Les rencontres de SIG-la-lettre, Mardi 3 avril 2012, Paris
Le Cloud, nouvel eldorado ?
15h30-16h : L’utilisation du cloud computing pour l’infrastructure fédérale de données géographiques suisse : 4 années d’expérience par Hanspeter Christ et Alain Buogo, Swisstopo
L’effet slashdot, une annonce de presse ou une situation d’urgence mettent souvent les sites webs à rude épreuve.Pour répondre à de fortes charges momentanées, le Cloud Computing permet de mobiliser rapidement des ressources et de les consommer à la demande.
Partant de cette constatation, la Confédération Suisse a décidé l’utilisation du Cloud Computing pour la mise en place de son Infrastructure Fédérale de Données Géographiques (IFDG).
‘On Demand Self Service’, ‘Broad Network Access’ et ‘Rapid Elasticity’ sont des aspects du Cloud Computing qui permettent de servir au mieux les dizaines de milliers d’utilisateurs journaliers. Pour pleinement profiter du Cloud Computing, un haut niveau d’automatisation et un réarchitecturage des applications traditionnelles est nécessaire. Ces travaux permettent ensuite de réduire les coûts de fonctionnement tout en offrant une meilleure flexibilité. Il est ainsi possible de faire bénéficier de nombreux autres départements et clients des avantages d’une Infrastructure mutualisée.
Cette présentation donne un aperçu de la mise en place de l’IFDG Suisse. Elle s’inscrit parfaitement dans la stratégie Cloud Computing des autorités suisses. Cette dernière décrit la manière dont les autorités suisses souhaitent utiliser ces nouvelles possibilités et quelles sont les mesures à prendre, afin que les risques allant de pair avec l’utilisation du Cloud puissent être minimisés et que les chances qui en découlent, notamment dans le cadre du soutien de la cyberadministration, puissent être utilisées.
L’utilisation du cloud computing pour l’infrastructure fédérale de données géographiques suisse : 4 années d’expérience
1. armasuisse
Office fédéral de topographie swisstopo
Coordination, Géoinformation et Services (COSIG)
Utilisation du cloud computing pour
l’infrastructure fédérale de données
géographiques suisse :
4 années d’expérience
Les rencontres de SIG-la-lettre / 3 avril 2012
Hanspeter Christ et Alain Buogo, Swisstopo
2. Sommaire
• Stratégie Cloud Computing des autorités
suisses
• L‘infrastructure fédérale de données
géographiques (www.geo.admin.ch)
• Expériences Cloud Computing 2008-2012
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Coordination, Géoinformation et Services (COSIG)
3. Sommaire
• Stratégie Cloud Computing des autorités
suisses
• L‘infrastructure fédérale de données
géographiques (www.geo.admin.ch)
• Expériences Cloud Computing 2008-2012
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Coordination, Géoinformation et Services (COSIG)
4. Stratégie Cloud Computing des autorités
suisses : Constats
• Des offres publiques de Cloud Computing peuvent
déjà être utilisées avec succès dans des créneaux
appropriés.
• Le Cloud Computing pourrait avoir un effet de
catalyseur pour la modernisation de l'administration
en permettant une meilleure utilisation des
ressources informatiques,
• à la condition toutefois que les offres de Cloud
Computing soient réalisées dans l'espace
juridique suisse, sur lequel les autorités
gardent le contrôle.
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Coordination, Géoinformation et Services (COSIG)
5. Vision (I) :
Les autorités utilisent les offres Cloud
• Les autorités suisses utilisent des services
Cloud pour le soutien de leur activité
lorsque ces services sont économiquement
avantageux et suffisamment sûrs.
• Ils le font afin :
• de réduire leurs coûts,
• d’augmenter leur efficacité,
• d’augmenter la flexibilité de leur
utilisation TIC,
• d’utiliser les synergies entre les autorités,
• d’accélérer la modernisation de
l’administration
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6. Vision (II) : Les autorités proposent des
services Cloud
• Les autorités suisses mettent à
disposition des administrations et du
public leurs prestations sous forme de
services Cloud (SaaS)
lorsque cela est économiquement
justifiable et apporte une plus-value aux
clients.
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Coordination, Géoinformation et Services (COSIG)
7. Vision (III) : Cloud gouvernemental pour
un besoin de sécurité élevé
• Pour les données et les applications dont le
besoin de sécurité est élevé, les autorités
utilisent des services Cloud
gouvernemental dédiés mis à disposition
sous forme de Clouds communautaires.
