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Fondation Économique et Sociale du Brabant wallon
Intercommunale du Brabant wallon - IBW
édition 2013
Le Brabant wallon
en chiffresCréditsphotos:OTN
©AnneMarieBaccus
La Fondation Economique et Sociale du
Brabant wallon réunit les représentants des
milieux économiques et sociaux et les repré-
sentants des partis politiques siégeant au
Conseil provincial.
L’objectif majeur de la Fondation est de contri-
buer à mieux connaître et faire connaître la
province. Dans ce but, la Fondation propose
d’octroyer un ou plusieurs prix à des mé-
moires de fin d’études supérieures traitant
du développement du Brabant wallon dans
ses aspects économiques, sociaux, environ-
nementaux et culturels. En outre, des initia-
tives particulièrement innovatrices émanant
d’entreprises d’économie sociale pourraient se
voir attribuer un prix spécifique.
Afin de mieux faire connaître le Brabant wal-
lon, la Fondation publie, sous forme de com-
munication à thème, une brochure intitulée
« Le Brabant wallon en chiffres ».
Cette année, une attention particulière est
portée sur l’évolution démographique de
notre province. Les principales données
économiques, notamment celles relatives à
l’évolution du produit intérieur brut, du re-
venu des habitants de la province, de l’em-
ploi et du chômage ont été actualisées.
Table
des matières
Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02
La Province du Brabant wallon en quelques chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03
Chapitre 1 : Population . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04
Chapitre 2 : PIB & revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08
Chapitre 3 : Emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Chapitre 4 : Chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Chapitre 5 : Activités et entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Chapitre 6 : Carte synthétique du Brabant wallon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Conseil d’Administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Adresses utiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
02 Le Brabant wallon en chiffres
Introduction
La Province du Brabant
wallon en quelques chiffres
La Province du Brabant wallon c’est :
une des 5 provinces de la Wallonie ;
un seul arrondissement judiciaire et administratif
qui regroupe 27 communes dont Nivelles est le Chef-lieu ;
un territoire d’une superficie de 1091 km²
(soit 3,6% du territoire national et 6,5% du territoire wallon) ;
une population de 389.333 habitants au 1er décembre 2012 ;
une situation géographique privilégiée au cœur de l’Europe ;
• limitrophe de Bruxelles, capitale européenne ;
• voisine de la Région flamande ;
• traversée par ou à proximité des grands axes ferroviaires et autoroutiers :
E411, E40, E19, A8, N25.
un cadre de vie et de travail agréable et diversifié ;
une fiscalité pour certaines communes parmi les plus basses de Wallonie ;
une mobilité nord/sud et est/ouest développée.
Enfin, le redéploiement de l’activité écono-
mique est mis en évidence au travers du rôle
essentiel joué par les outils d’animation éco-
nomique œuvrant sur le territoire notamment
par la mise à disposition des entreprises de
terrain dans les zones d’activité.
Ce travail a été réalisé sous la coordination de
l’IBW. Nous remercions son directeur général
Baudouin le Hardy de Beaulieu et ses collabo-
rateurs Thibaut Louppe et Françoise Duplat.
MerciàMmeThomasdelaFacultédeGéographie
de l’UCL et à M. Delvoye qui ont synthétisé les
nombreuses informations statistiques recueillies
notamment auprès de l’IWEPS (Institut Wallon de
l’Évaluation, de la Prospective et de la Statistique).
Enfin, merci pour sa précieuse collaboration à
M. J.P. Duprez de l‘IWEPS.
Le lecteur qui souhaite avoir accès à l’ensemble
des informations statistiques peut consulter le
site de la Fondation.
J.P. CHAMPAGNE
Président
Le Brabant wallon en chiffres 03
04 Le Brabant wallon en chiffres
Chapitre 1. Population
La population d’une région varie selon les
nombre de naissances et de décès : la diffé-
rence entre ces valeurs est le solde naturel.
Mais sa population peut aussi changer selon
que des habitants viennent s’y installer ou la
quittent : la différence de ces valeurs est le
solde migratoire.
Depuis 20 ans au moins, la population du
Brabant wallon n’a cessé de croître à un rythme
moyen de 2.932 habitants par an (figure 1).
En 2012, la province comptait 389.333 habi-
tants. Un quart seulement de cette croissance
est due au solde naturel. La croissance de la
population du Brabant wallon dépend donc
essentiellement de ses flux migratoires.
En termes relatifs, c’est une croissance de près
de 20% en 20 ans, soit bien plus que laWallonie
(8,1%) et même que la Belgique (9,6%) sur la
même période.
Cette tendance ne semble pas fléchir. Selon
les projections, la population dépassera les
400.000 habitants d’ici 2016, et les 420.000
d’ici 2026.
1.a. Population totale1992
400.000
370.000
340.000
390.000
360.000
330.000
310.000
380.000
350.000
320.000
300.000
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
Population(hab)
Source des données : IWEPS
Figure 1 : évolution de la population du Brabant wallon
Le Brabant wallon en chiffres 05
La population active d’une région est la partie de la popula-
tion qui a un emploi ou en recherche un (comprend également
les apprentis, les stagiaires rémunérés, les membres du clergé).
Le taux de remplacement des actifs d’une région est donc le
nombre de personnes âgées de 15 à 24 ans, divisé par le nombre
de personnes âgées de 55 à 64 ans vivant dans la région. Il estime
la balance entre les personnes qui partent à la retraite et celles qui
arrivent sur le marché de l’emploi.
Malgré le vieillissement obser-
vé, le taux de remplacement
des actifs en Brabant wallon
est de 109,5% contre 103,2%
en Wallonie. Actuellement il
n’y a donc pas de déséquilibre
démographique de ce point de
vue.
8 7 6 5 4 3 2 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 (%)(%)
8 7 6 5 4 3 2 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 (%)(%)
90 ans et +
85 à 89 ans
80 à 84 ans
75 à 79 ans
70 à 74 ans
65 à 69 ans
60 à 64 ans
55 à 59 ans
50 à 54 ans
45 à 49 ans
40 à 44 ans
35 à 39 ans
30 à 34 ans
25 à 29 ans
20 à 24 ans
15 à 19 ans
10 à 14 ans
5 à 9 ans
0 à 4 ans
Femme :
Wallonie
Femme :
Brabant
Wallon
Homme :
Wallonie
Homme :
Brabant
Wallon
Figure 2 : Pyramides des âges du brabant wallon et de la Wallonie en 2011
1.b. Pyramide des âges
La pyramide des âges est une figure qui divise la population d’une région en tranches d’âge.
Elle associe ensuite à chaque tranche la part de la population totale qu’elle occupe.
La pyramide du Brabant wallon fut façonnée par l’histoire économique et sociale du monde
occidental. L’empreinte des Golden Sixties fait ainsi des 45 ans à 49 ans la tranche d’âge la plus
représentée en 2011 (figure 2).
La situation est en réalité plus marquée encore à l’échelle wallonne. Bien que la tranche des
45 ans à 49 ans soit à nouveau la plus représentée, la Wallonie dispose d’une part beaucoup plus
importante de personnes de plus de 70 ans, au détriment des générations plus jeunes (figure 2).
A l’inverse, les moins de 30 ans sont bien mieux représentés en Brabant wallon.
Source des données : IWEPS
06 Le Brabant wallon en chiffres
1.c. Répartition spatiale de la population
La population n’est pas répartie uniformément
dans la province. Les communes les plus
denses se situent au Nord, près de la périphérie
bruxelloise (figure 3). Citons Nivelles (26.412
habitants en 2011), Wavre (33.104 habitants
en 2011) et Braine-l’Alleud (38.547 habitants
en 2011), toutes reliées à Bruxelles par les
autoroutes.
À l’inverse, l’est de la province est caractérisé
par une densité inférieure à 190 hab/km². Les
cantons de Jodoigne, Perwez et Genappe
semblent avoir gardés un caractère plus rural
que ceux de Nivelles et Wavre. Enfin à l’ouest,
la densité moyenne élevée des communes
de Tubize et Rebecq s’explique, en plus de la
proximité de l’A8, par leur passé industriel.
Le rapprochement flagrant des autoroutes et
des communes densément peuplées souligne
l’attraction du marché de l’emploi à Bruxelles.
Mais ces communes possèdent aussi les plus
grands parcs d’activités du Brabant wallon. En
effet, le développement socio-économique
du Brabant wallon s’explique à la fois par son
développement propre, et par ses contacts
avec la région de Bruxelles-capitale et avec le
Brabant flamand.
Ces liens vont donc se retrouver aujourd’hui. Ils
apparaîtront dans la plupart des observations
qui vont suivre.
Figure 3 : Densité de population des communes
du Brabant wallon en 2011
Autoroutes
Cantons électoraux
Hab/km2
125 - 190
191 - 393
394 - 1411
0 10 20 30 km
Source des données : IWEPS
Cartographie : J. Delloye avec Qgis
Le Brabant wallon en chiffres 07
Répartition de la population du Brabant wallon par commune
Communes	 2013	%
	 (au 01/02)
Hélécine	 3276	0,84%
Incourt	 4990	1,28%
Ramilies	 6161	1,58%
Ittre	 6494	1,66%
Walhain	 6661	1,7%
Beauvechain	 6880	1,76%
Mont-Saint-Guibert	7064	 1,81%
Chastre	 7236	1,85%
La Hulpe	 7487	 1,92%
Perwez	 8434	2,16%
Orp-Jauche	 8499	2,18%
Braine-le-Château	 10031	2,57%
Court-Saint-Etienne	10068	 2,58%
Villers-la-Ville	 10305	2,64%
Rebecq	 10714	2,74%
Chaumont-Gistoux	11650	2,98%
Grez-Doiceau	 12895	3,3%
Jodoigne	 13863	3,55%
Lasne	 14190	3,64%
Genappe	 15193	3,89%
Rixensart	 22018	5,65%
Tubize	 24669	6,33%
Nivelles	 27170	6,97%
Waterloo	 29646	7,60%
Ottignies-Louvain-la-Neuve	31371	 8,05%
Wavre	 33394	8,57%
Braine-l’Alleud	 39286	10,08%
Brabant wallon	 389645
	 2000	2010	 2013
Brabant wallon	 349.884	 379.515	 389.645
Source : SPF Intérieur (2013)
08 Le Brabant wallon en chiffres
Source des données : IWEPS
Chapitre 2. PIB  revenu
2.a. Le PIB
Le Produit Intérieur Brut (PIB) au prix du marché est la valeur de marché de l’ensemble des biens
et services finaux produits en un an dans une région. C’est une mesure de l’activité économique
couramment utilisée.
