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Rapport de stage
IBTITEX
Contents
Remerciement :........................................................................................................................... 3
Le secteur du Textile................................................................................................................... 5
Tissu............................................................................................................................................ 6
Chapitre 1............................................................................................................................... 8
1.Historique......................................................................................................................... 8
2.Fiche Technique ............................................................................................................... 9
3.Organigrame ...................................................................................................................10
DIRECTEUR GENERAL...........................................................................................................10
4.Les différents services .....................................................................................................11
Deuxième chapitre.....................................................................................................................12
Gestion de stock par ordinateur................................................................................................12
Chapitre 2..............................................................................................................................13
I. Stock ...................................................................................................................................13
1.Description des stocks.....................................................................................................13
2.Typologie et enjeux des stocks........................................................................................13
3.Méthode d'évaluation et de gestion des stocks................................................................15
4.Méthodes d'évaluation comptables des stocks................................................................15
5.Spécificités des modes de stockage .................................................................................18
6.L'apparition du logiciel de gestion de stock....................................................................18
6.Histoire ...............................................................................................................................25
7.Microsoft Access .............................................................................................................29
1.Les étapes de réalisation de l’application..........................................................................33
1-création des tableaux..........................................................................................................33
2-Création des relations.....................................................................................................35
3-Création du formulaire ...................................................................................................37
Conclusion................................................................................................................................40
Remerciement :
Ravi de tout ce que j’ai acquis à travers le stage dans la société de confection
IBTITEX, je ne pourrais présenter un rapport sans transmettre mes reconnaissances
et mes gratitudes à tous ceux qui, de proche ou de loin, ont contribué à mon
expérience professionnelle.
Mes reconnaissances vont également à M. Malika Boudine, gérante de la société
IBTITEX pour m’avoir accordé une autorisation de stage dans sa société. Un grand
merci à mon maitre de stage M. Jebbar Mohamed pour ses orientations, son suivi,
sa disponibilité à tout moment pour répondre à toutes mes questions et aussi pour la
confiance qu’il a mis en moi.
Mes remerciement vont ensuite à tous les responsables de la société IBTITEX qui
m’ont tous aidé et ont contribué à la formation dans la société. Je me réserve de cite
les noms de peur d’en oublier un. Je leur exprime toutes mes sincères gratitudes, de
même aussi à tous les employés de la société IBTITEX, pour leur sympathie ;
sincèrement je me suis senti comme chez moi durant tout mon stage. Merci à tous.
Je ne finirais sans rendre grâce à Dieu par-dessus tout, pour tous ses bienfaits dans
ma vie et pour le bon déroulement de mon stage.
Avant-propos
Le présent chapitre se décompose deux sections principales. Dans la première, nous
essayerons de donner un aperçu sur la Formation Génie Industriel en générale, et
particulièrement la formation Master génie industriel à la faculté des sciences et techniques de
Fès et du secteur du textile dans notre pays et de la société IBTITEX, et nous consacrerons la
troisième section pour présenter le résumé du présent travail.
0.1 La Formation Génie Industriel
L’objectif de ce stage, au sein de la Centrale Laitière de Meknès, c’est de nous préparer à
franchir le monde industriel en nous donnant l’opportunité de découvrir l’importance de notre
métier dans le
Développement et la performance de l’industrie. En effet, l’objectif visé par la formation en
génie industriel est d’offrir aux différents secteurs de l’économie (production manufacturière,
petites et moyennes entreprises, services, bureaux d’études...) des ingénieurs capables de
concevoir, gérer, organiser et optimiser le fonctionnement des systèmes
complexes de production de biens ou de services, systèmes qui intègrent à la fois les
ressources humaines, financières, matérielles et les flux de matières, matériaux, énergies et
informations... Afin d’assurer cette mission, la formation en génie industriel associe une
bonne maîtrise de la science et de la technologie et la compétence en matière de gestion et
d’économie d’entreprise, grâce à une pluridisciplinarité, une ouverture d’esprit et une bonne
connaissance des outils mathématiques et informatiques permettant d’appréhender les
différents aspects et les composantes d’un projet ou d’un système industriel.
L’objectif dessiné pour le Master en Science et Techniques Génie Industriel à la Faculté des
Sciences et Techniques de Fès, c’est de nous permettre d’avoir les connaissances nécessaires
pour répondre au mieux aux besoins et aux exigences, en perpétuelle évolution, de
l’environnement socio-économique à savoir :
– La maîtrise des caractéristiques techniques des équipements utilisés en production
manufacturière ainsi que la prise de conscience de l’importance de la technologie dans le
développement des moyens de production accompagnés des méthodes de protection.
– Avoir une perception de l’entreprise dans le système économique et comprendre les rôles
particuliers et les interactions des différents services de l’entreprise. L’utilisation des
techniques d’analyse, des concepts et des outils de gestion liés aux différentes étapes de la
production sont partie intégrante de ce volet de la formation.
– Augmenter nos chances de s’intégrer dans la vie active tout en développant chez nous la
capacité d’adaptation aux différents services de l’entreprise.
Le secteur du Textile
vision stratégique et perspectives de développement
Le secteur Textile et Cuir constitue un secteur de première importance pour l'industrie
nationale avec un poids majeur dans les emplois (40% des emplois industriels) et une
contribution importante au PIB et aux exportations industrielles (respectivement 13% et 27%
de la production orientée à l’export).
Concernant le Marché National, celui-ci est évalué à environ 20 milliards Dh en 2007 et
présente des perspectives de développement lui permettant d’atteindre 35 milliards Dh à
l’horizon 2015. Dans la mesure où seul 10% de ce marché est couvert par la production
nationale, le potentiel de croissance des acteurs locaux est très important.
S’agissant du Marché à l’export, le segment du Fast Fashion continuera à se développer, porté
par la multiplication du nombre de collections annuelles : ainsi, les experts tablent sur 7
collections en 2011 contre 5 en 2006
Aussi, afin de tirer profit des potentialités du secteur au Maroc et d’y asseoir une croissance
pérenne, l’Etat a développé une vision globale, intégrant aussi bien l’export que le marché
national.
Concernant le marché national, son développement repose sur l’éclosion de modèles intégrés
de la production à la distribution. Quant au marché à l’export, il s’agit de développer des
débouchés dans les segments Fast Fashion, de conquérir de nouvelles parts de marchés dans le
Denim et le Sportswear et, enfin, de favoriser l’émergence d’agent de sourcing pouvant
agréger les entreprises marocaines, encore focalisées sur la sous-traitance.
Cette stratégie globale permettra d'une part de consolider le tissu actuel estimé à 200.000
emplois et 9,6 milliards de PIB, sur un marché international très concurrentiel. D'autre part,
elle permettra d'explorer le potentiel de croissance supplémentaire estimé à 1 milliard de
Dirhams de PIB et la création d'environ 32.000 nouveaux emplois directs à l'horizon 2015.
Pour atteindre ces objectifs, la stratégie mise en œuvre par l’Etat s’articule autour de
volets :
• Le déploiement d’un plan de développement des débouchés à l’export
• La reconfiguration du tissu industriel à travers des mesures incitatives (Offres Maroc)
• Le développement de la compétitivité des entreprises locales, à travers des programmes
dédiés
• L’amélioration des conditions cadres du secteur
MMM -Textile & Cuir
2004 2005 2006 2007 2008
Production 22 857 659 23 240 757 25 028 443 26 669 126 26 213 742
Emploi 180 615 183 680 196 962 201 428 183 279
Valeur ajoutée 8 793 893 8 774 793 9 124 074 9 676 831 9 225 164
Investissement 1 222 565 1 363 806 1 336 666 1 651 861 1 630 295
Tissu
Le tissu est obtenu par le tissage qui est le résultat de l’entrecroisement, dans un même plan,
de fils disposés dans le sens de la chaîne et de fils disposés, perpendiculairement aux fils de
chaîne, dans le sens de la trame. Le liage obtenu entre ces fils de chaîne et trame se définit par
une armure.
On distingue trois grandes classes fondamentales d’armures : toile, sergé et satin.
Il existe des armures dérivées des trois précédentes : le reps, le cannelé, le croisé, le satin à
répétition.
Un tissu peut être composé de plusieurs armures différentes et dans ce cas on parle de tissu
façonné (e.g. Le velours de Gênes).
Le métier Jacquard permet la sélection de fils de chaîne de façon indépendante tandis que les
métiers à cadres font une sélection de cadres et donc de groupes de fils.
Selon l’utilisation qui est faite des fils, on parle de duites (fils de trame) et de fils (fils de
chaîne). On peut aussi trouver des fils fantaisie quand une grande importance est donnée à
l’esthétisme du fil au lieu de sa régularité. Il existe aussi les fils dit techniques utilisés dans
des applications techniques.
Le tissage s’accompagne d’étapes précises dont les plus importantes sont :
 le bobinage : les fils sont disposés sur les bobines ;
 l’ourdissage : préparation de la chaîne sur le métier à tisser ;
 le rentrage : les fils de chaîne sont enfilés dans des tiges métalliques (les lisses) puis
dans les dents du peigne ;
 une fois la pièce textile descendue du métier industriel et jusqu’à l’informatisation, les
tissus de luxe (drap d’Elbeuf) destiné à l’habillement connaissent le rentrayage qui
consiste à réparer à l’aiguille les grappes, c’est-à-dire les erreurs commises par le
métier à l’occasion de la rupture d’un fil de chaîne ou de trame ou tout autre incident.
Chapitre1
Ibtitex confection
1.Historique
La société IBTITEX, est une société à responsabilité limitée fondée en 1999. Crée avec un
capital initial de 100 000 Dhs, son capital actuel est 2.000.000 Dhs. IBTITEX compte un
effectif total de 420 personnes. Elle dispose d’un atelier de production dans la Zone
industrielle Sidi Brahim de Fès, Rue Ibn Haytam, Q.I. Sidi Brahim 2, BP 5708.
A sa création, IBTITEX était spécialisée dans la sous-traitance pour les entreprises nationales.
Elle avait 2 petites chaines de production.
Deux ans après, avec l’augmentation de son capital, l’entreprise s’est doté de nouveaux
matériels et a commencé la confection à la façon des vêtements pour femmes destinés à
l’export.
Depuis, IBTITEX n’a cessé de s’agrandir et de gagner des parts de marché grâce à la
flexibilité de ses structures, à la qualité des services qu’elle offre à ses clients et surtout à la
bonne maîtrise de son métier. . Elle dispose présentement 4 grandes chaines de production et
une cinquième chaine petite qui est utilisée généralement pour équilibrer les autres chaines.
se compte parmi les grandes entreprises internationales de la production des chemises
et pantalons , également le leader au Maroc grâce à son savoir-faire basé sur les
technologies moderne.
2.Fiche Technique
Dénomination sociale IBTITEX Confection
Forme juridique Société à responsabilité limité
Activité Confection d’articles pour femmes destinés à l’export (Chemise, Robe,
Pantalon, Débardeur, Top, Jupe, ….ect).
Siège social Rue Ibn Haytam, Q.I. Sidi Brahim 2, BP 5708 FES MAROC
Capital 2.000.000 DH
Effectif 420 en moyenne
Registre du commerce 20193
CNSS 6033998
Article patente 14255001
Identification fiscale 04520315
Téléphone (00) (212) 0 535 73 44 11
Fax (00) (212) 0535 64 37 82
E-mail ibitex@hotmail.com
3.Organigrame
DIRECTEUR GENERAL
Responsable OrdonnancementetSuivi de
production
Responsabl
e
Coupe
Responsable
C.A.O.
Responsable
Transit
Responsable Management
Qualité
Responsable
Informatiqu
e
Responsable
ComptabilitéChef
Atelier de
Productio
ResponsibleA
chats
Responsable
Personnel
Responsable
Caisse
Responsable
Magasin
Fournitures
4.Lesdifférents services
Description des différents services de IBTITEX
 Service personnel :
Le chef du personnel est chargé de favoriser un bon climat de travail, de motiver et
d’administrer l’ensemble des ouvriers. Les opérations en matière de gestion des ressources
humaines se limitent essentiellement aux opérations d’administration (le suivi, le pointage).
 Le service transit
Le service transit se charge de la gestion de l’import des tissus et fournitures ainsi que de
l’export.
 Service comptabilité :
La mission principale de ce service est la comptabilisation de chaque opération réalisée par la
société concernant le client, le fournisseur, la trésorerie et les opérations diverses.
 Service achat :
C’est le service qui s’occupe de l’approvisionnement des matières et fournitures nécessaires à
la réalisation des commandes clients.
 Service production :
L’activité de production peut être définie comme le processus dans lequel les trois facteurs
élémentaires : main d’œuvres, moyens d’exploitation (atelier, exploitation..), matière sont
combinés dans une suite de production selon des règles de production optimale.
Le service production oriente la production sur les plans quantitatifs et qualitatifs.
Le responsable d’ordonnancement et de suivi de production est assisté par le technicien
méthodes : il effectue l’implantation de chaines, procède au chronométrage en vue de
favoriser l’équilibrage des chaines de production pour respecter la quantité commandée et le
délai.
 Service entretien et maintenance:
Une demande d’entretien est remplie par le responsable de production, lorsqu'il s’agit d’un
problème ou un arrêt d'une machine. Le responsable de ce service assure le suivi des
mouvements de stocks des pièces de rechange en contrôlant les entrées et les sorties de ces
pièces. Le responsable de ce service dispose des fiches concernant les machines utilisées au
niveau de la production et les moyens de transport ; dans lesquels il y a tous les détails
concernant chaque machine (puissance, réparation effectuée…) et une fiche stock pour
chaque produit mentionnant la date d’entrée, le service d’affectation, la date de sortie.
Chapitre2
I. Stock
Pour une entreprise, les stocks représentent les biens achetés, transformés ou à vendre à un
moment donné. Le stock représente de manière habituelle, l'ensemble des biens qui
interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise.
1.Descriptiondes stocks
Une entreprise peut détenir plusieurs types de stocks tels que :
 Matière première,
 Produit en cours de fabrication sous forme de sous-ensemble ou d’élément complet,
 Produit manufacturé prêt à être vendu, ou à être utilisé dans la chaine de fabrication,
 Produits "défectueux" ou obsolète devant être "mis à jour" ou réparé.
