Le lien 262

SEPTEMBRE 2015 - N° 262
Revuedel’APPRR
AssociationNationaledesParents
dePrêtres,ReligieuxetReligieuses
Sainte Vierge Marie, Mère du Christ, souverain prêtre,
tu es le modèle de chacun et chacune d’entre nous.
Conduis-nous vers ton Fils
pour que nous puissions témoigner de son amour
et apporter la lumière de sa parole.
Nous te prions pour nos enfants
aﬁn qu’ils soient de vrais témoins des appels de Dieu.
Nous te prions pour les prêtres, religieux et religieuses
et tous les consacrés qui se sont engagés à la suite du Christ ;
pour ceux et celles qui sont parfois débordés ou harassés,
qui sont isolés ou découragés,
qui souﬀrent dans leur corps ou dans leur âme.
Inspire-nous des pensées, des paroles et des ac ons
qui les aident et les sou ennent.
Aide-nous à susciter de nouvelles voca ons
de consacrés et de chré ens engagés.
Fais qu’en union avec nos enfants,
nous par cipions à l’extension du règne de Dieu.
Amen.
Prière de l’associa on
Les Ateliers de Frileuse - Carmel - 91640 Briis-sous-Forges
Dépôt légal : 3ème
trimestre 2015 - N° 262

Couverture : sur la route de Compostelle avec les pélerins
Dos : logo de l’association sculpté par CA Vairon (photo : JC Chatillon)
Le Lien, trimestriel d’information édité et administré par l’APPRR
(Association Nationale des Parents de Prêtres, Religieux et Religieuses)
Maison de la CEF - 58 avenue de Breteuil - 75007 Paris - www.apprr.catholique.fr
Directeur de publication : Bernard de Vaugiraud.
Rédacteur en chef : Odile de Sinety.
Secrétaire de rédaction, conception graphique : Jean-Claude Chatillon.
Impression : Ateliers de Frileuse 91640 Briis-sous-Forges.
contact : courriel@apprr.cef.fr
CPPAP : 0918G83496. ISSN : 1766-9634.
Abonnement annuel : 20 € ; tarif préférentiel adhérent : 15 €
Sommaire
Edito : Paix et Bien (Bernard de Vaugiraud)...................................................... 1
Matière à réflexion
Une histoire de l’écologie (Mgr Bernard Mollat du Jourdin)........................... 2
Le pèlerinage dans la bible (Jean-Pierre Morin)..................................................8
Actualités : L’année de la Miséricorde..........................................................14
PèlerinageAPPRR à Bayeux-Lisieux..............................................20
Convocation Assemblée Générale Ordinaire annuelle....................21
Inscription au pèlerinage de désir...................................................23
Rencontre avec les frères de Saint Jean de Dieu............................................24
Prier avec Saint Jean de Dieu..........................................................................28
Plaisir de lire (Denise Dumolin).......................................................................29
Vivre ensemble
Appel du Président........................................................................................32
Vie des groupes.............................................................................................34
Bulletin d’abonnement......................................................................................44
À Dieu.................................................................................................................45

Edito
PAIX ET BIEN
n ce mois où nous fêtons la Nativité de Marie, mère du Christ,
mère de l’Église, exemple de parent de consacré, nous pou-
vons méditer sur son rôle effacé, dans l’humilité, cherchant à
conduire dans sa vie terrestre les hommes de son temps à la suite
de son Fils : « Faites tout ce qu’il vous dira » ou « Marie gardait
dans son cœur ces événements ».
Nous allons nous mettre en marche à son exemple quand elle se
mit au service de sa cousine Elisabeth. Nous mettrons nos pas
dans ceux des saints normands pour être humblement unis à nos
proches consacrés, pour prier pour eux, pour les soutenir dans leur
ministère, les réconforter dans les moments difficiles.
Nous pourrons aussi mettre nos pas dans ceux de Louis et Zélie
Martin qui seront canonisés le 18 octobre prochain, ils sont l’exem-
ple du couple chrétien mettant Dieu au cœur de leur vie, dans tous
les engagements professionnels, familiaux ou d’Église.
Nous nous retrouverons nombreux donc dans quelques jours dans
le diocèse de Bayeux-Lisieux pour nous fortifier et être autour de
nous de :
« Vrais témoins des Appels de Dieu »
Nous serons unis aussi à tous ceux qui ne peuvent venir, souvent
pour des raisons de santé, par le Pèlerinage de désir pour que nous
soyons tous en communion au Seigneur et à la Vierge Marie.
Bernard de Vaugiraud
Président de l’APPRR
le lien - septembre 2015 - n° 262 1