• Ceux-ci sont à la disposition de toutes les
autorités de la Confédération, des cantons
et des communes, ainsi qu’éventuellement
des entreprises liées à la Confédération et
de l’économie.
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8. Principaux axes stratégiques
• Promotion de l’utilisation responsable du
Cloud
• Adaptation des bases légales
• Mise en place d’offres Cloud dédiées pour
les autorités
• Mise en place d’offres Cloud pour les privés
et l’économie
• Collaboration avec l’économie et
l’environnement international
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Coordination, Géoinformation et Services (COSIG)
9. Sommaire
• Stratégie Cloud Computing des autorités
suisses
• L‘infrastructure fédérale de données
géographiques (www.geo.admin.ch)
• Expériences Cloud Computing 2008-2012
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10. Loi sur la géoinformation
Loi fédérale sur la géoinformation,
1. juillet 2008
Art. 1 But
La présente loi vise à ce que les autorités
fédérales, cantonales et communales, les
milieux économiques, la population et les
milieux scientifiques disposent rapidement,
simplement et durablement de géodonnées
mises à jour, au niveau de qualité requis et
d’un coût approprié, couvrant le territoire
de la Confédération suisse en vue d’une
large utilisation.
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11. Bienvenue sur www.geo.admin.ch
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12. „Interfaces“
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15. Spécificités de l’IFDG
1‘300‘000‘000 tuiles délivrées en 2 ans
1‘000‘000‘000 de tuiles à gérer
10‘000 usagers/jour, pic > 35‘000 usagers/jour
1‘300 tuiles à la seconde - performance
150 cartes thématiques
5 langues
1 portail
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16. Components
View Search Access
Applications
API
Geoservices
Tiles & Databases
OS Software stack
Cloud Computing
Office fédéral de topographie swisstopo Sea of laws
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17. Open Source
Extensible à la demande - innovant - réutilisable
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Picture by ravages
18. Sommaire
• Stratégie Cloud Computing des autorités
suisses
• L‘infrastructure fédérale de données
géographiques (www.geo.admin.ch)
• Expériences Cloud Computing 2008-2012
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Coordination, Géoinformation et Services (COSIG)
19. • Cloud Computing n‘est pas une nouvelle technologie
• Cloud Computing est un nouveau modèle d‘entreprise
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20. Office fédéral de topographie swisstopo Les rencontres SIG-la-lettre / Etat au 03.04.2012 20
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21. Historique de la relation entre swisstopo
et le Cloud
• Janvier 2008
Demande pour l’exploitation de l’application «Suissemobile»
• Avril 2008
Go-Live de «Suissemobile v.1» (Cluster formé de 1 serveur physique et
3 serveurs EC2, AWS étant encore en version Beta)
• Juillet 2008
La nouvelle loi sur la géoinformation (LGéo) entre en vigueur
• Février 2009
Début de la migration de l’infrastructure IFDG dans le Public Cloud
• Mars 2009
Go-Live de «Suissemobile v.2» (Cluster formé de 10 serveurs EC2)
• Août 2010
Go-Live du site «geo.admin.ch: le géoportail de la Confédération»
• Janvier 2011
Fin de la migration de l’infrastructure BGDI dans le Public Cloud
• Septembre 2011
La version mobile de «geo.admin.ch» est opérationnelle!
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22. Les différents modèles de service Cloud
Adaptez VOTRE Cloud!
le choix
de swisstopo
On Premise IaaS PaaS SaaS
Apps & Services Apps & Services Applications Applications
VM VM Services Services
Serveur Serveur Serveur Serveur
Mémoire Mémoire Mémoire Mémoire
Réseau Réseau Réseau Réseau
L‘utilisateur du Cloud et le
L‘organisation assume la Le fournisseur de Cloud
fournisseur partagent la
responsabilité assume la responsabilité
responsabilité
[Cloud Security and Privacy, by Tim Mather, Subra Kumaraswamy, and Shahed Latif, ISBN 978-0-596-80276-9]
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23. Enfermement propriétaire minimal grâce à
l‘automatisation des machines virtuelles avec Puppet, On
Premise comme dans le Cloud
Extensible
vers le haut
en moins
d’une heure
25. Cloud Computing: qu‘est-ce qui a changé les
4 dernières années?