Les stocks peuvent être utilisés soit pour:
 Être vendus en l'état,
 Être utilisés dans le processus de production, pour fabriquer un sous-ensemble, ou un
produit fini, qui servira ensuite, a la production ou a la vente,
 Être réparé, "mis a jour" ou recyclé.
Le stockage, ou entreposage, est l'action d’entreposer, c'est-à-dire de placer à un endroit
identifié des objets ou des matières dont on veut pouvoir disposer rapidement en cas de
besoin.
2.Typologie et enjeux des stocks
1-Enjeux des stocks
Le stock permet de gérer les articles disponibles dans l'entreprise en vue de satisfaire les
besoins à venir à l'aide d'outils logistiques et d'un système d'information performant pour
l'organisation.
Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes quantités et d'une manière
permettant la bonne utilisation du stock. Si l'on n'est pas capable de satisfaire un besoin à
l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock.
Tout l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stock pour répondre correctement aux
besoins et pas trop pour ne pas supporter les différents coûts du stock (coût d'acquisition, coût
de stockage, coût de dévalorisation, etc.).
Il est possible de distinguer trois finalités du stock :
 stock de transaction, pour optimiser les coûts de transaction et les coûts de stockage ;
 stock de précaution, pour éviter la rupture de stocks ;
 stock de spéculation, pour profiter des mouvements de prix.
2-Typologie des stocks
Les principaux stocks sont :
 le stock de marchandises. Les stocks des commerçants (revente à profit d'articles sans
valeur ajoutée de transformation par l'entreprise) ;
 le stock de matières premières qui représente les articles achetés auprès de
fournisseurs en vue d'une transformation ultérieure ;
 le stock des produits en cours de fabrication (semi-finis) qui représente les articles qui
ne sont pas vendables en l'état car devant encore subir des transformations ;
 le stock des produits terminés (ou « produits finis ») qui représente les articles que
l'entreprise peut vendre après les avoir fabriquées ;
 le stock d'emballages vides (palettes, caisses...).
Critique typologique :
Il s'agit toutefois là d'une typologie statique (par nature) de la définition des stocks et qui ne se
recoupe pas toujours en réalité à l'identique avec les modes de gestion utilisés par les
entreprises. Il convient en effet de se référer en la matière à une approche téléologique du
stock, c'est-à-dire de différencier les stocks suivant l'objectif qu'ils ont en matière de gestion
ou de stratégie. Un stock peut en effet avoir pour but de générer un profit dans le cadre du
processus de production et de ventes d'une part ou répondre à des engagements passés pris au
moment de la vente, ce qui est le cas des pièces détachés nécessaires à la garantie. Cette
notion de garantie intervient également pour le maintien en état des capacités de production1.
Cette typologie permet en l'appliquant à la gestion de dépasser les limites actuelles de suivi de
stocks qui ne permettent pas de prendre toujours des décisions associant un équilibre entre
risques et rentabilité. Le même auteur[Qui ?] dans des travaux publiés par les conférences
scientifiques internationales IEEE montre que l'impossibilité actuelle de définir des politiques
de prix structurées et objectives en cas d'invendus ou de sur-stock est associée à une définition
non téléologique du stock, que l'on doit traiter comme une option.
3.Méthode d'évaluationet de gestion des stocks
Outre une gestion des stocks qui vise l'optimisation des flux et des coûts relatifs aux stocks,
une évaluation des stocks est nécessaire au service comptable afin de servir la construction du
bilan de l'entreprise.
4.Méthodes d'évaluation comptables des stocks
1-Évaluation du coût des stocks
 Le coût d’entrée d’un stock à l’actif (évalué pour faire le bilan) est constitué des :
o coûts d’acquisition que sont les prix d’achat des matières premières,
fournitures ou marchandises auquel s’ajoutent les éventuels frais de transport
et de manutention, les droits de douane et autres taxes non récupérables ;
o coûts de transformation que sont les coûts ajoutés au coût d’acquisition afin de
parvenir au coût de production déterminé par la comptabilité analytique ;
o coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se
trouvent.
 Les coûts obligatoirement exclus du coût des stocks sont :
o les frais de commercialisation tels que la publicité et le coût du personnel
commercial ;
o les frais qui n’amènent pas les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se
trouvent ;
o les consommations anormales (matières premières, maintenance…
exceptionnelles) ;
o les coûts de stockage non nécessaires au processus de production.
Pour obtenir le coût réel de stock (à comptabiliser), 3 grands types de méthodes sont
autorisées.
 Les (3 ou 4) méthodes des coûts réels (en retenant les coûts de production ou
d’acquisition réellement engagés).
o Coût unitaire moyen pondéré périodique (CUMP): le coût unitaire de sortie
d'articles du stock est égal à la somme (de la valeur initiale + celles d'entrées
en stock) divisé par la somme (de quantité initiale et celles d'entrées en stock).
Si ce sont des stocks de produits finis, le coût unitaire d'entrée sera le coût de
production (voir pour sa détermination la comptabilité analytique).
o Premier entré, premier sorti (FIFO, PEPS en français): le coût unitaire de sortie
d'un type d'article du stock est égal à la valeur de l'article qui est entré en
premier chronologiquement dans le stock. Un article entre à 10€ puis 20€, il
sortira en premier à 10€.
o Dernier entré, premier sorti (LIFO): le coût unitaire de sortie d'un type d'article
du stock est égal à la valeur de l'article qui est entré en dernier
chronologiquement dans le stock. Un article entre à 10€ puis 20€, il sortira en
premier à 20€.
o Premier échu premier sorti (First expired first out (FEFO)): ce mode de gestion
toléré est particulièrement adapté aux produits avec une DLC (Date Limite de
Consommation) ou une DLU (Date Limite d'Utilisation). Prise en compte de la
date limite entrée dans le système pour effectuer les sorties.
 La méthode des coûts standards qui calcule la valeur à partir des niveaux normaux
d’utilisation de matières premières, de main-d’œuvre, d’efficience et de capacité.
 La méthode du prix de détail (ou retail method)
Pour chaque groupe de produits homogènes, on détermine un pourcentage moyen de marge
brute. La valeur du stock, par catégorie de produits homogènes, est obtenue en déduisant des
ventes la marge brute ainsi calculée.
2-Évaluation de la valeur nette de réalisation
La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité,
diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la
vente.
Si cette valeur est inférieure au coût du stock, celui-ci doit être déprécié. AInsi, le montant net
comptabilisé à l'actif ne doit pas être supérieur au montant que l’on s’attend à obtenir de la
vente ou de l'utilisation de ce stock.
3-Les méthodes de gestion des stocks
Les deux paramètres fondamentaux des modèles de gestion des stocks sont la date et la
quantité commandée.
On peut donc commander à date fixe ou variable, et à quantité fixe ou variable.
 Méthode de réapprovisionnement ou méthode calendaire. On commande à date fixe
une quantité fixe voisine de la quantité économique de commande (QEC ou Formule
de Wilson).
 Méthode de gestion à Point de commande. C'est un modèle de commande à date
variable et à quantité fixe. Lorsque l'on atteint un certain niveau de stock, le "point de
commande", on déclenche la commande de réapprovisionnement.
 Méthode de recomplètement. A date fixe, la quantité variable permettant de
reconstituer le niveau de stock défini est commandée.
 Méthode de réapprovisionnement à la commande. A date variable, une quantité
variable est commandée.
4-Outils mathématiques permettant d’éviterla rupture de stock
 stock d'alerte : ce seuil de réapprovisionnement correspond au niveau du stock qui
déclenche la commande. Il est égal au stock de sécurité plus le stock consommé
pendant le délai de livraison
 stock de sécurité : ce seuil est assumé pour diminuer le risque de rupture.
 taux de rotation de stock : nombre de renouvellements/période
 couverture de stock : durée que le stock permet de couvrir en considérant la demande
moyenne
 taux de rupture : demandes non satisfaites/demandes totales
 taux de service : demandes satisfaites/demandes totales = 1-taux de rupture
5-Outils techniques permettant d’éviterla rupture de stock
 le juste-à-temps ou flux tendu ;
 le Kanban ;
 la technologie de radio-identification. Une analyse académique2 effectuée chez Wal-
Mart a démontré que la radio-identification peut réduire les ruptures d'inventaire de
30 % pour les produits ayant un taux de rotation entre 0.1 et 15 unités/jour.
6-La rotation des stocks vue par le service commercial
Pour un article considéré, le ratio des ventes (pour une période donnée) sur le stock moyen
(durant cette période) permet de déceler les articles qui se vendent peu (vente<stock) ou bien
(vente>stock).
Formules :
 Ratio des ventes : ratio des ventes d'un bien = somme des ventes sur une période
donnée / stock cumulé sur une période donnée.
 Ratios de rotation des stocks :
o Stocks de marchandises (en jours de CAMV*) = (Stocks de march. / CAMV*)
x 365 (CAMV = Coût d'Achat des Marchandises Vendues) ;
o Stocks de matières premières (MP) en jours de consommations = (Stocks de
MP / consommations) x 360 ;
o Stocks de produits (en jours de prix de revient) = (Stocks de produits / prix de
revient) x 360.
5.Spécificités des modes de stockage
1-Stockage d'information
Il s'agit de conserver pour réutilisation future les données informatiques constituées par
l'information. Ce type de stockage très ancien a énormément progressé avec les avancées
technologiques, depuis la création de l'écriture jusqu'à l'actuelle utilisation des systèmes
informatiques et des mémoires de masse. Le stockage d'informations "la data", comprenant
également les activités de sauvegarde et d'archivage des données, est au cœur de la
problématique des entreprises. Des sociétés comme HP, IBM, Bull proposent des
infrastructures permettant la haute disponibilité des données.
2-Stockage de matériaux
Pour le stockage de matériel, les installations sont essentielles. On distingue le stockage sur
convoyeurs, le stockage sans rayonnages, en bloc ou en rangées avec ou sans moyens de
consolidation et le stockage sur rayonnages :
 stockage fixe ;
 stockage dynamique ;
 stockage automatisé.
Suivant les matériaux à stocker, on distingue le stockage de palettes ou de casiers, le stockage
de produits longs, le stockage de plaques, le stockage d’outils, le stockage de petites pièces et
le stockage de charges lourdes.
6.L'apparition du logiciel de gestion de stock
L'apparition des premiers logiciels de gestion de stock dès les années 1980 ont beaucoup
facilité les opérations pour les entreprises. Aujourd'hui la grande majorité des entreprises
utilise des logiciels (souvent personnalisés) pour optimiser la gestion de leur marchandise.
1-Histoire
Le code universel des produits (CUP) a été adopté par l'industrie de l'alimentation en avril
1973 sous le code-barres standard pour tous les épiciers, mais il n'a pas été introduit dans des
lieux de vente au détail jusqu'en 1974. Ce lecteur a permis de réduire les coûts de gestion des
stocks parce que les détaillants aux États-Unis et au Canada n'ont pas besoin d'acheter de
multiples lecteurs de codes barres pour scanner des codes barres de types différents.
Dans le début des années 1980, les ordinateurs personnels (PC) commencent à devenir
populaires. Ce phénomène a tiré vers le bas le coût de codes à barres et les lecteurs. Il a
également permis les premières versions de logiciels de gestion d'inventaire à être mis en
place. Un des plus grands obstacles dans la vente de lecteurs codes à barres et à des détaillants
a été le fait qu'ils n'avaient pas de place pour stocker les informations qu'ils avaient scanné.
Comme les ordinateurs sont devenus plus courants et à prix abordable, cet obstacle a été
surmonté.
Une fois que les codes à barres et des programmes de gestion des stocks ont commencé à se
répandre dans les épiceries, la gestion des stocks à la main est vite apparu désuet. L'écriture à
la main des données d'inventaire a été remplacée par la numérisation des produits.
À partir du début des années 2000, le logiciel de gestion des stocks a progressé au point de
rendre obsolètes les inventaires manuels.
2-Intérêt des logiciels de gestion de stock
Les entreprises utilisent souvent des logiciels de gestion des stocks afin de réduire leurs coûts
de transport. Le logiciel est utilisé pour le suivi des produits et des pièces où ils sont
transportés d'un vendeur à un entrepôt, entre les entrepôts, et enfin à un détaillant ou
directement à un client.
Les logiciels de gestion de l'inventaire est utilisé pour une variété de fins, y compris :
 Maintenir un équilibre entre trop de stock et pas assez
 Suivi de l'inventaire car il est transporté entre différents sites
 Recevoir les articles dans un magasin ou autre lieu
 Déplacement, emballage et expédition d'articles à partir d'un entrepôt
 Garder une trace des ventes et des niveaux de stocks
3-Système de gestion de base de données
En informatique un système de gestion de base de données (abr. SGBD) est un logiciel
système destiné à stocker et à partager des informations dans une base de données, en
garantissant la qualité, la pérennité et la confidentialité des informations, tout en cachant la
complexité des opérations.
Un SGBD (en anglais DBMS pour database management system) permet d'inscrire, de
retrouver, de modifier, de trier, de transformer ou d'imprimer les informations de la base de
données. Il permet d'effectuer des compte-rendus des informations enregistrées et comporte
des mécanismes pour assurer la cohérence des informations, éviter des pertes d'informations
due à des pannes, assurer la confidentialité et permettre son utilisation par d'autres logiciels1.
Selon le modèle, le SGBD peut comporter une simple interface graphique jusqu'à des
langages de programmation sophistiqués1.
Les systèmes de gestion de base de données sont des logiciels universels, indépendants de
l'usage qui est fait des bases de données2. Ils sont utilisés pour de nombreuses applications
informatiques, notamment les guichets automatique bancaires, les logiciels de réservation, les
bibliothèques numériques, les logiciels d'inventaire, les progiciels de gestion intégrés ou la
plupart des blogs et sites web. Il existe de nombreux systèmes de gestion de base de données.
En 2008, Oracle détenait près de la moitié du marché des SGBD avec MySQL et Oracle
Database. Vient ensuite IBM avec près de 20 %, laissant peu de place pour les autres acteurs.
Les SGBD sont souvent utilisés par d'autres logiciels ainsi que les administrateurs ou les
développeurs. Ils peuvent être sous forme de composant logiciel, de serveur, de logiciel
applicatif ou d'environnement de programmation.
En 2011 la majorité des SGBD du marché manipulent des bases de données relationnelles.
