Qui est Monsieur Idrissa SECK, Président du Parti Rewmi
Liberté - Honneur - Justice
Une peuple - Un but - Une foi
Vive le Sénégal
Vive REWMI
Vive Idrissa SECK.
#Idy2019
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Présentation de M. Idrissa SECK, Candidat à l’élection présidentielle sénégalaise du 24 février 2019
1. CECAR INFO
C’est en 1988, lors de la campagne présidentielle, que
les Sénégalais découvrent, pendant le premier temps
d’antenne du candidat Abdoulaye WADE, un jeune
homme de 29 ans, l’expression teintée d’une érudition
solide en théologie, sur l’Islam notamment.
Repéré par le candidat en 1987, il devient son
directeur de campagne l’année suivante. Sa jeunesse
surprend les téléspectateurs : à 29 ans, il mène la
bataille pour la victoire de maitre Abdoulaye Wade. Si
le peuple élit l’adversaire, nul doute que la campagne
l’avait lancé au-devant de la scène politique
sénégalaise.
Les élections terminées, le jeune Idrissa rejoint
l’Université de Princeton, quand son candidat
retourne en France. Aux journalistes qui lui
demandent les raisons de son voyage aux USA, voici
en substance ce qu’il répond : « Si je veux être utile au
Président WADE qui exercera tôt ou tard la
magistrature suprême, il me faut remplir deux
conditions. La première est d’acquérir un bagage
intellectuel solide pour être capable de le seconder
efficacement. La seconde est d’acquérir une
indépendance financière qui me permettra de lui
exprimer le fonds de ma pensée en toute circonstance
». L’on appréciera à l’examen de leur relation, la
finesse et la justesse de sa prémonition.
PAR EL HADJI MANSOUR SAMB
QUI EST IDRISSA SECK?
CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE DU 24 FÉVRIER
2019
Octobre 2018 | CECAR
2. ANNÉE 1991
GOUVERNEMENT ÉLARGI
En 1991, il est de retour au Sénégal. Le PDS
rejoint le gouvernement du Président
Abdou Diouf pour former une majorité
présidentielle élargie. Aminata Tall,
Ousmane Ngom et Jean Paul Dias font leur
entrée dans le gouvernement. Idrissa Seck,
sculpté sur les bancs de la prestigieuse
Sciences Po Paris et de la renommée
Princeton, l’esprit déjà bien rompu aux
arcanes politiques, prend le parti de
cultiver son autonomie financière : il crée le
cabinet ACG dont la mission consiste à
réguler les importations de riz au Sénégal.
"Cette année au lieu d'entrer au
gouvernement comme Me Ousmane
NGOM ou Aminata Tall, il crée le
cabinet ACG dont la mission
consiste à réguler les importations
de riz au Sénégal."
En 1993, lors des élections
présidentielles, Idrissa Seck n’est
jamais loin du candidat, mais sont
nommés, directeur de campagne
et conseiller financier du candidat
Wade, qui, Maître Ousmane Ngom,
qui, Samuel Sarr. Sans doute, avait-
il l’intuition juste que ces élections
n’étaient pas décisives, fussent-
elles d’ailleurs émaillées d’incidents
dont l’assassinat de maître
Babacar Sèye et la mort de six
policiers durant le meeting des
Mourtarchidines.
ANNÉE 1993
ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
3. ANNÉE 1995
AUTONOMIE FINANCIÈRE ASSISE...
En 1995, son autonomie financière assise, et
les contours de ses perspectives politiques
de conquête du pouvoir, pour son candidat
Abdoulaye Wade, bien dessinées, il intègre
le gouvernement d’abord : il est nommé
ministre du commerce.
Mais, il comprend très vite que les
échéances des prochaines élections
nécessitent la conquête du parti et le
contrôle de ses appareils : il devient numéro
2 du parti, au détriment de maitre Ousmane
Ngom, avec qui il avait en partage ce statut,
et qui se résout à quitter le parti. La route
de Wade était toute tracée !
"C’est peu dire donc qu’en 1987, le Président Wade ne s’était point
trompé, lorsqu’il présentait aux militants le jeune Idrissa Seck comme
l’homme providentiel « qui [l]e conduira [it] jusqu’au Palais ».
Prémonition qu’il n’avait que bien intégrée, après les élections de 1988,
lorsqu’il laissa entendre la nécessité de parfaire son parcours
intellectuel et le devoir d’assurer son autonomie pécuniaire, « pour
exprimer le fonds de [s]a pensée en toute circonstance »."
En 2000, le parti conquis, il devient
l’homme fort du PDS. La seconde
phase de son ambition pour le
Sénégal : mener maitre Abdoulaye
Wade à la magistrature suprême.