2008: attente de l’iPhone 2012: Cloud
Introduction de l’iPhone sur le marché • Cloud Computing
USA: 29 juin 2007 • Mobile
France: 28 novembre 2007 • Social
Suisse: 11 juillet 2008 • Consommation
• Augmentation des données
26. 2008 2012
1. Aucune expérience et stratégie • >3 ans d‘expériences positives avec le
en CC chez swisstopo: difficultés CC, disponibilité de «geo.admin.ch»
dans l‘exploitation >99.9% en 20111)
2. Presque exclusivement des • Augmentation des clients mobile
clients PC
3. CapEx • OpEx
4. L‘adoption du Cloud Computing • L’adoption du Cloud Computing est
et son innovation sont menées menée par les Techies et le Top
par les „Techies“ (bottom up) management (bottom up & top down)
5. Développement et exploitation • Développement et exploitation
séparés croissent ensemble (DevOps)
6. Peu d‘offres Cloud sur le marché • Multiplication des offres Cloud
7. Peu de fonctionnalités pour • Augmentation des fonctionnalités pour
entreprises entreprises (IAM, Encryption, etc)
1)
http://stats.pingdom.com/ck7m1kd6s4ym/203024
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27. Principales conclusions
• IaaS offre à swisstopo une grande flexibilité et agilité
Mais: beaucoup de responsabilités repose sur le client (pour la sécurité et
l’exploitation des serveurs virtuelles, entre autres)!
• La bonne documentation, ainsi que la haute standardisation des services
Cloud ont renforcé les bonnes relations avec nos clients
• Le modèle «Pay as you go» et la «Multitenancy» du Cloud favorise
l’innovation
• Investir dans le développement, l’automatisation et les processus
standards d’exploitation, pas dans le hardware
• Grâce à la «Multitenancy», swisstopo jouit de la même excellence de
service que les «grands»
Mais: Il est recommandé de construire une solution hybride, afin de partager les
risques d’exploitation sur plusieurs fournisseurs Cloud
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28. ..et cela
fonctionne!
Quelques
reconnaissances:
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Picture by swisstopo
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Coordination, Géoinformation et Services (COSIG)
Notes de l'éditeur
Que cela soit planifié ou non, le Cloud Computing se généralise aussi de plus en plus dans les autorités avec l’omniprésence d’Internet et du nombre croissant d’offres facilement accessibles – souvent sans que les utilisateurs en soient conscients. Les avantages promis sont intéressants: le Cloud Computing peut contribuer de manière significative à la mise en oeuvre de la stratégie suisse de cyberadministration. Le Cloud Computing permet de réduire potentiellement les coûts et d’augmenter la capacité d’innovation des autorités suisses. En utilisant le Cloud, les autorités peuvent accroître leur efficacité, augmenter la flexibilité de leurs TIC, libérer des ressources pour l’activité principale et développer plus simplement et rapidement une offre de cyberadministration moderne. Le Cloud Computing permet en outre aux petites communes de proposer des prestations électroniques sans rupture de média et sans qu’elles soient tenues de mettre une infrastructure en place. La cyberadministration peut ainsi être mieux généralisée. Il n’y a cependant pas seulement des avantages, mais aussi des risques, notamment dans le domaine de la sécurité qui doit être suffisamment pris en considération: les données sont chez le prestataire Cloud – peut-être à l’étranger. Le traitement est délocalisé chez lui. Les temps de réponse dépendent des marges disponibles. La complexité des structures de la fourniture des prestations augmente. En ce qui concerne les personnes privées, l’utilisation des offres de Cloud Computing est déjà largement répandue. Selon un sondage réalisé au niveau mondial dans 2000 entreprises, 3% ont actuellement délocalisé la majorité de leurs TI dans le Cloud. On s’attend à ce que ce chiffre passe à 43% au cours des 4 prochaines années1. Dans de nombreux pays, des activités en vue de l’utilisation du Cloud Computing dans les administrations publiques sont en cours. Les USA ont décidé une stratégie Cloud First. L’UE a annoncé une stratégie Cloud pour 2012. En Suisse, le groupe de spécialistes eCH SEAC (Swiss eGovernment Architecture Community) a identifié le Cloud Computing comme étant une possibilité digne d’être examinée pour soutenir les objectifs de la stratégie suisse de cyberadministration et a élaboré une étude préliminaire à ce sujet. L’étude préliminaire arrive à la conclusion que certains problèmes de mise en oeuvre existant dans le cadre de la cyberadministration en Suisse pourraient être résolus grâce à l’utilisation coordonnée du Cloud Computing. La stratégie Cloud Computing des autorités suisses complète la stratégie suisse de cyberadministration. Elle décrit la manière dont les autorités suisses souhaitent utiliser les nouvelles possibilités et quelles sont les mesures à prendre, afin que les risques allant de pair avec l’utilisation du Cloud puissent être minimisés et que les chances qui en découlent, notamment dans le cadre du soutien de la cyberadministration, puissent être utilisées. Elle est complétée par un catalogue des mesures de mise en oeuvre. Elle s’adresse principalement à la Confédération, aux cantons, aux communes et aux entreprises liées à la Confédération, et en deuxième lieu aux cercles économiques concernés, notamment les prestataires Cloud.