Matière à réflexion
L’écologie,c’estmoderne?
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UNE HISTOIRE DE L’ÉCOLOGIE
Voici quelques jours, j’avais une réunion au
cours de laquelle les événements mar-
quants du moment étaient évoqués. La pa-
rution de l’Encyclique Laudato Si du Pape
François fut bien évidemment citée. Quelle
ne fut pas ma surprise lorsque j’entendis à
ma gauche une dame d’âge respectable
qui bougonnait. J’ai cru comprendre qu’elle
disait « l’écologie, qu’est-ce qu’on a bien
besoin de parler de tout cela, c’est mo-
derne ». J’ai souri intérieurement… Cela
m’a donné envie de faire une enquête sur
l’écologie et de voir que ce n’est pas si mo-
derne que cela et d’examiner ce que cette
brave dame entendait par ces mots « tout
cela » ! Je me suis jeté sur les notes que
j’avais préparées pour un enseignement à
donner l’an passé et, inutile de le cacher,
je m’étais renseigné sur internet !
Déjà au tout début du XVIIème
siècle, -eh oui,
Madame !- le philosophe GALILEE prenait
ses distances vis-à-vis de la conception
d’ARISTOTE. La nature devient un ensem-
ble d’objets inanimés, mus exclusivement
par les lois de la dynamique. A la fin du
XVIIème
siècle, pour DESCARTES la nature
est un ensemble d’objets inanimés mis à la
disposition de l’humain qui, doué d’une âme,
est un être « hors nature », c’est sa subs-

tance pensante qui fait de l’humain un être
hors nature. DESCARTES, en posant le
primat de la subjectivité, ouvre l’ère mo-
derne. Par la raison, l’être humain est ca-
pable d’un accès immédiat à la vérité.
Au XVIIIème
siècle, avec KANT, il faut consi-
dérer l’humain « toujours comme une fin ».
Pour l’homme moderne, l’humain est donc
un être hors nature, seul digne d’un respect
absolu. La nature est mise au service de
l’humain. A la même époque, avec LINNE,
a débuté à proprement parler cette nou-
velle discipline scientifique qu’est l’écolo-
gie. LINNE parlait « d’économie naturelle
», conçue comme la « très sage disposition
des êtres naturels instaurée par le Souve-
rain créateur, selon laquelle ceux-ci tendent
à des fins communes et ont des fonctions
réciproques ».
Les théories de l’évolution voient le jour au
XIXème
siècle, pour LAMARCK, c’est l’inter-
action d’organismes avec l’environnement
qui est à l’origine de la diversité des es-
pèces. DARWIN a été profondément in-
fluencé par LAMARCK.
Un vulgarisateur de DARWIN, dira : « par
écologie, nous entendons la science des
rapports des organismes avec le monde
extérieur, dans lequel nous pouvons recon-
naître d’une façon plus large les facteurs
de la ‘lutte pour l’existence’. Ceux-ci sont
en partie de nature inorganique, ils sont de
la plus grande importance pour la forme
des organismes qu’ils contraignent à
s’adapter. Parmi les conditions d’existence
de nature inorganique auxquelles chaque
le lien - septembre 2015 - N° 262 3
AvecLINNE,adébutécette
nouvelle discipline scien-
tifique qu’est l’écologie.

organisme doit se soumettre appartiennent
en premier lieu les caractéristiques phy-
siques ou chimiques de l’habitat, le climat
(lumière, température, humidité et électri-
sation de l’atmosphère).
Au XXème
siècle, cette nouvelle science va
s’affiner : par exemple, en 1935 est proposé
le concept « d’écosystème qui intègre l’hu-
main comme élément du système ».
Ce concept d’écosystème conduit à des
études dynamiques des relations entre les di-
verses espèces vivantes et le milieu physique.
Comment définir l’écosystème ? Un
écosystème comprend un milieu, des êtres
vivants qui le composent et toutes les rela-
tions qui peuvent exister et se développer
à l’intérieur de ce système.
L’écosystème est la plus grande unité
d’étude de l’écologie, elle peut même s’ap-
pliquer à l’ensemble de la terre qui peut
être considérée comme le plus gros éco-
système terrien contenant toute la vie sur
la planète terre.
Un écosystème est composé de deux élé-
ments :
la biocénose = l’ensemble des êtres vivants,
le biotope = le milieu.
L’écosystème est un ensemble de vie équi-
librée, autonome stable et complexe.
C’est en 1950 que l’écologie va prendre sa
véritable dimension, d’une part avec les
progrès de la biochimie et d’autre part avec
les analyses quantitatives des divers cycles :
énergie, eau, carbone, phosphore, azote,
oxygène.
A partir de 1970, des analyses prospectives
4 le lien - septembre 2015 - N° 262
Concept d’écosytème.
L’écosystème est un en-
semble de vie équilibrée,
autonome stable et
complexe.

