SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  88
Télécharger pour lire hors ligne
La vision Cours du 19/06/2007 Année 2007-2008
4- Projections visuelles et traitement central de l’information visuelle A- Organisation fonctionnelle des voies de projection B- Traitement au niveau du thalamus C- Arrivée des afférences dans le cortex D- Traitement des couleurs E- Traitement des différentes composantes d’une stimulation visuelle 3- Structure de l’ œ il et son fonctionnement A- Structure de l’ œ il B- La rétine C- La phototransduction D- Circuits fondamentaux de la rétine
Introduction à la vision
La sensibilité visuelle est l’une des modalités sensorielles les plus développées chez l’homme. Elle résulte de la combinaison de plusieurs paramètres: -la brillance -la couleur -la taille -la forme -le mouvement -la profondeur A- Définitions
Cependant, le système optique de l’ œil projette une image très réduite de  l’environnement sur la rétine. Par ailleurs, la surface de  la rétine n’est pas entièrement recouvertes de cellules photoréceptrices. La présence d’une tâche aveugle devrait résulter de la présence de 2 trous noirs (ou sans informations) dans notre champ visuel  (exp de Mariotte). L e système optique de l’ œil présente des performances médiocres. L’ œil ne fournissant pas d’image claire et précise de l’environnement à notre cerveau, ce dernier doit procéder à une interprétation des impressions visuelles qui arrivent par le nerf optique. Cette interprétation du monde extérieur est basée sur notre expérience.  L’ œil ne fournit que la base de la perception visuelle. C’est notre cerveau qui fait le travail le plus complexe d’analyse.
Continuité de la taille: La taille de l’image projetée sur la rétine est réduite de ½ si on double la distance par rapport à l’objet. Pourtant, l’objet sera toujours perçu comme ayant la même taille. Continuité de la forme: Les personnes ou les objets identiques que nous connaissons sont toujours reconnus comme tels, de manière indépendante des conditions (luminosité, distorsion, distance…). Le cerveau se sert d’un grand nombre de mécanismes et d’informations (silhouette…) pour parvenir à une perception d’un objet dans son intégrité. Illusions d’optique: Le cerveau se trompe parfois lorsque les informations fournies par l’ œil ne sont pas très claires  .
D’après Eric Kandel
Les objectifs ,[object Object],[object Object],[object Object]
Les illusions ,[object Object],[object Object],[object Object]
[object Object],[object Object]
Illusion d’optique : Exemple ,[object Object]
 
Les illusions optico-géométriques
La mise en relation de grandeur Les illusions optico-géométriques
La perspective
Les contours subjectifs
Il s'agit d'une illusion permanente, c'est-à-dire que l'image persiste. La figure est composée de deux images, mais on ne peux qu’en voir une à la fois. Il est impossible de les voir en même temps, on peux aller et venir d'une image à l'autre.  Menton de la vieille Menton de la jeune
 
