4.0 : concept fourre tout, américains ont théorisé la troisième révolution industrielle, allemands ont voulu pousser le concept plus loin en 4.0, en france, on parle plutôt d’industrie du futur (robotique, impression 3D, big data, cloud, intelligence artificille, etc)
Pourquoi c’est un concept intéressant
France : champion industriel, 5ème exportateur de biens de grands conso, bretagne : 1ère région agroalimentaire d’europe
Industrie = 25% des émissions mondiales de CO2 de la planète
Élec + gaz
200 000 usines dans le monde, qui dépensent à elles seules 200 M€ par an en énergie
Une des technos de la caisse à outils industrie 4.0 = Robotique, automatise des tâches répétitives, soulage les troubles muscosquelitques, déjà présente depuis plusieurs décennies, et qui stagne et n’envahit pas massivement les usines en poussant les opérateurs au chômage
Pb : les industriels ont rarement les moyens, comme Tesla, d’investir massivement dans du hardware et qui coûte un bras. Faraday a laissé tombé sa gigafactory, idem pour les petites ETI bretonnes de l’agroalimentaire
Bras robotisé : un peu idiot, tâches hyper répétitives, ça peut pas tout faire
Camembert du futur pas super bon, au lait cru
Comme le dit un de mes clients en plaisantant, ils se sentent plus 0.4 que 4.0 appliquent une technologie assez pragmatique mais super puissante : le BSP (bon sens paysan)
Donc comme tous les compteurs linky qui arrivent par millions qui arrivent en ce moment dans nos foyers (sauf à carhaix), les industriels installent massivement des compteurs communiquants.
5000 variables toutes les 10 secondes par API Rest : A380
8/10 : tableur bien connu, pas iiot (imaginez l’opérateur dans son atelier devant ses machines, il va pas aller ouvrir un vieil ordi qui est sûrement pas à jour et qui n’a pas 2000 cpu
Cloud : bonne nouvelle, parce que aevc du calcul distribué, on peut traiter ses données massivement en temps réel, fini l’infrastructure, et surtout avec un business model d’abonnement, vous pouvez accéder ses technos sans casser votre tirelire. Accessoirement, vous faites un grand pas en avant en terme de sécurité, car vous avez moins d’obsolescence.
On travaille par exemple aujourd’hui avec le leader mondial de la chimie, 120 usines dans le monde, et des sites très complexes avec plusieurs milliers de capteurs.
Avec des technologies big data, cet industriel peut visualiser très précisément en temps réel le chemin le plus sobre en énergie pour fabriquer ces produits. Par exemple ici en rouge, c’est tout ce qui inutile pour faire un produit de qualité = 5 fois, 10 fois l’énergie minimum pour faire le même produit. C’est une vraie révolution, imaginez-vous en train de conduire votre voiture sans compteur ni GPS ni Waze, et essayer d’arrivée à l’heure et de pas prendre de PV pour excès de vitesse. Vous feriez demi tour après avoir goûté à ça ? Eux non !
Autre exemple, dans la fabrication de papier, qui vient. On a un client qui paie plus de 100 millions d’euros d’électricité par an, ça commence à piquer un peu
nos algorithmes savent prédire la quantité exacte d’énergie qui va être dépensée dans la minute, l’heure ou la journée, et grâce à nous, il n’a plus besoin d’attendre un mois sa facture détaillée pour anticiper les dérives dans l’atelier, qui se chiffrent très vite chaque jour en dizaines de milliers d’euros
Difficile de faire demi tour quand on goûte à ce genre de technologies.
Un dernier exemple dans l’agroalimentaire, où on a décliné nos algorithmes sur un prototype de lunettes de réalité augmentée, ce qui permet aux opérateurs d’identifier en un clin d’œil les économies d’énergie sur leurs machines tout en travaillant en mode mains libres.
L’industrie du futur à la française peut tirer son épingle du jeu sans tout attendre de la robotique. D’autres Outils existent et de éjà utilisables, pour rendre nos usines encore plus efficientes et en faire des vitrines mondiales de l’excellence française en la matière.