4-But visé
Les SGBD sont les logiciels intermédiaires entre les utilisateurs et les bases de données. Une
base de données est un magasin de données composé de plusieurs fichiers manipulés
exclusivement par le SGBD. Ce dernier cache la complexité de manipulation des structures de
la base de données en mettant à disposition une vue synthétique du contenu.
L'ensemble SGBD et base de données est destiné à permettre le stockage de données d'une
manière offrant de nombreux avantages par rapport à un enregistrement conventionnel dans
des fichiers. Il permet d'obtenir et de modifier rapidement des données, de les partager entre
plusieurs usagers. Il garantit l'absence de redondance, l'intégrité, la confidentialité et la
pérennité des données tout en donnant des moyens d'éviter les éventuels conflits de
modification et en cachant les détails du format de fichier des bases de données.
Les données sont enregistrées sous forme de suites de bits représentant des lettres, des
nombres, des couleurs, des formes,... Le SGBD comporte différents mécanismes destinés à
retrouver rapidement les données et de les convertir en vue d'obtenir des informations qui
aient un sens1.
 à l'aide du SGBD plusieurs usagers et plusieurs logiciels peuvent accéder
simultanément aux données. Le SGBD effectue les vérifications pour assurer
qu'aucune personne non autorisée n'ait accès à des données confidentielles contenues
dans la base de données, il arbitre les collisions lorsqu'il y a plusieurs modifications
simultanées de la même information et comporte des mécanismes en vue d'éviter des
pertes de données à la suite d'une panne;
 la redondance désigne une situation de présence de plusieurs copies de la même
donnée dont la modification peut amener à des incohérences se manifestant par des
copies différentes. Le SGBD vérifie - voire refuse - la présence de redondances. Le
SGBD effectue également sur demande des vérifications pour assurer que les données
introduites soient correctes (valeurs dans les limites admises, format correct) et que les
données soient cohérentes par rapport à ce qui se trouve déjà dans la base de données1;
 les données sont typiquement manipulées par un logiciel applicatif qui fait appel aux
services du SGBD pour manipuler la base de données. Alors qu'un logiciel applicatif
qui manipule un fichier tient compte du format de données de ce fichier, un logiciel
qui manipule une base de données par l'intermédiaire d'un SGBD n'a pas connaissance
du format de la base de données, les données sont présentées par le SGBD sous une
forme qui cache les détails du format des fichiers dans lesquels elles sont enregistrées.
Les SGBD contemporains sont des logiciels sophistiqués nécessitant du personnel hautement
qualifié, et leur utilisation entraîne souvent une augmentation substantielle des coûts liés aux
licences et à la formation.
5-Fonctionnalités
Un SGBD permet d'enregistrer des données, puis de les rechercher, de les modifier et de créer
automatiquement des comptes-rendus (anglais report) du contenu de la base de données. Il
permet de spécifier les types de données, la structure des données contenues dans la base de
données, ainsi que des règles de cohérence telles que l'absence de redondance.
Les caractéristiques des données enregistrées dans la base de données, ainsi que les relations,
les règles de cohérence et les listes de contrôle d'accès sont enregistrées dans un catalogue qui
se trouve à l'intérieur de la base de données et manipulé par le SGBD.
Les opérations de recherche et de manipulation des données, ainsi que la définition de leurs
caractéristiques, des règles de cohérence et des autorisations d'accès peuvent être exprimées
sous forme de requêtes (anglais query) dans un langage informatique reconnu par le SGBD.
SQL est le langage informatique le plus populaire , c'est un langage normalisé de
manipulation des bases de données. Il existe de nombreux autres langages comme le
Databasic de Charles Bachman, Dataflex, dBase ou xBaseScript.
Les bases de données peuvent être d'une taille de plusieurs téraoctets; une taille supérieure à
la place disponible dans la mémoire centrale de l'ordinateur. Les bases de données sont
enregistrées sur disque dur, ces derniers ont une capacité supérieure, mais sont moins rapides,
et le SGBD est équipé de mécanismes visant à accélérer les opérations. Les SGBD
contemporains enregistrent non seulement les données, mais également leur description, des
formulaires, la définition des compte-rendus, les règles de cohérence, des procédures; ils
permettent le stockage de vidéos et d'images. Le SGBD manipule les structures complexes
nécessaires à la conservation de ces informations.
Les SGBD sont équipés de mécanismes qui effectuent des vérifications à l'insu de l'utilisateur,
en vue d'assurer la réussite des transactions, éviter des problèmes dus aux accès concurrents et
assurer la sécurité des données :
 transactions : une transaction est une opération unitaire qui transforme le contenu de la
base de données d'un état A vers un état B. La transformation peut nécessiter plusieurs
modifications du contenu de la base de données. Le SGBD évite qu'il existe des états
intermédiaires entre A et B en garantissant que les modifications sont effectuées
complètement ou pas du tout. En cas de panne survenue durant des opérations de
modification de la base de données, le SGBD remet la base de données dans l'état ou
elle était au début de la transaction (état A) ;
 concurrence : la base de données peut être manipulée simultanément par plusieurs
personnes, et le contrôle de la concurrence vérifie que ces manipulations n'aboutissent
pas à des incohérences. Par exemple dans un logiciel de réservation, le SGBD vérifie
que chaque place est réservée au maximum par une personne, même si des
réservations sont effectuées simultanément ;
 sécurité des données : le choix de permettre ou d'interdire l'accès à des données est
donné par des listes de contrôle d'accès, et des mécanismes du SGBD empêchent des
personnes non autorisées de lire ou de modifier des données pour lesquelles l'accès ne
leur a pas été accordé.
Modèle de données relationnel
Selon leur construction et les possibilités qu'ils offrent les SGBD peuvent être dit
hiérarchique, relationnels, orienté objet, objet-relationnel, XML/RDF ou mixte. Ils peuvent
être distribués, centralisés ou embarqués et peuvent être spatials. Ils se différencient
également par la taille des bases de données qu'ils peuvent manipuler. En 2010 la majorité des
SGBD sont de type relationnel: ils manipulent des bases de données conformément au modèle
de données relationnel.
 relationnel : Selon ce modèle, les données sont placées dans des tables avec lignes et
colonnes et n'importe quelle donnée contenue dans la base de données peut être
retrouvée à l'aide du nom de la table, du nom de la colonne et de la clé primaire. Le
modèle relationnel est destiné à assurer l'indépendance des données et à offrir les
moyens de contrôler la cohérence et d'éviter la redondance. Il permet de manipuler les
données comme des ensembles en effectuant des opérations de la théorie des
ensembles. Les règles de cohérence qui s'appliquent aux bases de données
relationnelles sont l'absence de redondance ou de nul des clés primaires, et l'intégrité
référentielle.
 hiérarchique : Une base de données hiérarchique est une base de données dont le
système de gestion lie les enregistrements dans une structure arborescente où chaque
enregistrement n'a qu'un seul possesseur. Elle a été utilisée dans les premiers systèmes
de gestion de base de données de type mainframe et a été inventé par la NASA.
 orienté objet et objet-relationnel : Les SGBD orientés objet sont un sujet de recherche
depuis 1980, lorsque sont apparus les premiers langages de programmation orientée
objet. Ils sont destinés à offrir les fonctionnalités des SGBD à des langages orientés
objet et permettre le stockage persistant des objets. Les objets sont manipulés en
utilisant les possibilités natives des langages orientés objet et une interface de
programmation permet d'exploiter les fonctionnalités du SGBD. Celui-ci est équipé
des mécanismes nécessaires pour permettre l'utilisation des possibilités
d'encapsulation, d'héritage et de polymorphisme des langages de programmation
orientée objet. Les SGBD objet-relationnel offrent à la fois les possibilités des SGBD
orientés objet et ceux des SGBD relationnels.
 à base de XML ou RDF : Une base de données XML Native (NXD en anglais) est une
base de données qui s'appuie sur le modèle de données fourni par XML. Elle utilise
typiquement des langages de requête XML comme XPath ou XQuery. Une extension
possible est une base RDF, avec le langage d'interrogation SPARQL.
 mixte : De tels SGBD utilisent les différents paradigmes évoqués avant.
 centralisé ou distribué : Un SGBD est dit centralisé lorsque le logiciel contrôle l'accès
à une base de données placée sur un ordinateur unique. Il est dit distribué lorsqu'il
contrôle l'accès à des données qui sont dispersées entre plusieurs ordinateurs. Dans
cette construction, un logiciel est placé sur chacun des ordinateurs, et les différents
ordinateurs utilisent des moyens de communication pour coordonner les opérations. Le
fait que les informations sont dispersées est caché à l'utilisateur, et celles-ci sont
présentées comme si elles se trouvaient à une seule place.
 embarqué : Une base de données embarquée (anglais embedded) est un SGBD sous
forme de composant logiciel qui peut être incorporé dans un logiciel applicatif.
Contrairement à un SGBD client-serveur dans lequel un processus traite les requêtes,
un modèle embarqué se compose de bibliothèques logicielles liées par liaison
dynamique avec le logiciel qui utilise le SGBD. Dans ce type de SGBD, la base de
données est souvent composée d'un fichier unique dont le format est identique quelles
que soient les caractéristiques de l'ordinateur utilisé. Bien que le SGBD offre de
nombreux avantages par rapport à un enregistrement sur fichier, ces derniers sont
souvent préférés aux SGBD, qui ont la réputation d'être des logiciels lourds,
encombrants et compliqués à installer.
 spatial : Les applications informatiques telles que les système d'information
géographiques et les outils de conception assistée par ordinateur utilisent des SGBD
spatial. Ce type de logiciel permet le stockage d'informations géométriques telles que
des points, des lignes, des surfaces et des volumes. Ils comportent des fonctions
permettant de retrouver une information sur la base de caractéristiques géométriques
telles que les coordonnées ou la dimension. Le langage de requête du SGBD permet la
manipulation d'informations de géométrie tels que lignes, point ou polygones, le
SGBD met en œuvre les algorithmes et les structures de fichiers nécessaire.
6.Taille des bases de données
Les différents SGBD sur le marché se différencient par le périmètre d'utilisation des bases de
données : Le périmètre influence le nombre d'utilisateurs simultanés, la taille des bases de
données, la ou les emplacements, et la puissance de calcul nécessaire. Certains SGBD
supportent de très grandes bases de données, et nécessitent des ordinateurs puissants et très
couteux. D'autres SGBD fonctionnent sur des ordinateurs personnels bon marché, avec des
limites quant à la taille des bases de données et la puissance de calcul. On peut les classer en :
 SGBD personnels : ces produits sont beaucoup plus simples que les modèles pour les
entreprises du fait qu'ils sont conçus pour servir un seul utilisateur à la fois; Lorsqu'un
deuxième utilisateur essaye d'accéder à la base de données, il doit attendre que le
premier ait terminé. Ces SGBD sont parfois installés sur des ordinateurs personnels
pour des bases de données dites de bureau (anglais desktop database). Les bases de
données des applications personnelles sont plus petites ;
 les SGBD de groupe : les SGBD de groupe et d'entreprise peuvent être utilisés par
plusieurs usagers simultanément. Ils sont dits de groupe lorsque le nombre d'usagers
est relativement restreint (50 à 100). Aujourd'hui les modèles de groupe sont les plus
populaires dans les petites et moyennes institutions ;
 SGBD d'entreprise : les premiers SGBD sont apparus en 1960. Les ordinateurs de
cette époque était très grands et très chers. et les SGBD étaient tous de taille
entreprise: puissants, robustes et gourmands en matériel. Avec l'amélioration
technologique, les SGBD d'entreprise sont devenus plus puissants, sont capables de
manipuler de grandes quantités d'informations et peuvent être utilisées par des milliers
d'utilisateurs simultanément ;
 Internet : l'apparition dans les années 2000 de services Internet de grande audience a
nécessité des moyens techniques adaptés à des besoins sans précédent quant au
nombre d'utilisateurs et à la quantité de données. Prévus pour la répartition de charge
(anglais load balancing), de nouveaux SGBD dits NoSQL ont fait le compromis de ne
pas mettre en œuvre certaines fonctionnalités classiques des SGBD en vue d'obtenir la
puissance de calcul et la scalabilité nécessaire aux populaires services web de e-
commerce, de recherche ou de réseau social18.
6.Histoire
Jusqu'en 1960 les informations étaient enregistrées dans des fichiers manipulées par les
logiciels applicatifs. L'idée des bases de données a été lancée en 1960 dans le cadre du
programme Apollo. Le but était de créer un dispositif informatique destiné à enregistrer les
nombreuses informations en rapport avec le programme spatial, en vue de se poser sur la lune
avant la fin de la décennie. C'est dans ce but que IBM, conjointement avec Rockwell met sur
le marché le logiciel Information Management System (IMS). Avec ce SGBD, les
informations sont enregistrées dans des bases de données organisées de manière hiérarchique.
À la même époque, General Electric, avec l'aide de Charles Bachman met sur le marché le
logiciel Integrated Data Store. Avec ce SGBD les informations sont enregistrées dans des
bases de données organisées selon un modèle réseau, ce qui permet d'enregistrer des
informations ayant une organisation plus complexe que le modèle hiérarchique.
Les modèles d'organisation orienté objet et objet-relationnel sont apparus dans les années
19902. Les premiers SGBD objet-relationnel ont été Postgres, Informix et Oracle Database en
1995. Le standard relatif au langage SQL a été modifié en 1999 pour pouvoir s'appliquer à ce
type de SGBD.
1-Construction et fonctionnement
Un SGBD est composé de nombreux programmes, parmi lesquels le moteur, le catalogue, le
processeur de requêtes, le langage de commande et des outils :
 le moteur de base de données est le cœur du SGBD, il manipule les fichiers de la base
de données, transmet les données de et vers les autres programmes, et vérifie la
cohérence et l'intégrité des données ;
 un programme manipule le catalogue : le magasin qui contient la description de
l'organisation de la base de données, les listes de contrôle d'accès, le nom des
personnes autorisées à manipuler la base de données et la description des règles de
cohérence (contraintes). Selon les modèles de SGBD ces informations peuvent être
modifiées en utilisant le langage de commande, ou alors à l'aide d'une interface
graphique ;
 le processeur de requête exécute les opérations demandées. Selon le modèles de
SGBD, ces opérations peuvent être formulées dans un langage de commande, ou à
l'aide d'une interface graphique du type QBE (Query by Example, en français requête
par l'exemple) ;
 la majorité des SGBD comportent au moins un langage de commande. Ce langage de
requête permet de manipuler le contenu de la base de données. Reconnu par la
majorité des SGBD du marché, SQL est devenu le langage standard de facto.