 
C- Schéma général des voies visuelles Stimulus (Lumière) Nerfs optiques Noyau du corps  genouillé  latéral Rétine THALAMUS Bâtonnets et Cônes Cellules bipolaires Cellules ganglionnaires CORTEX  VISUEL CORTEX  VISUEL ASSOCIATIF Cortex
Vue de dessous
II.2 Caractéristiques générales de la sensibilité visuelles
II.2- Caractéristiques générales de la sensibilité visuelles A- Les stimuli efficaces B- Les seuils de sensibilité C- Adaptation à l’obscurité D- Le champ visuel E- L’acuité visuelle F- Résolution temporelle
A- Les stimuli efficaces La lumière ne correspond qu’à une petite partie du  spectre électromagnétique  à laquelle l’œil est sensible. Chaque radiation du spectre électromagnétique se caractérise par sa longueur d’onde (  ). L’œil humain n’est sensible qu’aux longueurs d’onde comprises entre 400 et 700 nanomètres qui constituent donc le stimulus spécifique de la rétine.  Longueurs d’ondes en m
Les longueurs d’onde sont interprétées en terme de couleur! Le monde qui nous entoure apparaît comme coloré et nous pouvons distinguer 200 nuances colorées, correspondant à un seuil différentiel de 1,5 nm.  Les couleurs correspondent à des longueurs d’onde particulières de la lumière. Certaines teintes telles que le pourpre ne correspondent pas à des longueurs d’onde du spectre. C’est subjectif! Cela ne correspond d’en partie à des phénomènes physiques. Violet Indigo Bleu Vert Jaune Orange Rouge 390 430 460 500 570 590 610 700
3 critères définissent une surface colorée: 1- la teinte : composante chromatique (  ) 2- la saturation : rapport entre la composante chromatique et la composante achromatique 3- la brillance : échelle de gris (du noir au gris)
B- Les seuils de sensibilité Le système visuel nous renseigne plus sur la valeur relative  que sur la valeur absolue.   - Seuil absolu : 10-14 watt (quelques photons) au niveau de la fovea - Seuils différentiels : capacité à distinguer les niveaux de gris 30 à 40 - contrastes simultanés:
C- Adaptation à l’obscurité Plus on reste longtemps à l’obscurité, plus le seuil diminue  Eclairement de la région périphérique du champ visuel Eclairement de la région centrale  du champ visuel Eclairement global  du champ visuel
D- Le champ visuel 180° axe horizontal/ 120° axe vertical = espace perceptible des 2 yeux
D- Le champ visuel Hémichamps et tractus optique Hemichamp droit: tractus optique gauche  Hémichamp gauche : tractus optique droit
E- L’acuité visuelle F- Résolution temporelle Résolution spatiale L’acuité visuelle se définie comme  le pouvoir séparateur de l’ œ il Défilement d’images toutes les 45 ms, 22 à 25Hz
III.3-  Structure  de l’ œ il et son fonctionnement
II.3- Structure de l’ œ il et son fonctionnement A- Structure de l’ œ il B- La rétine C- La phototransduction D- Circuit neuronaux de la rétine
A- Structure de l’ œ il Coupe transversale
Scélorotique Nerf optique Fovéa ou  Tâche jaune Choroïde Cristallin Muscles occulomoteurs Rétine Conjonctive Cornée Pupille Iris Humeur aqueuse Canal de  Schlemme Le globe occulaire se compose de 3 couches principales :  (1) la sclérotique à l’extérieure semi-rigide (2) La choroïde contenant les vaisseaux (3) La rétine renfermant les photorécepteurs
D’après Eric Kandel Appareil photographique
B- La rétine : une partie du cerveau intérieur extérieur 19-10-05
Lumière Couche  ganglionnaire Fibres  nerveuses Couche  Plexiforme interne Couche  Plexiforme externe Couche  nucléaire externe Couche  nucléaire interne Epithélium  pigmenté Couche  de photorécepteurs
Fovéa : zone d’activation directe des photorécepteurs
Les photorécepteurs contiennent un photopigment: La rhodopsine  L’empilement de saccules renferment  un photopigment, la rhodopsine. 3 types de cônes 430 nm bleu 530 nm vert 560 nm rouge
Modalités sensorielles et supports anatomiques Exemple: la vision 3 QUALITES Brillance Couleur Profondeur QUANTITE de la sensation Intensité
Vision des couleurs
Filtres                                                                               Couleur additives                                                                               Couleur soustractives
Champ visuel et répartition des photorécepteurs Densité Millier/mm 2 500 250 100
C- La phototransduction ext int Il existe un courant d’obscurité,  dépolarisant la membrane.  Lorsque le signal lumineux apparaît.  GMPc  Na + Ca 2+ Libération Élevée de Glu GMPc  GMPc  GMPc
C- La phototransduction Faible Libération de Glu Le taux de GMPc diminue, entraînant  Une fermeture des canaux.  La membrane s’ hyperpolarise . Il en  résulte une diminution de la libération de NT. GMPc  Na + Ca 2+ ext int
Variation du potentiel récepteur en réponse De l’absorption d’un photon transducine Rhodopsine Phospho- diestérase Guanosine monophosphate- 3’,5’cyclique Na + Ca 2+ Rétinal ou  rétinème
D- Circuits fondamentaux de la rétine Cellules horizontales Cellules gliales (Müller) Cellules bipolaires Cellules  amacrines Cellules  ganglionnaires batônnet cône Cellules bipolaires de bâtonnet lumière Jonction  gap Cellules pigmentaires
Les CG centre ON sont excitées par les CB centre on Cellules bipolaires dépolarisantes et hyperpolarisantes dépolarisation hyperpolarisation Cours du 26 octobre 2 populations
Les cellules répondent quand un point lumineux est placé dans une région spécifique de la rétine. Cette région de la rétine (ou de l’espace visuel) où la stimulation lumineuse cause l’excitation ou l’inhibition de la décharge neuronale est le CHAMP RECEPTEUR (CR) de la cellule (Hartline, 1938; Kuffler, 1952). Notion de champ récepteur Le champ récepteur d’une cellule est une région de la rétine où une stimulation lumineuse va faire varier le potentiel membranaire de cette même cellule. Cellules ganglionnaires Photorécepteurs et Cellules ganglionnaires
Les cellules bipolaires sont organisées  en champs récepteurs circulaires concentriques La dimension de ces champs varie en fonction de leur localisation Ex: rétine fovéale
Bipolaire ON: dépolarisation lors du passage du faisceau lumineux Centre on Pourtour off Cellule bipolaire Cellule horizontale Centre du  champ récepteur pourtour du  champ récepteur photorécepteur Diminution de la libération  de Glu augmentation de la libération  de NT
Bipolaire ON: hyperpolarisation lors du passage du faisceau lumineux Centre on Pourtour off Cellule bipolaire Cellule horizontale Centre du  champ récepteur pourtour du  champ récepteur photorécepteur diminution de la libération  de NT augmentation de la libération  de Glu
Bipolaire OFF: dépolarisation lors du passage du faisceau lumineux Centre off Pourtour on Cellule bipolaire Cellule horizontale Centre du  champ récepteur pourtour du  champ récepteur photorécepteur diminution de la libération  de NT Diminution de la libération  de Glu
Bipolaire OFF: hyperpolarisation lors du passage du faisceau lumineux Centre off Pourtour on Cellule bipolaire Cellule horizontale Centre du  champ récepteur pourtour du  champ récepteur photorécepteur augmentation de la libération  de NT augmentation de la libération  de Glu
V1 centre pourtour Les CRs des cellules ganglionnaires sont concentriques La plupart des CRs dans les premiers étages de la voie visuelle montre un  antagonisme   centre / pourtour , optimal pour la  capture des contrastes .
Les CG centre ON sont excitées par les CB centre on Les cellules ganglionnaires sont organisées  en champs récepteurs circulaires concentriques Fréquence des PA Spot diffus Spot petit Spot large
Cellule ganglionnaire Centre on/ connectée à des cellules bipolaires centre on augmentation de la libération  de NT
Cellule ganglionnaire Centre off/ connectée à des cellules bipolaires centre off diminution de la libération  de NT
3 type de cellules ganglionnaires/ tailles 1-  Cellules M  (magnocellulaire) : grande cellules périphérie, réponse phasique, CR large,  sensibilité au mouvement, vision peu précise  des formes 2-  Cellules P  (parvocellulaire) : très nombreuses (80%) rétine fovéale, taille moyenne, réponse phasique et tonique, CR petits et antagonistes bien marqués, vision des couleurs et haute résolution spatiale 3-  Cellules W  : petites cellules Rôle de coordination des mouvements des yeux/tête                                                                                 
Opposition de champs l'opposition rouge / vert renforce le contraste entre ces deux couleurs fondamentales
La rétine: un convertiseur analogique/digital pour la detection de contraste, la detection spectrale et temporelle. off off on
centre pourtour Compression de l’information ou convergence photorécepteurs Cellules horizontales Cellules bipolaires Cellules amacrines Cellules ganglionnaires Nerf optique 130 M 1 M Réduction de l’image fibre optique (axone)
En résumé: ,[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object],[object Object]
Physiopathologie annexe
Test d' Ishihara
Dyschromatopsies Anomalie de la vision des couleurs surtout le bleu, le jaune et le rouge Daltonisme 8% pour le sexe masculin (chromosomes X)
l’Aniridie Mutation domine + Iris réduit => pupille ouverte Hypersensibilité à la lumière, avec des conséquences secondaires telles qu ’une fréquence de glaucomes, de cataractes et de cancers des yeux nettement plus élevées +/+ An-/+
Cataracte  La zone blanche dans la pupille Cataracte totale  visible dans la pupille Opacification du cristallin
Mécanismes d’accomodation : rôle du cristallin Convergence des rayons optiques  pour former une image nette sur la rétine
L'HYPERMETROPIE EST LE FAIT QUE L'ŒIL SOIT TROP COURT ET LA MISE AU POINT DE L'IMAGE SE FAIT DERRIERE LA RETINE. LA VISION EST DIFFICILE DE PRES ET ENSUITE DE LOIN. L'HYPERMETROPIE PEUT ETRE COMPENSEE AVANT LA PRESBYTIE ET PEUT CREER DE LA FATIGUE OCULAIRE, QUI DEVIENT DE PLUS EN PLUS MANIFESTE AVEC L'AGE.  HYPERMETROPIE
MYOPIE    LA MYOPIE EST LE FAIT QUE L'IMAGE SOIT MISE AU POINT DEVANT LA RETINE. LA VISION EST FLOUE DE LOIN MAIS BONNE DE PRES. UNE FATIGUE OCULAIRE PEUT SE DECLARER. L'EVOLUTION SE STABILISE GENERALEMENT ENTRE 20 ET 25 ANS                                                                                                                                                                                                                                     
ASTIGMATISME L'ASTIGMATISME  VIENT D'UNE DEFORMATION DE LA CORNEE  LA MISE AU POINT VERTICALE ET HORIZONTALE SE FAIT EN DEUX POINTS DIFFERENTS. UNE FATIGUE OCULAIRE SURVIENT, DU FAIT QUE LA MISE AU POINT DOIT ETRE DIFFERENTE POUR CHAQUE PARTIE DE L'IMAGE.  Image perçue Image physique                                                                                                                  
II.4- Projections visuelles et traitement central de l’information visuelle A- Organisation fonctionnelle des voies de projection B- Traitement au niveau du thalamus C- Arrivée des afférences dans le cortex D- Traitement des couleurs E- Traitement des différentes composantes d’une stimulation visuelle
 
