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L’ETUDE DE TABLEAU
Datation du support
Imagerie UV, IR, Radiographie X
Analyse Chimique des pigments




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OBJECTIFS

L’analyse scientifique d'un tableau répond à des préoccupations diverses :

    -    Caractérisation des techniques picturales,
    -    Assistance à la restauration/conservation des œuvres,
    -    Recherche de falsifications…

Les résultats obtenus viennent en complément d’une expertise stylistique.

Les analyses apportent des données objectives essentielles à la connaissance de l'oeuvre comme :
    - recherche d'une signature,
    - mise en évidence de dessins préparatoires,
    - visualisation de repentirs,
    - identification de restaurations,
    - caractérisation des différents matériaux utilisés,
    - datation du support (toile, bois, papier,…)

Nos travaux font l'objet d’un rapport de synthèse critique regroupant l’ensemble de la documentation
photographique et les résultats d'analyse complémentaires.


                  CIRAM s’engage à répondre à ces problématiques dans le
                    strict respect d'une démarche scientifique rigoureuse.



MOYENS MIS EN OEUVRE

Imagerie en lumière rasante
Cette étude est effectuée à l'aide d'une lampe halogène puissante, délivrant une lumière froide.
Les prises de vue sont réalisées grâce à un appareil photographique numérique.

Ce mode d'observation de l'œuvre met en évidence toutes les aspérités de la surface et les reliefs
(craquelures, soulèvements ou enfoncements éventuels de la matière picturale). Elle permet de
caractériser l'état de conservation du vernis et des couches picturales, la présence d'altérations ainsi que
d'éventuelles restaurations.




                                                                    Fig. 1 : Vues de détail, en lumière rasante.
                                                                    Les zones entourées de pointillées semblent
                                                                    présenter un réseau de fissurations
                                                                    superficielles plus dense que dans le reste
                                                                    du tableau. Huile sur toile, Musée des
                                                                    beaux-Arts de Pau.




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                                                                Fig. 2 : Vues de détail, en lumière rasante. La
                                                                zone est caractérisée par de longues
                                                                craquelures régulières. De plus, on observe des
                                                                traits marqués le long du bras droit, au niveau
                                                                de la tête et entre l'aile et le bras gauche
                                                                (flèches). Ils pourraient suggérer la présence de
                                                                repentirs. Huile sur toile, Musée des beaux-Arts
                                                                de Pau.




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Imagerie sous éclairement Ultra-Violet
La source lumineuse utilisée pour cette étude est constituée par un ensemble de néons éclairant dans
l'ultra-violet (lumière noire).
Les prises de vue sont réalisées grâce à un appareil photographique numérique. Elles permettent de
présenter l’intégralité de l’œuvre ainsi que des zones détaillées.

Ce mode d'observation de la surface de la toile rend, notamment, visibles les repeints de surface présents
par dessus le vernis. En effet, l'éclairage utilisé engendre la fluorescence des matériaux constituant le
vernis de manière variable selon leur ancienneté. Les variations de fluorescence font donc apparaître une
chronologie relative entre différents moments associés à des modifications de la surface de l’oeuvre.




            Fig. 3 : Vues de détail, sous éclairement naturel et aux UV. On observe une bande sombre transversale
            ainsi que des zones de fluorescence différentes correspondant à des points de restauration ayant
            nécessité un re-vernissage localisé et/ou l’utilisation de pigments différents de ceux employés
            initialement. Huile sur toile, Collection privée.




Réflectographie infrarouge (IR)


Les prises de vue peuvent être effectuées dans le domaine spectral IR1
(720 à 1100 nm) ou IR2 (920 à 1100 nm), à l'aide d'une caméra
multispectrale (fig. 4bis) associée à un système d'acquisition numérique
des images.


La réflectographie infrarouge permet généralement de révéler des dessins
préparatoires, des repentirs ainsi que d’éventuels repeints. Une signature
cachée ou tout autre écrit invisibles à l'œil nu peuvent également être
recherchés par cette approche.                                                                   Fig. 4bis : Caméra Infra
                                                                                                 Rouge    transportable et
                                                                                                 numérique.




    Fig. 4 : Vues de détail, sous lumière blanche (gauche) et sous réflectographie infrarouge (droite). Ce mode d’imagerie met en
                      évidence la finesse du dessin préparatoire des sourcils. Huile sur bois, Collection privée.



