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1.3. LA RÉFLEXION CHAPITRE 1. OPTIQUE CLASSIQUE 
Fig. 1.1  La réexion 
Rayon 
Rayon 
réfléchi 
a b 
incident 
Surface réfléchissante 
Fig. 1.2  La nature de la surface 
réfléchissante 
non réfléchissante 
Soit ® l'angle entre le rayon incident et la normale 
à la surface et soit ¯ celui entre le rayon rééchi (voir 
gure 1.1) et cette même normale, alors 
® = ¯ 
Bien entendu, cette réexion existe pour toutes les 
matières. Ce qui fait la diérence entre les surfaces 
rééchissantes et celles qui ne le sont pas tient en pre-mi 
ère analyse au côté lisse de la surface. Les surfaces 
rééchissantes seraient assez lisses pour que la ré- 
exion renvoie tous les rayons rééchis issus de rayons 
incident parallèles dans la même direction, alors que 
les surfaces non rééchissantes, en raison de leur ca-ract 
ère chaotique, les renverraient dans toutes les di-rection 
(voir gure 1.2). 
1.3.2 Le miroir plat 
Le problème du miroir plat est celui de la compré- 
hension de la formation de l'image. Celle-ci repose sur 
Fig. 1.3  Le miroir plat 
Miroir 
Rayons réels 
Oeil 
Objet 
Rayons 
virtuels 
Image 
virtuelle 
b 
a 
la distinction faite par Alazen précédemment men-tionn 
ée entre rayon physique et rayon géométrique. 
Avec un tel miroir on peut utiliser la loi de la ré- 
exion. L'objet émet une multitude de rayons lumi-neux 
dans toutes les directions, notamment en di-rection 
du miroir. Parmis ces rayons, seuls certains 
parviennent à l'÷il qui regarde le miroir. La situa-tion 
est celle présentée sur la gure 1.3. 
Alors que le rayon physique qui vient de l'objet est 
cassé par la réexion sur le miroir, le rayon géomé- 
trique, qui sous-tend la partie du rayon physique qui 
parvient à l'÷il, se prolonge quant à lui au-delà du 
miroir selon une ligne droite. Chaque rayon physique 
parvenant à l'÷il peut ainsi être prolongé en un rayon 
virtuel dont la composition géométrique restitue une 
image de l'objet qui semble située à l'arrière du mi-roir, 
comme on le voit sur la gure 1.3. Elle constitue 
ce qu'on appelle une image virtuelle, c'est-à-dire une 
image qui n'est constituée d'aucun rayon physique. 
1.3.3 Le miroir sphérique 
Naturellement, depuis fort longtemps, l'idée de 
concentrer les rayons lumineux pour augmenter leur 
pouvoir est venue aux hommes. Le modèle géomé- 
trique de la réexion a tout d'abord permis de com-prendre 
qu'il fallait courber la surface rééchissante. 
Comme la courbe qui vient le plus simplement à l'es-prit 
est le cercle, les premiers miroirs concentrateurs 
ont été sphériques. Mais rapidement une autre courbe 
fut mise en évidence : la parabole. En eet, la conver- 
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  • 1. 1.3. LA RÉFLEXION CHAPITRE 1. OPTIQUE CLASSIQUE Fig. 1.1 La réexion Rayon Rayon réfléchi a b incident Surface réfléchissante Fig. 1.2 La nature de la surface réfléchissante non réfléchissante Soit ® l'angle entre le rayon incident et la normale à la surface et soit ¯ celui entre le rayon rééchi (voir gure 1.1) et cette même normale, alors ® = ¯ Bien entendu, cette réexion existe pour toutes les matières. Ce qui fait la diérence entre les surfaces rééchissantes et celles qui ne le sont pas tient en pre-mi ère analyse au côté lisse de la surface. Les surfaces rééchissantes seraient assez lisses pour que la ré- exion renvoie tous les rayons rééchis issus de rayons incident parallèles dans la même direction, alors que les surfaces non rééchissantes, en raison de leur ca-ract ère chaotique, les renverraient dans toutes les di-rection (voir gure 1.2). 1.3.2 Le miroir plat Le problème du miroir plat est celui de la compré- hension de la formation de l'image. Celle-ci repose sur Fig. 1.3 Le miroir plat Miroir Rayons réels Oeil Objet Rayons virtuels Image virtuelle b a la distinction faite par Alazen précédemment men-tionn ée entre rayon physique et rayon géométrique. Avec un tel miroir on peut utiliser la loi de la ré- exion. L'objet émet une multitude de rayons lumi-neux dans toutes les directions, notamment en di-rection du miroir. Parmis ces rayons, seuls certains parviennent à l'÷il qui regarde le miroir. La situa-tion est celle présentée sur la gure 1.3. Alors que le rayon physique qui vient de l'objet est cassé par la réexion sur le miroir, le rayon géomé- trique, qui sous-tend la partie du rayon physique qui parvient à l'÷il, se prolonge quant à lui au-delà du miroir selon une ligne droite. Chaque rayon physique parvenant à l'÷il peut ainsi être prolongé en un rayon virtuel dont la composition géométrique restitue une image de l'objet qui semble située à l'arrière du mi-roir, comme on le voit sur la gure 1.3. Elle constitue ce qu'on appelle une image virtuelle, c'est-à-dire une image qui n'est constituée d'aucun rayon physique. 1.3.3 Le miroir sphérique Naturellement, depuis fort longtemps, l'idée de concentrer les rayons lumineux pour augmenter leur pouvoir est venue aux hommes. Le modèle géomé- trique de la réexion a tout d'abord permis de com-prendre qu'il fallait courber la surface rééchissante. Comme la courbe qui vient le plus simplement à l'es-prit est le cercle, les premiers miroirs concentrateurs ont été sphériques. Mais rapidement une autre courbe fut mise en évidence : la parabole. En eet, la conver- 8