A- Organisation fonctionnelle des voies de projection Stimulus lumineux Rétine Cônes et bâtonnets Cellules bipolaires Cellules ganglionnaires Nerf optique Thalamus Noyau géniculé latéral Cortex Cortex visuel primaire Cortex visuel d’association Bandelette optique
A- Organisation fonctionnelle des voies de projection Rallye cérébral? Depuis la rétine jusqu’aux motoneurones (Latence neuronale courte-valeur typique)
D’après Eric Kandel Données anatomiques
ORGANISATION TOPIQUE DES PROJECTIONS POINTS  DE L’ESPACE  VISUELS PROCHES NEURONES ANATOMIQUEMENT PROCHES NIVEAU CENTRAL ESPACE VISUEL Les régions sensorielles les plus importantes sur le plan physiologique sont les mieux représentées (+étendues). Ex: région fovéale/ régions rétiniennes périphériques
Rétine Temporale gauche Rétine Temporale droite Rétine nasale gauche Rétine nasale droite Projection hémichamp visuel sur hémiencéphale Hémirétines droites et gauches THALAMUS B- Traitement au niveau du thalamus
B- Traitement au niveau du thalamus THALAMUS -corps genouillé latéral : CGL -Colliculus supérieurs : CL  Cellules P>>>> 4 couches parvocellulaires Cellules M>>>> 4 couches magnocellulaires Cellules W>>>> CL CGL Les champs récepteurs sont…
V1 deAngelis, ,Ozawa, Freeman, TINS, 1995 CR concentrique  des cellules ganglionnaires de la rétine. Le traitement au niveau du CGL n’est pas essentiel pourtour Dans le CGL, l’antagonisme centre / pourtour est plus résistant aux changements du niveau d’éclairage. centre Renforcement du contraste et de la sensibilité au mouvement
II.4- Projections visuelles et traitement central de l’information visuelle A- Organisation fonctionnelle des voies de projection B- Traitement au niveau du thalamus C- Arrivée des afférences dans le cortex D- Traitement des couleurs E- Traitement des différentes composantes d’une stimulation visuelle
Cortex primaire Couche 4  6 couches profondeur Intégration des  informations
V1 deAngelis, ,Ozawa, Freeman, TINS, 1995 Dans le cortex, l’organisation centre/pourtour est perdue. La connectivité geniculo-corticale et cortico-corticale est responsable de la rupture de symétrie et de l’émergence d’un axe critique d’orientation.
 