Le PIB du Brabant wallon est de 12.928 millions d’euros en 2010. Il compte alors pour 15,4% du
PIB wallon et pour 3,7% du PIB belge. Son PIB par habitant était de 34.065 euros. C’était plus que
la Belgique (32.692 euros) et que la Wallonie (24.003 euros). En 2000, il était inférieur à la valeur
belge mais il a connu pendant 10 ans une croissance moyenne de 1.178,8 euros par an (figure 4).
La croissance du PIB par habitant au niveau belge et wallon a été plus faible. En 2008, le Brabant a
vu son PIB par habitant dépasser celui de la Belgique.
2.b. VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES
La valeur ajoutée de la production d’une ré-
gion, au prix du marché, est la valeur de mar-
ché de la production régionale de laquelle on
a déduit les consommations intermédiaires.
Le secteur primaire est le domaine des activi-
tés productrices de matières non transformées
(agriculture, pêche, industries extractives, etc.).
Le secteur secondaire est le domaine des ac-
tivités productrices de matières transformées.
Le secteur tertiaire est le domaine des activi-
tés non directement productrices de biens de
consommation (services, etc.).
En 2010, la province génére une valeur ajoutée de
11,5 milliards d’euros. Le secteur tertiaire a généré à
lui seul 72% (figure 5). La plus grosse contribution
estcelledel’activitécommercialequigénére1.615,3
millions d’euros. Vient ensuite l’activité immobilière,
à hauteur de 1.090,5 millions d’euros. Le secteur se-
condaire reste bien présent en générant 27% de la
valeur ajoutée du Brabant wallon. Plus de la moitié
de cette valeur ajoutée vient de l’industrie phar-
maceutique (1.852,6 millions d’euros). Ces chiffres
s’expliquent par la présence d’entités remarquables
comme l’entreprise GSK.
Figure 4 : Évolution
du PIB par habitant
du Brabant wallon,
de la Wallonie
et de la Belgique
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
PIB/hab(eur)
Brabant wallon
Belgique
Wallonie
35.000
30.000
25.000
20.000
15.000
Le Brabant wallon en chiffres 09
Enfin, le secteur primaire
ne contribue que pour 1%
de la valeur ajoutée pro-
vinciale. Il s’agit en grande
majorité de l’agriculture.
Comme cité auparavant, les
cantons de l’est du Brabant
wallon ont préservé un ca-
ractère rural, tant dans leur
paysage que dans leur acti-
vité économique.
Figure 5 : Répartition sectorielle de la valeur ajoutée
du Brabant wallon en 2010
1%
27%
72%
Secteur primaire
Secteur secondaire
Secteur tertiaire
2.c. REVENU DES HABITANTS
Le revenu moyen par dé-
claration d’une région est
le rapport entre le revenu
total de cette région et le
nombre de déclarations
fiscales. Entre 2000 et 2004,
le revenu moyen par décla-
ration du Brabant wallon se
situe entre 28.000 et 29.000
euros. Dès 2004, il connait
une croissance continue de
904,3 euros par an jusqu’en
2008. Cette croissance s’est
ralentieparlasuiteetilatteint
finalement 32.025 euros en
2010 (figure 6). Le revenu
moyen par déclaration de la
Wallonie a suivi la même ten-
dance, mais reste plus faible.
En 2010, il était à 25.872 eu-
ros, soit un peu plus de 80%
de la valeur brabançonne
(figure 6).
Source des données : IWEPS
Figure 6 : Évolution du revenu moyen par
déclaration en Brabant wallon et en Wallonie
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Revenumoyenpardéclaration(eur)
Brabant wallon Wallonie
34.000
32.000
30.000
28.000
26.000
24.000
22.000
Source des données : IWEPS
Le revenu médian par habitant est le revenu qui divise la distribution régionale des revenus en
deux sous-populations d’effectifs égaux. C’est-à-dire que c’est le revenu tel qu’une moitié des
habitants gagnent moins, et l’autre moitié gagne plus.
Entre 2005 et 2010, le revenu médian par déclaration du Brabant wallon a aussi vu sa croissance
ralentir. En 2010, le revenu médian par déclaration du Brabant wallon est de 22.260 euros, et celui
de laWallonie de 19.447 euros. L’écart est donc plus faible qu’avec le revenu moyen par déclaration
puisque la valeur wallonne est cette fois à 87,5% de la valeur provinciale.
10 Le Brabant wallon en chiffres
Figure 8 : Évolution de l’indice d’égalité des revenus en Brabant wallon et en Wallonie
2.d. INÉGALITÉS DES REVENUS
L’indice d’égalité des revenus est le rapport
entre le revenu médian d’une région et son
revenu moyen. C’est un indice grossier qui se
base sur le fait que si les revenus sont très iné-
galement distribués dans la région, le revenu
moyen s’écartera du revenu médian vers les
valeurs extrêmes.
Entre2005et2010,l’indicemoyend’égalitédesreve-
nus du Brabant wallon vaut 0,69. C’est près de 10%
demoinsquelavaleurwallonne(figure8).Quoiqu’il
en soit, en 2007, l’accélération de la croissance des
revenus moyens et médians par déclaration s’est
accompagnée d’une amélioration de l’égalité des
revenus, tant en Brabant wallon qu’enWallonie.
Source des données : IWEPS
Figure 7 : Évolution
du revenu médian
par déclaration
en Brabant wallon
et en Wallonie
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Revenumédianpardéclaration
(eur)
Brabant wallon
Wallonie
25000
23000
21000
19000
17000
15000
Source des données : IWEPS
Brabant wallon
Wallonie
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Indiced’égalitédesrevenus(sansunité)
0,76
0,74
0,72
0,7
0,68
0,66
Le Brabant wallon en chiffres 11
2.e. RÉPARTITION SPATIALE DES REVENUS
La répartition spatiale des richesses, mesurée par le revenu moyen par déclaration, met
en évidence deux groupes de communes aux revenus relativement élevés. C’est-à-dire
dont la force contributive est supérieure à la moyenne provinciale.
Un groupe compact se trouve à proximité de Bruxelles, autour de Lasne, avec Waterloo,
La Hulpe et Rixensart. Un autre groupe s’étend sur un axe nord-sud à hauteur de
Chaumont-Gistoux, avec Beauvechain, Grez- Doiceau et Walhain (figure 9).
En calculant les indices d’égalité des revenus pour nos 2 groupes de communes aux
revenus élevés, Il apparaît que 6 de ces 8 communes se distinguent également par leur
inégalité des revenus particulièrement forte (figure 10). À l’inverse, les communes de
la périphérie comme Tubize, Orp-Jauche ou Villers-la-Ville ont un revenu mieux réparti.
Plus généralement, toutes les communes du Brabant wallon ont une distribution
de revenu telle qu’une majorité de la population se trouve sous le revenu moyen.
Les valeurs élevées de revenu moyen semblent donc provenir de quelques revenus
particulièrement élevés. Il n’empêche que le revenu médian communal le plus faible
reste supérieur à celui de la Wallonie en 2008.
Figure 9 : Revenu moyen par déclaration
pour les communes du Brabant wallon en 2008
Cantons
électoraux
euros
25 599 - 29 890
29 891 - 33 351
33 352 - 41 794
0 10 20 30 km
Source des données : IWEPS
Cartographie : J. Delloye avec Qgis
12 Le Brabant wallon en chiffres
Figure 10 : Indice d’égalité des revenus
par commune du Brabant wallon en 2008
Cantons
électoraux
(sans unité)
0,53 - 0,65
0,66 - 0,71
0,72 - 0,78
0 10 20 30 km
Source des données : IWEPS
Cartographie : J. Delloye avec Qgis
Le Brabant wallon en chiffres 13
Un indépendant est un travailleur qui exerce
sa profession sans être lié à un employeur par
contrat, et qui dispose d’une sécurité sociale à
part entière. A l’inverse, un salarié est un tra-
vailleur qui reçoit son salaire d’un employeur.
En 2010, le Brabant wallon regroupe 147.235
emplois. 79,6 % d’entre eux sont des emplois
salariés, et 20,4 % sont indépendants.
La part d’indépendants est donc bien plus im-
portante que dans la Wallonie, où 17,4 % seule-
ment des emplois sont indépendants.
Si la répartition des genres tient du 50-50 par-
mi les salariés, les hommes constituent près
de 70% de l’effectif indépendant. Les indépen-
dants sont toutefois souvent assistés dans leur
travail par leur conjoint. Ces derniers prennent
le statut « d’aidant ».
3.a. EMPLOI SALARIÉ
En ce qui concerne les salariés, près de trois quarts se
trouvent dans le secteur privé, le reste est évidemment dans
le secteur public (figure 11).
Des 29.951 emplois salariés publics, 13.665 sont dédiés
à l’enseignement (45,6 %) et 10.450 à l’administration pu-
blique (34,9 %). La contribution importante de l’enseigne-
ment s’explique notamment par la présence de l’Université
Catholique de Louvain-la-Neuve (UCL).