Les autorités utilisent les offres Cloud Les autorités suisses et leurs fournisseurs de prestations TIC utilisent, dans le cadre des bases légales, des services Cloud pour le soutien TIC de leur activité lorsque ces services sont économiquement avantageux et suffisamment sûrs. Ils le font afin de réduire leurs coûts, d’augmenter leur efficacité, d’augmenter la flexibilité de leur utilisation TIC, de libérer davantage de ressources pour l’activité centrale, d’utiliser les synergies entre les autorités, d’accélérer la modernisation de l’administration généralisée à tous les niveaux étati-ques et de proposer aux destinataires de leurs prestations – privés, économie et autres autorités – une offre de prestations moderne et avantageuse. Les fournisseurs de prestations TIC des autorités utilisent les services IaaS afin d’optimiser leurs coûts et de pouvoir respecter les besoins de leurs clients. Les autorités utilisent le Cloud Computing de manière responsable et rentable. Elles savent quand il est avantageux d’utiliser les offres Cloud, à quoi elles doivent veiller lors de l’utilisation et quand il faut renoncer à utiliser des solutions Cloud. Des moyens auxiliaires appropriés leur permettent d’utiliser les services Cloud de manière responsable et réduisent la charge de travail et les coûts des analyses nécessaires.
Les autorités proposent des services Cloud Les autorités suisses mettent à disposition du public leurs prestations sous forme de services Cloud (SaaS) lorsque cela est économiquement justifiable et apporte une plus-value aux clients. Leurs fournisseurs de prestations importants mettent à leur disposition des services de plates-formes (PaaS) adaptés à leurs besoins, pouvant être utilisés par des développeurs internes et externes pour le développement de nouvelles solutions spéciales à l’intention des autorités.
Cloud gouvernemental pour un besoin de sécurité élevé Pour les données et les applications dont le besoin de sécurité est élevé, les autorités utilisent des services Cloud gouvernemental dédiés mis à disposition sous forme de Clouds communautaires. Ceux-ci sont à la disposition de toutes les autorités de la Confédération, des cantons et des communes, ainsi qu’éventuellement des entreprises liées à la Confédéra-tion et de l’économie.
Promotion de l’utilisation responsable du Cloud Les autorités de la Confédération, des cantons et des communes peuvent évaluer les offres Cloud simplement et sans charge de travail importante. Elles utilisent les possibilités progressivement afin d’augmenter leur efficacité et de minimiser les coûts. Adaptation des bases légales Les bases légales soutiennent l’utilisation responsable du Cloud Computing par la Confédération, les cantons et les communes. Les obstacles juridiques injustifiés sont écartés et, le cas échéant, complétés par des dispositions nécessaires spécifiques au Cloud. Mise en place d’offres Cloud dédiées pour les autorités En plus de l’offre publique, les autorités de la Confédération, des cantons et des communes ont à leur disposition des offres Cloud spécialement adaptées à leurs besoins et exigences spécifiques. Ceci est notamment valable pour les scénarios d’application dont le besoin de protection est élevé et pour lesquels l’utilisation d’offres Cloud public n’entre pas en ligne de compte pour des raisons de politique étatique ou de pondération des risques. Mise en place d’offres Cloud pour les privés et l’économie Les privés et l’économie profitent de pouvoir obtenir et utiliser les prestations des autorités avec un minimum de travail. Les autorités suisses se positionnent en tant que fournisseurs de prestations modernes et orientés vers l’avenir. Collaboration avec l’économie et l’environnement international Les autorités et l’économie profitent réciproquement de la collaboration en ce qui concerne la standardisation et la promotion du Cloud Computing.