Le cortex visuel primaire est organisé en colonnes verticales. Au moins, trois systèmes columnaires sont dédiés à la couleur, à l’orientation et à la dominance oculaire.  Les trois cartes fonctionnelles sont superposées à la carte rétinotopique. L’intersection de ces cartes représente une hypercolonne contenant quelques 120 mille neurones.
http://www.perret-optic.ch/optometrie/Vision_des_couleurs/vis-couleur_f.htm http://powercode.net/tpe/2b-retine-fonct.php Sites intéressants

Contenu connexe

Similaire à Cours Vision1 19 06 07 Ramette

cours de microscope
cours de microscopecours de microscope
cours de microscopeMarc Evin
 
Persistance retinienne version 3
Persistance retinienne version 3Persistance retinienne version 3
Persistance retinienne version 3tpedessinanime
 
A N A T O E I L 2009
A N A T  O E I L 2009A N A T  O E I L 2009
A N A T O E I L 2009RADWAN1933
 
Compte rendu n°2(focométrie)
Compte rendu  n°2(focométrie)Compte rendu  n°2(focométrie)
Compte rendu n°2(focométrie)Hatem Jebali
 
Rapport projet Master 2 - Intelligence Artificielle
Rapport projet Master 2 - Intelligence ArtificielleRapport projet Master 2 - Intelligence Artificielle
Rapport projet Master 2 - Intelligence ArtificielleYanis Marchand
 
Cours Télévision Numérique.pdf
Cours Télévision Numérique.pdfCours Télévision Numérique.pdf
Cours Télévision Numérique.pdfrdsngqbjgdhf
 
Chap1introductionimagenumerique
Chap1introductionimagenumeriqueChap1introductionimagenumerique
Chap1introductionimagenumeriqueintissar0007
 
Le microscope.pptx
Le microscope.pptxLe microscope.pptx
Le microscope.pptxWajihBouadi
 
CIRAM Scientific Study of Paintings - 2013
CIRAM Scientific Study of Paintings - 2013CIRAM Scientific Study of Paintings - 2013
CIRAM Scientific Study of Paintings - 2013CIRAM, France, Pessac
 
Pratique des arts novembre 2015 couleur
Pratique des arts novembre 2015 couleurPratique des arts novembre 2015 couleur
Pratique des arts novembre 2015 couleurEric LEGER
 
1 ctrm 1314 s optiq2 co fibre optique
1 ctrm 1314 s optiq2 co fibre optique1 ctrm 1314 s optiq2 co fibre optique
1 ctrm 1314 s optiq2 co fibre optiqueprivate school
 
cyto1an-methodes_etude_cellule2016.pdf
cyto1an-methodes_etude_cellule2016.pdfcyto1an-methodes_etude_cellule2016.pdf
cyto1an-methodes_etude_cellule2016.pdfredmi009aa
 
Discrimination spectrale
Discrimination spectraleDiscrimination spectrale
Discrimination spectraleYacine Mc-Ball
 

Similaire à Cours Vision1 19 06 07 Ramette (20)

cours de microscope
cours de microscopecours de microscope
cours de microscope
 
M2 bmc2007 cours01
M2 bmc2007 cours01M2 bmc2007 cours01
M2 bmc2007 cours01
 
Technique vidéo1.pptx
Technique vidéo1.pptxTechnique vidéo1.pptx
Technique vidéo1.pptx
 