L’écologie scientifique
va ainsi participer à une
modification culturelle.
sur les écosystèmes sont pratiquées. Dès
lors, l’écologie scientifique va interférer
avec tout ce qui touche aux problèmes de
société. Les travaux des écologistes
scientifiques vont de plus en plus mettre
en évidence les impacts de l’activité hu-
maine sur les divers écosystèmes : aqua-
tiques, nappes phréatiques, eaux douces
de surface, océans, atmosphériques…
L’écologie scientifique, à la fin du XXème
siècle, va ainsi participer à une modifica-
tion culturelle profonde du rapport à la na-
ture et du rapport à la responsabilité.
L’écologie scientifique va apporter des mo-
difications : le concept d’écosystème, en
considérant l’espèce humaine comme élé-
ment de l’écosystème, réintègre l’humain
dans la nature. L’humain n’est plus dans
un rapport de pure extériorité par rapport
à la nature.
Prise de conscience du caractère fini des
stocks de l’écosystème Terre, que ce soit
en amont (l’énergie, les matières pre-
mières, l’eau) ou en aval des activités hu-
maines (pollution des eaux, des sols, de
l’atmosphère). L’écologie scientifique
fait entrer dans l’ère du « monde fini ».
Les scientifiques ont montré que ces acti-
vités modifient la composition de l’atmo-
sphère, ce qui conduit à des changements
climatiques. Notre époque voit une dimi-
nution drastique du nombre d’espèces
selon une cinétique jamais observée dans
l’histoire naturelle. Le mode de vie mo-
derne se voit interrogé par ses consé-
quences sur les écosystèmes.
Des solutions doivent être envisagées

souvent au niveau international (eau, atmo-
sphère) en ce qui concerne l’espace, mais
également le temps : que restera-t-il pour
les générations futures ? Ces solutions en-
traînent des résolutions politiques.
La culture d’alors considère l’humain
comme seule valeur absolue. Le respect
de la nature est un moyen d’assurer la sub-
sistance de l’humanité. La nature n’est pas
respectée pour elle-même, mais pour les
services qu’elle peut rendre à l’humanité.
Une réflexion là-dessus a été menée et a
abouti au respect de la nature pour elle-
même. C’est alors que l’idée d’un patri-
moine commun à l’humanité se fait jour.
Le respect de la nature ne prévaut pas sur
le respect de l’humain qui reste central
dans une hiérarchie des valeurs. Cela mé-
riterait d’être regardé de plus près ; préci-
sément le Pape précise bien les affaires.
Il faut savoir aussi que les représentants
de l’écologie ont coutume de mettre le
christianisme au premier rang des accusés
dans la crise écologique contemporaine.
Le Père Joseph-Marie VERLINDE réfute
l’argument selon lequel le verset (Gn 1, 28)
– « Dieu les bénit et leur dit : “Soyez féconds,
multipliez, emplissez la terre et soumettez-la ;
dominezsurlespoissonsdelamer,lesoiseaux
du ciel et tous les animaux qui rampent sur la
terre” » – aurait justifié le saccage de la na-
ture au nom des Écritures. Dans ces ver-
sets, il est bien dit que l’homme est à
l’image de Dieu ; l’image de Dieu qu’est
l’homme pourrait-il démolir la création que
Dieu dit bonne ? D’autre part, Dieu, dans
Gn 1, 28, dit à l’homme de maîtriser les lois
L’idée d’un patrimoine
commun à l’humanité
se fait jour.

de la nature : il invite l’homme en tant que
vicaire de l’unique Maître à connaître les
lois de la nature. Il reçoit, en tant qu’image
de Dieu la responsabilité de cultiver la na-
ture, de connaître l’essence des choses. Il
faut que l’homme comprenne qu’il n’est
pas propriétaire de la nature mais qu’il n’en
est que le gérant.
Répondre à ces critiques ne suffit pas. Il
faut proposer des pistes, des directions à
l’agir chrétien. Le Pape François a entendu
et pour inviter les chrétiens et non seule-
ment les chrétiens, mais toute l’humanité,
il a écrit cette encyclique.
Ces lignes vous ont paru certainement dif-
ficiles et peut-être éloignées de considéra-
tions spirituelles mais je pense que, pour
entrer dans la compréhension de l’Ency-
clique, il fallait préciser les affaires et
connaître l’histoire de l’écologie. Par exem-
ple, lorsque le Pape parle d’écosystème,
lorsqu’il fait un commentaire du récit de la
création ou bien quand il parle d’écologie
économique ou sociale.
Bref, j’ai essayé de montrer à cette véné-
rable dame qu’elle faisait erreur en parlant
de l’écologie comme d’une coquetterie
passagère et nouvelle qui ne la concernait
pas. Je pense qu’elle ne voyait dans l’éco-
logie que des aspects folkloriques prônés
par des citoyens rêvant d’un retour à la na-
ture ; en ce sens, elle avait raison ! Mais
en ce sens seulement !
Bonne lecture de l’Encyclique.
Mgr Bernard Mollat du Jourdin
aumônier national
Répondre à ces critiques
ne suffit pas.