Les outils du SGBD servent à créer des compte-rendus (reports), des écrans pour la saisie des
informations, importer et exporter les données de et vers la base de données, et manipuler le
catalogue. Ces outils sont utilisés par l'administrateur de bases de données pour effectuer des
sauvegardes, des restaurations de données, autoriser ou interdire l'accès à certaines
informations, et effectuer des modifications du contenu de la base de données - création,
lecture, modification et suppression d'informations, abrégé CRUD (anglais create, read,
update, delete). Ces outils servent également à surveiller l'activité du moteur et effectuer des
opérations de tuning.
Les SGBD contemporains de haut de gamme comportent de nombreuses extensions qui
offrent des fonctionnalités auxiliaires, leur construction reste cependant similaire à la plupart
des SGBD.
Dans un SGBD relationnel, les demandes formulées au SGBD sont typiquement traitées en
cinq étapes :
 les logiciels clients communiquent avec le SGBD en utilisant son interface de
programmation via un réseau. Un dispositif de communication du SGBD vérifie
l'identité du client, puis transmet les requêtes du client vers le noyau du SGBD et
transmet au client les informations extraites par le SGBD ;
 le SGBD crée ensuite un thread en vue de traiter la requête. Un programme contrôle
l'ensemble des threads et décide lesquels sont exécutés immédiatement et lesquels
seront exécutés plus tard, en fonction de la charge de travail de l'ordinateur ;
 lors de l'exécution du thread, un compilateur transforme le texte exprimé dans le
langage de requête du SGBD en un plan d'exécution dont la forme imite celle d'une
expression algébrique utilisant l'algèbre relationnelle, puis un ensemble de
programmes "opérateurs" calculent le résultat de l'expression en effectuant des
opérations telles que la jointure, le produit cartésien, le tri et la sélection ;
 les opérateurs font appel au moteur de base de données, celui-ci exécute des
algorithmes (appelés access method en anglais) en vue de retrouver les informations et
entretenir les structures des fichiers de la base de données ;
 une fois les informations obtenues par le programme de manipulation de fichiers,
celles-ci sont envoyées au thread d'exécution puis au dispositif de communication qui
les transmet au client.
2-Moteur de base de données
Article détaillé : moteur de base de données.
Partie centrale du SGBD, le moteur de base de données effectue les opérations
d'enregistrement et de récupération des données. Selon le SGBD, La base de données peut
être composées d'un ou de plusieurs fichiers; Le rôle du moteur est de manipuler ces fichiers.
Les index sont des structures destinées à accélérer les opérations de recherche, elles sont
entretenues par le moteur de base de données. Les vues sont des tables virtuelles créées à
partir d'autres tables, et leur contenu est entretenu par le moteur de base de données. Celui-ci
manipule également le catalogue, contrôle les transactions, vérifie la cohérence des
informations et vérifie que les utilisateurs accèdent uniquement à des informations autorisées :
 contrôle des transactions : lors d'une transaction plusieurs modifications sur la base de
données correspondent à une seule opération; Le moteur assure la cohérence du
contenu de la base de données, y compris en cas d'échec ou de panne. Le moteur
vérifie que les modifications concurrentes des mêmes informations n'aboutissent pas à
un résultat incohérent ;
 sécurité : le moteur vérifie qu'aucun utilisateur n'accède à des informations non
autorisées, et qu'aucun utilisateur n'effectue des modifications qui seraient contraires
aux règles de cohérence. ;
 accès aux fichiers : le moteur manipule l'espace réservé au stockage. Les informations
sont groupées par nature, et chaque fichier stocke une collection d'informations de
même nature. Le programme d'accès au fichier structure les différents fichiers
conformément au schéma d'organisation de la base de données.
Le moteur utilise des mémoire tampon : C'est un emplacement de mémoire centrale utilisé
pour stocker temporairement des informations en transit. Les informations sont récupérées en
bloc depuis les fichiers, puis placés dans des mémoires tampon. Lors des lectures suivantes
l'information est récupérée depuis la mémoire tampon existante - opération beaucoup plus
rapide que la lecture d'un fichier. Les opérations de lecture des fichiers sont ainsi diminuées,
et les opérations d'écriture sont décalées, ce qui accélère le SGBD.
Les opérations effectuées par le moteur sont souvent inscrites dans un fichier journal, ce qui
permet de les annuler en cas d'incident - panne ou annulation d'une transaction.
3-Indépendance des données
modèle à 3 vues ANSI/SPARC
Dans un dispositif de base de données - qui comporte un logiciel applicatif, un SGBD et une
base de données - la manière dont les informations sont présentées aux utilisateurs diffère de
la manière dont sont organisées les informations, et celle-ci diffère de la manière dont les
informations sont enregistrées dans des fichiers. Cette construction à 3 points de vue est basée
sur le modèle de référence ANSI/SPARC.
Chacune des 3 vues peuvent être modifiées par exemple en formulant des requêtes dans le
langage du SGBD. L'indépendance des données est la capacité d'un SGBD de permettre la
modification de n'importe laquelle des trois vues sans que cela nécessite de modification des
autres vues :
 vue utilisateur : Les utilisateurs ne voient qu'une partie des informations contenues
dans la base de données, ce que voit l'utilisateur sont des informations dérivées du
contenu de la base de données et présentées d'une manière différente. Il existe
différentes vues adaptées à chacun des rôles joués par les utilisateurs ;
 schéma conceptuel : c'est le modèle de l'organisation logique des informations
enregistrées dans la base de données, c'est une vue de la totalité des informations
enregistrées. Le schéma est souvent organisé de la même manière que les objets du
monde réel auquel les informations se rapportent et décrit en utilisant la notation
entité-association ;
 schéma physique : Ce sont les caractéristiques des structures en place pour permettre
le stockage permanent des informations sous forme d'enregistrements dans des
fichiers. Ceci comprend l'espace réservé à chaque information, la manière dont les
informations sont représentées sous forme de suite de bits, et la présence d'indexes
destinés à accélérer les opérations de recherche.
Il y a indépendance des données si le schéma conceptuel peut être modifié sans nécessiter de
modification du point de vue de l'utilisateur ni de la structure physique, et si la structure
physique peut être modifiée sans que cela nécessite de modifications du schéma conceptuel ou
du point de vue de l'utilisateur
7.MicrosoftAccess
Microsoft Access (officiellement Microsoft Office Access) est un SGBD relationnel édité par
Microsoft. Il fait partie de la suite bureautique MS Office Pro.
MS Access est composé de plusieurs programmes : le moteur de base de données Microsoft
Jet, un éditeur graphique, une interface de type Query by Example pour manipuler les bases
de données, et le langage de programmation Visual Basic for Applications.
1-Principales caractéristiques du produit
MS Access est un logiciel utilisant des fichiers au format Access (extension de fichier mdb
pour Microsoft DataBase (extension *.accdb depuis la version 2007)). Il est compatible avec
les requêtes SQL (sous certaines restrictions) et dispose d'une interface graphique pour saisir
les requêtes (QBE - Query by Example - « Requête par l'exemple »). Il permet aussi de
configurer, avec des assistants ou librement, des formulaires et sous-formulaires de saisie, des
états imprimables (avec regroupements de données selon divers critères et des totalisations,
sous-totalisations, conditionnelles ou non), des pages html liées aux données d'une base, des
macros et des modules VBA.
Comme beaucoup de systèmes de gestion de base de données relationnelles, ses données
peuvent être utilisées dans des programmes écrits dans divers langages.
Les langages couramment utilisés avec Access sont le Visual Basic for Application (VBA) et
les langages qui disposent de modules d'accès aux données pour les fichiers .mdb : Delphi de
Borland, Visual Basic, C++ sous Visual Studio de Microsoft par exemple. VBA, intégré à
Access comme à toutes les applications de la suite Microsoft Office, permet de créer des
applications de gestion complètes, livrées avec un programme d'installation qui gère
automatiquement la mise en place éventuelle d'un runtime d'Access, et dont le code source est
protégé dans une version semi-exécutable des fichiers (mde). Il est en effet possible (et
conseillé) d'installer un fichier mdb, contenant les tables de données, sur un serveur (ou un
poste de réseau poste à poste dédié comme tel) et des fichiers mdb (ou mde) contenant tous
les éléments de l'application sur les postes client. Cette séparation permet le déploiement de
mises à jour de la partie applicative sans avoir à transvaser les données existantes d'une base à
une autre. Dans ce cas, les fichiers clients sont « attachés » aux tables du fichier « mdb »
installé sur le poste serveur. Sur ce plan, Access est donc très simple à déployer car il n'a pas
besoin de service serveur comme MySQL, Oracle, PostgreSQL, etc. D'un côté comme de
l'autre, ce fichier étant un conteneur, il faudra s'assurer de sa viabilité. En effet, au moindre
défaut du fichier (défaut d'écriture disque, etc.) les risques de perte de l'application ou des
données existent et la réparation automatique du fichier conteneur n'est pas garantie. Un
modèle de sauvegarde est donc fortement recommandé quelle que soit l'utilisation d'une base
Access.
D'après Microsoft, MS Access supporterait des configurations de 255 postes. Mais en
pratique, pour une utilisation confortable, MS Access serait limité à une vingtaine
d'utilisateurs simultanés, les échanges réseaux étant 10 à 20 fois plus gourmands en ressources
qu'avec Microsoft SQL Server par exemple. En effet chaque application Access aura accès au
fichier de données à travers le réseau sans passer par une application serveur qui limite le flux
de données au strict nécessaire suivant la requête exécutée. Le confort d'utilisation de MS
Access en réseau peut-être considérablement accru quand on utilise judicieusement les
requètes de type Snapshot (lecture seule, modifications ultérieures non visibles) et les requêtes
de type Dynaset (lecture-écriture) qui sont beaucoup plus gourmandes en ressources réseau.
Ces perfectionnements ne permettent pas de dépasser pratiquement une quarantaine
d'utilisateurs en simultané. Il est important de noter que ces caractéristiques conviennent
largement à la plupart des petites et moyennes entreprises.
D'un point de vue concret Access (avec ses versions 2000 à 2003) convient bien à des
applications faisant intervenir jusqu’à une centaine de tables (principales et de jointures /
relations) avec un maximum pratique de 100 000 enregistrements pour les tables principales
et de 1 000 000 d’enregistrements pour les tables de jointures (appelées aussi tables de
liaisons ou de relations). En pratique la taille maximum d'une base Access 2003 est de 2 Go.
Pour une utilisation de plus grande envergure, il peut servir de client pour un serveur de bases
de données (comme SQL Server, Oracle, MySQL, etc.) via ODBC ou OLE DB, on parle
d'utilisation frontale. Si Access est limité en nombre d'utilisateurs, il peut par contre gérer, sur
de petits réseaux locaux de bonne qualité technique, des quantités d'informations qui vont
bien au-delà des besoins de beaucoup d'organismes. Exemples : une base de données des
pièces automobiles de toutes les marques pour des garages, ou une comptabilité de PME sur
un seul site, mais autorisant des consolidations de plusieurs sites autonomes.
Les données d'Access sont facilement exploitables dans les publipostages de Word et les
tableaux Excel. Réciproquement les feuilles de données d'Excel peuvent être « attachées »,
comme une des tables de la base de données ou importées ponctuellement dans une table
Access.
Par le biais du langage de programmation VBA il est possible, depuis l'intérieur d'Access, de
construire ou de modifier tout type de tableaux Excel, puis de traiter et transférer les
informations adéquates de la base de données vers ce même tableur. Attention une fois Excel
lancé depuis Access, il faut le fermer proprement. Sinon l'application peut continuer à tourner
en tâche de fond, sans être visible de l'utilisateur.
Les bases de données produites par Access restent accessibles à tous les langages de
programmation qui permettent une connexion à une base ODBC, c'est le cas par exemple sous
Java en se servant de la passerelle JDBC-ODBC d'Oracle.
2-Les différentes versions
 Access 1
 Access 1.1
 Access 2
 Access 95 (7)
 Access 97 (8)
 Access 2000 (9)
 Access XP 2002 (10)
 Access 2003 (11)
 Access 2007 (12)
 Access 2010 (14) disponible depuis le premier semestre de 2010 en version finale
 Access 2013 (15) disponible depuis la sortie d'Office 2013 / Office 365
1.Les étapes de réalisation de l’application
1-création des tableaux
Pour crée en une application en Access en premier lieux en doit créer des tableau en cliquant
sur le bouton tableau comme dans l’image suivante :
En suite dans ce tableau en doit ajouter des colonnes dont nous avons besoin en premier lieux
nous cliquant sur le bouton Design view comme c’est montrée dans la fig suivante :
Après avoir cliquée sur le bouton Design view nous pouvons crée des colones comme c’est
montrée dans la fig :
Ensuite pour chaque colone crée nous devons choisir sont type comme c’est montré dans la
figure suivante :
Dans chaque tableau nous avons soit de laisser comme clé de Id la clé par défaut ou de crée
une autre :
Voici un exemple d’un tableau après avoir remplis les noms et les types de valeurs des
colonnes dans le tableau
2-Création des relations
Après avoir créé les diffèrent type de tableau dont vous avez besoin vous crée les relations
entre les tableaux comme dans la figure suivante ;
Pour ajouter un tableau vous cliquée sur SHOWTABLE comme c’est montrée dans les deux
figures suivantes
Pour cacher un tableau vous le sélectionnée et vous cliquée sur hide table
3-Création du formulaire
Pour la création d’un formulaire vous cliquée sur Form dans la barre d’outils comme c’est
montrée
Dans cette barre il y’a aussi diffèrent type de formulaire soit vous choisissez le standard et
vous le changer suivant votre besoin ou de choisir un exemple déjà crée
Pour changer dans le formaulaire vous clique sur Design View comme dans la figure :
Dans la zone design View vous pouvez choisir la zone où vous allez entrer la valeur de la
donnée
Aussi vous pouvez choisir quoi afficher comme label dans le formulaire
Et finalement vous pouvez ajouter différentes chose a votre formulaire selon le besoin
Voici un exemple de bouton
Voici un exemple de formulaire
ET finalement j’ai réalisé ce document pour le suivie du rendement des opérateurs et pour
avoir une idée sur leur savoir-faire
Mon stage m'a beaucoup intéressée, j'ai pu découvrir les différents postes de l'entreprise et
avoir un aperçu global de son fonctionnement. Il m'a permis de me familiariser avec les
différents services et d'avoir une approche réelle du monde du travail. J'ai pu faire le
rapprochement entre ce que j'avais appris en cours et ce qui se passe vraiment dans
l’entreprise. Et aussi d’avoir réalisée cette application avec Access.