La vision chez les animaux - CAZALOT
La vision chez les animaux - CAZALOT  La vision chez les animaux - CAZALOT
La vision chez les animaux - CAZALOT
 
Le microscope
Le microscope Le microscope
Le microscope
 
Persistance retinienne version 3
Persistance retinienne version 3Persistance retinienne version 3
Persistance retinienne version 3
 
A N A T O E I L 2009
A N A T  O E I L 2009A N A T  O E I L 2009
A N A T O E I L 2009
 
Compte rendu n°2(focométrie)
Compte rendu  n°2(focométrie)Compte rendu  n°2(focométrie)
Compte rendu n°2(focométrie)
 
Rapport projet Master 2 - Intelligence Artificielle
Rapport projet Master 2 - Intelligence ArtificielleRapport projet Master 2 - Intelligence Artificielle
Rapport projet Master 2 - Intelligence Artificielle
 
Chapitre 14 L'oeil et la formation des images
Chapitre 14 L'oeil et la formation des imagesChapitre 14 L'oeil et la formation des images
Chapitre 14 L'oeil et la formation des images
 
Cours Télévision Numérique.pdf
Cours Télévision Numérique.pdfCours Télévision Numérique.pdf
Cours Télévision Numérique.pdf
 
Chap1introductionimagenumerique
Chap1introductionimagenumeriqueChap1introductionimagenumerique
Chap1introductionimagenumerique
 
Le microscope.pptx
Le microscope.pptxLe microscope.pptx
Le microscope.pptx
 
La Loupe
La LoupeLa Loupe
La Loupe
 
CIRAM Scientific Study of Paintings - 2013
CIRAM Scientific Study of Paintings - 2013CIRAM Scientific Study of Paintings - 2013
CIRAM Scientific Study of Paintings - 2013
 
Capteurs
CapteursCapteurs
Capteurs
 
Pratique des arts novembre 2015 couleur
Pratique des arts novembre 2015 couleurPratique des arts novembre 2015 couleur
Pratique des arts novembre 2015 couleur
 
1 ctrm 1314 s optiq2 co fibre optique
1 ctrm 1314 s optiq2 co fibre optique1 ctrm 1314 s optiq2 co fibre optique
1 ctrm 1314 s optiq2 co fibre optique
 
cyto1an-methodes_etude_cellule2016.pdf
cyto1an-methodes_etude_cellule2016.pdfcyto1an-methodes_etude_cellule2016.pdf
cyto1an-methodes_etude_cellule2016.pdf
 
Discrimination spectrale
Discrimination spectraleDiscrimination spectrale
Discrimination spectrale
 

