme, ainsi que le soutien aux start-ups. Parmi les atouts de la France pour « renforcer son rôle dans l’économie mondiale » qu’identifient les décideurs interrogés figurent notamment (i) sa capacité d’innovation (37% des répondants), (ii) son rayonnement touristique (31%), (iii) ses spécificités sectorielles fortes (30%), (iv) son accessibilité internationale et ses infrastructures (25%). Les investisseurs interrogés jugent à 44% les politiques françaises en faveur des start-ups efficaces. Interrogés sur les métropoles les plus susceptibles de produire de « produire le prochain Google », Paris est classé en 5ème position (derrière San Francisco, Shanghai, Londres et New York). 3/ Au total, si ce rapport a l’intérêt de centrer l’analyse sur les catégories d’investissements étrangers impliquant une nouvelle activité en France, qui tendent à être occultées dans les statistiques traditionnelles d’IDE, il présente plusieurs limites méthodologiques. En se centrant sur les IDE impliquant une nouvelle activité en France, dont le nombre et le montant tend à augmenter sur longue période, ce rapport permet souvent de relativiser l’image plus variable d’année en année issue des statistiques d’IDE, très volatiles du fait de l’inclusion d’opérations de nature plus financière. Ce rapport présente l’avantage de focaliser l’attention sur une catégorie d’IDE : - qui est celle la plus couramment associée, par l’opinion comme par les décideurs politiques, à la notion d’investissement étranger – la création ou l’acquisition d’un outil de production en France ; - et se trouve pourtant largement occultée dans les statistiques d’IDE publiées par les instituts statistiques et les banques centrales (Banque de France dans notre cas) et relayées par les organisations internationales. Elle y est en effet mêlée (et parfois non-distinguable dans les données publiques) à des opérations de natures assez diverses, allant des prêts intra-groupe aux investissements immobiliers, en passant par les fusions-acquisitions. Un plus grand détail dans les données diffusées par la Banque de France et ses homologues étrangers (par exemple ajouter le nombre d’opérations, distinguer les opérations immobilières) serait de nature à faciliter l’interprétation de ces données. Ce baromètre est proche dans sa démarche de celui réalisé chaque année par Business France (avec toutefois des différences de champ). En revanche, le rapport présente plusieurs limites méthodologiques. - Il ne comporte aucune indication de montant des investissements, indicateur qui permettrait une
  • 6. 6 comparaison plus pertinente que le seul nombre de projets. Le nombre d’emplois créés peut certes fournir une estimation de l’ampleur des opérations mais il n’est disponible que pour une partie des projets recensés (i.e. il n’est pris en compte que lorsqu’il a été annoncé publiquement). - Le rapport procède à une comptabilisation en brut, c’est-à-dire sans déduction des désinvestissements ou délocalisations réalisés par des investisseurs étrangers (et donc sans prise en compte des suppressions d’emplois correspondantes). Or, selon l’« Observatoire de l’investissement » publié par Trendeo, les investisseurs étrangers peuvent être à l’origine d’une perte nette d’emplois ; en 2013, elle s’élevait ainsi à 7 000 postes (19 000 créations, 26 000 suppressions). Les données d’IDE publiées par la Banque de France sont elles nettes des désinvestissements. - En sens inverse, le champ des opérations recensées par le rapport est large mais exclut certains secteurs (hôtellerie, distribution, restauration notamment), certaines natures d’opérations (reprises de sites en difficulté, reprises-extensions) ainsi que les opérations n’ayant pas fait l’objet d’une annonce publique. - Ces différences de champ, notamment, conduisent à ce que Business France recense un nombre de projets d’investissements plus d’une fois et demie supérieur à celui d’Ernst & Young (962 contre 598) et un nombre d’emplois créés ou préservés plus de 2 fois plus élevé (33 682, contre 13 639). - Le nombre de décideurs étrangers interrogés reste relativement modeste (205). (A titre de comparaison, sur la seule zone Europe, l’enquête compétitivité conduite par COE-Rexecode sur la perception des produits français à l’export porte sur 500 répondants.)