2. Émotions
Ainsi, c’est avec beaucoup d’émotions que ces Léognanais ont raconté comment ils ont vécu
« l’incendie le plus meurtrier qu’ait connu la France ». L’un d’entre eux explique qu’il était jeune
en 1949 mais il se souvient que son père avait combattu les flammes : « Alors qu’il revenait de
la guerre, il nous a dit que c’est face aux flammes très hautes de l’incendie qu’il avait eu la peur
de sa vie ! »
Francis, lui, avait deux ans et sa femme trois, ils étaient petits mais « on a le même souvenir : il
faisait nuit tout le temps. Je vivais pourtant à Lormont mais je me souviens qu’on était dans le
noir toute la journée ! » Quant à Jean, il avait 22 ans en 1949 et il s’est retrouvé face aux
flammes : « Heureusement que j’étais à cheval et que j’ai pu repartir au galop… sinon je ne
serai pas là aujourd’hui. »
Une question revient souvent : « Ferions-nous mieux aujourd’hui même avec nos nouvelles
techniques ? » En tout cas, les récits tendent à souligner l’alliance des militaires et des civils lors
de cette terrible épreuve.
Si vous possédez des images, informations, photos… ou que vous souhaitez témoigner dans
ce documentaire, vous pouvez contacter son réalisateur : tournebise.laurent@gmail.com.