Cours Vision1 19 06 07 Ramette

  • 1. La vision Cours du 19/06/2007 Année 2007-2008
  • 2. 4- Projections visuelles et traitement central de l’information visuelle A- Organisation fonctionnelle des voies de projection B- Traitement au niveau du thalamus C- Arrivée des afférences dans le cortex D- Traitement des couleurs E- Traitement des différentes composantes d’une stimulation visuelle 3- Structure de l’ œ il et son fonctionnement A- Structure de l’ œ il B- La rétine C- La phototransduction D- Circuits fondamentaux de la rétine
  • 4. La sensibilité visuelle est l’une des modalités sensorielles les plus développées chez l’homme. Elle résulte de la combinaison de plusieurs paramètres: -la brillance -la couleur -la taille -la forme -le mouvement -la profondeur A- Définitions
  • 5. Cependant, le système optique de l’ œil projette une image très réduite de l’environnement sur la rétine. Par ailleurs, la surface de la rétine n’est pas entièrement recouvertes de cellules photoréceptrices. La présence d’une tâche aveugle devrait résulter de la présence de 2 trous noirs (ou sans informations) dans notre champ visuel (exp de Mariotte). L e système optique de l’ œil présente des performances médiocres. L’ œil ne fournissant pas d’image claire et précise de l’environnement à notre cerveau, ce dernier doit procéder à une interprétation des impressions visuelles qui arrivent par le nerf optique. Cette interprétation du monde extérieur est basée sur notre expérience. L’ œil ne fournit que la base de la perception visuelle. C’est notre cerveau qui fait le travail le plus complexe d’analyse.
  • 6. Continuité de la taille: La taille de l’image projetée sur la rétine est réduite de ½ si on double la distance par rapport à l’objet. Pourtant, l’objet sera toujours perçu comme ayant la même taille. Continuité de la forme: Les personnes ou les objets identiques que nous connaissons sont toujours reconnus comme tels, de manière indépendante des conditions (luminosité, distorsion, distance…). Le cerveau se sert d’un grand nombre de mécanismes et d’informations (silhouette…) pour parvenir à une perception d’un objet dans son intégrité. Illusions d’optique: Le cerveau se trompe parfois lorsque les informations fournies par l’ œil ne sont pas très claires .
  • 8.
  • 9.
  • 10.
  • 11.
  • 12.  
  • 14. La mise en relation de grandeur Les illusions optico-géométriques
  • 17. Il s'agit d'une illusion permanente, c'est-à-dire que l'image persiste. La figure est composée de deux images, mais on ne peux qu’en voir une à la fois. Il est impossible de les voir en même temps, on peux aller et venir d'une image à l'autre. Menton de la vieille Menton de la jeune
  • 18.  
  • 19.  
  • 20. C- Schéma général des voies visuelles Stimulus (Lumière) Nerfs optiques Noyau du corps genouillé latéral Rétine THALAMUS Bâtonnets et Cônes Cellules bipolaires Cellules ganglionnaires CORTEX VISUEL CORTEX VISUEL ASSOCIATIF Cortex
  • 22. II.2 Caractéristiques générales de la sensibilité visuelles
  • 23. II.2- Caractéristiques générales de la sensibilité visuelles A- Les stimuli efficaces B- Les seuils de sensibilité C- Adaptation à l’obscurité D- Le champ visuel E- L’acuité visuelle F- Résolution temporelle
  • 24. A- Les stimuli efficaces La lumière ne correspond qu’à une petite partie du spectre électromagnétique à laquelle l’œil est sensible. Chaque radiation du spectre électromagnétique se caractérise par sa longueur d’onde (  ). L’œil humain n’est sensible qu’aux longueurs d’onde comprises entre 400 et 700 nanomètres qui constituent donc le stimulus spécifique de la rétine. Longueurs d’ondes en m
  • 25. Les longueurs d’onde sont interprétées en terme de couleur! Le monde qui nous entoure apparaît comme coloré et nous pouvons distinguer 200 nuances colorées, correspondant à un seuil différentiel de 1,5 nm. Les couleurs correspondent à des longueurs d’onde particulières de la lumière. Certaines teintes telles que le pourpre ne correspondent pas à des longueurs d’onde du spectre. C’est subjectif! Cela ne correspond d’en partie à des phénomènes physiques. Violet Indigo Bleu Vert Jaune Orange Rouge 390 430 460 500 570 590 610 700
  • 26. 3 critères définissent une surface colorée: 1- la teinte : composante chromatique (  ) 2- la saturation : rapport entre la composante chromatique et la composante achromatique 3- la brillance : échelle de gris (du noir au gris)
  • 27. B- Les seuils de sensibilité Le système visuel nous renseigne plus sur la valeur relative que sur la valeur absolue. - Seuil absolu : 10-14 watt (quelques photons) au niveau de la fovea - Seuils différentiels : capacité à distinguer les niveaux de gris 30 à 40 - contrastes simultanés:
  • 28. C- Adaptation à l’obscurité Plus on reste longtemps à l’obscurité, plus le seuil diminue Eclairement de la région périphérique du champ visuel Eclairement de la région centrale du champ visuel Eclairement global du champ visuel
  • 29. D- Le champ visuel 180° axe horizontal/ 120° axe vertical = espace perceptible des 2 yeux
  • 30. D- Le champ visuel Hémichamps et tractus optique Hemichamp droit: tractus optique gauche Hémichamp gauche : tractus optique droit
  • 31. E- L’acuité visuelle F- Résolution temporelle Résolution spatiale L’acuité visuelle se définie comme le pouvoir séparateur de l’ œ il Défilement d’images toutes les 45 ms, 22 à 25Hz
  • 32. III.3- Structure de l’ œ il et son fonctionnement