Quant aux 87.191 emplois salariés privés, le secteur tertiaire
en occupe à lui seul 71 % (figure 12). Une structure proche
de la répartition sectorielle de la valeur ajoutée (figure 5). La
plus grosse contribution est celle de l’activité commerciale
qui générait 19.112 emplois. Viennent ensuite les activités
de service administratif et de soutien, avec 9.085 emplois.
Le secteur secondaire générait tout de même 28 % des
emplois salariés privés. L’activité la plus importante de ce
secteur est l’industrie pharmaceutique avec 9.419 emplois.
A nouveau, l’influence de grosses entreprises comme GSK
se retrouve dans les chiffres.
Enfin le secteur primaire ne générait qu’1 % des emplois sa-
lariés privés. Mais ce secteur est constitué de près de 70%
d’indépendants, dont la grande majorité sont des exploi-
tants agricoles. Son importance est donc réduite dans les
chiffres sur l’emploi salarié.
Chapitre 3. Emploi
Figure 11 : Répartition
sectorielle de l’emploi salarié
en Brabant wallon en 2010
Figure 12 : Répartition
sectorielle de l’emploi salarié
privé en Brabant wallon en 2010
26%
74%
Secteur
public
Secteur
privé
Source des données : IWEPS
Source des données : IWEPS
1%
28%
71%
Secteur
primaire
Secteur
secondaire
Secteur
tertiaire
3.b. EMPLOI
INDÉPENDANT
En ce qui concerne les 30.093 emplois
indépendants, 87 % se situent dans le secteur
tertiaire (figure 13). L’activité la plus importante
du secteur est décrite par le NACE-BEL1
comme
l’ensembledesactivitésjuridiques,comptables,de
gestion, d’architecture, d’ingénierie, de contrôle et
d’analyses techniques. Elle génère 13.225 emplois.
C’est bien plus que la deuxième activité en termes
d’emplois indépendants : les activités pour la santé humaine, qui génèrent 3.121 emplois. Le secteur
secondaire ne regroupe que 9% de l’emploi indépendant. L’activité la plus courante est la construction, qui
génère1.937des2.795emploisindépendantsdecesecteur.Enfin4%desindépendantsduBrabantwallon
travaillent dans le secteur primaire. Ils se regroupent tous dans la même activité : l’agriculture.
3.c. RÉPARTITION SPATIALE
DE L’EMPLOI INDÉPENDANT
En ce qui concerne la répartition des indépendants dans le Brabant wallon, elle est à nouveau très
inégale. On retrouve en outre deux zones de concentration d’indépendants autour de Lasne et à
Chaumont-Gistoux (figure 14). Outre ces 2 centres, les communes de la moitié est de la province
semblent avoir une plus grande part d’indépendants. Excepté les communes d’Orp-Jauche et
Hélécine, dont la proximité avec l’autoroute A3 attire les salariés travaillant dans la province de Liège.
Figure 13 : Répartition sectorielle de l’emploi
indépendant dans le Brabant wallon en 2010
Source des données : IWEPS
4%
9%
87%
Secteur primaire
Secteur secondaire
Secteur tertiaire
Figure 14 : Part d’indépendants dans l’emploi
des communes du Brabant wallon en 2010
Autoroutes
Cantons électoraux
%
11,3 - 18,9
19,0 - 25,4
25,5 - 44,1
0 10 20 30 km
Source des données : IWEPS
Cartographie : J. Delloye avec Qgis
1
Nomenclature européenne des activités
économiques (NACE) pour la Belgique.
D’après statbel.fgov.be
Le Brabant wallon en chiffres 15
Chapitre 4. Chômage
Figure 15 : Évolution du taux de chômage
en Brabant wallon et en Wallonie
Tauxdechômage(%)
2008 2009 2010
12
11
10
9
8
7
6
Brabant wallon Wallonie Source des données : IWEPS
Source des données : IWEPS
Figure 16 : Pyramide des âges
des demandeurs d’emploi
15% 10% 5% 0% 5% 10% 15%
Plus de 49 ans
De 40 à 49 ans
De 30 à 39 ans
De 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
Femme :
Wallonie
Femme :
Brabant
wallon
Homme :
Wallonie
Homme :
Brabant
wallon
4.b. PYRAMIDE DES ÂGES
DES DEMANDEURS D’EMPLOI
La structure de la population sans
emploi reste quant à elle stable. D’après
les données du Forem, 22,3 % des
demandeurs d’emploi ont moins de 25
ans en octobre 2012 (figure 16). Parmi
ces jeunes demandeurs, 57 % étaient
des hommes. Par contre, 24,3 % des
demandeurs ont plus de 49 ans et parmi
eux, 44,9 % seulement sont des hommes.
Le Brabant wallon a globalement une
population plus âgée de demandeurs
d’emploi que laWallonie (figure 16). Dans
les deux cas, la proportion de femme
augmente avec la classe d’âge.
4.a. TAUX DE CHÔMAGE
Le taux de chômage est la part
de la population active dont
on retire les étudiants qui est
en âge de travailler et qui en
est capable, mais qui n’a pas
d’emploi.
En 2010, Le taux de chômage
du Brabant wallon est de 7,6%
(figure 15). C’est moins que le
taux wallon qui était à 11,5%
la même année. Entre 2008
et 2010, les deux taux ont
augmenté de 1,4 point. Ce qui,
en valeur relative, correspond
à une croissance de 22,6% en
Brabant wallon, contre 13,9% en
Wallonie.
4.c. RÉPARTITION SPATIALE DU CHÔMAGE
La distribution du taux de chômage en Brabant wallon montre à nouveau un net clivage est-ouest. Les
taux les plus bas se concentrent dans la moitié est de la province, tandis que le centre et la moitié ouest
regroupent les valeurs les plus élevées commeTubize, Nivelles et Ottignies-Louvain-la-Neuve (figure 17).
La carte ci-dessous, reprenant les données du nombre d’emplois, propose une structure très simi-
laire à la population, confirmant le fait que l’accès à l’emploi est une variable clé du choix résiden-
tiel en Brabant wallon (figure 18). En outre, les 3 communes citées pour avoir un taux de chômage
élevé sont toutes trois dans le top 6 des pourvoyeuses d’emplois.
Figure 17 : Taux de chômage pour les communes du Brabant wallon en 2010
%
5,5 - 6,6
6,7 - 8,0
8,1 - 10,1
0 10 20 30 km
Source des données : IWEPS
Cartographie : J. Delloye avec Qgis
Cantons
électoraux
Nombres d’emploi
1 346 - 3 000
3 001 - 6 000
6 001 - 16 196
0 10 20 30 km
Source des données : IWEPS
Cartographie : J. Delloye avec Qgis
Cantons
électoraux
Figure 18
5.a. NOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS
5.b. RÉPARTITION
SECTORIELLE
ET SPÉCIALISATION
Chapitre 5. Activités et entreprises
Un établissement est un lieu d’activité éco-
nomique, géographiquement identifiable par
une adresse, où s’exerce au moins une activité
de l’entreprise ou à partir duquel elle est exer-
cée. En 2010, le Brabant wallon compte 9.888
établissements (figure 19). C’est le résultat
d’une augmentation de 3,3% depuis 2008.
L’indice de spécialisation (is) mesure le
rapport entre la part locale de la valeur ajou-
tée d’une branche d’activité dans le total de
la valeur ajoutée locale et cette même part
mesurée au niveau régional. Ainsi, un indice
supérieur à 1 signifie une représentation re-
lativement plus forte de la Province dans la
branche d’activité considérée.
Une fois encore, il apparait que les activités en
Brabant wallon sont largement dominées par
le secteur tertiaire : il regroupe 83% des 9.888
établissements en 2010 (figure 20). C’est 4% de
plus qu’en Wallonie. La contribution principale
vient de l’activité commerciale avec 2.550
établissements.
Cette contribution ne s’écarte pas beaucoup
de la valeur wallonne puisque son indice de
concentration n’est que de 1,31. Par contre
le secteur tertiaire de la province est très
spécialisé dans l’informatique et les services
d’informations (is = 2,88)
Le secteur secondaire regroupe 16 % des
établissements, c’est-à-dire 4% de moins qu’en
Wallonie. L’activité la plus répandue est le
secteur de la construction qui occupe 1.019
établissements. Comme précisé, le secteur
secondaire est spécialisé dans l’industrie
pharmaceutique (is = 3,59). Enfin le secteur
primaire comprend, en Brabant wallon comme
en Wallonie, 1 % des établissements. Il est à
nouveau dominé par l’activité agricole.
Figure 19 : Évolution du nombre
d’établissements dans le Brabant wallon
Nombred’établissements
2008 2009 2010
10000
9900
9800
9700
9600
9500
Brabant wallon
Sourcedesdonnées :IWEPS
Sourcedesdonnées :IWEPS
Figure 20 : Répartition sectorielle des
établissements du Brabant wallon en 2010
Brabant wallon Wallonie
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Secteur
primaire
Secteur
secondaire
Secteur
tertiaire
82,47%
16,3%
79,04%
19,49%
Le Brabant wallon en chiffres 17
5.d. RÉPARTITION SPATIALE DES ÉTABLISSEMENTS
Pour ce qui est de la répartition spatiale des établissements par secteur d’activité, les établissements
tertiaires se concentrent massivement à proximité de Bruxelles (figure 22). Cela s’explique d’abord par
la densité de population qui y est plus forte qu’ailleurs dans le Brabant wallon. Mais c’est aussi parce
que la région de Bruxelles-Capitale offre en soi une forte population de clients potentiels pour les
commerçants. A l’inverse, les communes moins tertiaires se situent au bord de la province.