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rapport ibtitex

  • 2. Contents Remerciement :........................................................................................................................... 3 Le secteur du Textile................................................................................................................... 5 Tissu............................................................................................................................................ 6 Chapitre 1............................................................................................................................... 8 1.Historique......................................................................................................................... 8 2.Fiche Technique ............................................................................................................... 9 3.Organigrame ...................................................................................................................10 DIRECTEUR GENERAL...........................................................................................................10 4.Les différents services .....................................................................................................11 Deuxième chapitre.....................................................................................................................12 Gestion de stock par ordinateur................................................................................................12 Chapitre 2..............................................................................................................................13 I. Stock ...................................................................................................................................13 1.Description des stocks.....................................................................................................13 2.Typologie et enjeux des stocks........................................................................................13 3.Méthode d'évaluation et de gestion des stocks................................................................15 4.Méthodes d'évaluation comptables des stocks................................................................15 5.Spécificités des modes de stockage .................................................................................18 6.L'apparition du logiciel de gestion de stock....................................................................18 6.Histoire ...............................................................................................................................25 7.Microsoft Access .............................................................................................................29 1.Les étapes de réalisation de l’application..........................................................................33 1-création des tableaux..........................................................................................................33 2-Création des relations.....................................................................................................35 3-Création du formulaire ...................................................................................................37 Conclusion................................................................................................................................40
  • 3.
  • 4. Remerciement : Ravi de tout ce que j’ai acquis à travers le stage dans la société de confection IBTITEX, je ne pourrais présenter un rapport sans transmettre mes reconnaissances et mes gratitudes à tous ceux qui, de proche ou de loin, ont contribué à mon expérience professionnelle. Mes reconnaissances vont également à M. Malika Boudine, gérante de la société IBTITEX pour m’avoir accordé une autorisation de stage dans sa société. Un grand merci à mon maitre de stage M. Jebbar Mohamed pour ses orientations, son suivi, sa disponibilité à tout moment pour répondre à toutes mes questions et aussi pour la confiance qu’il a mis en moi. Mes remerciement vont ensuite à tous les responsables de la société IBTITEX qui m’ont tous aidé et ont contribué à la formation dans la société. Je me réserve de cite les noms de peur d’en oublier un. Je leur exprime toutes mes sincères gratitudes, de même aussi à tous les employés de la société IBTITEX, pour leur sympathie ; sincèrement je me suis senti comme chez moi durant tout mon stage. Merci à tous. Je ne finirais sans rendre grâce à Dieu par-dessus tout, pour tous ses bienfaits dans ma vie et pour le bon déroulement de mon stage.
  • 5. Avant-propos Le présent chapitre se décompose deux sections principales. Dans la première, nous essayerons de donner un aperçu sur la Formation Génie Industriel en générale, et particulièrement la formation Master génie industriel à la faculté des sciences et techniques de Fès et du secteur du textile dans notre pays et de la société IBTITEX, et nous consacrerons la troisième section pour présenter le résumé du présent travail. 0.1 La Formation Génie Industriel L’objectif de ce stage, au sein de la Centrale Laitière de Meknès, c’est de nous préparer à franchir le monde industriel en nous donnant l’opportunité de découvrir l’importance de notre métier dans le Développement et la performance de l’industrie. En effet, l’objectif visé par la formation en génie industriel est d’offrir aux différents secteurs de l’économie (production manufacturière, petites et moyennes entreprises, services, bureaux d’études...) des ingénieurs capables de concevoir, gérer, organiser et optimiser le fonctionnement des systèmes complexes de production de biens ou de services, systèmes qui intègrent à la fois les ressources humaines, financières, matérielles et les flux de matières, matériaux, énergies et informations... Afin d’assurer cette mission, la formation en génie industriel associe une bonne maîtrise de la science et de la technologie et la compétence en matière de gestion et d’économie d’entreprise, grâce à une pluridisciplinarité, une ouverture d’esprit et une bonne connaissance des outils mathématiques et informatiques permettant d’appréhender les différents aspects et les composantes d’un projet ou d’un système industriel. L’objectif dessiné pour le Master en Science et Techniques Génie Industriel à la Faculté des Sciences et Techniques de Fès, c’est de nous permettre d’avoir les connaissances nécessaires pour répondre au mieux aux besoins et aux exigences, en perpétuelle évolution, de l’environnement socio-économique à savoir : – La maîtrise des caractéristiques techniques des équipements utilisés en production manufacturière ainsi que la prise de conscience de l’importance de la technologie dans le développement des moyens de production accompagnés des méthodes de protection. – Avoir une perception de l’entreprise dans le système économique et comprendre les rôles particuliers et les interactions des différents services de l’entreprise. L’utilisation des techniques d’analyse, des concepts et des outils de gestion liés aux différentes étapes de la production sont partie intégrante de ce volet de la formation. – Augmenter nos chances de s’intégrer dans la vie active tout en développant chez nous la capacité d’adaptation aux différents services de l’entreprise.
  • 6. Le secteur du Textile vision stratégique et perspectives de développement Le secteur Textile et Cuir constitue un secteur de première importance pour l'industrie nationale avec un poids majeur dans les emplois (40% des emplois industriels) et une contribution importante au PIB et aux exportations industrielles (respectivement 13% et 27% de la production orientée à l’export). Concernant le Marché National, celui-ci est évalué à environ 20 milliards Dh en 2007 et présente des perspectives de développement lui permettant d’atteindre 35 milliards Dh à l’horizon 2015. Dans la mesure où seul 10% de ce marché est couvert par la production nationale, le potentiel de croissance des acteurs locaux est très important. S’agissant du Marché à l’export, le segment du Fast Fashion continuera à se développer, porté par la multiplication du nombre de collections annuelles : ainsi, les experts tablent sur 7 collections en 2011 contre 5 en 2006 Aussi, afin de tirer profit des potentialités du secteur au Maroc et d’y asseoir une croissance pérenne, l’Etat a développé une vision globale, intégrant aussi bien l’export que le marché national. Concernant le marché national, son développement repose sur l’éclosion de modèles intégrés de la production à la distribution. Quant au marché à l’export, il s’agit de développer des débouchés dans les segments Fast Fashion, de conquérir de nouvelles parts de marchés dans le Denim et le Sportswear et, enfin, de favoriser l’émergence d’agent de sourcing pouvant agréger les entreprises marocaines, encore focalisées sur la sous-traitance. Cette stratégie globale permettra d'une part de consolider le tissu actuel estimé à 200.000 emplois et 9,6 milliards de PIB, sur un marché international très concurrentiel. D'autre part, elle permettra d'explorer le potentiel de croissance supplémentaire estimé à 1 milliard de Dirhams de PIB et la création d'environ 32.000 nouveaux emplois directs à l'horizon 2015. Pour atteindre ces objectifs, la stratégie mise en œuvre par l’Etat s’articule autour de volets : • Le déploiement d’un plan de développement des débouchés à l’export • La reconfiguration du tissu industriel à travers des mesures incitatives (Offres Maroc) • Le développement de la compétitivité des entreprises locales, à travers des programmes dédiés
  • 7. • L’amélioration des conditions cadres du secteur MMM -Textile & Cuir 2004 2005 2006 2007 2008 Production 22 857 659 23 240 757 25 028 443 26 669 126 26 213 742 Emploi 180 615 183 680 196 962 201 428 183 279 Valeur ajoutée 8 793 893 8 774 793 9 124 074 9 676 831 9 225 164 Investissement 1 222 565 1 363 806 1 336 666 1 651 861 1 630 295 Tissu Le tissu est obtenu par le tissage qui est le résultat de l’entrecroisement, dans un même plan, de fils disposés dans le sens de la chaîne et de fils disposés, perpendiculairement aux fils de chaîne, dans le sens de la trame. Le liage obtenu entre ces fils de chaîne et trame se définit par une armure. On distingue trois grandes classes fondamentales d’armures : toile, sergé et satin. Il existe des armures dérivées des trois précédentes : le reps, le cannelé, le croisé, le satin à répétition. Un tissu peut être composé de plusieurs armures différentes et dans ce cas on parle de tissu façonné (e.g. Le velours de Gênes). Le métier Jacquard permet la sélection de fils de chaîne de façon indépendante tandis que les métiers à cadres font une sélection de cadres et donc de groupes de fils. Selon l’utilisation qui est faite des fils, on parle de duites (fils de trame) et de fils (fils de chaîne). On peut aussi trouver des fils fantaisie quand une grande importance est donnée à l’esthétisme du fil au lieu de sa régularité. Il existe aussi les fils dit techniques utilisés dans des applications techniques. Le tissage s’accompagne d’étapes précises dont les plus importantes sont :  le bobinage : les fils sont disposés sur les bobines ;  l’ourdissage : préparation de la chaîne sur le métier à tisser ;  le rentrage : les fils de chaîne sont enfilés dans des tiges métalliques (les lisses) puis dans les dents du peigne ;  une fois la pièce textile descendue du métier industriel et jusqu’à l’informatisation, les tissus de luxe (drap d’Elbeuf) destiné à l’habillement connaissent le rentrayage qui consiste à réparer à l’aiguille les grappes, c’est-à-dire les erreurs commises par le métier à l’occasion de la rupture d’un fil de chaîne ou de trame ou tout autre incident.
  • 8.
  • 9. Chapitre1 Ibtitex confection 1.Historique La société IBTITEX, est une société à responsabilité limitée fondée en 1999. Crée avec un capital initial de 100 000 Dhs, son capital actuel est 2.000.000 Dhs. IBTITEX compte un effectif total de 420 personnes. Elle dispose d’un atelier de production dans la Zone industrielle Sidi Brahim de Fès, Rue Ibn Haytam, Q.I. Sidi Brahim 2, BP 5708. A sa création, IBTITEX était spécialisée dans la sous-traitance pour les entreprises nationales. Elle avait 2 petites chaines de production. Deux ans après, avec l’augmentation de son capital, l’entreprise s’est doté de nouveaux matériels et a commencé la confection à la façon des vêtements pour femmes destinés à l’export. Depuis, IBTITEX n’a cessé de s’agrandir et de gagner des parts de marché grâce à la flexibilité de ses structures, à la qualité des services qu’elle offre à ses clients et surtout à la bonne maîtrise de son métier. . Elle dispose présentement 4 grandes chaines de production et une cinquième chaine petite qui est utilisée généralement pour équilibrer les autres chaines. se compte parmi les grandes entreprises internationales de la production des chemises et pantalons , également le leader au Maroc grâce à son savoir-faire basé sur les technologies moderne.
  • 10. 2.Fiche Technique Dénomination sociale IBTITEX Confection Forme juridique Société à responsabilité limité Activité Confection d’articles pour femmes destinés à l’export (Chemise, Robe, Pantalon, Débardeur, Top, Jupe, ….ect). Siège social Rue Ibn Haytam, Q.I. Sidi Brahim 2, BP 5708 FES MAROC Capital 2.000.000 DH Effectif 420 en moyenne Registre du commerce 20193 CNSS 6033998 Article patente 14255001 Identification fiscale 04520315 Téléphone (00) (212) 0 535 73 44 11 Fax (00) (212) 0535 64 37 82 E-mail ibitex@hotmail.com
  • 11. 3.Organigrame DIRECTEUR GENERAL Responsable OrdonnancementetSuivi de production Responsabl e Coupe Responsable C.A.O. Responsable Transit Responsable Management Qualité Responsable Informatiqu e Responsable ComptabilitéChef Atelier de Productio ResponsibleA chats Responsable Personnel Responsable Caisse Responsable Magasin Fournitures
  • 12. 4.Lesdifférents services Description des différents services de IBTITEX  Service personnel : Le chef du personnel est chargé de favoriser un bon climat de travail, de motiver et d’administrer l’ensemble des ouvriers. Les opérations en matière de gestion des ressources humaines se limitent essentiellement aux opérations d’administration (le suivi, le pointage).  Le service transit Le service transit se charge de la gestion de l’import des tissus et fournitures ainsi que de l’export.  Service comptabilité : La mission principale de ce service est la comptabilisation de chaque opération réalisée par la société concernant le client, le fournisseur, la trésorerie et les opérations diverses.  Service achat : C’est le service qui s’occupe de l’approvisionnement des matières et fournitures nécessaires à la réalisation des commandes clients.  Service production : L’activité de production peut être définie comme le processus dans lequel les trois facteurs élémentaires : main d’œuvres, moyens d’exploitation (atelier, exploitation..), matière sont combinés dans une suite de production selon des règles de production optimale. Le service production oriente la production sur les plans quantitatifs et qualitatifs. Le responsable d’ordonnancement et de suivi de production est assisté par le technicien méthodes : il effectue l’implantation de chaines, procède au chronométrage en vue de favoriser l’équilibrage des chaines de production pour respecter la quantité commandée et le délai.  Service entretien et maintenance: Une demande d’entretien est remplie par le responsable de production, lorsqu'il s’agit d’un problème ou un arrêt d'une machine. Le responsable de ce service assure le suivi des mouvements de stocks des pièces de rechange en contrôlant les entrées et les sorties de ces pièces. Le responsable de ce service dispose des fiches concernant les machines utilisées au niveau de la production et les moyens de transport ; dans lesquels il y a tous les détails concernant chaque machine (puissance, réparation effectuée…) et une fiche stock pour chaque produit mentionnant la date d’entrée, le service d’affectation, la date de sortie.
  • 13.