La majorité des usagers Internet seront en 2014 des surfeurs „mobiles“ Dans les prochains 18 mois il se vendra dans le monde plus de Tablette mobiles et de smartphones que de PC - Pas de souris - Pas de clavier Mêmes fonctionnalités mais autres modes d‘utilisation
Approx 130 tiles per inhabitant, (a user session) Target: 6. Mio internt user in CH (85%)
What is invisible („under the hood“) is typically far more substancial than what the average vistors sees. These items steer the function and perfomance of the application. The red items are enabling the success of geo.admin.ch: the key was CC to bust innovation OA AS and OSS unleash ist power with CC
Hopp on Opensource bandwagon Leverages the power oc cloud computing, boosts innovation Important: the whole stack needs to be OSS from OS to App level -> have a loook at the luxembourg portal map.geoportail.lu
Bonjour, c‘est un grand plaisir pour moi, d‘avoir la possibilité, ici à Paris, de partager avec vous, les 4 années d‘expériences de l‘office fédérale de topographie swisstopo dans l‘utilitsation du cloud computing. Si vous retenez ces deux message dans la tete et évitez des discussions purement techniques, vous avez déjà fait un premier pas dans la direction juste. Vu sous la perspective technique, le cloud computing est une évolution technique toute naturelle, rien de spécial. Mais de la perspective de la gestion d‘entreprise le cloud computing déclenche des changements fondamentaux. Ce nouveau modèle d‘entreprise promets des hautes économies réalisées sur le coûts, mais c‘est à mon avis, pas la raison principale du tapage (Hype). Je suis même d‘avis, que dans certains cas, l‘utilisation du cloud computing peut coûter plus cher que la prestation traditionnelle, surtout si on a une charge plus ou moins stable ou une très grande installation de plusieurs centaines de serveurs avec déjà un haut degré d‘automatisation. La révolution c‘est le fait, que des infrastructures informatiques gigantesques sont disponibles pour Monsieur tout-le-monde, sans la nécessité d‘un immense investissement préalable. La révolution c‘est le fait, que les coûts d‘investissement sont remplacés, de plus en plus, par des coûts d‘exploitations. Ca a pour conséquence, que le rapport (la relation) entre la prestation et les coûts est de plus en plus évident et visible. En pratique, cet évolution fortifie la collaboration entre le management d‘un entreprise et son département informatique. La gestion des projets informatiques se transforme aussi d‘une manière essentielle. On n’a plus à s’occuper de l‘achat de hardware qui prend beaucoup de temps. On peut plus se concentrer sur le développement et déjà commencer sur la plateforme définitive, ce qui réduit le risque pendant la mise en production.
Si on se rend compte de tous les changement qui sont apportés et nécessaire avec la transition dans le cloud, c‘est clair que ça ne fait pas flash et vous êtes dans le cloud, c‘est vraiment un pas après l‘autre qu‘il faut faire pour ne pas ‚en demander trop au management et au departement informatique.
Voilà l’historique de la relation entre swissstopo et le Cloud. Vous voyez, que déjà en Avril 2008, swisstopo avait une application, qui tournait partiellement dans le cloud public d’Amazon. C’est clair, que ce pas n’était pas une décision stratégique. On l’a simplement fait par nécessité. La fondation Suissemobile nous avait demandé d’exploiter leur application sur notre infrastructure pour profiter des synergies. Eux, il voulaient utiliser nos données (surtout l’image aérienne et la carte pixel) couvrant tout le territoire suisse sans devoir les intégrer et les maintenir. Le problème était, que le hardware n’était pas disponible et l’achat et l’intégration de ce hardware aurait occupé tous le temps qu’on avait pour réaliser le projet. Heureusement, le CEO de Camptocamp nous a mis l’offre de Amazon dans la tête où on pouvait, déjà a 2008, louer des capacités de calculs à la demande. Parce qu’on voulait servir ce client, on a décidé d’essayer et on a mis la solution en production en Avril 2008. Ici le cloud nous a aidé à satisfaire un de nos clients le plus important. Une autre fois, que le cloud nous a aidé était en Février 2009. A cause d’une annonce de presse d’un de nos clients qui avait une application qui tournait sur notre infrastructure, notre infrastructure tombait en panne. la seule possibilité pour dépanner à cette époque était de migrer l’application dans le cloud sur une machine virtuelle plus puissante. Un journée plus tard, notre infrastructure de géodonnées tournait de nouveau normalement. Après ces expériences positives, la décision était prise d’envisager l’installation du géoportail de la Confédération dans le cloud public pour profiter de l’extensibilité de l’infrastructure. Et on a survécu à la mise en production et l’annonce de presse sans tomber en panne. Pendant le go-live on a doublé la capacité des serveurs et tout ça d’une manière transparente pour nos clients. Après la finalisation de la migration dans le Public Cloud, une autre promesse du Cloud s’est réalisé. On a eu le temps pour s’investir dans la version mobile de geo.admin.ch qui est opérationnelle depuis 2011!
