Moussem d'imilchil est l'un des festivals marocains les plus festifs et les plus authentiques : chaque année, les populations berbères s'y retrouvent afin d'arranger des mariages entre les plus jeunes. Ces unions se font dans une ambiance festive et ouverte aux touristes.
Lettre internationale Agropolis numéro 17, novembre 2015
Moussem d'imilchil - festival des fiançailles
1. octobre. Le rapport qui sera
présenté proposera des
actions concrètes, sur le plan
social, environnemental ou
économique », a indiqué l’Ira-
nien Parviz Koohafkan, direc-
teur de la division terre et eau
à la FAO et « père » des SIPAM.
Des exemples pour préserver
la biodiversité seront présen-
tés lors de cette rencontre tels
que le développement des
spécialités traditionnelles (y
compris féminines), qu’elles
soient alimentaires (pains
Aghrom, Abadir, Ahattouch),
aromatiques ou médicinales,
ou artisanales (tissages de
Tahandirte). Les participants
traiteront de la politique des
labels et certifications des pro-
duits alimentaires et agricoles.
Ils discuteront également de la
création des « jardins de biodi-
versité » qui ont pour objectif
une meilleure gestion des res-
sources naturelles : eau (cer-
taines khettaras sont encore à
réparer), sols, pâturages (les
agdals sont en péril, le droit
coutumier est à revaloriser).
Par ailleurs, l’INRA, qui est la
contre partie marocaine de la
FAO pour ce projet, proposera
également des mesures pour
développer le tourisme
durable avec la mise en valeur
du lac Tislite compatible avec
son caractère protégé et la
poursuite de la politique de
reboisement avec le Haut
Commissariat aux Eaux et
Forêts et à la lutte contre la
désertification (HCEFLD). « Il
est possible de faire de belles
randonnées dans cette région,
de l’escalade : des pistes
seront proposées, grâce à l’as-
sociation ADRAR notamment.
Le Moussem d’Imilchil gagne
à être mieux connu :
l’UNESCO souhaitera éven-
tuellement étudier avec les
autorités marocaines si son
inscription au patrimoine
mondial a un sens. Toutes ces
propositions seront remises
ensuite aux autorités maro-
caines, pour décision, et aussi
aux organisations internatio-
nales présentes au Maroc,
comme le Fonds International
de Développement Agricole
(FIDA), le Fonds pour l’Envi-
ronnement Mondial (FEM),
l’UNESCO », a souligné Parviz
Koohafkan. Et ce dernier
d’ajouter : « Nous avons égale-
ment commencé à échanger
nos points de vue avec l’Orga-
nisation islamique pour la
science, l’éducation, et la
culture (ISESCO). La FAO à
Rabat a constitué un groupe
LES CLÉS
Information
- Pour avoir davan-
tage d’informations
sur le projet Sys-
tème ingénieux du
patrimoine agricole
mondial (SIPAM),
veuillez consulter ce
site : http://www.fao.
org/nr/giahs/fr/
khettara
- La khettara est un
système de mobilisa-
tion traditionnel des
eaux souterraines
qui amène par gra-
vité l’eau de la nappe
phréatique à la sur-
face du sol à des fins
d’irrigation et d’eau
potable.
Agdal
- Les Agdals, pâturage
fermé dont l’ouver-
ture est réglementée
par la population
villageoise
EXPRESS
SOCIÉTÉ 11
LE MATIN • LUNDI 8 AOÛT 2011
IMILCHIL-AMELLAGOU
L’avenir sourit
aux paysans
RACHID TARIK
L
e projet Système ingé-
nieux du patrimoine
a g r i c o l e m o n d i a l
(SIPAM), initié par l’Organi-
sation des Nations unies pour
l’agriculture et l’alimentation
(FAO),viseàidentifierdessys-
tèmes agricoles uniques dans
le monde pour les conserver.
Lors du Forum international
des SIPAM, organisées en
juin dernier en Chine, le site
d’Imilchil-Amellagou, a été
reconnu patrimoine agricole
mondial.