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Imagerie en radiographie de rayons X
Cette étude est réalisée à l'aide d'un appareillage portable de type Fox-Rayzor Inspection System
comportant un générateur de rayons X à impulsions XRS-3 (tension : 270 KV), une plaque d'acquisition
numérique (Amorphous Silicon Flat Panel, 22,3 x 21,6 cm) et un ordinateur de commande du générateur et
de traitement des images (logiciel Vidisco Ltd).

Les rayons X, d'énergie élevée, pénètrent toutes les couches de peinture et de préparation de la toile et
permettent d'obtenir une image de la répartition des matériaux selon leur densité.
La radiographie X conduit également à apprécier l’état de conservation de l'oeuvre par la mise en évidence
de zones de restauration, qui se traduisent par des discontinuités dans l'image.
De plus, elle constitue un outil performant pour caractériser la présence de repentirs et de repeints.




                  Fig. 5 : Notre système de radiographie de rayon X comprend un générateur de rayons X à
                  impulsions XRS-3 (tension : 270 KV), une plaque numérique et un système de commande et
                  d’acquisition des images numériques.



                           La grande flexibilité de notre appareillage
                  permet d'analyser in situ des oeuvres de toutes dimensions.

Les images numériques sont ensuite traitées en négatif, afin de rehausser les contrastes et de faciliter la
mise en évidence d'éventuelles "anomalies". Dans ce cas, les pigments de forte densité apparaissent plus
clairs sur les clichés.
Par ailleurs, afin de révéler certains détails spécifiques, nous présentons également les images de
radiographie X sous leur forme "positive" : les éléments les plus denses sont alors plus foncés sur les
clichés.
Ces informations sont notifiées au cas par cas.




Fig. 6 : Les clichés de radiographie peuvent présenter l’ensemble du tableau après reconstruction numérique ou des zones détaillées.




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Exemples de repentir et de repeint




                                                                         Fig. 7 : La radiographie met en évidence un
                                                                         repentir au niveau de la main. Huile sur toile,
                                                                         Collection privée.




                                                                         Fig. 8 : La radiographie met en évidence la
                                                                         présence d'une vache, clairement identifiable,
                                                                         sous l'ensemble végétal et une partie du
                                                                         chemin. Huile sur toile, Collection privée.




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Microscopie électronique à balayage (MEB), Raman, PIXE, IRTF,…
Ces techniques permettent de caractériser la composition chimique des pigments, des charges, des liants
et des couches de préparation.


Exemples d’étude MEB

L'analyse des pigments d'une peinture de chevalet va permettre de déterminer sa nature chimique et
d'estimer la compatibilité chronologique entre son utilisation et l'époque présumée de l'oeuvre.

L'exemple suivant concerne un prélèvement de couche picturale blanche (Fig. 9).




Fig. 9 : Vues de détail du prélèvement de matière picturale blanche. La coloration blanche est homogène. La texture dentelée du
prélèvement suggère qu'il s'agit d'une peinture à liant acrylique (gauche : microscope métallographique, champ sombre, x200 ;
droite : MEB, ES, x450).



L'analyse élémentaire de cette couche picturale blanche (Fig. 10) indique qu'elle est principalement
composée de zinc, avec des traces de silicium et de fer. Ces deux derniers éléments peuvent correspondre
à une couche picturale adjacente.

                                                   Le zinc est corrélé à la présence d'oxyde de zinc, ZnO,
                                                   communément désigné sous les termes de pigment de « blanc
                                                   de zinc ». Ce pigment a été largement diffusé à partir de 1850 et
                                                   il est toujours utilisé aujourd'hui.




                                                   Fig. 10 : Spectre EDX de la couche picturale blanche. Elle est principalement
                                                   composée de zinc. Il s'agit d'un pigment de blanc de zinc.




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Le second exemple concerne un échantillon présentant une coloration bleue avec de nombreuses
ponctuations blanches à grises (Fig. 11). Ces dernières peuvent correspondre à une couche de préparation
blanche et/ou à la charge associée au pigment bleu.




                                                                                      Fig. 11 : Vue générale du prélèvement de
                                                                                      matière picturale bleue. On observe une
                                                                                      coloration bleue associée à des ponctuations
                                                                                      blanches à grises. (Stéréomicroscope, x100).