  • 14. Chapitre2 I. Stock Pour une entreprise, les stocks représentent les biens achetés, transformés ou à vendre à un moment donné. Le stock représente de manière habituelle, l'ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise. 1.Descriptiondes stocks Une entreprise peut détenir plusieurs types de stocks tels que :  Matière première,  Produit en cours de fabrication sous forme de sous-ensemble ou d’élément complet,  Produit manufacturé prêt à être vendu, ou à être utilisé dans la chaine de fabrication,  Produits "défectueux" ou obsolète devant être "mis à jour" ou réparé. Les stocks peuvent être utilisés soit pour:  Être vendus en l'état,  Être utilisés dans le processus de production, pour fabriquer un sous-ensemble, ou un produit fini, qui servira ensuite, a la production ou a la vente,  Être réparé, "mis a jour" ou recyclé. Le stockage, ou entreposage, est l'action d’entreposer, c'est-à-dire de placer à un endroit identifié des objets ou des matières dont on veut pouvoir disposer rapidement en cas de besoin. 2.Typologie et enjeux des stocks 1-Enjeux des stocks Le stock permet de gérer les articles disponibles dans l'entreprise en vue de satisfaire les besoins à venir à l'aide d'outils logistiques et d'un système d'information performant pour l'organisation. Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes quantités et d'une manière permettant la bonne utilisation du stock. Si l'on n'est pas capable de satisfaire un besoin à l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock. Tout l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stock pour répondre correctement aux
  • 15. besoins et pas trop pour ne pas supporter les différents coûts du stock (coût d'acquisition, coût de stockage, coût de dévalorisation, etc.). Il est possible de distinguer trois finalités du stock :  stock de transaction, pour optimiser les coûts de transaction et les coûts de stockage ;  stock de précaution, pour éviter la rupture de stocks ;  stock de spéculation, pour profiter des mouvements de prix. 2-Typologie des stocks Les principaux stocks sont :  le stock de marchandises. Les stocks des commerçants (revente à profit d'articles sans valeur ajoutée de transformation par l'entreprise) ;  le stock de matières premières qui représente les articles achetés auprès de fournisseurs en vue d'une transformation ultérieure ;  le stock des produits en cours de fabrication (semi-finis) qui représente les articles qui ne sont pas vendables en l'état car devant encore subir des transformations ;  le stock des produits terminés (ou « produits finis ») qui représente les articles que l'entreprise peut vendre après les avoir fabriquées ;  le stock d'emballages vides (palettes, caisses...). Critique typologique : Il s'agit toutefois là d'une typologie statique (par nature) de la définition des stocks et qui ne se recoupe pas toujours en réalité à l'identique avec les modes de gestion utilisés par les entreprises. Il convient en effet de se référer en la matière à une approche téléologique du stock, c'est-à-dire de différencier les stocks suivant l'objectif qu'ils ont en matière de gestion ou de stratégie. Un stock peut en effet avoir pour but de générer un profit dans le cadre du processus de production et de ventes d'une part ou répondre à des engagements passés pris au moment de la vente, ce qui est le cas des pièces détachés nécessaires à la garantie. Cette notion de garantie intervient également pour le maintien en état des capacités de production1. Cette typologie permet en l'appliquant à la gestion de dépasser les limites actuelles de suivi de stocks qui ne permettent pas de prendre toujours des décisions associant un équilibre entre risques et rentabilité. Le même auteur[Qui ?] dans des travaux publiés par les conférences scientifiques internationales IEEE montre que l'impossibilité actuelle de définir des politiques de prix structurées et objectives en cas d'invendus ou de sur-stock est associée à une définition non téléologique du stock, que l'on doit traiter comme une option.
  • 16. 3.Méthode d'évaluationet de gestion des stocks Outre une gestion des stocks qui vise l'optimisation des flux et des coûts relatifs aux stocks, une évaluation des stocks est nécessaire au service comptable afin de servir la construction du bilan de l'entreprise. 4.Méthodes d'évaluation comptables des stocks 1-Évaluation du coût des stocks  Le coût d’entrée d’un stock à l’actif (évalué pour faire le bilan) est constitué des : o coûts d’acquisition que sont les prix d’achat des matières premières, fournitures ou marchandises auquel s’ajoutent les éventuels frais de transport et de manutention, les droits de douane et autres taxes non récupérables ; o coûts de transformation que sont les coûts ajoutés au coût d’acquisition afin de parvenir au coût de production déterminé par la comptabilité analytique ; o coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.  Les coûts obligatoirement exclus du coût des stocks sont : o les frais de commercialisation tels que la publicité et le coût du personnel commercial ; o les frais qui n’amènent pas les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent ; o les consommations anormales (matières premières, maintenance… exceptionnelles) ; o les coûts de stockage non nécessaires au processus de production. Pour obtenir le coût réel de stock (à comptabiliser), 3 grands types de méthodes sont autorisées.  Les (3 ou 4) méthodes des coûts réels (en retenant les coûts de production ou d’acquisition réellement engagés). o Coût unitaire moyen pondéré périodique (CUMP): le coût unitaire de sortie d'articles du stock est égal à la somme (de la valeur initiale + celles d'entrées en stock) divisé par la somme (de quantité initiale et celles d'entrées en stock). Si ce sont des stocks de produits finis, le coût unitaire d'entrée sera le coût de production (voir pour sa détermination la comptabilité analytique). o Premier entré, premier sorti (FIFO, PEPS en français): le coût unitaire de sortie d'un type d'article du stock est égal à la valeur de l'article qui est entré en premier chronologiquement dans le stock. Un article entre à 10€ puis 20€, il sortira en premier à 10€. o Dernier entré, premier sorti (LIFO): le coût unitaire de sortie d'un type d'article
  • 17. du stock est égal à la valeur de l'article qui est entré en dernier chronologiquement dans le stock. Un article entre à 10€ puis 20€, il sortira en premier à 20€. o Premier échu premier sorti (First expired first out (FEFO)): ce mode de gestion toléré est particulièrement adapté aux produits avec une DLC (Date Limite de Consommation) ou une DLU (Date Limite d'Utilisation). Prise en compte de la date limite entrée dans le système pour effectuer les sorties.  La méthode des coûts standards qui calcule la valeur à partir des niveaux normaux d’utilisation de matières premières, de main-d’œuvre, d’efficience et de capacité.  La méthode du prix de détail (ou retail method) Pour chaque groupe de produits homogènes, on détermine un pourcentage moyen de marge brute. La valeur du stock, par catégorie de produits homogènes, est obtenue en déduisant des ventes la marge brute ainsi calculée. 2-Évaluation de la valeur nette de réalisation La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. Si cette valeur est inférieure au coût du stock, celui-ci doit être déprécié. AInsi, le montant net comptabilisé à l'actif ne doit pas être supérieur au montant que l’on s’attend à obtenir de la vente ou de l'utilisation de ce stock. 3-Les méthodes de gestion des stocks Les deux paramètres fondamentaux des modèles de gestion des stocks sont la date et la quantité commandée. On peut donc commander à date fixe ou variable, et à quantité fixe ou variable.  Méthode de réapprovisionnement ou méthode calendaire. On commande à date fixe une quantité fixe voisine de la quantité économique de commande (QEC ou Formule de Wilson).  Méthode de gestion à Point de commande. C'est un modèle de commande à date variable et à quantité fixe. Lorsque l'on atteint un certain niveau de stock, le "point de commande", on déclenche la commande de réapprovisionnement.  Méthode de recomplètement. A date fixe, la quantité variable permettant de reconstituer le niveau de stock défini est commandée.  Méthode de réapprovisionnement à la commande. A date variable, une quantité variable est commandée.
  • 18. 4-Outils mathématiques permettant d’éviterla rupture de stock  stock d'alerte : ce seuil de réapprovisionnement correspond au niveau du stock qui déclenche la commande. Il est égal au stock de sécurité plus le stock consommé pendant le délai de livraison  stock de sécurité : ce seuil est assumé pour diminuer le risque de rupture.  taux de rotation de stock : nombre de renouvellements/période  couverture de stock : durée que le stock permet de couvrir en considérant la demande moyenne  taux de rupture : demandes non satisfaites/demandes totales  taux de service : demandes satisfaites/demandes totales = 1-taux de rupture 5-Outils techniques permettant d’éviterla rupture de stock  le juste-à-temps ou flux tendu ;  le Kanban ;  la technologie de radio-identification. Une analyse académique2 effectuée chez Wal- Mart a démontré que la radio-identification peut réduire les ruptures d'inventaire de 30 % pour les produits ayant un taux de rotation entre 0.1 et 15 unités/jour. 6-La rotation des stocks vue par le service commercial Pour un article considéré, le ratio des ventes (pour une période donnée) sur le stock moyen (durant cette période) permet de déceler les articles qui se vendent peu (vente<stock) ou bien (vente>stock). Formules :  Ratio des ventes : ratio des ventes d'un bien = somme des ventes sur une période donnée / stock cumulé sur une période donnée.  Ratios de rotation des stocks : o Stocks de marchandises (en jours de CAMV*) = (Stocks de march. / CAMV*) x 365 (CAMV = Coût d'Achat des Marchandises Vendues) ; o Stocks de matières premières (MP) en jours de consommations = (Stocks de MP / consommations) x 360 ; o Stocks de produits (en jours de prix de revient) = (Stocks de produits / prix de revient) x 360.
  • 19. 5.Spécificités des modes de stockage 1-Stockage d'information Il s'agit de conserver pour réutilisation future les données informatiques constituées par l'information. Ce type de stockage très ancien a énormément progressé avec les avancées technologiques, depuis la création de l'écriture jusqu'à l'actuelle utilisation des systèmes informatiques et des mémoires de masse. Le stockage d'informations "la data", comprenant également les activités de sauvegarde et d'archivage des données, est au cœur de la problématique des entreprises. Des sociétés comme HP, IBM, Bull proposent des infrastructures permettant la haute disponibilité des données. 2-Stockage de matériaux Pour le stockage de matériel, les installations sont essentielles. On distingue le stockage sur convoyeurs, le stockage sans rayonnages, en bloc ou en rangées avec ou sans moyens de consolidation et le stockage sur rayonnages :  stockage fixe ;  stockage dynamique ;  stockage automatisé. Suivant les matériaux à stocker, on distingue le stockage de palettes ou de casiers, le stockage de produits longs, le stockage de plaques, le stockage d’outils, le stockage de petites pièces et le stockage de charges lourdes. 6.L'apparition du logiciel de gestion de stock L'apparition des premiers logiciels de gestion de stock dès les années 1980 ont beaucoup facilité les opérations pour les entreprises. Aujourd'hui la grande majorité des entreprises utilise des logiciels (souvent personnalisés) pour optimiser la gestion de leur marchandise. 1-Histoire Le code universel des produits (CUP) a été adopté par l'industrie de l'alimentation en avril 1973 sous le code-barres standard pour tous les épiciers, mais il n'a pas été introduit dans des lieux de vente au détail jusqu'en 1974. Ce lecteur a permis de réduire les coûts de gestion des stocks parce que les détaillants aux États-Unis et au Canada n'ont pas besoin d'acheter de multiples lecteurs de codes barres pour scanner des codes barres de types différents. Dans le début des années 1980, les ordinateurs personnels (PC) commencent à devenir populaires. Ce phénomène a tiré vers le bas le coût de codes à barres et les lecteurs. Il a également permis les premières versions de logiciels de gestion d'inventaire à être mis en
  • 20. place. Un des plus grands obstacles dans la vente de lecteurs codes à barres et à des détaillants a été le fait qu'ils n'avaient pas de place pour stocker les informations qu'ils avaient scanné. Comme les ordinateurs sont devenus plus courants et à prix abordable, cet obstacle a été surmonté. Une fois que les codes à barres et des programmes de gestion des stocks ont commencé à se répandre dans les épiceries, la gestion des stocks à la main est vite apparu désuet. L'écriture à la main des données d'inventaire a été remplacée par la numérisation des produits. À partir du début des années 2000, le logiciel de gestion des stocks a progressé au point de rendre obsolètes les inventaires manuels. 2-Intérêt des logiciels de gestion de stock Les entreprises utilisent souvent des logiciels de gestion des stocks afin de réduire leurs coûts de transport. Le logiciel est utilisé pour le suivi des produits et des pièces où ils sont transportés d'un vendeur à un entrepôt, entre les entrepôts, et enfin à un détaillant ou directement à un client. Les logiciels de gestion de l'inventaire est utilisé pour une variété de fins, y compris :  Maintenir un équilibre entre trop de stock et pas assez  Suivi de l'inventaire car il est transporté entre différents sites  Recevoir les articles dans un magasin ou autre lieu  Déplacement, emballage et expédition d'articles à partir d'un entrepôt  Garder une trace des ventes et des niveaux de stocks 3-Système de gestion de base de données En informatique un système de gestion de base de données (abr. SGBD) est un logiciel système destiné à stocker et à partager des informations dans une base de données, en garantissant la qualité, la pérennité et la confidentialité des informations, tout en cachant la complexité des opérations. Un SGBD (en anglais DBMS pour database management system) permet d'inscrire, de retrouver, de modifier, de trier, de transformer ou d'imprimer les informations de la base de données. Il permet d'effectuer des compte-rendus des informations enregistrées et comporte des mécanismes pour assurer la cohérence des informations, éviter des pertes d'informations due à des pannes, assurer la confidentialité et permettre son utilisation par d'autres logiciels1. Selon le modèle, le SGBD peut comporter une simple interface graphique jusqu'à des langages de programmation sophistiqués1.