Suite à cette décision, l’Insti-
tut national de la recherche
agronomique (INRA) et la
FAO avec la collaboration de
l’ONG Oxfam, l’Office régional
de la mise en valeur agricole
de Tafilalet et l’Association
Adrar, organisent le 20
octobre prochain à Rabat, un
séminaire national sur le
thème : « Promotion des sys-
tèmes de savoir et de culture,
conservation dynamique des
Systèmes ingénieux du patri-
moine mondial au Maroc ». «
Si la FAO a accepté que le sys-
tème Imilchil -Amellagou soit
classé parmi les sites pilotes, il
est néanmoins nécessaire de
bien établir les caractéris-
tiques de ce site et de les faire
connaître. Ce sera le premier
but du séminaire, prévu en
Les potentialités
naturelles du site
Imilchil-Amellagou,
classé patrimoine
mondial agricole,
discutées lors d’un
séminaire national,
le 20 octobre à
Rabat.
Valorisation de l’agro-biodiversité
Au programme du sémi-
naire national qui se dérou-
lera le 20 octobre à Rabat
sur le thème : « Promotion
des systèmes de savoir et de
culture, conservation dyna-
mique des Systèmes Ingé-
nieux du Patrimoine Mon-
dial (SIPAM) au Maroc « .
Au cours de cette journée,
la matinée sera réservée à
la présentation du site
pilote SIPAM Imilchil-Amel-
lagou, les actions en cours
de la conservation dyna-
mique et la présentation de
la candidature marocaine
au SIPAM.
L’après-midi sera consa-
crée aux travaux d’atelier
relatifs à la valorisation de
l’agro biodiversité et l’orga-
nisation du secteur de la
semence locale, le dévelop-
pement du tourisme
durable, la gestion de l’eau
et du sol, et les mesures
écrites et non écrites de ges-
tion des systèmes de type
patrimonial au Maroc.
de travail sur ces SIPAM au
Maroc, il réunit une quinzaine
d’institutions marocaines :
une vraie synergie est prête à
démarrer entre ces parte-
naires ».
Situé dans le Haut Atlas
Oriental, le site d’Imilchil-
Amellagou bénificie d’un
grand potentiel écologique.
Grâce à cette richesse natu-
relle, il fait partie aujourd’hui
de la liste des expériences
pilotes SIPAM menées par la
FAO dans certains pays : Algé-
rie, Tunisie, Tanzanie, Chili,
Pérou, Philippines et Chine. n
Situé dans le Haut Atlas Oriental,
le site d’Imilchil-Amellagou
bénificie d’un grand potentiel
écologique.
NADOR
Une tentative de trafic de drogue
avortée
n Les éléments des
Forces Auxiliaires (FA)
en charge de la garde
des côtes ont déjoué,
jeudi dernier, une tenta-
tive de trafic de drogue
à partir de la plage
d’Arekman (25 km à
l’est de Nador) et mis
la main sur 250 kg de chira, a-t-on appris auprès des
autorités locales.
Les trafiquants, qui s’apprêtaient à charger la drogue,
ont été surpris par des éléments des Forces Auxilia-
ires qui patrouillaient dans la région. Ils avaient alors
pris fuite à bord de véhicules, abandonnant derrière
eux huit colis de chira, a précisé la même source.
Une enquête a été ouverte pour déterminer la prov-
enance et la destination de la drogue saisie.
SÉCURITÉ ROUTIÉRE
Démarrage des sessions d’éducation
n Quelque 75 person-
nes, condamnées par
les tribunaux à suivre
le stage de sensibilisa-
tion et d’éducation à la
sécurité routière, ont
pu suivre leurs stages
durant trois sessions,
a annoncé vendredi
dernier le ministère de l’Équipement et du Transport
dans un communiqué. Ces trois sessions, de trois
jours chacune, ont été organisées les 13, 19 juillet
et 2 août à l’Institut national de formation dans les
métiers du transport routier de Casablanca (INFTR)
relevant de l’Office de la formation professionnelle et
de la promotion du travail (OFPPT), précise la même
source. Ces stages interviennent en application des
dispositions des articles 168, 170 et 173 de la loi
52.05 portant code de la route qui stipulent que les
personnes impliquées dans un accident de la circula-
tion ayant provoqué des homicides ou des blessures
involontaires sont condamnées par les tribunaux à
suivre obligatoirement une session d’éducation à la
sécurité routière. Le nouveau code de la route, entré
en vigueur le 1er octobre dernier, a instauré le permis
de conduire à points, inscrit dans une démarche péd-
agogique de sensibilisation et de dissuasion contre
l’infraction et la récidive. Le capital de points affecté
au permis de conduire est réduit de plein droit si le
conducteur commet une des infractions dont la liste
est fixée aux articles 99 et 100 du code de la route.