  • 33. II.3- Structure de l’ œ il et son fonctionnement A- Structure de l’ œ il B- La rétine C- La phototransduction D- Circuit neuronaux de la rétine
  • 34. A- Structure de l’ œ il Coupe transversale
  • 35. Scélorotique Nerf optique Fovéa ou Tâche jaune Choroïde Cristallin Muscles occulomoteurs Rétine Conjonctive Cornée Pupille Iris Humeur aqueuse Canal de Schlemme Le globe occulaire se compose de 3 couches principales : (1) la sclérotique à l’extérieure semi-rigide (2) La choroïde contenant les vaisseaux (3) La rétine renfermant les photorécepteurs
  • 36. D’après Eric Kandel Appareil photographique
  • 37. B- La rétine : une partie du cerveau intérieur extérieur 19-10-05
  • 38. Lumière Couche ganglionnaire Fibres nerveuses Couche Plexiforme interne Couche Plexiforme externe Couche nucléaire externe Couche nucléaire interne Epithélium pigmenté Couche de photorécepteurs
  • 39. Fovéa : zone d’activation directe des photorécepteurs
  • 40. Les photorécepteurs contiennent un photopigment: La rhodopsine L’empilement de saccules renferment un photopigment, la rhodopsine. 3 types de cônes 430 nm bleu 530 nm vert 560 nm rouge
  • 41. Modalités sensorielles et supports anatomiques Exemple: la vision 3 QUALITES Brillance Couleur Profondeur QUANTITE de la sensation Intensité
  • 43. Filtres                                                                               Couleur additives                                                                               Couleur soustractives
  • 44. Champ visuel et répartition des photorécepteurs Densité Millier/mm 2 500 250 100
  • 45. C- La phototransduction ext int Il existe un courant d’obscurité, dépolarisant la membrane. Lorsque le signal lumineux apparaît. GMPc Na + Ca 2+ Libération Élevée de Glu GMPc GMPc GMPc
  • 46. C- La phototransduction Faible Libération de Glu Le taux de GMPc diminue, entraînant Une fermeture des canaux. La membrane s’ hyperpolarise . Il en résulte une diminution de la libération de NT. GMPc Na + Ca 2+ ext int
  • 47. Variation du potentiel récepteur en réponse De l’absorption d’un photon transducine Rhodopsine Phospho- diestérase Guanosine monophosphate- 3’,5’cyclique Na + Ca 2+ Rétinal ou rétinème
  • 48. D- Circuits fondamentaux de la rétine Cellules horizontales Cellules gliales (Müller) Cellules bipolaires Cellules amacrines Cellules ganglionnaires batônnet cône Cellules bipolaires de bâtonnet lumière Jonction gap Cellules pigmentaires
  • 49. Les CG centre ON sont excitées par les CB centre on Cellules bipolaires dépolarisantes et hyperpolarisantes dépolarisation hyperpolarisation Cours du 26 octobre 2 populations
  • 50. Les cellules répondent quand un point lumineux est placé dans une région spécifique de la rétine. Cette région de la rétine (ou de l’espace visuel) où la stimulation lumineuse cause l’excitation ou l’inhibition de la décharge neuronale est le CHAMP RECEPTEUR (CR) de la cellule (Hartline, 1938; Kuffler, 1952). Notion de champ récepteur Le champ récepteur d’une cellule est une région de la rétine où une stimulation lumineuse va faire varier le potentiel membranaire de cette même cellule. Cellules ganglionnaires Photorécepteurs et Cellules ganglionnaires
  • 51. Les cellules bipolaires sont organisées en champs récepteurs circulaires concentriques La dimension de ces champs varie en fonction de leur localisation Ex: rétine fovéale
  • 52. Bipolaire ON: dépolarisation lors du passage du faisceau lumineux Centre on Pourtour off Cellule bipolaire Cellule horizontale Centre du champ récepteur pourtour du champ récepteur photorécepteur Diminution de la libération de Glu augmentation de la libération de NT
  • 53. Bipolaire ON: hyperpolarisation lors du passage du faisceau lumineux Centre on Pourtour off Cellule bipolaire Cellule horizontale Centre du champ récepteur pourtour du champ récepteur photorécepteur diminution de la libération de NT augmentation de la libération de Glu
  • 54. Bipolaire OFF: dépolarisation lors du passage du faisceau lumineux Centre off Pourtour on Cellule bipolaire Cellule horizontale Centre du champ récepteur pourtour du champ récepteur photorécepteur diminution de la libération de NT Diminution de la libération de Glu
  • 55. Bipolaire OFF: hyperpolarisation lors du passage du faisceau lumineux Centre off Pourtour on Cellule bipolaire Cellule horizontale Centre du champ récepteur pourtour du champ récepteur photorécepteur augmentation de la libération de NT augmentation de la libération de Glu
  • 56. V1 centre pourtour Les CRs des cellules ganglionnaires sont concentriques La plupart des CRs dans les premiers étages de la voie visuelle montre un antagonisme centre / pourtour , optimal pour la capture des contrastes .
  • 57. Les CG centre ON sont excitées par les CB centre on Les cellules ganglionnaires sont organisées en champs récepteurs circulaires concentriques Fréquence des PA Spot diffus Spot petit Spot large
  • 58. Cellule ganglionnaire Centre on/ connectée à des cellules bipolaires centre on augmentation de la libération de NT
  • 59. Cellule ganglionnaire Centre off/ connectée à des cellules bipolaires centre off diminution de la libération de NT
  • 60. 3 type de cellules ganglionnaires/ tailles 1- Cellules M (magnocellulaire) : grande cellules périphérie, réponse phasique, CR large, sensibilité au mouvement, vision peu précise des formes 2- Cellules P (parvocellulaire) : très nombreuses (80%) rétine fovéale, taille moyenne, réponse phasique et tonique, CR petits et antagonistes bien marqués, vision des couleurs et haute résolution spatiale 3- Cellules W : petites cellules Rôle de coordination des mouvements des yeux/tête                                                                                 