L'analyse de la couche picturale bleue (Fig. 12) montre qu'elle est composée principalement de silicium,
potassium et calcium qui correspondent à la matrice vitreuse. On détecte également du cobalt, responsable
de la coloration bleue.
La présence de cobalt, de fer, de manganèse et d'arsenic suggère l'utilisation de minerais de cobalt
(skuttérudite, cobaltite…) pour la préparation de cette "fritte" au cobalt. Il s'agit d'un pigment de smalt.
Les traces de plomb détectées au niveau de la couche picturale bleue correspondent à l'utilisation de
carbonate de plomb (blanc de plomb ou céruse). Ce pigment a pu être utilisé comme charge et/ou comme
couche de préparation blanche.

Le cobalt est utilisé comme pigment bleu des matériaux vitreux (glaçure, émail, verre) depuis l'Egypte
antique. Dans les arts graphiques européens, sa fabrication et son utilisation se généralisent à partir du
    ème
XVI     siècle




                                             S




             Fig. 12 : Vue de détail et spectre EDX de la couche picturale bleue. Observation à fort grandissement d'une
               phase vitreuse de smalt (S) associée à des microparticules de blanc de plomb (flèches). On détecte du
                silicium, du potassium, du calcium, du fer, du cobalt, de l'arsenic et du manganèse. Cette composition
                                  correspond aux pigments bleus de type smalt. (MEB, ERD, x700).




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Exemples d’étude RAMAN

L’étude par micro-spectrométrie Raman est non destructive ; elle ne nécessite donc aucune prise de
prélèvement.

Les exemples d'analyse Raman présentés ci-dessous révèlent la présence de composés correspondant à
du sulfate de baryum (barytine) (Fig. 13), du blanc de plomb ou céruse (Fig. 14) ou du noir de carbone
(Fig. 15).



3000




                                                                                                                     987.8
2500




2000
                                    457.6




1500




1000
                                                          617.6
                                                                  646.9




  500                                                                                                                                                        a/
                                                                                                                                                                             Fig. 13 : Spectre Raman d’une couche picturale (a/)
                                                                                                                                                             b/
       0                                                                                                                                                                     comparé à celui de la barytine (b/). Un des composés
           200                400                   600                               800                            1000                                    1200            de1400
                                                                                                                                                                                 cette couche correspond à du sulfate de baryum.
                                                                                                                                                                                            1600
                                                                                            1052.6




2000




1500




1000
                                                                                                                                             1366.8




                                                                                                                                                             1474.4
                                                                    836.2
                                            678.4




                                                                                                                                                                             Fig. 14 : Spectre Raman d’une couche picturale (a/)
 500


                                                                                                                     a/                                                      comparé à celui du blanc de plomb (b/). Un des
                                                                                                                                                                             composés de cette couche correspond à de la
                                                                                                                     b/
   0
                                                                                                                                                                             céruse.
                 400                600                   800                     1000                        1200                                    1400            1600
                                                                                                     1313.8




 600




 500
                                                                                                                                    1580.8




 400




 300
                                                                                 a/

 200


                                                                                            b/                                                                               Fig. 15 : Spectre Raman d’une couche picturale (a/)
 100
                                                                                                                                                                             comparé à celui du noir de carbone (b/). Un des
                                                                                                                                                                             composés de cette couche correspond à un pigment
                                                                                                                                                                             noir à base de carbone, noir de carbone ou noir de
  0
                       500                                                1000                                               1500                                            fumée.




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Datation par dendrochronologie ou par carbone 14
Ces techniques apportent des informations chronologiques sur le support (toile, bois, papier,…) et/ou le
châssis, qui sont complémentaires de l’analyse stylistique de l’œuvre.

Exemple de datation par carbone 14

Après nettoyage du prélèvement de bois et extraction du CO2, les différents isotopes de carbone sont
séparés par spectrométrie de masse. Puis, la concentration en 14C est déterminée en comparant
simultanément les mesures de 14C, 13C et 12C avec celles de produits de référence (acide oxalique, CO2,
charbon).
L’âge 14C conventionnel est calculé selon la méthode décrite par Stuiver et Polach (Radiocarbon 19/3
                                                                                       13
(1977), 355) ; il prend en compte la correction du fractionnement isotopique ( C), basée sur la
                                               13  12     14  12
comparaison des rapports de concentration C/ C et C/ C.
L’incertitude de mesure () regroupe les incertitudes statistiques de comptage du 14C résiduel, la variabilité
des mesures et les effets de la soustraction du « blanc ».
L’âge calendaire est calculé en utilisant la calibration suivante :
“CALIB rev 4.3” (Data set 2, 1998 decadal atmospheric data), Stuiver et al., Radiocarbon 40 (1998), 1041 - 1083.