5.c. NIVEAU
TECHNOLOGIQUE
Le Brabant wallon possède plus d’industries
« haute-technologie » que la Wallonie
(figure 21). C’est dû à la proximité de pôles
d’innovation, comme l’UCL et les parcs
scientifiques environnants, qui profite aux
industries de pointe. En outre, le Brabant
wallon est spécialisé dans certaines de ces
industries « haute-technologie » comme
l’industriepharmaceutiqueetl’informatique.
Les secteurs compris dans les 4 niveaux
technologiques de ce graphique sont
repris sur le site www.ibw.be
Figure 21 : Répartition technologique
des industries du Brabant wallon en 2010
Brabant wallon Wallonie
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Basse
technologie
Technologie
intermédiaire basse
Technologie
intermédiaire élevée
Haute
technologie
32,13% 36,57%
Source
des données :
IWEPS
14,62%
5,6%
47,65%
13,94%
2,2%
47,27%
Figure 22 : Part du secteur tertiaire dans les établissements
pour les communes du Brabant wallon en 2010
%
61,1 - 73,3
73,4 - 82,5
82,6 - 90,7
0 10 20 30 km
Source des données : IWEPS
Cartographie : J. Delloye avec Qgis
Cantons
électoraux
Le Brabant wallon en chiffres 19
5.e LES PARCS D’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
DU BRABANT WALLON
1. Parcs IBW
superficie
utile
en ha a ca
superficie
disponible
en ha a ca
superficie
disponible
équipée en
ha a ca
Nombre
d’entreprises
Nombre
d’emplois
(estimé)
Nivelles Sud 174 63 00 1 05 00 0 150 4 406
Nivelles Sud Extension 38 26 74 28 84 55 22 58 43 22 264
Vallée du Hain 114 30 00 0 0 75 2 839
Jodoigne 27 91 00 1 97 71 1 56 72 32 291
Perwez 29 00 00 0 0 43 564
Tubize - Saintes 43 77 00 0 0 55 1 495
Nivelles Portes de l’Europe 79 50 76 56 72 08 31 72 08 25 847
2. Parc IBW-UCL
superficie
utile en
ha a ca
superficie
disponible
en ha a ca
superficie
disponible
équipée en
ha a ca
Nombre
d’entreprises
Nombre
d’emplois
(estimé)
Ottignies - LLN 126 30 00 23 24 02 23 24 02 119 5 390
3. Parcs communaux
gérés par l’IBW
superficie
utile en
ha a ca
superficie
disponible
en ha a ca
superficie
disponible
équipée en
ha a ca
Nombre
d’entreprises
Nombre
d’emplois
(estimé)
Wavre Nord 43 94 50 0 0 190 1 491
Wavre Nord - Les Collines 67 74 30 0 0 59 3 278
Wavre Nord - Noire Épine 55 00 00 0 0 42 7 047
4. PartenariatParcs
privés(équipement)
superficie
utile en
ha a ca
superficie
disponible
en ha a ca
superficie
disponible
équipée en
ha a ca
Nombre
d’entreprises
Nombre
d’emplois
(estimé)
Axis Parc
Mont-Saint-Guibert 16 00 00 4 50 00 4 50 00 100 1 600
5. Sarsi
superficie
utile en
ha a ca
superficie
disponible
en ha a ca
superficie
disponible
équipée en
ha a ca
Nombre
d’entreprises
Nombre
d’emplois
(estimé)
Fabelta - Tubize 2 41 10 0 0 14 150
source : IBW au 31/12/2012
Le nombre d’entreprises et d’emplois sont des estimations établies pas l’IBW sur base des chiffres de vente de terrains.
20 Le Brabant wallon en chiffres
En complément de ces parcs d’activités,
d’autres parcs d’affaires sont situés en Brabant
wallon comme le Parc de l’Alliance à Braine-
l’Alleud ou le le Waterloo Office Park. Ces parcs
comprennent près de cent hectares au total et
plusieurs milliers d’emplois, dont bénéficie le
développement économique de la Province.
De plus, d’autres sites sont encore en phase
de reconversion (ex : site de la sucrerie de
Genappe, le site des forges de Clabecq) et
pourront accueillir à terme des entreprises et
de nouveaux emplois.
Les Parcs d’Activité Économique (PAE) sont
de véritables poumons pour la Province. En
effet, au 1er
janvier 2012, pas moins de 29.662
emplois du Brabant wallon se situaient dans
ces PAE. Notons que le Parc le plus important
en termes d’emplois est celui de Wavre Nord
- Noire Épine tandis que le plus important en
termes de superficie est celui de Nivelles-sud.
On le constate, les terrains disponibles pour
l’activité économique deviennent rares en
Province du Brabant wallon. L’extension prévue
à Saintes II, les projets d’aménagements de
Parcs à Hélécine ou encore la révision de
plans de secteur à Louvain-la-Neuve dans
le cadre des travaux du RER, prévoyant le
développement de nouvelles zones d’activité
économique mixte sont donc importants pour
l’avenir du développement de la Province.
Figure 23 : Parcs d’activité économique
Le Brabant wallon en chiffres 21
5.f. LES UNIVERSITÉS
La Province bénéficie de la présence de
l’Université Catholique de Louvain (U.C.L)
à Louvain-la-Neuve et d’une antenne de
l’Université Libre de Bruxelles (U.L.B)
L’U.C.L, année académique 2011-2012 totalise :
• 27 310 étudiants de 127 nationalités,
• un staff de 5 570 enseignants,
chercheurs et collaborateurs administratifs
et techniques,
• 11 facultés réparties entre les domaines
des sciences humaines, des sciences
de la santé, des sciences et technologies,
• un parc scientifique et de nombreuses
spins-off.
L’U.L.B, présente à Nivelles :
• un centre d’hébergement et
d’accompagnement d’entreprises (Cap
Innove).
• Un centre de recherches industrielles et
agronomiques.
Signalons qu’outre ses institutions universi-
taires, le Brabant wallon profite de réseaux
d’enseignement secondaire et supérieur très
denses.
Chapitre 6.
Carte
synthétique
du Brabant
wallon
5 thèmes ont été abordés : Population,
PIB  Revenu, Emploi, Chômage et
Activité des entreprises. En les
considérant tous à la fois, il est possible de
mettre en évidence des zones, à l’intérieur
du Brabant wallon qui se ressemblent d’un
point de vue socio-économique.
1) Ainsi, Lasne constitue une exception
(figure 24 ; zone 1). Elle jouit de
la proximité de Bruxelles. Elle est
caractérisée à la fois par un revenu
moyen au-dessus de la moyenne
provincial (+30%) et une densité de
populationsouslamoyenneprovinciale
(-27%). Même si le revenu moyen est
élevé, les inégalités entre les revenus
sur cette zone restent importantes (cfr
fig.10). La part d’indépendants dans
l’emploi y est presque deux fois plus
élevée que la moyenne provinciale.
2) Les communes adjacentes de Rixensart
et Waterloo ont toutes deux une
structure de revenus similaire. Le revenu
moyen y est moins élevé qu’à Lasne
(-12,5%) mais les inégalités sur cette
zone y sont plus faibles. La densité de
population équivaut au triple de la
moyenne provinciale (figure 24 ; zone 2).
3) Une autre zone est constituée de 5 communes plus éloignées
de Bruxelles, mais jouissant de voies de communications vers la
capitale (figure 24 ; zone 3). Il s’agit de Tubize, Braine-l’Alleud,
Nivelles, Ottignies-Louvain-la-Neuve et Wavre. Cette zone a
une structure de revenus similaires à celle de la Province et plus
égalitaire que les zones 1 et 2. La présence des axes de communica-
tion favorise l’habitat : la densité y est en moyenne 77% plus élevée
qu’ailleurs dans la province. La caractéristique de ces communes est
surtout le nombre d’emplois qu’elles génèrent : plus du double que
la moyenne provinciale (12.353 contre 5.786).
4) Enfin, le reste du Brabant wallon peut être regroupé en une caté-
gorie unique (figure 24; zone 4) qui comprend plusieurs communes
dont la classification n’était pas statistiquement déterminée dans
une des 3 catégories précédentes. De ce fait, cette zone est plus
hétérogène. Il s’agit de communes plus éloignées de Bruxelles
(exception faite de La Hulpe) ou des voies de communication qui
y arrivent.
Figure 24 : Groupes socio-économiques
Autoroutes
Lignes de train IC
Cantons électoraux
%
1
2
3
4
0 10 20 30 km
Source des données : IWEPS
Cartographie : J. Delloye avec Qgis
22 Le Brabant wallon en chiffres
Le Brabant wallon en chiffres 23
Conclusions
Aux vues des chiffres présentés, le Brabant
wallon est d’abord une province qui a ses
caractéristiques propres et qui entretient sa
dynamique de développement. En résumé,
sa population croît plus vite et les moins de
30 ans y occupent une part plus importante.
Son PIB par habitant est supérieur à celui de
la Belgique, et ses revenus moyens et médians
sont plus élevés que ceux de la Wallonie. Son
effectif relatif d’indépendants est plus élevé
qu’en Wallonie et son secteur tertiaire occupe
relativement plus d’emplois. Le Brabant wallon
a aussi un taux de chômage plus faible que la
Wallonie. Enfin le nombre d’établissements est
en croissance et la province est spécialisée
dans l’industrie « haute-technologie ».
Aux vues des cartes présentées, l’hétérogénéi-
té socio-économique du Brabant wallon est
influencée par la mobilité vers Bruxelles et sa
périphérie. Les communes les plus singulières
se concentrent à l’ouest de la province, où le
réseau routier et ferroviaire est le plus dense.
Tant le dynamisme du Brabant wallon par rap-
port à la Wallonie que sa structure interne sont
influencés par la proximité de Bruxelles et du
Brabant flamand. La dynamique qui a mené
à cet état est la périurbanisation. La capitale
s’étend sur sa périphérie, dont le Brabant wal-
lon fait partie. Les ménages y profitent d’un
cadre de vie plus verdoyant, et les entreprises
d’une accessibilité plus élevée pour leurs em-
ployés ; tout en restant connectés à Bruxelles
via un réseau de transport adéquat, entre
autres.