  • 61. Opposition de champs l'opposition rouge / vert renforce le contraste entre ces deux couleurs fondamentales
  • 62. La rétine: un convertiseur analogique/digital pour la detection de contraste, la detection spectrale et temporelle. off off on
  • 63. centre pourtour Compression de l’information ou convergence photorécepteurs Cellules horizontales Cellules bipolaires Cellules amacrines Cellules ganglionnaires Nerf optique 130 M 1 M Réduction de l’image fibre optique (axone)
  • 64.
  • 67. Dyschromatopsies Anomalie de la vision des couleurs surtout le bleu, le jaune et le rouge Daltonisme 8% pour le sexe masculin (chromosomes X)
  • 68. l’Aniridie Mutation domine + Iris réduit => pupille ouverte Hypersensibilité à la lumière, avec des conséquences secondaires telles qu ’une fréquence de glaucomes, de cataractes et de cancers des yeux nettement plus élevées +/+ An-/+
  • 69. Cataracte La zone blanche dans la pupille Cataracte totale visible dans la pupille Opacification du cristallin
  • 70. Mécanismes d’accomodation : rôle du cristallin Convergence des rayons optiques pour former une image nette sur la rétine
  • 71. L'HYPERMETROPIE EST LE FAIT QUE L'ŒIL SOIT TROP COURT ET LA MISE AU POINT DE L'IMAGE SE FAIT DERRIERE LA RETINE. LA VISION EST DIFFICILE DE PRES ET ENSUITE DE LOIN. L'HYPERMETROPIE PEUT ETRE COMPENSEE AVANT LA PRESBYTIE ET PEUT CREER DE LA FATIGUE OCULAIRE, QUI DEVIENT DE PLUS EN PLUS MANIFESTE AVEC L'AGE. HYPERMETROPIE
  • 72. MYOPIE   LA MYOPIE EST LE FAIT QUE L'IMAGE SOIT MISE AU POINT DEVANT LA RETINE. LA VISION EST FLOUE DE LOIN MAIS BONNE DE PRES. UNE FATIGUE OCULAIRE PEUT SE DECLARER. L'EVOLUTION SE STABILISE GENERALEMENT ENTRE 20 ET 25 ANS                                                                                                                                                                                                                                    
  • 73. ASTIGMATISME L'ASTIGMATISME VIENT D'UNE DEFORMATION DE LA CORNEE LA MISE AU POINT VERTICALE ET HORIZONTALE SE FAIT EN DEUX POINTS DIFFERENTS. UNE FATIGUE OCULAIRE SURVIENT, DU FAIT QUE LA MISE AU POINT DOIT ETRE DIFFERENTE POUR CHAQUE PARTIE DE L'IMAGE. Image perçue Image physique                                                                                                                  
  • 74. II.4- Projections visuelles et traitement central de l’information visuelle A- Organisation fonctionnelle des voies de projection B- Traitement au niveau du thalamus C- Arrivée des afférences dans le cortex D- Traitement des couleurs E- Traitement des différentes composantes d’une stimulation visuelle
  • 75.  
  • 76. A- Organisation fonctionnelle des voies de projection Stimulus lumineux Rétine Cônes et bâtonnets Cellules bipolaires Cellules ganglionnaires Nerf optique Thalamus Noyau géniculé latéral Cortex Cortex visuel primaire Cortex visuel d’association Bandelette optique
  • 77. A- Organisation fonctionnelle des voies de projection Rallye cérébral? Depuis la rétine jusqu’aux motoneurones (Latence neuronale courte-valeur typique)
  • 78. D’après Eric Kandel Données anatomiques
  • 79. ORGANISATION TOPIQUE DES PROJECTIONS POINTS DE L’ESPACE VISUELS PROCHES NEURONES ANATOMIQUEMENT PROCHES NIVEAU CENTRAL ESPACE VISUEL Les régions sensorielles les plus importantes sur le plan physiologique sont les mieux représentées (+étendues). Ex: région fovéale/ régions rétiniennes périphériques
  • 80. Rétine Temporale gauche Rétine Temporale droite Rétine nasale gauche Rétine nasale droite Projection hémichamp visuel sur hémiencéphale Hémirétines droites et gauches THALAMUS B- Traitement au niveau du thalamus
  • 81. B- Traitement au niveau du thalamus THALAMUS -corps genouillé latéral : CGL -Colliculus supérieurs : CL Cellules P>>>> 4 couches parvocellulaires Cellules M>>>> 4 couches magnocellulaires Cellules W>>>> CL CGL Les champs récepteurs sont…
  • 82. V1 deAngelis, ,Ozawa, Freeman, TINS, 1995 CR concentrique des cellules ganglionnaires de la rétine. Le traitement au niveau du CGL n’est pas essentiel pourtour Dans le CGL, l’antagonisme centre / pourtour est plus résistant aux changements du niveau d’éclairage. centre Renforcement du contraste et de la sensibilité au mouvement
  • 83. II.4- Projections visuelles et traitement central de l’information visuelle A- Organisation fonctionnelle des voies de projection B- Traitement au niveau du thalamus C- Arrivée des afférences dans le cortex D- Traitement des couleurs E- Traitement des différentes composantes d’une stimulation visuelle
  • 84. Cortex primaire Couche 4 6 couches profondeur Intégration des informations
  • 85. V1 deAngelis, ,Ozawa, Freeman, TINS, 1995 Dans le cortex, l’organisation centre/pourtour est perdue. La connectivité geniculo-corticale et cortico-corticale est responsable de la rupture de symétrie et de l’émergence d’un axe critique d’orientation.
  • 86.  
  • 87. Le cortex visuel primaire est organisé en colonnes verticales. Au moins, trois systèmes columnaires sont dédiés à la couleur, à l’orientation et à la dominance oculaire. Les trois cartes fonctionnelles sont superposées à la carte rétinotopique. L’intersection de ces cartes représente une hypercolonne contenant quelques 120 mille neurones.