1. Le cinéma d'Eisenstein
1er extrait : la ligne générale, l'ancien et le nouveau
Fiche technique
Film soviétique muet de Sergueï M. Eisenstein (1929),
scénario de Sergueï M. Eisenstein et Gregory Alexandrov,
avec Marfa Lapkina, M. Ivanin, Vassia Bouzenkov
53 min
Analyse du film
répondre aux questions p54-55
Extrait
Ancien Nouveau
Autres pistes :
- Alexandre Nevski
L'incursion d'Eisenstein en Occident rend Staline plus suspicieux à l'égard du cinéaste. Un superviseur « officiel »
lui est adjoint pendant la création d'Alexandre Nevski en 1938. La film raconte comment, au XIII° s., le prince
Alexandre a repoussé les envahisseurs teutons (allemands). Il s'agit à la fois d'un film historique (Alexandre a
bien existé), d'une allégorie en forme d'avertissement à l'Allemagne nazie (à un an du début de la seconde guerre)
et d'un film de propagande (à la gloire du chef, de Staline)
- Ivan le terrible
Le film suivant, tourné entre 1942 et 1944, Ivan le terrible, a l'approbation de Staline pour la première partie au
point qu'Eisenstein reçoit le Prix Staline en 1945. La deuxième partie, terminée en 1946, est en revanche
censurée jusqu'en 1958, car Ivan n'y est plus décrit comme un héros mais comme un tyran paranoïaque. La
troisième partie, commencée en 1946 et restée inachevée, est confisquée et en partie détruite.
2. 2ème extrait : le Cuirassé Potemkine
Fiche technique
Film soviétique de Sergueï M. Eisenstein (1925, noir et blanc, muet),
scénario de S. M. Eisenstein et Nina Agadjanova,
avec Alexandre Antonov, Grigori Alexandrov, Vladimir Barsky, Repnikova
53 min
Contexte
Le Cuirassé Potemkine est une commande du parti communiste qui propose, pour commémorer
son 20ème anniversaire, un retour historique sur les évènements de 1905. Cette année-la, le
tsar Nicolas II est mise à mal par une défaite contre le Japon, ainsi que par la révolte des marins du cuirassé
Potemkine. De manière subtile et innovante, le film, en prenant prétexte de la révolution de 1905, glorifie en
réalité la Révolution bolchévique de 1917.
Cependant, le film accorde à l’épisode de la mutinerie une importance sociale et historique qu’il n’eut pas. Le souci
du cinéaste est moins la reconstitution fidèle d'un épisode historique que son édification au rang de mythe et son
utilisation au profit d'un idéal révolutionnaire triomphant.
Eisenstein refuse le choix d’acteurs professionnels et prend le parti de ne pas individualiser ses personnages.
L’acte révolutionnaire est alors vu comme une geste collective au sein de laquelle l’être n’a qu’un rôle fugitif.
La scène de l'escalier
Contenu des images et traitement des Accompagnement sonore et Objectifs recherchés par le cinéaste
images commentaire sous-titré