Président
M. CHAMPAGNE Jean-Pierre
Secrétaire
M. LOUPPE Thibaut	
Trésorier
M. HERMANT Jean-Pierre
Administrateur
M. BLONDEAU Benoît
Administrateur
M. SENGIER Jean-Marc
Administrateur
M. VERTENUEIL Robert
Administrateur
M. TRUSSART Alain
Administrateur
Mme
DEMEUSE Françoise
Administrateur
M. THOREAU Benoît	
Sources
www.iweps.be
www.ibz.rrn.fgov.be
Adresses utiles
www.ibw.be
www.ccibw.be
www.brabantwallon.be
www.fwa.be
www.csc.be
www.fgtb.be
www.forem.be
Conseil d’Administration FESBW
Miseenpage :doubleclic.be

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Bw en chiffre 2013

  • 1. Fondation Économique et Sociale du Brabant wallon Intercommunale du Brabant wallon - IBW édition 2013 Le Brabant wallon en chiffresCréditsphotos:OTN ©AnneMarieBaccus
  • 2. La Fondation Economique et Sociale du Brabant wallon réunit les représentants des milieux économiques et sociaux et les repré- sentants des partis politiques siégeant au Conseil provincial. L’objectif majeur de la Fondation est de contri- buer à mieux connaître et faire connaître la province. Dans ce but, la Fondation propose d’octroyer un ou plusieurs prix à des mé- moires de fin d’études supérieures traitant du développement du Brabant wallon dans ses aspects économiques, sociaux, environ- nementaux et culturels. En outre, des initia- tives particulièrement innovatrices émanant d’entreprises d’économie sociale pourraient se voir attribuer un prix spécifique. Afin de mieux faire connaître le Brabant wal- lon, la Fondation publie, sous forme de com- munication à thème, une brochure intitulée « Le Brabant wallon en chiffres ». Cette année, une attention particulière est portée sur l’évolution démographique de notre province. Les principales données économiques, notamment celles relatives à l’évolution du produit intérieur brut, du re- venu des habitants de la province, de l’em- ploi et du chômage ont été actualisées. Table des matières Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 La Province du Brabant wallon en quelques chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03 Chapitre 1 : Population . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04 Chapitre 2 : PIB & revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 08 Chapitre 3 : Emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Chapitre 4 : Chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Chapitre 5 : Activités et entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Chapitre 6 : Carte synthétique du Brabant wallon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Conseil d’Administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Adresses utiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 02 Le Brabant wallon en chiffres Introduction
  • 3. La Province du Brabant wallon en quelques chiffres La Province du Brabant wallon c’est : une des 5 provinces de la Wallonie ; un seul arrondissement judiciaire et administratif qui regroupe 27 communes dont Nivelles est le Chef-lieu ; un territoire d’une superficie de 1091 km² (soit 3,6% du territoire national et 6,5% du territoire wallon) ; une population de 389.333 habitants au 1er décembre 2012 ; une situation géographique privilégiée au cœur de l’Europe ; • limitrophe de Bruxelles, capitale européenne ; • voisine de la Région flamande ; • traversée par ou à proximité des grands axes ferroviaires et autoroutiers : E411, E40, E19, A8, N25. un cadre de vie et de travail agréable et diversifié ; une fiscalité pour certaines communes parmi les plus basses de Wallonie ; une mobilité nord/sud et est/ouest développée. Enfin, le redéploiement de l’activité écono- mique est mis en évidence au travers du rôle essentiel joué par les outils d’animation éco- nomique œuvrant sur le territoire notamment par la mise à disposition des entreprises de terrain dans les zones d’activité. Ce travail a été réalisé sous la coordination de l’IBW. Nous remercions son directeur général Baudouin le Hardy de Beaulieu et ses collabo- rateurs Thibaut Louppe et Françoise Duplat. MerciàMmeThomasdelaFacultédeGéographie de l’UCL et à M. Delvoye qui ont synthétisé les nombreuses informations statistiques recueillies notamment auprès de l’IWEPS (Institut Wallon de l’Évaluation, de la Prospective et de la Statistique). Enfin, merci pour sa précieuse collaboration à M. J.P. Duprez de l‘IWEPS. Le lecteur qui souhaite avoir accès à l’ensemble des informations statistiques peut consulter le site de la Fondation. J.P. CHAMPAGNE Président Le Brabant wallon en chiffres 03
  • 4. 04 Le Brabant wallon en chiffres Chapitre 1. Population La population d’une région varie selon les nombre de naissances et de décès : la diffé- rence entre ces valeurs est le solde naturel. Mais sa population peut aussi changer selon que des habitants viennent s’y installer ou la quittent : la différence de ces valeurs est le solde migratoire. Depuis 20 ans au moins, la population du Brabant wallon n’a cessé de croître à un rythme moyen de 2.932 habitants par an (figure 1). En 2012, la province comptait 389.333 habi- tants. Un quart seulement de cette croissance est due au solde naturel. La croissance de la population du Brabant wallon dépend donc essentiellement de ses flux migratoires. En termes relatifs, c’est une croissance de près de 20% en 20 ans, soit bien plus que laWallonie (8,1%) et même que la Belgique (9,6%) sur la même période. Cette tendance ne semble pas fléchir. Selon les projections, la population dépassera les 400.000 habitants d’ici 2016, et les 420.000 d’ici 2026. 1.a. Population totale1992 400.000 370.000 340.000 390.000 360.000 330.000 310.000 380.000 350.000 320.000 300.000 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 Population(hab) Source des données : IWEPS Figure 1 : évolution de la population du Brabant wallon
  • 5. Le Brabant wallon en chiffres 05 La population active d’une région est la partie de la popula- tion qui a un emploi ou en recherche un (comprend également les apprentis, les stagiaires rémunérés, les membres du clergé). Le taux de remplacement des actifs d’une région est donc le nombre de personnes âgées de 15 à 24 ans, divisé par le nombre de personnes âgées de 55 à 64 ans vivant dans la région. Il estime la balance entre les personnes qui partent à la retraite et celles qui arrivent sur le marché de l’emploi. Malgré le vieillissement obser- vé, le taux de remplacement des actifs en Brabant wallon est de 109,5% contre 103,2% en Wallonie. Actuellement il n’y a donc pas de déséquilibre démographique de ce point de vue. 8 7 6 5 4 3 2 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 (%)(%) 8 7 6 5 4 3 2 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 (%)(%) 90 ans et + 85 à 89 ans 80 à 84 ans 75 à 79 ans 70 à 74 ans 65 à 69 ans 60 à 64 ans 55 à 59 ans 50 à 54 ans 45 à 49 ans 40 à 44 ans 35 à 39 ans 30 à 34 ans 25 à 29 ans 20 à 24 ans 15 à 19 ans 10 à 14 ans 5 à 9 ans 0 à 4 ans Femme : Wallonie Femme : Brabant Wallon Homme : Wallonie Homme : Brabant Wallon Figure 2 : Pyramides des âges du brabant wallon et de la Wallonie en 2011 1.b. Pyramide des âges La pyramide des âges est une figure qui divise la population d’une région en tranches d’âge. Elle associe ensuite à chaque tranche la part de la population totale qu’elle occupe. La pyramide du Brabant wallon fut façonnée par l’histoire économique et sociale du monde occidental. L’empreinte des Golden Sixties fait ainsi des 45 ans à 49 ans la tranche d’âge la plus représentée en 2011 (figure 2). La situation est en réalité plus marquée encore à l’échelle wallonne. Bien que la tranche des 45 ans à 49 ans soit à nouveau la plus représentée, la Wallonie dispose d’une part beaucoup plus importante de personnes de plus de 70 ans, au détriment des générations plus jeunes (figure 2). A l’inverse, les moins de 30 ans sont bien mieux représentés en Brabant wallon. Source des données : IWEPS
  • 6. 06 Le Brabant wallon en chiffres 1.c. Répartition spatiale de la population La population n’est pas répartie uniformément dans la province. Les communes les plus denses se situent au Nord, près de la périphérie bruxelloise (figure 3). Citons Nivelles (26.412 habitants en 2011), Wavre (33.104 habitants en 2011) et Braine-l’Alleud (38.547 habitants en 2011), toutes reliées à Bruxelles par les autoroutes. À l’inverse, l’est de la province est caractérisé par une densité inférieure à 190 hab/km². Les cantons de Jodoigne, Perwez et Genappe semblent avoir gardés un caractère plus rural que ceux de Nivelles et Wavre. Enfin à l’ouest, la densité moyenne élevée des communes de Tubize et Rebecq s’explique, en plus de la proximité de l’A8, par leur passé industriel. Le rapprochement flagrant des autoroutes et des communes densément peuplées souligne l’attraction du marché de l’emploi à Bruxelles. Mais ces communes possèdent aussi les plus grands parcs d’activités du Brabant wallon. En effet, le développement socio-économique du Brabant wallon s’explique à la fois par son développement propre, et par ses contacts avec la région de Bruxelles-capitale et avec le Brabant flamand. Ces liens vont donc se retrouver aujourd’hui. Ils apparaîtront dans la plupart des observations qui vont suivre. Figure 3 : Densité de population des communes du Brabant wallon en 2011 Autoroutes Cantons électoraux Hab/km2 125 - 190 191 - 393 394 - 1411 0 10 20 30 km Source des données : IWEPS Cartographie : J. Delloye avec Qgis
  • 7. Le Brabant wallon en chiffres 07 Répartition de la population du Brabant wallon par commune Communes 2013 % (au 01/02) Hélécine 3276 0,84% Incourt 4990 1,28% Ramilies 6161 1,58% Ittre 6494 1,66% Walhain 6661 1,7% Beauvechain 6880 1,76% Mont-Saint-Guibert 7064 1,81% Chastre 7236 1,85% La Hulpe 7487 1,92% Perwez 8434 2,16% Orp-Jauche 8499 2,18% Braine-le-Château 10031 2,57% Court-Saint-Etienne 10068 2,58% Villers-la-Ville 10305 2,64% Rebecq 10714 2,74% Chaumont-Gistoux 11650 2,98% Grez-Doiceau 12895 3,3% Jodoigne 13863 3,55% Lasne 14190 3,64% Genappe 15193 3,89% Rixensart 22018 5,65% Tubize 24669 6,33% Nivelles 27170 6,97% Waterloo 29646 7,60% Ottignies-Louvain-la-Neuve 31371 8,05% Wavre 33394 8,57% Braine-l’Alleud 39286 10,08% Brabant wallon 389645 2000 2010 2013 Brabant wallon 349.884 379.515 389.645 Source : SPF Intérieur (2013)