Dans l’exemple présenté ci-dessous, une quantité suffisante de carbone a pu être extraite de l’échantillon,
et un signal d’intensité satisfaisante a été obtenu durant la mesure par AMS. La valeur de 13C est
normale. Les résultats sont fiables.

                                                                                                                             C(‰)
                                                                                                                            13
Fraction                                                               pMC corrigé           Age Conventionnel
bois, résidu alcalin, 4.1 mg C                                         96.63 ± 0.33             275 ± 30 BP              -24.13 ± 0.09


Age Radiocarbone :                                                  276 ± 28 ans BP

Age Calibré :                                                       cal AD            1643

          1 Sigma                                                   cal AD            1527 - 1554 (Probabilité 28,7 %)
          (Probabilité 68,3 %)                                                        1632 - 1658 (Probabilité 39,6 %)

          2 Sigma                                                   cal AD            1518 - 1596 (Probabilité 47,7 %)
          (Probabilité 95,4 %)                                                        1620 - 1666 (Probabilité 46,7 %)
                                                                                      1783 - 1790 (Probabilité 1,0 %)
                                                  800
                   Age radiocarbone [années BP]




                                                  600



                                                  400



                                                  200



                                                    0



                                                  -200
                                                     1400   1500      1600        1700       1800      1900          2000
                                                                       Calendar Age [years AD]
                                                                   Age Calendaire [années AD]

Dans cet exemple, le bois du support est daté par Carbone 14 entre le début du 16ème siècle et la seconde
moitié du 17ème siècle.




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Quelques Références Bibliographiques

Imagerie
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M. Déribéré, 1976, "La photographie scientifique", In Toute la photographie, pratique, esthétique, applications modernes, publié sous
                                           ème
la direction de P. Montel, Ed. Larousse, 3     édition, Paris.

J. Lang, A. Middleton, 2005, Radiography of cultural material, Elsevier, 198 p.

H. Verougstraete, R. Van Schoute, T.H. Borchert, 2004, Restaurateurs ou faussaires des Primitifs Flamands, Ludion, 160 p.


Analyse des pigments

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Conservation, 48, 1, 41-56.

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F. Perego, 2005, Dictionnaire des matériaux du peintre, Belin, Paris, 895 p.

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Conservation, 33, 2, 101-114.

F. Perego, 2005, Dictionnaire des matériaux du peintre, Belin, Paris, 895 p.

B. Mûhlethaler and J. Thissen, 1969, Identification of the materials of paintings, Studies in Conservation, 14, 47-61.



Datation par Carbone 14

G. Marlowe, 1999, « Year one: radiocarbon dating and American archaeology, 1947-1948 », American Antiquity, LXIV/1, p. 9-32.
                                            nd
W.F. Libby, 1955, Radiocarbon dating. 2 ed., University of Chicago Press, Chicago.

G. Marlowe, 1980, « W.F Libby and the archaeologists, 1946-1948 », Radiocarbon, XXII/3, p. 1005-1014.

R.E. Taylor, 1987, Radiocarbon dating: an archaeological perspective, Academic Press, London, chap. 6.

M. Stuiver et al., 1998, « CALIB rev 4.3 (Data set 2) », Radiocarbon, vol. 40, p. 1041-1083.
                                             th
A.J.T. Jull, 2003, Radiocarbon, vol. 46, 18 conference, Wellington.


                                                         ème
En couverture et intérieurs : Huile sur toile - détail, 17     siècle – © Musée des Beaux Arts de Pau – 2007




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Version 2.0 du 16 mars 2012                                                       L’étude de tableau - Page 12 sur 12




      Etude d’authenticité sur pierre,                         Datation par C14 sur bois, ivoire,
      bronze, laiton, argent, or, verre,                       textile et ancienneté TL sur terre
                 peinture…                                                   cuite…




