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L'hypnose dans les soins
paramédicaux
PRÉSENTÉ PAR MR KERKARPRÉSENTÉ PAR MR KERKAR
Co-auteurs : Pr .Ourrad Pr . BoubendirCo-auteurs : Pr .Ourrad Pr . Boubendir
Pr . Sahraoui Pr .CherfiPr . Sahraoui Pr .Cherfi
Services: Imagerie médicale / département d’anesthésiologieServices: Imagerie médicale / département d’anesthésiologie
H.C.AH.C.A

« Mettre le patient dans un état
de transe hypnotique plutôt que de
lui faire subir une anesthésie
générale »

L'hypnose dans les soins paramédicaux R. Kerkar
.
www.rabahkerkar.wordpress.com

 L’hypno-analgésie :techniques hypnotiques pour
prévenir et limiter la douleur
 L’autohypnose :patient utilisant seul les techniques
d’hypnose pour bénéficier du confort procuré par
celle-ci.
 L’hypno-sédation :technique d’anesthésie qui associe
l’hypnose à une sédation intraveineuse consciente et
très souvent à une anesthésie locale.
 L’hypnose conversationnelle :employée comme outil de
communication. Elle consiste à mobiliser l’inconscient
du sujet tout en conversant avec lui.

 - un patient désirant rester conscient durant
les explorations dites invasives .
 - une équipe coopérante ayant une bonne
expérience et une grande habilité ;
 - un anesthésiste formé aux techniques
d’hypnose

 Le patient choisi un événement agréable qu’il souhaite revivre en
cours de l’ examen .
 Une fois le patient installé : L’ hypnose commence; elle passe par :
Mettre le malade en confiance .
Relaxation musculaire progressive.
Mettre le malade en trans-hypnotique .
Le malade passe en état de conscience modifié .

 L’anesthésiste parle au patient afin d’entretenir l’état hypnotique
tout en surveillant les paramètres vitaux.
 Les gestes de l’ opérateur doivent êtres doux et précis.
 L’équipe doit rester dans un calme relatif.
 Un isolement sensoriel relatif est nécessaire au cours de l’examen
 abaissement des volumes sonores du monitoring, des alarmes et
des sonneries téléphoniques conversation chuchotée.

 le patient est informé de l’achèvement de
l’acte et est invité à sortir de l’état
d’hypnose.
 le patient est mis en observation pendant
une heure environ, en salle de réveil;
 dés son retour à la chambre, il est
autorisé à s’alimenter .
’L'hypnose dans les soins paramédicaux R. Kerkar

 La surdité.
 L’atteinte cognitive sévère (ex : démence,
arriération mentale...) ou graves désordres psychiatriques
« Il est néanmoins important d’insister sur le fait qu’à tout moment,
l’anesthésiste peut avoir à approfondir la sédation, voir passer à
une anesthésie générale ».

 Récupération rapide après l’examen .
 Vécu d’une expérience agréable par le patient
.
 Travail dans une ambiance détendue et calme
de l’équipe ayant en charge le patient
. www.rabahkerkar.wordpress.com
.

88.4 %
11.6
SATISFAISANTS ECHECS
76
10
0
5
10
15
20
25
Statistiques des malades ayant bénéficiés de la technique d'hypnose
médicale dans notre service d’imagerie médicale
( HCA 2012 – 2016 )

 La claustrophobie est un état fréquent en
Imagerie par Résonance Magnétique (IRM).
 l’étroitesse de l’aimant supraconducteur, la
complexité et la lourdeur d’une anesthésie
générale font de l’hypnose un moyen de
sédation non médicamenteux séduisant et
efficace pour la prise en charge du patient.
.

 Femme de 43 ans
 Présentée en urgence pour hémoptésie
 Motif: claustrophobie sous stress généralisé
 Conduite à tenir : Embolisation bronchique sous
hypno sédation .
Résultat : La patiente entre dans un état de profonde
hypnose elle reste parfaitement détendue, apaisée
et relaxée durant tout l’examen .
Durée de l’examen : 20 minutes.

 Femme de 35 ans
 Hystérosalpingographie
 Motif: une fois placée en position
gynécologique la patiente présente
une névrose phobique sous stress et
agitation
 Conduite à tenir : hypnose
conversationnelle
 Résultat : Patiente de plus en plus
sereine, parfaitement apaisée et
complètement détendue
 Durée de l’examen : 15 minutes.

 Enfant de 10 ans
 Urètro-Cystographie Rétrograde
 Motif: Mauvaise préparation psychologique
 Conduite à tenir : hypnose conversationnelle
 Résultat : taux de détresse et de douleur
était significativement plus bas.
Cathétérisme urétrale plus aisé.
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 Femme de 46 ans, médecin.
 IRM Cérébrale
 Motif: claustrophobie et stress généralisé
 Conduite à tenir : hypnose (suggestion choisie
par la patiente)
 Résultat : état de profonde hypnose,
parfaitement relaxée.
Pas d’artéfacts de mouvement sur les images.

 Le recours à l’outil hypnotique est une alternative
intéressante pour la prise en charge des patients
lors de certains examens invasifs
 L’hypnose est un processus naturel, que chacun de
nous expérimente chaque jour , il peut être
amplifié avec l’aide d’un soignant compétent formé
à l’hypnose médicale.
 De nos jours, l’hypnose médicale dans le domaine de
soins et de gestes invasives est de plus en plus
utilisée.
 www.rabahkerkar.wordpress.com

 Raymondville et coll. Neural mechanisms of antinociceptive
effects of hypnosis. Anesthesiology 2000; 92 : 1257-1267.
 Site de l’Association Française d’Hypnose : www. afhyp.com
 Diplôme Universitaire d’Hypnose Clinique. Pr Hardy, Dr Jean
Bêchoir. Faculté de Médecine Paris XI. Le Kremlin-Bicêtre.
 Psychologico. Faymonville me, Marbourg ph, Joris J, Virens B,
fossette J, Albert a, Lamy m.
 Sites importants :
 www.hypnoanesthesie.com
 www.hypnosédation.com
 www.hypnose-médicale.com

••« L’hypnose n’est probablement pas une science,« L’hypnose n’est probablement pas une science,
peut-être un art, certainement une pratique. Elle nepeut-être un art, certainement une pratique. Elle ne
prend sa véritable identité que dans sa mise en œuvreprend sa véritable identité que dans sa mise en œuvre
thérapeutique, dans la rencontre avec le patient »thérapeutique, dans la rencontre avec le patient »
Patrick Bellet.Patrick Bellet.
••« Selon la façon de le considérer, le patient peut être« Selon la façon de le considérer, le patient peut être
une somme de problèmes, ou une somme deune somme de problèmes, ou une somme de
ressources ». M.H. Erickson.ressources ». M.H. Erickson.
En FinEn Fin

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