  • 8. 08 Le Brabant wallon en chiffres Source des données : IWEPS Chapitre 2. PIB revenu 2.a. Le PIB Le Produit Intérieur Brut (PIB) au prix du marché est la valeur de marché de l’ensemble des biens et services finaux produits en un an dans une région. C’est une mesure de l’activité économique couramment utilisée. Le PIB du Brabant wallon est de 12.928 millions d’euros en 2010. Il compte alors pour 15,4% du PIB wallon et pour 3,7% du PIB belge. Son PIB par habitant était de 34.065 euros. C’était plus que la Belgique (32.692 euros) et que la Wallonie (24.003 euros). En 2000, il était inférieur à la valeur belge mais il a connu pendant 10 ans une croissance moyenne de 1.178,8 euros par an (figure 4). La croissance du PIB par habitant au niveau belge et wallon a été plus faible. En 2008, le Brabant a vu son PIB par habitant dépasser celui de la Belgique. 2.b. VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES La valeur ajoutée de la production d’une ré- gion, au prix du marché, est la valeur de mar- ché de la production régionale de laquelle on a déduit les consommations intermédiaires. Le secteur primaire est le domaine des activi- tés productrices de matières non transformées (agriculture, pêche, industries extractives, etc.). Le secteur secondaire est le domaine des ac- tivités productrices de matières transformées. Le secteur tertiaire est le domaine des activi- tés non directement productrices de biens de consommation (services, etc.). En 2010, la province génére une valeur ajoutée de 11,5 milliards d’euros. Le secteur tertiaire a généré à lui seul 72% (figure 5). La plus grosse contribution estcelledel’activitécommercialequigénére1.615,3 millions d’euros. Vient ensuite l’activité immobilière, à hauteur de 1.090,5 millions d’euros. Le secteur se- condaire reste bien présent en générant 27% de la valeur ajoutée du Brabant wallon. Plus de la moitié de cette valeur ajoutée vient de l’industrie phar- maceutique (1.852,6 millions d’euros). Ces chiffres s’expliquent par la présence d’entités remarquables comme l’entreprise GSK. Figure 4 : Évolution du PIB par habitant du Brabant wallon, de la Wallonie et de la Belgique 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 PIB/hab(eur) Brabant wallon Belgique Wallonie 35.000 30.000 25.000 20.000 15.000
  • 9. Le Brabant wallon en chiffres 09 Enfin, le secteur primaire ne contribue que pour 1% de la valeur ajoutée pro- vinciale. Il s’agit en grande majorité de l’agriculture. Comme cité auparavant, les cantons de l’est du Brabant wallon ont préservé un ca- ractère rural, tant dans leur paysage que dans leur acti- vité économique. Figure 5 : Répartition sectorielle de la valeur ajoutée du Brabant wallon en 2010 1% 27% 72% Secteur primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire 2.c. REVENU DES HABITANTS Le revenu moyen par dé- claration d’une région est le rapport entre le revenu total de cette région et le nombre de déclarations fiscales. Entre 2000 et 2004, le revenu moyen par décla- ration du Brabant wallon se situe entre 28.000 et 29.000 euros. Dès 2004, il connait une croissance continue de 904,3 euros par an jusqu’en 2008. Cette croissance s’est ralentieparlasuiteetilatteint finalement 32.025 euros en 2010 (figure 6). Le revenu moyen par déclaration de la Wallonie a suivi la même ten- dance, mais reste plus faible. En 2010, il était à 25.872 eu- ros, soit un peu plus de 80% de la valeur brabançonne (figure 6). Source des données : IWEPS Figure 6 : Évolution du revenu moyen par déclaration en Brabant wallon et en Wallonie 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Revenumoyenpardéclaration(eur) Brabant wallon Wallonie 34.000 32.000 30.000 28.000 26.000 24.000 22.000 Source des données : IWEPS Le revenu médian par habitant est le revenu qui divise la distribution régionale des revenus en deux sous-populations d’effectifs égaux. C’est-à-dire que c’est le revenu tel qu’une moitié des habitants gagnent moins, et l’autre moitié gagne plus. Entre 2005 et 2010, le revenu médian par déclaration du Brabant wallon a aussi vu sa croissance ralentir. En 2010, le revenu médian par déclaration du Brabant wallon est de 22.260 euros, et celui de laWallonie de 19.447 euros. L’écart est donc plus faible qu’avec le revenu moyen par déclaration puisque la valeur wallonne est cette fois à 87,5% de la valeur provinciale.
  • 10. 10 Le Brabant wallon en chiffres Figure 8 : Évolution de l’indice d’égalité des revenus en Brabant wallon et en Wallonie 2.d. INÉGALITÉS DES REVENUS L’indice d’égalité des revenus est le rapport entre le revenu médian d’une région et son revenu moyen. C’est un indice grossier qui se base sur le fait que si les revenus sont très iné- galement distribués dans la région, le revenu moyen s’écartera du revenu médian vers les valeurs extrêmes. Entre2005et2010,l’indicemoyend’égalitédesreve- nus du Brabant wallon vaut 0,69. C’est près de 10% demoinsquelavaleurwallonne(figure8).Quoiqu’il en soit, en 2007, l’accélération de la croissance des revenus moyens et médians par déclaration s’est accompagnée d’une amélioration de l’égalité des revenus, tant en Brabant wallon qu’enWallonie. Source des données : IWEPS Figure 7 : Évolution du revenu médian par déclaration en Brabant wallon et en Wallonie 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Revenumédianpardéclaration (eur) Brabant wallon Wallonie 25000 23000 21000 19000 17000 15000 Source des données : IWEPS Brabant wallon Wallonie 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Indiced’égalitédesrevenus(sansunité) 0,76 0,74 0,72 0,7 0,68 0,66
  • 11. Le Brabant wallon en chiffres 11 2.e. RÉPARTITION SPATIALE DES REVENUS La répartition spatiale des richesses, mesurée par le revenu moyen par déclaration, met en évidence deux groupes de communes aux revenus relativement élevés. C’est-à-dire dont la force contributive est supérieure à la moyenne provinciale. Un groupe compact se trouve à proximité de Bruxelles, autour de Lasne, avec Waterloo, La Hulpe et Rixensart. Un autre groupe s’étend sur un axe nord-sud à hauteur de Chaumont-Gistoux, avec Beauvechain, Grez- Doiceau et Walhain (figure 9). En calculant les indices d’égalité des revenus pour nos 2 groupes de communes aux revenus élevés, Il apparaît que 6 de ces 8 communes se distinguent également par leur inégalité des revenus particulièrement forte (figure 10). À l’inverse, les communes de la périphérie comme Tubize, Orp-Jauche ou Villers-la-Ville ont un revenu mieux réparti. Plus généralement, toutes les communes du Brabant wallon ont une distribution de revenu telle qu’une majorité de la population se trouve sous le revenu moyen. Les valeurs élevées de revenu moyen semblent donc provenir de quelques revenus particulièrement élevés. Il n’empêche que le revenu médian communal le plus faible reste supérieur à celui de la Wallonie en 2008. Figure 9 : Revenu moyen par déclaration pour les communes du Brabant wallon en 2008 Cantons électoraux euros 25 599 - 29 890 29 891 - 33 351 33 352 - 41 794 0 10 20 30 km Source des données : IWEPS Cartographie : J. Delloye avec Qgis
  • 12. 12 Le Brabant wallon en chiffres Figure 10 : Indice d’égalité des revenus par commune du Brabant wallon en 2008 Cantons électoraux (sans unité) 0,53 - 0,65 0,66 - 0,71 0,72 - 0,78 0 10 20 30 km Source des données : IWEPS Cartographie : J. Delloye avec Qgis
  • 13. Le Brabant wallon en chiffres 13 Un indépendant est un travailleur qui exerce sa profession sans être lié à un employeur par contrat, et qui dispose d’une sécurité sociale à part entière. A l’inverse, un salarié est un tra- vailleur qui reçoit son salaire d’un employeur. En 2010, le Brabant wallon regroupe 147.235 emplois. 79,6 % d’entre eux sont des emplois salariés, et 20,4 % sont indépendants. La part d’indépendants est donc bien plus im- portante que dans la Wallonie, où 17,4 % seule- ment des emplois sont indépendants. Si la répartition des genres tient du 50-50 par- mi les salariés, les hommes constituent près de 70% de l’effectif indépendant. Les indépen- dants sont toutefois souvent assistés dans leur travail par leur conjoint. Ces derniers prennent le statut « d’aidant ». 3.a. EMPLOI SALARIÉ En ce qui concerne les salariés, près de trois quarts se trouvent dans le secteur privé, le reste est évidemment dans le secteur public (figure 11). Des 29.951 emplois salariés publics, 13.665 sont dédiés à l’enseignement (45,6 %) et 10.450 à l’administration pu- blique (34,9 %). La contribution importante de l’enseigne- ment s’explique notamment par la présence de l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve (UCL). Quant aux 87.191 emplois salariés privés, le secteur tertiaire en occupe à lui seul 71 % (figure 12). Une structure proche de la répartition sectorielle de la valeur ajoutée (figure 5). La plus grosse contribution est celle de l’activité commerciale qui générait 19.112 emplois. Viennent ensuite les activités de service administratif et de soutien, avec 9.085 emplois. Le secteur secondaire générait tout de même 28 % des emplois salariés privés. L’activité la plus importante de ce secteur est l’industrie pharmaceutique avec 9.419 emplois. A nouveau, l’influence de grosses entreprises comme GSK se retrouve dans les chiffres. Enfin le secteur primaire ne générait qu’1 % des emplois sa- lariés privés. Mais ce secteur est constitué de près de 70% d’indépendants, dont la grande majorité sont des exploi- tants agricoles. Son importance est donc réduite dans les chiffres sur l’emploi salarié. Chapitre 3. Emploi Figure 11 : Répartition sectorielle de l’emploi salarié en Brabant wallon en 2010 Figure 12 : Répartition sectorielle de l’emploi salarié privé en Brabant wallon en 2010 26% 74% Secteur public Secteur privé Source des données : IWEPS Source des données : IWEPS 1% 28% 71% Secteur primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire
  • 14. 3.b. EMPLOI INDÉPENDANT En ce qui concerne les 30.093 emplois indépendants, 87 % se situent dans le secteur tertiaire (figure 13). L’activité la plus importante du secteur est décrite par le NACE-BEL1 comme l’ensembledesactivitésjuridiques,comptables,de gestion, d’architecture, d’ingénierie, de contrôle et d’analyses techniques. Elle génère 13.225 emplois. C’est bien plus que la deuxième activité en termes d’emplois indépendants : les activités pour la santé humaine, qui génèrent 3.121 emplois. Le secteur secondaire ne regroupe que 9% de l’emploi indépendant. L’activité la plus courante est la construction, qui génère1.937des2.795emploisindépendantsdecesecteur.Enfin4%desindépendantsduBrabantwallon travaillent dans le secteur primaire. Ils se regroupent tous dans la même activité : l’agriculture. 3.c. RÉPARTITION SPATIALE DE L’EMPLOI INDÉPENDANT En ce qui concerne la répartition des indépendants dans le Brabant wallon, elle est à nouveau très inégale. On retrouve en outre deux zones de concentration d’indépendants autour de Lasne et à Chaumont-Gistoux (figure 14). Outre ces 2 centres, les communes de la moitié est de la province semblent avoir une plus grande part d’indépendants. Excepté les communes d’Orp-Jauche et Hélécine, dont la proximité avec l’autoroute A3 attire les salariés travaillant dans la province de Liège. Figure 13 : Répartition sectorielle de l’emploi indépendant dans le Brabant wallon en 2010 Source des données : IWEPS 4% 9% 87% Secteur primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire Figure 14 : Part d’indépendants dans l’emploi des communes du Brabant wallon en 2010 Autoroutes Cantons électoraux % 11,3 - 18,9 19,0 - 25,4 25,5 - 44,1 0 10 20 30 km Source des données : IWEPS Cartographie : J. Delloye avec Qgis 1 Nomenclature européenne des activités économiques (NACE) pour la Belgique. D’après statbel.fgov.be
  • 15. Le Brabant wallon en chiffres 15 Chapitre 4. Chômage Figure 15 : Évolution du taux de chômage en Brabant wallon et en Wallonie Tauxdechômage(%) 2008 2009 2010 12 11 10 9 8 7 6 Brabant wallon Wallonie Source des données : IWEPS Source des données : IWEPS Figure 16 : Pyramide des âges des demandeurs d’emploi 15% 10% 5% 0% 5% 10% 15% Plus de 49 ans De 40 à 49 ans De 30 à 39 ans De 25 à 29 ans Moins de 25 ans Femme : Wallonie Femme : Brabant wallon Homme : Wallonie Homme : Brabant wallon 4.b. PYRAMIDE DES ÂGES DES DEMANDEURS D’EMPLOI La structure de la population sans emploi reste quant à elle stable. D’après les données du Forem, 22,3 % des demandeurs d’emploi ont moins de 25 ans en octobre 2012 (figure 16). Parmi ces jeunes demandeurs, 57 % étaient des hommes. Par contre, 24,3 % des demandeurs ont plus de 49 ans et parmi eux, 44,9 % seulement sont des hommes. Le Brabant wallon a globalement une population plus âgée de demandeurs d’emploi que laWallonie (figure 16). Dans les deux cas, la proportion de femme augmente avec la classe d’âge. 4.a. TAUX DE CHÔMAGE Le taux de chômage est la part de la population active dont on retire les étudiants qui est en âge de travailler et qui en est capable, mais qui n’a pas d’emploi. En 2010, Le taux de chômage du Brabant wallon est de 7,6% (figure 15). C’est moins que le taux wallon qui était à 11,5% la même année. Entre 2008 et 2010, les deux taux ont augmenté de 1,4 point. Ce qui, en valeur relative, correspond à une croissance de 22,6% en Brabant wallon, contre 13,9% en Wallonie.
  • 16. 4.c. RÉPARTITION SPATIALE DU CHÔMAGE La distribution du taux de chômage en Brabant wallon montre à nouveau un net clivage est-ouest. Les taux les plus bas se concentrent dans la moitié est de la province, tandis que le centre et la moitié ouest regroupent les valeurs les plus élevées commeTubize, Nivelles et Ottignies-Louvain-la-Neuve (figure 17). La carte ci-dessous, reprenant les données du nombre d’emplois, propose une structure très simi- laire à la population, confirmant le fait que l’accès à l’emploi est une variable clé du choix résiden- tiel en Brabant wallon (figure 18). En outre, les 3 communes citées pour avoir un taux de chômage élevé sont toutes trois dans le top 6 des pourvoyeuses d’emplois. Figure 17 : Taux de chômage pour les communes du Brabant wallon en 2010 % 5,5 - 6,6 6,7 - 8,0 8,1 - 10,1 0 10 20 30 km Source des données : IWEPS Cartographie : J. Delloye avec Qgis Cantons électoraux Nombres d’emploi 1 346 - 3 000 3 001 - 6 000 6 001 - 16 196 0 10 20 30 km Source des données : IWEPS Cartographie : J. Delloye avec Qgis Cantons électoraux Figure 18
  • 17. 5.a. NOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS 5.b. RÉPARTITION SECTORIELLE ET SPÉCIALISATION Chapitre 5. Activités et entreprises Un établissement est un lieu d’activité éco- nomique, géographiquement identifiable par une adresse, où s’exerce au moins une activité de l’entreprise ou à partir duquel elle est exer- cée. En 2010, le Brabant wallon compte 9.888 établissements (figure 19). C’est le résultat d’une augmentation de 3,3% depuis 2008. L’indice de spécialisation (is) mesure le rapport entre la part locale de la valeur ajou- tée d’une branche d’activité dans le total de la valeur ajoutée locale et cette même part mesurée au niveau régional. Ainsi, un indice supérieur à 1 signifie une représentation re- lativement plus forte de la Province dans la branche d’activité considérée. Une fois encore, il apparait que les activités en Brabant wallon sont largement dominées par le secteur tertiaire : il regroupe 83% des 9.888 établissements en 2010 (figure 20). C’est 4% de plus qu’en Wallonie. La contribution principale vient de l’activité commerciale avec 2.550 établissements. Cette contribution ne s’écarte pas beaucoup de la valeur wallonne puisque son indice de concentration n’est que de 1,31. Par contre le secteur tertiaire de la province est très spécialisé dans l’informatique et les services d’informations (is = 2,88) Le secteur secondaire regroupe 16 % des établissements, c’est-à-dire 4% de moins qu’en Wallonie. L’activité la plus répandue est le secteur de la construction qui occupe 1.019 établissements. Comme précisé, le secteur secondaire est spécialisé dans l’industrie pharmaceutique (is = 3,59). Enfin le secteur primaire comprend, en Brabant wallon comme en Wallonie, 1 % des établissements. Il est à nouveau dominé par l’activité agricole. Figure 19 : Évolution du nombre d’établissements dans le Brabant wallon Nombred’établissements 2008 2009 2010 10000 9900 9800 9700 9600 9500 Brabant wallon Sourcedesdonnées :IWEPS Sourcedesdonnées :IWEPS Figure 20 : Répartition sectorielle des établissements du Brabant wallon en 2010 Brabant wallon Wallonie 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Secteur primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire 82,47% 16,3% 79,04% 19,49% Le Brabant wallon en chiffres 17
  • 18. 5.d. RÉPARTITION SPATIALE DES ÉTABLISSEMENTS Pour ce qui est de la répartition spatiale des établissements par secteur d’activité, les établissements tertiaires se concentrent massivement à proximité de Bruxelles (figure 22). Cela s’explique d’abord par la densité de population qui y est plus forte qu’ailleurs dans le Brabant wallon. Mais c’est aussi parce que la région de Bruxelles-Capitale offre en soi une forte population de clients potentiels pour les commerçants. A l’inverse, les communes moins tertiaires se situent au bord de la province. 5.c. NIVEAU TECHNOLOGIQUE Le Brabant wallon possède plus d’industries « haute-technologie » que la Wallonie (figure 21). C’est dû à la proximité de pôles d’innovation, comme l’UCL et les parcs scientifiques environnants, qui profite aux industries de pointe. En outre, le Brabant wallon est spécialisé dans certaines de ces industries « haute-technologie » comme l’industriepharmaceutiqueetl’informatique. Les secteurs compris dans les 4 niveaux technologiques de ce graphique sont repris sur le site www.ibw.be Figure 21 : Répartition technologique des industries du Brabant wallon en 2010 Brabant wallon Wallonie 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Basse technologie Technologie intermédiaire basse Technologie intermédiaire élevée Haute technologie 32,13% 36,57% Source des données : IWEPS 14,62% 5,6% 47,65% 13,94% 2,2% 47,27% Figure 22 : Part du secteur tertiaire dans les établissements pour les communes du Brabant wallon en 2010 % 61,1 - 73,3 73,4 - 82,5 82,6 - 90,7 0 10 20 30 km Source des données : IWEPS Cartographie : J. Delloye avec Qgis Cantons électoraux
  • 19. Le Brabant wallon en chiffres 19 5.e LES PARCS D’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE DU BRABANT WALLON 1. Parcs IBW superficie utile en ha a ca superficie disponible en ha a ca superficie disponible équipée en ha a ca Nombre d’entreprises Nombre d’emplois (estimé) Nivelles Sud 174 63 00 1 05 00 0 150 4 406 Nivelles Sud Extension 38 26 74 28 84 55 22 58 43 22 264 Vallée du Hain 114 30 00 0 0 75 2 839 Jodoigne 27 91 00 1 97 71 1 56 72 32 291 Perwez 29 00 00 0 0 43 564 Tubize - Saintes 43 77 00 0 0 55 1 495 Nivelles Portes de l’Europe 79 50 76 56 72 08 31 72 08 25 847 2. Parc IBW-UCL superficie utile en ha a ca superficie disponible en ha a ca superficie disponible équipée en ha a ca Nombre d’entreprises Nombre d’emplois (estimé) Ottignies - LLN 126 30 00 23 24 02 23 24 02 119 5 390 3. Parcs communaux gérés par l’IBW superficie utile en ha a ca superficie disponible en ha a ca superficie disponible équipée en ha a ca Nombre d’entreprises Nombre d’emplois (estimé) Wavre Nord 43 94 50 0 0 190 1 491 Wavre Nord - Les Collines 67 74 30 0 0 59 3 278 Wavre Nord - Noire Épine 55 00 00 0 0 42 7 047 4. PartenariatParcs privés(équipement) superficie utile en ha a ca superficie disponible en ha a ca superficie disponible équipée en ha a ca Nombre d’entreprises Nombre d’emplois (estimé) Axis Parc Mont-Saint-Guibert 16 00 00 4 50 00 4 50 00 100 1 600 5. Sarsi superficie utile en ha a ca superficie disponible en ha a ca superficie disponible équipée en ha a ca Nombre d’entreprises Nombre d’emplois (estimé) Fabelta - Tubize 2 41 10 0 0 14 150 source : IBW au 31/12/2012 Le nombre d’entreprises et d’emplois sont des estimations établies pas l’IBW sur base des chiffres de vente de terrains.
