Tatatiana Casiraghi: la femme la plus riche au Monaco
1. Et la plus riche au pays est…
Tatiana Santo Domingo. La belle-fille de
Caroline de Monaco et l’épouse d’André
Casiraghi est la femme la plus riche au
Monaco, selon le 30ème
classement des
plus grandes fortunes de la planète. Sur
la liste des 1 810 milliardaires recensés en
2016 par le magazine « Forbes »,
l’héritière du créateur du groupe GEB
(Grupo Empresarial Bavaria) occupe la
895ème
position mondiale, avec une
fortune nette estimée à 2,3 milliards de
dollars.
Sur le dernier cliché, la famille princière pose
à l’occasion de la fête nationale de 19
novembre. Aux côtés de sa fille et de son
mari, Tatiana sourit peu : maquillage
minimaliste, regard figé dans une expression
mélancolique, la belle-fille de Caroline de
Monaco est la marque d’une sobriété
exemplaire. Fidèle à son style éclectique, elle
est vêtue d’un étonnant manteau signé Emilia
Wickstead assorti de gants et sac bordeaux.
Connue des magazines féminins notamment
grâce à son approche un peu décalée de la royauté, la richissime héritière colombienne brille
par sa discrétion. Et si on la voit très peu, à l’occasion de quelques événements de mode, on ne
l'entend guère plus. Tatiana déteste se raconter et quand elle accepte de se livrer sur sa vie, c’est
pour des causes nobles : entre autres, « Muzungu sisters » (mzungu en swahili signifie
« blanc »), la marque éthique qu’elle a créé en 2010, avec l’iranienne Dana Alikhani,
globetrotteuse et défenseuse du travail des artisans. Les « sisters » ont la cause du « fait main »
dans le sang. « Ce projet, c’est surtout pour garantir la continuité des traditions. Mais la
majorité des artisans avec lesquels nous commerçons sont aussi des femmes qui travaillent à
la maison, qui gardent leurs enfants. S’il n’y a plus de demandes, elles ne pourront pas
continuer à faire ce métier », affirme Tatiana dans une interview accordée au magazine Elle.
Et c’est avec honnêteté qu’elle poursuit : « Ce n’est pas de la charité, c’est un business ». Un
business qui étend sans cesse ses territoires. Si son grand-père lui a laissé une fortune estimée
à peu plus de 2 milliards de dollars, cette beatnik haut de gamme a réussi à la faire bondir grâce
à la vente du hand-made issu du commerce équitable, sur internet et dans des pop-up stores
internationaux (Londres, Paris, Monaco, Beyrouth). Une belle idée qui compte aujourd’hui plus
de 60.000 abonnés sur le réseau Instagram, où les Muzungu Sisters, avec leurs tuniques,
djellabas, sarouels, bijoux et d’autres trouvailles mode, figurent parmi les « geekettes glam »
les plus inspirantes.
Si cet amour royal sans complications et sans nuages n’a pas connu des ombres,
l’arrivée de Sasha, le premier-né du couple Casiraghi, a scellé leur histoire d’amour. Deux ans
après Sacha, un nouveau personnage fait son apparition dans ce conte de fées en mode jet-
set : India, la cadette de la famille. « 8 mois joyeux et un long mois » que la jeune maman ne
2. confierait pour rien au monde à son époux : « Je ne lui ferais pas confiance! », se livrait-elle,
lors d’une de ses rares interviews, au magazine londonien « Nine in the mirror ». Sa grossesse
ne l’a pas empêchée de se rendre tous les jours dans les bureaux de Londres, d’où les
« Muzungu Sisters » reprendront la route pour de nouvelles tournées commerciales.
Malgré ce business en plein développement, la fortune de la richissime Monégasque aux
racines colombiennes a chuté d’une centaine de millions, ce qui lui fait perdre 173 rangs par
rapport à 2016. Dépassant de moitié la richesse du prince Albert qui avoisine le milliard de
dollars, le patrimoine de Tatiana Santo Domingo reste le plus élevé de Monaco.
Carmina MARCARIAN