  • 21. Les systèmes de gestion de base de données sont des logiciels universels, indépendants de l'usage qui est fait des bases de données2. Ils sont utilisés pour de nombreuses applications informatiques, notamment les guichets automatique bancaires, les logiciels de réservation, les bibliothèques numériques, les logiciels d'inventaire, les progiciels de gestion intégrés ou la plupart des blogs et sites web. Il existe de nombreux systèmes de gestion de base de données. En 2008, Oracle détenait près de la moitié du marché des SGBD avec MySQL et Oracle Database. Vient ensuite IBM avec près de 20 %, laissant peu de place pour les autres acteurs. Les SGBD sont souvent utilisés par d'autres logiciels ainsi que les administrateurs ou les développeurs. Ils peuvent être sous forme de composant logiciel, de serveur, de logiciel applicatif ou d'environnement de programmation. En 2011 la majorité des SGBD du marché manipulent des bases de données relationnelles. 4-But visé Les SGBD sont les logiciels intermédiaires entre les utilisateurs et les bases de données. Une base de données est un magasin de données composé de plusieurs fichiers manipulés exclusivement par le SGBD. Ce dernier cache la complexité de manipulation des structures de la base de données en mettant à disposition une vue synthétique du contenu. L'ensemble SGBD et base de données est destiné à permettre le stockage de données d'une manière offrant de nombreux avantages par rapport à un enregistrement conventionnel dans des fichiers. Il permet d'obtenir et de modifier rapidement des données, de les partager entre plusieurs usagers. Il garantit l'absence de redondance, l'intégrité, la confidentialité et la pérennité des données tout en donnant des moyens d'éviter les éventuels conflits de modification et en cachant les détails du format de fichier des bases de données. Les données sont enregistrées sous forme de suites de bits représentant des lettres, des nombres, des couleurs, des formes,... Le SGBD comporte différents mécanismes destinés à retrouver rapidement les données et de les convertir en vue d'obtenir des informations qui aient un sens1.  à l'aide du SGBD plusieurs usagers et plusieurs logiciels peuvent accéder simultanément aux données. Le SGBD effectue les vérifications pour assurer qu'aucune personne non autorisée n'ait accès à des données confidentielles contenues dans la base de données, il arbitre les collisions lorsqu'il y a plusieurs modifications simultanées de la même information et comporte des mécanismes en vue d'éviter des pertes de données à la suite d'une panne;  la redondance désigne une situation de présence de plusieurs copies de la même donnée dont la modification peut amener à des incohérences se manifestant par des copies différentes. Le SGBD vérifie - voire refuse - la présence de redondances. Le SGBD effectue également sur demande des vérifications pour assurer que les données introduites soient correctes (valeurs dans les limites admises, format correct) et que les
  • 22. données soient cohérentes par rapport à ce qui se trouve déjà dans la base de données1;  les données sont typiquement manipulées par un logiciel applicatif qui fait appel aux services du SGBD pour manipuler la base de données. Alors qu'un logiciel applicatif qui manipule un fichier tient compte du format de données de ce fichier, un logiciel qui manipule une base de données par l'intermédiaire d'un SGBD n'a pas connaissance du format de la base de données, les données sont présentées par le SGBD sous une forme qui cache les détails du format des fichiers dans lesquels elles sont enregistrées. Les SGBD contemporains sont des logiciels sophistiqués nécessitant du personnel hautement qualifié, et leur utilisation entraîne souvent une augmentation substantielle des coûts liés aux licences et à la formation. 5-Fonctionnalités Un SGBD permet d'enregistrer des données, puis de les rechercher, de les modifier et de créer automatiquement des comptes-rendus (anglais report) du contenu de la base de données. Il permet de spécifier les types de données, la structure des données contenues dans la base de données, ainsi que des règles de cohérence telles que l'absence de redondance. Les caractéristiques des données enregistrées dans la base de données, ainsi que les relations, les règles de cohérence et les listes de contrôle d'accès sont enregistrées dans un catalogue qui se trouve à l'intérieur de la base de données et manipulé par le SGBD. Les opérations de recherche et de manipulation des données, ainsi que la définition de leurs caractéristiques, des règles de cohérence et des autorisations d'accès peuvent être exprimées sous forme de requêtes (anglais query) dans un langage informatique reconnu par le SGBD. SQL est le langage informatique le plus populaire , c'est un langage normalisé de manipulation des bases de données. Il existe de nombreux autres langages comme le Databasic de Charles Bachman, Dataflex, dBase ou xBaseScript. Les bases de données peuvent être d'une taille de plusieurs téraoctets; une taille supérieure à la place disponible dans la mémoire centrale de l'ordinateur. Les bases de données sont enregistrées sur disque dur, ces derniers ont une capacité supérieure, mais sont moins rapides, et le SGBD est équipé de mécanismes visant à accélérer les opérations. Les SGBD contemporains enregistrent non seulement les données, mais également leur description, des formulaires, la définition des compte-rendus, les règles de cohérence, des procédures; ils permettent le stockage de vidéos et d'images. Le SGBD manipule les structures complexes nécessaires à la conservation de ces informations. Les SGBD sont équipés de mécanismes qui effectuent des vérifications à l'insu de l'utilisateur, en vue d'assurer la réussite des transactions, éviter des problèmes dus aux accès concurrents et assurer la sécurité des données :  transactions : une transaction est une opération unitaire qui transforme le contenu de la
  • 23. base de données d'un état A vers un état B. La transformation peut nécessiter plusieurs modifications du contenu de la base de données. Le SGBD évite qu'il existe des états intermédiaires entre A et B en garantissant que les modifications sont effectuées complètement ou pas du tout. En cas de panne survenue durant des opérations de modification de la base de données, le SGBD remet la base de données dans l'état ou elle était au début de la transaction (état A) ;  concurrence : la base de données peut être manipulée simultanément par plusieurs personnes, et le contrôle de la concurrence vérifie que ces manipulations n'aboutissent pas à des incohérences. Par exemple dans un logiciel de réservation, le SGBD vérifie que chaque place est réservée au maximum par une personne, même si des réservations sont effectuées simultanément ;  sécurité des données : le choix de permettre ou d'interdire l'accès à des données est donné par des listes de contrôle d'accès, et des mécanismes du SGBD empêchent des personnes non autorisées de lire ou de modifier des données pour lesquelles l'accès ne leur a pas été accordé. Modèle de données relationnel Selon leur construction et les possibilités qu'ils offrent les SGBD peuvent être dit hiérarchique, relationnels, orienté objet, objet-relationnel, XML/RDF ou mixte. Ils peuvent être distribués, centralisés ou embarqués et peuvent être spatials. Ils se différencient également par la taille des bases de données qu'ils peuvent manipuler. En 2010 la majorité des SGBD sont de type relationnel: ils manipulent des bases de données conformément au modèle de données relationnel.  relationnel : Selon ce modèle, les données sont placées dans des tables avec lignes et colonnes et n'importe quelle donnée contenue dans la base de données peut être retrouvée à l'aide du nom de la table, du nom de la colonne et de la clé primaire. Le modèle relationnel est destiné à assurer l'indépendance des données et à offrir les moyens de contrôler la cohérence et d'éviter la redondance. Il permet de manipuler les données comme des ensembles en effectuant des opérations de la théorie des ensembles. Les règles de cohérence qui s'appliquent aux bases de données
  • 24. relationnelles sont l'absence de redondance ou de nul des clés primaires, et l'intégrité référentielle.  hiérarchique : Une base de données hiérarchique est une base de données dont le système de gestion lie les enregistrements dans une structure arborescente où chaque enregistrement n'a qu'un seul possesseur. Elle a été utilisée dans les premiers systèmes de gestion de base de données de type mainframe et a été inventé par la NASA.  orienté objet et objet-relationnel : Les SGBD orientés objet sont un sujet de recherche depuis 1980, lorsque sont apparus les premiers langages de programmation orientée objet. Ils sont destinés à offrir les fonctionnalités des SGBD à des langages orientés objet et permettre le stockage persistant des objets. Les objets sont manipulés en utilisant les possibilités natives des langages orientés objet et une interface de programmation permet d'exploiter les fonctionnalités du SGBD. Celui-ci est équipé des mécanismes nécessaires pour permettre l'utilisation des possibilités d'encapsulation, d'héritage et de polymorphisme des langages de programmation orientée objet. Les SGBD objet-relationnel offrent à la fois les possibilités des SGBD orientés objet et ceux des SGBD relationnels.  à base de XML ou RDF : Une base de données XML Native (NXD en anglais) est une base de données qui s'appuie sur le modèle de données fourni par XML. Elle utilise typiquement des langages de requête XML comme XPath ou XQuery. Une extension possible est une base RDF, avec le langage d'interrogation SPARQL.  mixte : De tels SGBD utilisent les différents paradigmes évoqués avant.  centralisé ou distribué : Un SGBD est dit centralisé lorsque le logiciel contrôle l'accès à une base de données placée sur un ordinateur unique. Il est dit distribué lorsqu'il contrôle l'accès à des données qui sont dispersées entre plusieurs ordinateurs. Dans cette construction, un logiciel est placé sur chacun des ordinateurs, et les différents ordinateurs utilisent des moyens de communication pour coordonner les opérations. Le fait que les informations sont dispersées est caché à l'utilisateur, et celles-ci sont présentées comme si elles se trouvaient à une seule place.  embarqué : Une base de données embarquée (anglais embedded) est un SGBD sous forme de composant logiciel qui peut être incorporé dans un logiciel applicatif. Contrairement à un SGBD client-serveur dans lequel un processus traite les requêtes, un modèle embarqué se compose de bibliothèques logicielles liées par liaison dynamique avec le logiciel qui utilise le SGBD. Dans ce type de SGBD, la base de données est souvent composée d'un fichier unique dont le format est identique quelles que soient les caractéristiques de l'ordinateur utilisé. Bien que le SGBD offre de nombreux avantages par rapport à un enregistrement sur fichier, ces derniers sont souvent préférés aux SGBD, qui ont la réputation d'être des logiciels lourds, encombrants et compliqués à installer.  spatial : Les applications informatiques telles que les système d'information géographiques et les outils de conception assistée par ordinateur utilisent des SGBD spatial. Ce type de logiciel permet le stockage d'informations géométriques telles que des points, des lignes, des surfaces et des volumes. Ils comportent des fonctions permettant de retrouver une information sur la base de caractéristiques géométriques
  • 25. telles que les coordonnées ou la dimension. Le langage de requête du SGBD permet la manipulation d'informations de géométrie tels que lignes, point ou polygones, le SGBD met en œuvre les algorithmes et les structures de fichiers nécessaire. 6.Taille des bases de données Les différents SGBD sur le marché se différencient par le périmètre d'utilisation des bases de données : Le périmètre influence le nombre d'utilisateurs simultanés, la taille des bases de données, la ou les emplacements, et la puissance de calcul nécessaire. Certains SGBD supportent de très grandes bases de données, et nécessitent des ordinateurs puissants et très couteux. D'autres SGBD fonctionnent sur des ordinateurs personnels bon marché, avec des limites quant à la taille des bases de données et la puissance de calcul. On peut les classer en :  SGBD personnels : ces produits sont beaucoup plus simples que les modèles pour les entreprises du fait qu'ils sont conçus pour servir un seul utilisateur à la fois; Lorsqu'un deuxième utilisateur essaye d'accéder à la base de données, il doit attendre que le premier ait terminé. Ces SGBD sont parfois installés sur des ordinateurs personnels pour des bases de données dites de bureau (anglais desktop database). Les bases de données des applications personnelles sont plus petites ;  les SGBD de groupe : les SGBD de groupe et d'entreprise peuvent être utilisés par plusieurs usagers simultanément. Ils sont dits de groupe lorsque le nombre d'usagers est relativement restreint (50 à 100). Aujourd'hui les modèles de groupe sont les plus populaires dans les petites et moyennes institutions ;  SGBD d'entreprise : les premiers SGBD sont apparus en 1960. Les ordinateurs de cette époque était très grands et très chers. et les SGBD étaient tous de taille entreprise: puissants, robustes et gourmands en matériel. Avec l'amélioration technologique, les SGBD d'entreprise sont devenus plus puissants, sont capables de manipuler de grandes quantités d'informations et peuvent être utilisées par des milliers d'utilisateurs simultanément ;  Internet : l'apparition dans les années 2000 de services Internet de grande audience a nécessité des moyens techniques adaptés à des besoins sans précédent quant au nombre d'utilisateurs et à la quantité de données. Prévus pour la répartition de charge (anglais load balancing), de nouveaux SGBD dits NoSQL ont fait le compromis de ne pas mettre en œuvre certaines fonctionnalités classiques des SGBD en vue d'obtenir la puissance de calcul et la scalabilité nécessaire aux populaires services web de e- commerce, de recherche ou de réseau social18.