Des différentes modèles de prestation, swisstopo a choisi le modèle IaaS, ce qui signifie „Infrastructure as a Service“. Dans ce modèle, l‘organisation assume la responsabilité de la couche applicative. Dans ce modèle toute la responsabilité pour le patching, le déploiement, et la gestion des changements reste sur la côté client. Comme prestataire des services geographiques, c‘est très important de garder la souplesse dans le gestion des services et des applications géographiques sans sacrifier les compétences principales. Avec le modèle PaaS ou même SaaS on aurait du transférer trop de compétences en externe. Mais cette constatation est seulement correct pour le Public Cloud. Si vous avez un Private Cloud, toutes les tâches sur les couches Virtualisation, Serveur physique, Mémoire et Réseau restent sous le responsabilité de l‘organisation. C‘est encore pire, vous devez encore exploiter les logiciels nécessaires pour exploiter la private cloud.
Pour cela, swisstopo a installé une infrastructure qui bénéficie des meilleurs avantages de ces deux environnements. Dans le réseau interne on a pas besoin d‘une large extensibilité, parce qu‘on exploite presque uniquement des serveurs de développement et pas des serveurs en production.
si je me focalise de nouveau un peu plus sur l‘exemple swisstopo, on vois le progrès énorme qui se manifeste si on compare la situation en 2008 avec 2012. En 2008, quand swisstopo a commencé à s‘intéresser au cloud, aucune expérience ni stratégie existait, que des difficultés dans l‘exploitation des systèmes existantes. En 2011, on pouvait confirmer une disponibilité de plus de 99.9%, grâce au cloud computing et un haut degré de l‘automatisation. Le fait qu‘ l‘adoption du cloud cloud computing est accompagné d‘une transformation des coûts d‘investissement vers des coûts d‘exploitations augmente l‘intérêt du management dans des prestations cloud. La possibilité d‘accéder le tableau de bord même sur des clients mobile, permet d‘avoir un liens beaucoup plus proche entre les décideurs et le département informatique. ça explique aussi, pourquoi l‘adoption du Cloud Computing et de plus en plus dirigé par le top managment et plus seulement par des développeurs. Mais l‘influence des développeurs ne doit pas être sous-estimé! Le fait, que des infrastructures hautement standardisée sont disponibles via une interface de programmation donne aux programmeurs beaucoup plus de possibilités d‘adapter l‘infrastructure dynamiquement à ses besoins et de minimiser le risque de la mise en production. Les rôles de sysadmin et de développeur se soudent, ce qui est bon pour la qualité des applications. Que le cloud computing n‘est vraiment plus seulement un joli jouet de programmeur montre l‘augmentation des fonctionnalités pour des entreprises, la multiplication des offres cloud et la hausse de offres d‘emploi dans le domaine cloud computing sur la job plateforme américaine indeed.com.
j’aimerais arriver à la fin avec quelques conclusions, qui me semble importantes: Le modèle IaaS (infrastructure as a Service), mise à disposition dans un public cloud, offre à swisstopo une très grand flexibilité et agilité, mais on doit quand même encore maîtriser a l’exploiter des serveurs virtuels. Le fait, que l’infrastructure est hautement standardisée et très bien documentée, a simplifié les relations avec nos clients. On envoie un lien sur la site du fournisseur cloud et beaucoup est déjà réglé! Grâce à la modèle « pay as you go » et à l’infrastructure mutualisé du Cloud, on profite d’un environnement innovant. Et finalement, à la «Multitenancy», swisstopo jouit de la même excellence de service que les «grands». Mais quand même, même un centre informatique globale peut tomber en panne (je veux vous rappeler à la grande panne d’Amazon ou de Microsoft en automne 2011), c’est pourquoi on est maintenant occupé de tester des alternatives d’amazon comme plan B, pour aussi réduire ce risque…