Le grand parti socialiste qui avait
dominé le paysage politique
pendant 40 ans ne résista pas aux
marches bleues réunies et mises
en mouvement par Idrissa Seck. Le
26 mars 2000, aux prémisses
printanières, Maître Abdoulaye
Wade devient le 3ème président de
la République d’un pays dont il
favorisera l’émancipation et
l’émergence politiques.
ANNÉE 2000
L'ALTERNANCE!
4. ANNÉE 2000 SUITE ET FIN
DIRECTEUR DE CABINET
L’année 2000 confie au président Wade les
clefs du palais qui le nomme par décret
directeur de cabinet de la présidence :
homme fort du palais. La collaboration des
deux hommes se fera toujours à l’aune du
principe seckien : l’expression franche et
sans détours de ses opinions et idées.
Idrissa Seck a l’oreille du Président et a le
défaut de ne le point ménager : c’est
l’homme qui dit au Président Wade ce qu’il
pense. D’un esprit vif, sur lequel s’ente un
courage noétique reconnu, il préfère à la
complaisance facile et flatteuse des
courtisans, l’effort diplomate de l’honnêteté.
Son goût pour la science, qu’il manifeste au
palais par la fréquentation des hommes de
sciences, l’incline à s’entourer des meilleurs
dont : Ibrahima Wade, Abdoulaye Baldé,
Souleymane Jules Diop, etc. Cette
propension d’Idrissa Seck à recruter de
bons collaborateurs ne manquera pas de
susciter chez certains cadres de premières
heures du PDS des relents de frustration.
Qu’importe : le directeur de
cabinet ne rechigne pas à débattre
fermement, s’il le faut, avec ceux
qui ne partagent pas les idées qui
le mèneront, certainement, le 4
novembre 2002, à la primature.
Idrissa Seck quitte donc le palais et
fonctionne désormais à la maison
militaire, située en face du palais.
L’occasion est rare pour ses
détracteurs qui ne manqueront
pas de se fonder sur la proximité
des deux édifices, sur leur
monochromie surtout, pour
nourrir l’on-ne-sait-quelle-dualité
au sommet du pouvoir, que l’envie
avait pu alimenter dans leurs soi-
disant âmes d’esthètes !
Son départ du palais ouvre la voie
à ses pourfendeurs, mus par une
seule intention : discréditer le
premier ministre. Le président
choisit de faire venir son fils Karim
au palais, rejoint par les hommes
de confiance : Pape Samba Mboup,
Farba Senghor, Assane Ba, etc.
ANNÉE 2002
PREMIER MINISTRE
5. ANNÉE 2004
LA DIABOLISATION
En avril 2004, ils réussissent à jeter le
discrédit sur Idrissa Seck : le premier
ministre est alors destitué. L’acharnement
s’exacerbe autour de lui : en novembre
2004, l’adversaire d’hier maitre Ousmane
Ngom fait son retour : il est nommé
ministre de l’intérieur « chargé des
enquêtes policières ». Idrissa Seck est mis
en examen et incarcéré pendant six (6)
mois, pour des raisons politiques et sous
l’effort conjoint de trois hommes : Maître
Ousmane Ngom (ministre de l’Intérieur),
Cheikh Tidiane Sy (ministre de la Justice) et
l’ancien PM, actuel locataire du palais
présidentiel.
La destitution d’Idrissa Seck compromet
l’excellent travail qu’il était en train de
réaliser pour sortir les Sénégalais des
conditions inadmissibles dans lesquelles
l’avait enchaîné la tutelle du FMI (avec le
programme PPTE).
De 1975 à 2004, le Sénégal était
sous la tutelle du FMI. A partir de
1975, l’ONCAD (Office National de
Commercialisation et d’Assistance
au Développement), créé en juin
1966, faisait vivre des déficits
budgétaires énormes au Sénégal.
Epicentre de l’économie
sénégalaise, les charges de
fonctionnement de cet office
représentaient 87,2% de son
chiffre d’affaires. Or, entre 1975-76
ses charges ont dépassé celles du
budget de fonctionnement du
Sénégal. Juste avant sa dissolution,
son déficit était estimé à 72
milliards à cause des
détournements, des pesées
fantaisistes, des balances truquées
et des prestations fictives de
transformateurs.
LE BILAN
GOUVERNEMENT SECK
6. BILAN SUITE
GOUVERNEMENT SECK
Ainsi à la fin des années 70, et à cause de
l’ONCAD, le Sénégal connait une crise de
liquidité interne et externe (comptes
d’opération). Le régime de Senghor pour
avoir – si l’on ose dire – de l’argent frais, doit
voir comme qui dirait les sœurs jumelles : la
Banque Mondiale et le FMI. Les institutions
de Brettons Woods lui imposent
l’ajustement structurel et exigent en même
temps la suppression de l’ONCAD, cause de
tous les maux ! Le 23 août 1980,
l’Assemblée Nationale convoquée en
session extraordinaire vote la dissolution de
l’ONCAD source des déséquilibres des
finances publiques. En aout 1981, l’Etat du
Sénégal signe un accord avec le FMI et entre
dans un cycle d’ajustement structurel.