  • 26. 6.Histoire Jusqu'en 1960 les informations étaient enregistrées dans des fichiers manipulées par les logiciels applicatifs. L'idée des bases de données a été lancée en 1960 dans le cadre du programme Apollo. Le but était de créer un dispositif informatique destiné à enregistrer les nombreuses informations en rapport avec le programme spatial, en vue de se poser sur la lune avant la fin de la décennie. C'est dans ce but que IBM, conjointement avec Rockwell met sur le marché le logiciel Information Management System (IMS). Avec ce SGBD, les informations sont enregistrées dans des bases de données organisées de manière hiérarchique. À la même époque, General Electric, avec l'aide de Charles Bachman met sur le marché le logiciel Integrated Data Store. Avec ce SGBD les informations sont enregistrées dans des bases de données organisées selon un modèle réseau, ce qui permet d'enregistrer des informations ayant une organisation plus complexe que le modèle hiérarchique. Les modèles d'organisation orienté objet et objet-relationnel sont apparus dans les années 19902. Les premiers SGBD objet-relationnel ont été Postgres, Informix et Oracle Database en 1995. Le standard relatif au langage SQL a été modifié en 1999 pour pouvoir s'appliquer à ce type de SGBD. 1-Construction et fonctionnement Un SGBD est composé de nombreux programmes, parmi lesquels le moteur, le catalogue, le processeur de requêtes, le langage de commande et des outils :  le moteur de base de données est le cœur du SGBD, il manipule les fichiers de la base de données, transmet les données de et vers les autres programmes, et vérifie la cohérence et l'intégrité des données ;  un programme manipule le catalogue : le magasin qui contient la description de l'organisation de la base de données, les listes de contrôle d'accès, le nom des personnes autorisées à manipuler la base de données et la description des règles de cohérence (contraintes). Selon les modèles de SGBD ces informations peuvent être modifiées en utilisant le langage de commande, ou alors à l'aide d'une interface graphique ;  le processeur de requête exécute les opérations demandées. Selon le modèles de SGBD, ces opérations peuvent être formulées dans un langage de commande, ou à l'aide d'une interface graphique du type QBE (Query by Example, en français requête par l'exemple) ;  la majorité des SGBD comportent au moins un langage de commande. Ce langage de requête permet de manipuler le contenu de la base de données. Reconnu par la majorité des SGBD du marché, SQL est devenu le langage standard de facto. Les outils du SGBD servent à créer des compte-rendus (reports), des écrans pour la saisie des
  • 27. informations, importer et exporter les données de et vers la base de données, et manipuler le catalogue. Ces outils sont utilisés par l'administrateur de bases de données pour effectuer des sauvegardes, des restaurations de données, autoriser ou interdire l'accès à certaines informations, et effectuer des modifications du contenu de la base de données - création, lecture, modification et suppression d'informations, abrégé CRUD (anglais create, read, update, delete). Ces outils servent également à surveiller l'activité du moteur et effectuer des opérations de tuning. Les SGBD contemporains de haut de gamme comportent de nombreuses extensions qui offrent des fonctionnalités auxiliaires, leur construction reste cependant similaire à la plupart des SGBD. Dans un SGBD relationnel, les demandes formulées au SGBD sont typiquement traitées en cinq étapes :  les logiciels clients communiquent avec le SGBD en utilisant son interface de programmation via un réseau. Un dispositif de communication du SGBD vérifie l'identité du client, puis transmet les requêtes du client vers le noyau du SGBD et transmet au client les informations extraites par le SGBD ;  le SGBD crée ensuite un thread en vue de traiter la requête. Un programme contrôle l'ensemble des threads et décide lesquels sont exécutés immédiatement et lesquels seront exécutés plus tard, en fonction de la charge de travail de l'ordinateur ;  lors de l'exécution du thread, un compilateur transforme le texte exprimé dans le langage de requête du SGBD en un plan d'exécution dont la forme imite celle d'une expression algébrique utilisant l'algèbre relationnelle, puis un ensemble de programmes "opérateurs" calculent le résultat de l'expression en effectuant des opérations telles que la jointure, le produit cartésien, le tri et la sélection ;  les opérateurs font appel au moteur de base de données, celui-ci exécute des algorithmes (appelés access method en anglais) en vue de retrouver les informations et entretenir les structures des fichiers de la base de données ;  une fois les informations obtenues par le programme de manipulation de fichiers, celles-ci sont envoyées au thread d'exécution puis au dispositif de communication qui les transmet au client. 2-Moteur de base de données Article détaillé : moteur de base de données. Partie centrale du SGBD, le moteur de base de données effectue les opérations d'enregistrement et de récupération des données. Selon le SGBD, La base de données peut être composées d'un ou de plusieurs fichiers; Le rôle du moteur est de manipuler ces fichiers. Les index sont des structures destinées à accélérer les opérations de recherche, elles sont entretenues par le moteur de base de données. Les vues sont des tables virtuelles créées à partir d'autres tables, et leur contenu est entretenu par le moteur de base de données. Celui-ci
  • 28. manipule également le catalogue, contrôle les transactions, vérifie la cohérence des informations et vérifie que les utilisateurs accèdent uniquement à des informations autorisées :  contrôle des transactions : lors d'une transaction plusieurs modifications sur la base de données correspondent à une seule opération; Le moteur assure la cohérence du contenu de la base de données, y compris en cas d'échec ou de panne. Le moteur vérifie que les modifications concurrentes des mêmes informations n'aboutissent pas à un résultat incohérent ;  sécurité : le moteur vérifie qu'aucun utilisateur n'accède à des informations non autorisées, et qu'aucun utilisateur n'effectue des modifications qui seraient contraires aux règles de cohérence. ;  accès aux fichiers : le moteur manipule l'espace réservé au stockage. Les informations sont groupées par nature, et chaque fichier stocke une collection d'informations de même nature. Le programme d'accès au fichier structure les différents fichiers conformément au schéma d'organisation de la base de données. Le moteur utilise des mémoire tampon : C'est un emplacement de mémoire centrale utilisé pour stocker temporairement des informations en transit. Les informations sont récupérées en bloc depuis les fichiers, puis placés dans des mémoires tampon. Lors des lectures suivantes l'information est récupérée depuis la mémoire tampon existante - opération beaucoup plus rapide que la lecture d'un fichier. Les opérations de lecture des fichiers sont ainsi diminuées, et les opérations d'écriture sont décalées, ce qui accélère le SGBD. Les opérations effectuées par le moteur sont souvent inscrites dans un fichier journal, ce qui permet de les annuler en cas d'incident - panne ou annulation d'une transaction. 3-Indépendance des données modèle à 3 vues ANSI/SPARC Dans un dispositif de base de données - qui comporte un logiciel applicatif, un SGBD et une base de données - la manière dont les informations sont présentées aux utilisateurs diffère de la manière dont sont organisées les informations, et celle-ci diffère de la manière dont les informations sont enregistrées dans des fichiers. Cette construction à 3 points de vue est basée
  • 29. sur le modèle de référence ANSI/SPARC. Chacune des 3 vues peuvent être modifiées par exemple en formulant des requêtes dans le langage du SGBD. L'indépendance des données est la capacité d'un SGBD de permettre la modification de n'importe laquelle des trois vues sans que cela nécessite de modification des autres vues :  vue utilisateur : Les utilisateurs ne voient qu'une partie des informations contenues dans la base de données, ce que voit l'utilisateur sont des informations dérivées du contenu de la base de données et présentées d'une manière différente. Il existe différentes vues adaptées à chacun des rôles joués par les utilisateurs ;  schéma conceptuel : c'est le modèle de l'organisation logique des informations enregistrées dans la base de données, c'est une vue de la totalité des informations enregistrées. Le schéma est souvent organisé de la même manière que les objets du monde réel auquel les informations se rapportent et décrit en utilisant la notation entité-association ;  schéma physique : Ce sont les caractéristiques des structures en place pour permettre le stockage permanent des informations sous forme d'enregistrements dans des fichiers. Ceci comprend l'espace réservé à chaque information, la manière dont les informations sont représentées sous forme de suite de bits, et la présence d'indexes destinés à accélérer les opérations de recherche. Il y a indépendance des données si le schéma conceptuel peut être modifié sans nécessiter de modification du point de vue de l'utilisateur ni de la structure physique, et si la structure physique peut être modifiée sans que cela nécessite de modifications du schéma conceptuel ou du point de vue de l'utilisateur
  • 30. 7.MicrosoftAccess Microsoft Access (officiellement Microsoft Office Access) est un SGBD relationnel édité par Microsoft. Il fait partie de la suite bureautique MS Office Pro. MS Access est composé de plusieurs programmes : le moteur de base de données Microsoft Jet, un éditeur graphique, une interface de type Query by Example pour manipuler les bases de données, et le langage de programmation Visual Basic for Applications. 1-Principales caractéristiques du produit MS Access est un logiciel utilisant des fichiers au format Access (extension de fichier mdb pour Microsoft DataBase (extension *.accdb depuis la version 2007)). Il est compatible avec les requêtes SQL (sous certaines restrictions) et dispose d'une interface graphique pour saisir les requêtes (QBE - Query by Example - « Requête par l'exemple »). Il permet aussi de configurer, avec des assistants ou librement, des formulaires et sous-formulaires de saisie, des états imprimables (avec regroupements de données selon divers critères et des totalisations, sous-totalisations, conditionnelles ou non), des pages html liées aux données d'une base, des macros et des modules VBA. Comme beaucoup de systèmes de gestion de base de données relationnelles, ses données peuvent être utilisées dans des programmes écrits dans divers langages. Les langages couramment utilisés avec Access sont le Visual Basic for Application (VBA) et les langages qui disposent de modules d'accès aux données pour les fichiers .mdb : Delphi de Borland, Visual Basic, C++ sous Visual Studio de Microsoft par exemple. VBA, intégré à Access comme à toutes les applications de la suite Microsoft Office, permet de créer des applications de gestion complètes, livrées avec un programme d'installation qui gère automatiquement la mise en place éventuelle d'un runtime d'Access, et dont le code source est protégé dans une version semi-exécutable des fichiers (mde). Il est en effet possible (et conseillé) d'installer un fichier mdb, contenant les tables de données, sur un serveur (ou un poste de réseau poste à poste dédié comme tel) et des fichiers mdb (ou mde) contenant tous les éléments de l'application sur les postes client. Cette séparation permet le déploiement de mises à jour de la partie applicative sans avoir à transvaser les données existantes d'une base à une autre. Dans ce cas, les fichiers clients sont « attachés » aux tables du fichier « mdb » installé sur le poste serveur. Sur ce plan, Access est donc très simple à déployer car il n'a pas besoin de service serveur comme MySQL, Oracle, PostgreSQL, etc. D'un côté comme de l'autre, ce fichier étant un conteneur, il faudra s'assurer de sa viabilité. En effet, au moindre défaut du fichier (défaut d'écriture disque, etc.) les risques de perte de l'application ou des données existent et la réparation automatique du fichier conteneur n'est pas garantie. Un modèle de sauvegarde est donc fortement recommandé quelle que soit l'utilisation d'une base Access.
  • 31. D'après Microsoft, MS Access supporterait des configurations de 255 postes. Mais en pratique, pour une utilisation confortable, MS Access serait limité à une vingtaine d'utilisateurs simultanés, les échanges réseaux étant 10 à 20 fois plus gourmands en ressources qu'avec Microsoft SQL Server par exemple. En effet chaque application Access aura accès au fichier de données à travers le réseau sans passer par une application serveur qui limite le flux de données au strict nécessaire suivant la requête exécutée. Le confort d'utilisation de MS Access en réseau peut-être considérablement accru quand on utilise judicieusement les requètes de type Snapshot (lecture seule, modifications ultérieures non visibles) et les requêtes de type Dynaset (lecture-écriture) qui sont beaucoup plus gourmandes en ressources réseau. Ces perfectionnements ne permettent pas de dépasser pratiquement une quarantaine d'utilisateurs en simultané. Il est important de noter que ces caractéristiques conviennent largement à la plupart des petites et moyennes entreprises. D'un point de vue concret Access (avec ses versions 2000 à 2003) convient bien à des applications faisant intervenir jusqu’à une centaine de tables (principales et de jointures / relations) avec un maximum pratique de 100 000 enregistrements pour les tables principales et de 1 000 000 d’enregistrements pour les tables de jointures (appelées aussi tables de liaisons ou de relations). En pratique la taille maximum d'une base Access 2003 est de 2 Go. Pour une utilisation de plus grande envergure, il peut servir de client pour un serveur de bases de données (comme SQL Server, Oracle, MySQL, etc.) via ODBC ou OLE DB, on parle d'utilisation frontale. Si Access est limité en nombre d'utilisateurs, il peut par contre gérer, sur de petits réseaux locaux de bonne qualité technique, des quantités d'informations qui vont bien au-delà des besoins de beaucoup d'organismes. Exemples : une base de données des pièces automobiles de toutes les marques pour des garages, ou une comptabilité de PME sur un seul site, mais autorisant des consolidations de plusieurs sites autonomes. Les données d'Access sont facilement exploitables dans les publipostages de Word et les tableaux Excel. Réciproquement les feuilles de données d'Excel peuvent être « attachées », comme une des tables de la base de données ou importées ponctuellement dans une table Access. Par le biais du langage de programmation VBA il est possible, depuis l'intérieur d'Access, de construire ou de modifier tout type de tableaux Excel, puis de traiter et transférer les informations adéquates de la base de données vers ce même tableur. Attention une fois Excel lancé depuis Access, il faut le fermer proprement. Sinon l'application peut continuer à tourner en tâche de fond, sans être visible de l'utilisateur. Les bases de données produites par Access restent accessibles à tous les langages de programmation qui permettent une connexion à une base ODBC, c'est le cas par exemple sous Java en se servant de la passerelle JDBC-ODBC d'Oracle.
  • 32. 2-Les différentes versions  Access 1  Access 1.1  Access 2  Access 95 (7)  Access 97 (8)  Access 2000 (9)  Access XP 2002 (10)  Access 2003 (11)  Access 2007 (12)  Access 2010 (14) disponible depuis le premier semestre de 2010 en version finale  Access 2013 (15) disponible depuis la sortie d'Office 2013 / Office 365
  • 33.
  • 34. 1.Les étapes de réalisation de l’application 1-création des tableaux Pour crée en une application en Access en premier lieux en doit créer des tableau en cliquant sur le bouton tableau comme dans l’image suivante : En suite dans ce tableau en doit ajouter des colonnes dont nous avons besoin en premier lieux nous cliquant sur le bouton Design view comme c’est montrée dans la fig suivante : Après avoir cliquée sur le bouton Design view nous pouvons crée des colones comme c’est montrée dans la fig :
  • 35. Ensuite pour chaque colone crée nous devons choisir sont type comme c’est montré dans la figure suivante : Dans chaque tableau nous avons soit de laisser comme clé de Id la clé par défaut ou de crée une autre : Voici un exemple d’un tableau après avoir remplis les noms et les types de valeurs des colonnes dans le tableau
  • 36. 2-Création des relations Après avoir créé les diffèrent type de tableau dont vous avez besoin vous crée les relations entre les tableaux comme dans la figure suivante ;
  • 37. Pour ajouter un tableau vous cliquée sur SHOWTABLE comme c’est montrée dans les deux figures suivantes
  • 38. Pour cacher un tableau vous le sélectionnée et vous cliquée sur hide table 3-Création du formulaire Pour la création d’un formulaire vous cliquée sur Form dans la barre d’outils comme c’est montrée
  • 39. Dans cette barre il y’a aussi diffèrent type de formulaire soit vous choisissez le standard et vous le changer suivant votre besoin ou de choisir un exemple déjà crée Pour changer dans le formaulaire vous clique sur Design View comme dans la figure : Dans la zone design View vous pouvez choisir la zone où vous allez entrer la valeur de la donnée Aussi vous pouvez choisir quoi afficher comme label dans le formulaire Et finalement vous pouvez ajouter différentes chose a votre formulaire selon le besoin Voici un exemple de bouton
  • 40. Voici un exemple de formulaire ET finalement j’ai réalisé ce document pour le suivie du rendement des opérateurs et pour avoir une idée sur leur savoir-faire
  • 41. Mon stage m'a beaucoup intéressée, j'ai pu découvrir les différents postes de l'entreprise et avoir un aperçu global de son fonctionnement. Il m'a permis de me familiariser avec les différents services et d'avoir une approche réelle du monde du travail. J'ai pu faire le rapprochement entre ce que j'avais appris en cours et ce qui se passe vraiment dans l’entreprise. Et aussi d’avoir réalisée cette application avec Access.