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        de plus de 5 000 objets pour le compte de marchands parmi les plus réputés,
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  • 1. L’ETUDE DE TABLEAU Datation du support Imagerie UV, IR, Radiographie X Analyse Chimique des pigments Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 2. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 2 sur 12 OBJECTIFS L’analyse scientifique d'un tableau répond à des préoccupations diverses : - Caractérisation des techniques picturales, - Assistance à la restauration/conservation des œuvres, - Recherche de falsifications… Les résultats obtenus viennent en complément d’une expertise stylistique. Les analyses apportent des données objectives essentielles à la connaissance de l'oeuvre comme : - recherche d'une signature, - mise en évidence de dessins préparatoires, - visualisation de repentirs, - identification de restaurations, - caractérisation des différents matériaux utilisés, - datation du support (toile, bois, papier,…) Nos travaux font l'objet d’un rapport de synthèse critique regroupant l’ensemble de la documentation photographique et les résultats d'analyse complémentaires. CIRAM s’engage à répondre à ces problématiques dans le strict respect d'une démarche scientifique rigoureuse. MOYENS MIS EN OEUVRE Imagerie en lumière rasante Cette étude est effectuée à l'aide d'une lampe halogène puissante, délivrant une lumière froide. Les prises de vue sont réalisées grâce à un appareil photographique numérique. Ce mode d'observation de l'œuvre met en évidence toutes les aspérités de la surface et les reliefs (craquelures, soulèvements ou enfoncements éventuels de la matière picturale). Elle permet de caractériser l'état de conservation du vernis et des couches picturales, la présence d'altérations ainsi que d'éventuelles restaurations. Fig. 1 : Vues de détail, en lumière rasante. Les zones entourées de pointillées semblent présenter un réseau de fissurations superficielles plus dense que dans le reste du tableau. Huile sur toile, Musée des beaux-Arts de Pau. Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 3. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 3 sur 12 Fig. 2 : Vues de détail, en lumière rasante. La zone est caractérisée par de longues craquelures régulières. De plus, on observe des traits marqués le long du bras droit, au niveau de la tête et entre l'aile et le bras gauche (flèches). Ils pourraient suggérer la présence de repentirs. Huile sur toile, Musée des beaux-Arts de Pau. Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 4. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 4 sur 12 Imagerie sous éclairement Ultra-Violet La source lumineuse utilisée pour cette étude est constituée par un ensemble de néons éclairant dans l'ultra-violet (lumière noire). Les prises de vue sont réalisées grâce à un appareil photographique numérique. Elles permettent de présenter l’intégralité de l’œuvre ainsi que des zones détaillées. Ce mode d'observation de la surface de la toile rend, notamment, visibles les repeints de surface présents par dessus le vernis. En effet, l'éclairage utilisé engendre la fluorescence des matériaux constituant le vernis de manière variable selon leur ancienneté. Les variations de fluorescence font donc apparaître une chronologie relative entre différents moments associés à des modifications de la surface de l’oeuvre. Fig. 3 : Vues de détail, sous éclairement naturel et aux UV. On observe une bande sombre transversale ainsi que des zones de fluorescence différentes correspondant à des points de restauration ayant nécessité un re-vernissage localisé et/ou l’utilisation de pigments différents de ceux employés initialement. Huile sur toile, Collection privée. Réflectographie infrarouge (IR) Les prises de vue peuvent être effectuées dans le domaine spectral IR1 (720 à 1100 nm) ou IR2 (920 à 1100 nm), à l'aide d'une caméra multispectrale (fig. 4bis) associée à un système d'acquisition numérique des images. La réflectographie infrarouge permet généralement de révéler des dessins préparatoires, des repentirs ainsi que d’éventuels repeints. Une signature cachée ou tout autre écrit invisibles à l'œil nu peuvent également être recherchés par cette approche. Fig. 4bis : Caméra Infra Rouge transportable et numérique. Fig. 4 : Vues de détail, sous lumière blanche (gauche) et sous réflectographie infrarouge (droite). Ce mode d’imagerie met en évidence la finesse du dessin préparatoire des sourcils. Huile sur bois, Collection privée. Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 5. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 5 sur 12 Imagerie en radiographie de rayons X Cette étude est réalisée à l'aide d'un appareillage portable de type Fox-Rayzor Inspection System comportant un générateur de rayons X à impulsions XRS-3 (tension : 270 KV), une plaque d'acquisition numérique (Amorphous Silicon Flat Panel, 22,3 x 21,6 cm) et un ordinateur de commande du générateur et de traitement des images (logiciel Vidisco Ltd). Les rayons X, d'énergie élevée, pénètrent toutes les couches de peinture et de préparation de la toile et permettent d'obtenir une image de la répartition des matériaux selon leur densité. La radiographie X conduit également à apprécier l’état de conservation de l'oeuvre par la mise en évidence de zones de restauration, qui se traduisent par des discontinuités dans l'image. De plus, elle constitue un outil performant pour caractériser la présence de repentirs et de repeints. Fig. 5 : Notre système de radiographie de rayon X comprend un générateur de rayons X à impulsions XRS-3 (tension : 270 KV), une plaque numérique et un système de commande et d’acquisition des images numériques. La grande flexibilité de notre appareillage permet d'analyser in situ des oeuvres de toutes dimensions. Les images numériques sont ensuite traitées en négatif, afin de rehausser les contrastes et de faciliter la mise en évidence d'éventuelles "anomalies". Dans ce cas, les pigments de forte densité apparaissent plus clairs sur les clichés. Par ailleurs, afin de révéler certains détails spécifiques, nous présentons également les images de radiographie X sous leur forme "positive" : les éléments les plus denses sont alors plus foncés sur les clichés. Ces informations sont notifiées au cas par cas. Fig. 6 : Les clichés de radiographie peuvent présenter l’ensemble du tableau après reconstruction numérique ou des zones détaillées. Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 6. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 6 sur 12 Exemples de repentir et de repeint Fig. 7 : La radiographie met en évidence un repentir au niveau de la main. Huile sur toile, Collection privée. Fig. 8 : La radiographie met en évidence la présence d'une vache, clairement identifiable, sous l'ensemble végétal et une partie du chemin. Huile sur toile, Collection privée. Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 7. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 7 sur 12 Microscopie électronique à balayage (MEB), Raman, PIXE, IRTF,… Ces techniques permettent de caractériser la composition chimique des pigments, des charges, des liants et des couches de préparation. Exemples d’étude MEB L'analyse des pigments d'une peinture de chevalet va permettre de déterminer sa nature chimique et d'estimer la compatibilité chronologique entre son utilisation et l'époque présumée de l'oeuvre. L'exemple suivant concerne un prélèvement de couche picturale blanche (Fig. 9). Fig. 9 : Vues de détail du prélèvement de matière picturale blanche. La coloration blanche est homogène. La texture dentelée du prélèvement suggère qu'il s'agit d'une peinture à liant acrylique (gauche : microscope métallographique, champ sombre, x200 ; droite : MEB, ES, x450). L'analyse élémentaire de cette couche picturale blanche (Fig. 10) indique qu'elle est principalement composée de zinc, avec des traces de silicium et de fer. Ces deux derniers éléments peuvent correspondre à une couche picturale adjacente. Le zinc est corrélé à la présence d'oxyde de zinc, ZnO, communément désigné sous les termes de pigment de « blanc de zinc ». Ce pigment a été largement diffusé à partir de 1850 et il est toujours utilisé aujourd'hui. Fig. 10 : Spectre EDX de la couche picturale blanche. Elle est principalement composée de zinc. Il s'agit d'un pigment de blanc de zinc. Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 8. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 8 sur 12 Le second exemple concerne un échantillon présentant une coloration bleue avec de nombreuses ponctuations blanches à grises (Fig. 11). Ces dernières peuvent correspondre à une couche de préparation blanche et/ou à la charge associée au pigment bleu. Fig. 11 : Vue générale du prélèvement de matière picturale bleue. On observe une coloration bleue associée à des ponctuations blanches à grises. (Stéréomicroscope, x100). L'analyse de la couche picturale bleue (Fig. 12) montre qu'elle est composée principalement de silicium, potassium et calcium qui correspondent à la matrice vitreuse. On détecte également du cobalt, responsable de la coloration bleue. La présence de cobalt, de fer, de manganèse et d'arsenic suggère l'utilisation de minerais de cobalt (skuttérudite, cobaltite…) pour la préparation de cette "fritte" au cobalt. Il s'agit d'un pigment de smalt. Les traces de plomb détectées au niveau de la couche picturale bleue correspondent à l'utilisation de carbonate de plomb (blanc de plomb ou céruse). Ce pigment a pu être utilisé comme charge et/ou comme couche de préparation blanche. Le cobalt est utilisé comme pigment bleu des matériaux vitreux (glaçure, émail, verre) depuis l'Egypte antique. Dans les arts graphiques européens, sa fabrication et son utilisation se généralisent à partir du ème XVI siècle S Fig. 12 : Vue de détail et spectre EDX de la couche picturale bleue. Observation à fort grandissement d'une phase vitreuse de smalt (S) associée à des microparticules de blanc de plomb (flèches). On détecte du silicium, du potassium, du calcium, du fer, du cobalt, de l'arsenic et du manganèse. Cette composition correspond aux pigments bleus de type smalt. (MEB, ERD, x700). Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 9. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 9 sur 12 Exemples d’étude RAMAN L’étude par micro-spectrométrie Raman est non destructive ; elle ne nécessite donc aucune prise de prélèvement. Les exemples d'analyse Raman présentés ci-dessous révèlent la présence de composés correspondant à du sulfate de baryum (barytine) (Fig. 13), du blanc de plomb ou céruse (Fig. 14) ou du noir de carbone (Fig. 15). 3000 987.8 2500 2000 457.6 1500 1000 617.6 646.9 500 a/ Fig. 13 : Spectre Raman d’une couche picturale (a/) b/ 0 comparé à celui de la barytine (b/). Un des composés 200 400 600 800 1000 1200 de1400 cette couche correspond à du sulfate de baryum. 1600 1052.6 2000 1500 1000 1366.8 1474.4 836.2 678.4 Fig. 14 : Spectre Raman d’une couche picturale (a/) 500 a/ comparé à celui du blanc de plomb (b/). Un des composés de cette couche correspond à de la b/ 0 céruse. 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1313.8 600 500 1580.8 400 300 a/ 200 b/ Fig. 15 : Spectre Raman d’une couche picturale (a/) 100 comparé à celui du noir de carbone (b/). Un des composés de cette couche correspond à un pigment noir à base de carbone, noir de carbone ou noir de 0 500 1000 1500 fumée. Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 10. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 10 sur 12 Datation par dendrochronologie ou par carbone 14 Ces techniques apportent des informations chronologiques sur le support (toile, bois, papier,…) et/ou le châssis, qui sont complémentaires de l’analyse stylistique de l’œuvre. Exemple de datation par carbone 14 Après nettoyage du prélèvement de bois et extraction du CO2, les différents isotopes de carbone sont séparés par spectrométrie de masse. Puis, la concentration en 14C est déterminée en comparant simultanément les mesures de 14C, 13C et 12C avec celles de produits de référence (acide oxalique, CO2, charbon). L’âge 14C conventionnel est calculé selon la méthode décrite par Stuiver et Polach (Radiocarbon 19/3 13 (1977), 355) ; il prend en compte la correction du fractionnement isotopique ( C), basée sur la 13 12 14 12 comparaison des rapports de concentration C/ C et C/ C. L’incertitude de mesure () regroupe les incertitudes statistiques de comptage du 14C résiduel, la variabilité des mesures et les effets de la soustraction du « blanc ». L’âge calendaire est calculé en utilisant la calibration suivante : “CALIB rev 4.3” (Data set 2, 1998 decadal atmospheric data), Stuiver et al., Radiocarbon 40 (1998), 1041 - 1083. Dans l’exemple présenté ci-dessous, une quantité suffisante de carbone a pu être extraite de l’échantillon, et un signal d’intensité satisfaisante a été obtenu durant la mesure par AMS. La valeur de 13C est normale. Les résultats sont fiables.  C(‰) 13 Fraction pMC corrigé Age Conventionnel bois, résidu alcalin, 4.1 mg C 96.63 ± 0.33 275 ± 30 BP -24.13 ± 0.09 Age Radiocarbone : 276 ± 28 ans BP Age Calibré : cal AD 1643 1 Sigma cal AD 1527 - 1554 (Probabilité 28,7 %) (Probabilité 68,3 %) 1632 - 1658 (Probabilité 39,6 %) 2 Sigma cal AD 1518 - 1596 (Probabilité 47,7 %) (Probabilité 95,4 %) 1620 - 1666 (Probabilité 46,7 %) 1783 - 1790 (Probabilité 1,0 %) 800 Age radiocarbone [années BP] 600 400 200 0 -200 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 Calendar Age [years AD] Age Calendaire [années AD] Dans cet exemple, le bois du support est daté par Carbone 14 entre le début du 16ème siècle et la seconde moitié du 17ème siècle. Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 11. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 11 sur 12 Quelques Références Bibliographiques Imagerie D. Bagault, D. Vigears, 1995, La photographie au Laboratoire de Recherche des Musées de France, Techne n°2. M. Déribéré, 1976, "La photographie scientifique", In Toute la photographie, pratique, esthétique, applications modernes, publié sous ème la direction de P. Montel, Ed. Larousse, 3 édition, Paris. J. Lang, A. Middleton, 2005, Radiography of cultural material, Elsevier, 198 p. H. Verougstraete, R. Van Schoute, T.H. Borchert, 2004, Restaurateurs ou faussaires des Primitifs Flamands, Ludion, 160 p. Analyse des pigments D.A. Scott, L.S. Dodd, 2003, An Egyptian cartonnage of the Graeco-Roman period: examination and discoveries, Studies in Conservation, 48, 1, 41-56. D.A. Scott, L.S. Dodd, J. Furikata, S. Taminoto, J. Keeney, M.R. Schilling, E. Cowan, 2004, An ancient cartonnage broad collar: technical examination of pigments and binding media, Studies in Conservation, 49, 3, 177-192. F. Perego, 2005, Dictionnaire des matériaux du peintre, Belin, Paris, 895 p. J. Ambers, 2004, Raman analysis of pigments from the Egyptian Old Kingdom, Journal of Raman Spectroscopy, 35, 8-9, 768-773. J.M. Tullianni, C. Bertolini Cestari, 2005, Study of the degradation causes affecting stucco sculpture from the Valentino castle in Turin, Materials and structure, 38, 425-432. G. Rizzo, L. Ercoli, F. D'Agostino, 2003, The stucco work of Giacomo Serpotta and the Serpotta school. Constitutive materials , degradation and decay, Annali di Chimica, 93, 873-880. I.M. Bell, R.J.H. Clarck, P.J. Gibbs, 1997, Raman spectroscopic library of natural and synthetic pigments (pre-~ 1850 AD), Spectrochimica Acta Part A, 53, 2159-2179. K. Castro, P. Vandenabeele, M.D. Rodriguez-Laso, L. Moens, J.M. Madariaga, 2004, Micro-Raman analysis of coloured lithographs, Analytical and Bioanalytical Chemistry, 379, 674-683. D. Hradil, T. Grygar, J. Hradilova, P. Bezdicka, 2003, Clay and iron oxide pigments in the history of painting, Applied Clay Science, 22, 223-236. R.L. Frost, H.G.M. Edwards, L. Duong, T. Kloprogge and W.N. Martens, 2002, Raman spectroscopy and SEM study of cinnabar from Herod's palace and its likely origin, Analyst, 127, 2, 293-296. W.C. Mc Crone, 1994, Polarized light microscopy in conservation: a personal perspective, Journal of the American Institute for Conservation, 33, 2, 101-114. F. Perego, 2005, Dictionnaire des matériaux du peintre, Belin, Paris, 895 p. B. Mûhlethaler and J. Thissen, 1969, Identification of the materials of paintings, Studies in Conservation, 14, 47-61. Datation par Carbone 14 G. Marlowe, 1999, « Year one: radiocarbon dating and American archaeology, 1947-1948 », American Antiquity, LXIV/1, p. 9-32. nd W.F. Libby, 1955, Radiocarbon dating. 2 ed., University of Chicago Press, Chicago. G. Marlowe, 1980, « W.F Libby and the archaeologists, 1946-1948 », Radiocarbon, XXII/3, p. 1005-1014. R.E. Taylor, 1987, Radiocarbon dating: an archaeological perspective, Academic Press, London, chap. 6. M. Stuiver et al., 1998, « CALIB rev 4.3 (Data set 2) », Radiocarbon, vol. 40, p. 1041-1083. th A.J.T. Jull, 2003, Radiocarbon, vol. 46, 18 conference, Wellington. ème En couverture et intérieurs : Huile sur toile - détail, 17 siècle – © Musée des Beaux Arts de Pau – 2007 Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com
  • 12. Version 2.0 du 16 mars 2012 L’étude de tableau - Page 12 sur 12 Etude d’authenticité sur pierre, Datation par C14 sur bois, ivoire, bronze, laiton, argent, or, verre, textile et ancienneté TL sur terre peinture… cuite… Depuis plus de 10 ans, l’équipe scientifique de CIRAM a procédé à l’analyse de plus de 5 000 objets pour le compte de marchands parmi les plus réputés, des plus grandes salles des ventes et de prestigieux musées. Pour en savoir plus sur les services CIRAM Visitez notre site web www.ciram-art.com Contactez-nous Europe Bureau & laboratoire près de Bordeaux Tél. / Fax +33 (0)5 56 23 45 35 e-mail contact@ciram-art.com North America Bureau à New York, USA Tél. +1 917 509 5616 e-mail info@ciram-art.com Rejoignez-nous Facebook, Linkedln, Twitter, Issuu, Slideshare, Pearltrees Europe - Phone +33 5 56 23 45 35 – Mobile +33 6 64 14 24 10 – contact@ciram-art.com North America - Phone +1 917 509 5616 – info@ciram-art.com © 2012 - www.ciram-art.com