Les politiques déroulées à partir de 1966
avec la création de l’ONCAD avaient conduit
le
Sénégal vers une première mise sous tutelle
marquée par l’ajustement structurel. Les
politiques publiques déclinées à partir de
1981 avaient conduit le Sénégal vers la
dévaluation et plus tard vers la seconde
mise sous tutelle de la Banque Mondiale et
du FMI, signifiée par le programme PPTE en
2000.
En cette date, le régime socialiste
avait laissé au Président WADE un
taux d’endettement de 76% du PIB.
C’était insoutenable !
Le premier ministre Idrissa Seck
conduit alors les réformes et
politiques économiques qui
permirent au Sénégal d’atteindre le
pont d’achèvement en avril 2004,
de bénéficier de l’IADM et de voir
sa dette réduite de plus de 60%.
Ainsi la dette insoutenable de 76%
du PIB (2743 milliards), fut réduite
par le premier ministre
Idrissa Seck jusqu’à 20% du PB
(1002,7 milliards). Le service de la
dette de 124 milliards en 2000,
était réduit en 10 milliards en 2006.
La réduction de la dette était
accompagnée d’un assainissement
des finances publiques
sénégalaises et globalement du
cadre macro et microéconomique
(la vie des entreprises et des
ménages).
7. BILAN FIN
GOUVERNEMENT SECK
Somme toute, de 2000 à 2006, la dette du
Sénégal est réduite et passa de 76% du PIB
(2743 milliards) à 20% du PIN (1002,7
milliards) sous l’égide du premier ministre
Idrissa Seck. Ainsi le Sénégal allait réussir à
toutes les initiatives mises en place par les
bailleurs de fonds : PPTE, DSRP et IADM. En
novembre 2007, le Président WADE, grâce
au travail du premier ministre Idrissa Seck,
pouvait réclamer au FMI l’indépendance
financière du Sénégal.
C’est ainsi qu’en novembre 2007 lors du
Conseil d’Administration du FMI présidé par
l’ancien Président Dominique Strauss Kahn,
le FMI, sur demande du Sénégal, valida le
programme sans décaissement (ISPE)
proposé par le Sénégal. Le Président WADE
avait estimé que d’une part la mise en place
de réformes et politiques saines, ayant
permis d’atteindre le point d’achèvement,
que d’autre part, la réduction de plus de
50% de la dette, pouvaient permettre au
Sénégal, qui n’avait plus besoin du soutien
financier conditionnel du FMI, de cheminer
seul.
Ainsi, ce dernier accepta le
programme sans décaissement du
Sénégal appelé ISPE (Instrument
de Soutien à la Politique
Economique). L’ISPE reflétait la
qualité des finances publiques
sénégalaises et la solidité des
fondements de son économie.
C’est un programme pour les pays
qui avaient fait preuve d’une
bonne gestion macro-économique.
Le premier ministre Idrissa Seck
venait de mettre fin à plus de
trente ans (30) de déficit public et
de morosité économique. Pendant
ces trente (30) années les
Sénégalais avaient beaucoup
souffert des coupes budgétaires
dans tous les secteurs socio-
économiques.
Aujourd’hui, le ministre de
l’économie et des finances travaille
sur un programme (ISPE) que le
FMI avait accordé au Sénégal grâce
au travail d’un homme, le premier
ministre Idrissa Seck.
8. BILAN FIN
GOUVERNEMENT SECK
Il avait réussi à réduire la dette, avait assaini
les finances publiques sénégalaises et
solidifié les fondamentaux de son
économie. Aujourd’hui, si le Sénégal est
bien noté (Standard and Poor’s, Moody’s ou
Fitch Rating) – ce qui lui permet de mobiliser
des milliards dans le marché obligataire
international – c’est grâce au travail d’un
homme, le premier ministre Idrissa Seck.
L’excellent travail qu’avait mené cet homme
dévoué à son pays et validé par tous les
partenaires du Sénégal avant qu’il ne soit
compromis, fera l’objet d’une relance dès
2019 par le président Idrissa Seck, pour
enfin sortir les Sénégalais de ses dures
conditions de vie.
Aujourd’hui, au Sénégal, la politique de
mobilisation des ressources internes et
externes a appauvri les ménages et les
entreprises. Aujourd’hui le pouvoir d’achat
des ménages est en panne de même que
l’activité des entreprises. Le travail du
Président Idrissa Seck tournera
essentiellement autour de la relance du
pouvoir d’achat des sénégalais et de
l’activité des entreprises locales.
Ce programme de relance est en
phase de construction pour
atteindre ces deux objectifs.