  • 20. 20 Le Brabant wallon en chiffres En complément de ces parcs d’activités, d’autres parcs d’affaires sont situés en Brabant wallon comme le Parc de l’Alliance à Braine- l’Alleud ou le le Waterloo Office Park. Ces parcs comprennent près de cent hectares au total et plusieurs milliers d’emplois, dont bénéficie le développement économique de la Province. De plus, d’autres sites sont encore en phase de reconversion (ex : site de la sucrerie de Genappe, le site des forges de Clabecq) et pourront accueillir à terme des entreprises et de nouveaux emplois. Les Parcs d’Activité Économique (PAE) sont de véritables poumons pour la Province. En effet, au 1er janvier 2012, pas moins de 29.662 emplois du Brabant wallon se situaient dans ces PAE. Notons que le Parc le plus important en termes d’emplois est celui de Wavre Nord - Noire Épine tandis que le plus important en termes de superficie est celui de Nivelles-sud. On le constate, les terrains disponibles pour l’activité économique deviennent rares en Province du Brabant wallon. L’extension prévue à Saintes II, les projets d’aménagements de Parcs à Hélécine ou encore la révision de plans de secteur à Louvain-la-Neuve dans le cadre des travaux du RER, prévoyant le développement de nouvelles zones d’activité économique mixte sont donc importants pour l’avenir du développement de la Province. Figure 23 : Parcs d’activité économique
  • 21. Le Brabant wallon en chiffres 21 5.f. LES UNIVERSITÉS La Province bénéficie de la présence de l’Université Catholique de Louvain (U.C.L) à Louvain-la-Neuve et d’une antenne de l’Université Libre de Bruxelles (U.L.B) L’U.C.L, année académique 2011-2012 totalise : • 27 310 étudiants de 127 nationalités, • un staff de 5 570 enseignants, chercheurs et collaborateurs administratifs et techniques, • 11 facultés réparties entre les domaines des sciences humaines, des sciences de la santé, des sciences et technologies, • un parc scientifique et de nombreuses spins-off. L’U.L.B, présente à Nivelles : • un centre d’hébergement et d’accompagnement d’entreprises (Cap Innove). • Un centre de recherches industrielles et agronomiques. Signalons qu’outre ses institutions universi- taires, le Brabant wallon profite de réseaux d’enseignement secondaire et supérieur très denses. Chapitre 6. Carte synthétique du Brabant wallon 5 thèmes ont été abordés : Population, PIB Revenu, Emploi, Chômage et Activité des entreprises. En les considérant tous à la fois, il est possible de mettre en évidence des zones, à l’intérieur du Brabant wallon qui se ressemblent d’un point de vue socio-économique. 1) Ainsi, Lasne constitue une exception (figure 24 ; zone 1). Elle jouit de la proximité de Bruxelles. Elle est caractérisée à la fois par un revenu moyen au-dessus de la moyenne provincial (+30%) et une densité de populationsouslamoyenneprovinciale (-27%). Même si le revenu moyen est élevé, les inégalités entre les revenus sur cette zone restent importantes (cfr fig.10). La part d’indépendants dans l’emploi y est presque deux fois plus élevée que la moyenne provinciale. 2) Les communes adjacentes de Rixensart et Waterloo ont toutes deux une structure de revenus similaire. Le revenu moyen y est moins élevé qu’à Lasne (-12,5%) mais les inégalités sur cette zone y sont plus faibles. La densité de population équivaut au triple de la moyenne provinciale (figure 24 ; zone 2).
  • 22. 3) Une autre zone est constituée de 5 communes plus éloignées de Bruxelles, mais jouissant de voies de communications vers la capitale (figure 24 ; zone 3). Il s’agit de Tubize, Braine-l’Alleud, Nivelles, Ottignies-Louvain-la-Neuve et Wavre. Cette zone a une structure de revenus similaires à celle de la Province et plus égalitaire que les zones 1 et 2. La présence des axes de communica- tion favorise l’habitat : la densité y est en moyenne 77% plus élevée qu’ailleurs dans la province. La caractéristique de ces communes est surtout le nombre d’emplois qu’elles génèrent : plus du double que la moyenne provinciale (12.353 contre 5.786). 4) Enfin, le reste du Brabant wallon peut être regroupé en une caté- gorie unique (figure 24; zone 4) qui comprend plusieurs communes dont la classification n’était pas statistiquement déterminée dans une des 3 catégories précédentes. De ce fait, cette zone est plus hétérogène. Il s’agit de communes plus éloignées de Bruxelles (exception faite de La Hulpe) ou des voies de communication qui y arrivent. Figure 24 : Groupes socio-économiques Autoroutes Lignes de train IC Cantons électoraux % 1 2 3 4 0 10 20 30 km Source des données : IWEPS Cartographie : J. Delloye avec Qgis 22 Le Brabant wallon en chiffres
  • 23. Le Brabant wallon en chiffres 23 Conclusions Aux vues des chiffres présentés, le Brabant wallon est d’abord une province qui a ses caractéristiques propres et qui entretient sa dynamique de développement. En résumé, sa population croît plus vite et les moins de 30 ans y occupent une part plus importante. Son PIB par habitant est supérieur à celui de la Belgique, et ses revenus moyens et médians sont plus élevés que ceux de la Wallonie. Son effectif relatif d’indépendants est plus élevé qu’en Wallonie et son secteur tertiaire occupe relativement plus d’emplois. Le Brabant wallon a aussi un taux de chômage plus faible que la Wallonie. Enfin le nombre d’établissements est en croissance et la province est spécialisée dans l’industrie « haute-technologie ». Aux vues des cartes présentées, l’hétérogénéi- té socio-économique du Brabant wallon est influencée par la mobilité vers Bruxelles et sa périphérie. Les communes les plus singulières se concentrent à l’ouest de la province, où le réseau routier et ferroviaire est le plus dense. Tant le dynamisme du Brabant wallon par rap- port à la Wallonie que sa structure interne sont influencés par la proximité de Bruxelles et du Brabant flamand. La dynamique qui a mené à cet état est la périurbanisation. La capitale s’étend sur sa périphérie, dont le Brabant wal- lon fait partie. Les ménages y profitent d’un cadre de vie plus verdoyant, et les entreprises d’une accessibilité plus élevée pour leurs em- ployés ; tout en restant connectés à Bruxelles via un réseau de transport adéquat, entre autres.
  • 24. Président M. CHAMPAGNE Jean-Pierre Secrétaire M. LOUPPE Thibaut Trésorier M. HERMANT Jean-Pierre Administrateur M. BLONDEAU Benoît Administrateur M. SENGIER Jean-Marc Administrateur M. VERTENUEIL Robert Administrateur M. TRUSSART Alain Administrateur Mme DEMEUSE Françoise Administrateur M. THOREAU Benoît Sources www.iweps.be www.ibz.rrn.fgov.be Adresses utiles www.ibw.be www.ccibw.be www.brabantwallon.be www.fwa.be www.csc.be www.fgtb.be www.forem.be Conseil d’Administration FESBW Miseenpage :doubleclic.be