Les premières pages de la Bible nous don-
nent à contempler la terre tout entière, puis,
en nous faisant avancer dans l’histoire du
salut, les textes rétrécissent progressive-
ment le lieu de l’action aux limites de la
Terre Promise ; ils orientent ensuite notre
regard vers la seule ville de Jérusalem qui
devient ainsi le centre de l’univers ; enfin,
ils concentrent encore davantage notre at-
tention sur le Temple voulu par David et
construit par Salomon.
Cette démarche centripète nourrira tout au
long de l’Ancien Testament (et du Nou-
veau) celle des pèlerins juifs montant au
Temple de Jérusalem. Parmi les cinq
grandes fêtes du judaïsme : Pessah (la
Pâque), Chavouot (la Pentecôte), Souccot
(les Cabanes ou les Tentes), Roch Ha-
chana (le nouvel an) et Yom Kippour (le
jeûne du pardon), seules les trois pre-
mières, liées au rythme des saisons, devin-
rent au cours des temps des fêtes de
pèlerinage pour tous les juifs du pays et de
la diaspora.
Ce pèlerinage vers le lieu où résidait la
Shekina, la Gloire de Dieu, était une «
montée » géographique et spirituelle. Sur
la route (et à destination), on chantait. De
ces cantiques, nous sont restés quinze
psaumes, inclus dans notre psautier de
cent cinquante psaumes, numérotés de
120 à 134 et connus sous le nom de
psaumes des montées. Ces prières qui ont
Démarche centripète.
Montée géographique
et spirituelle.
LE PÈLERINAGE DANS LA BIBLE

été et sont encore reprises dans la prière
de l’Église en tout temps et en tout lieu, font
du pèlerinage à Jérusalem l’archétype de
tous les pèlerinages dans l’univers à tra-
vers l’histoire. Partir en pèlerinage à
Bayeux, Lisieux et Caen, c’est encore et
toujours monter au Temple de Jérusalem,
à la rencontre du Seigneur. Les plaintes,
les attentes, les espérances, les inquié-
tudes, les demandes, les supplications ex-
primées dans ces quinze psaumes sont les
nôtres aujourd’hui. Le pèlerinage à Jérusa-
lem n’est pas le modèle des autres pèleri-
nages, pas davantage le plus grand ou le
meilleur, il en est l’inspirateur, la source,
pour autant qu’en se dirigeant vers Rome,
Assise, Avila, Compostelle, Czestochowa,
Lourdes ou Lisieux, on aille en vérité vers
le Seigneur PRÉSENT dans sa Parole et
son Eucharistie.
Psaumes des montées
repris dans la prière
de l’Église.
Psaume 120
Les juifs qui montaient au temple étaient préoccupés, ils n’étaient
pas toujours en paix avec leurs voisins ou regrettaient de ne pas
vivre avec des croyants mais avec des païens ; ils demandaient la
paix.
Vers le Seigneur, du milieu de ma détresse,
j’ai crié attendant sa réponse.
Sauve moi, Seigneur, de la lèvre menteuse,
De la langue bonne pour calomnier.
C’est là ma malchance : je vis avec des sauvages,
J’habite au milieu de pillards.
Mon âme trouve long son séjour
Entre ceux qui détestent la paix.
Je suis pour la paix, mais que dirai-je ?
Eux ne pensent qu’à se battre.

Psaume 121
Sur la route les marcheurs pensent à la fatigue, à la chaleur, aux
risques ; ils regrettent les habitudes confortables. Mais ils savent
que Dieu les protège.
J’élève mon regard vers les monts :
D’où me viendra le secours ?
Mon secours est dans le Seigneur
Qui a fait le ciel et la terre.
Le Seigneur te protège et te garde à son ombre,
Il est là à ta droite.
Les coups de soleil, de jour, ne seront pas pour toi,
Ni les sorts de la lune la nuit.
Le Seigneur te garde à l’aller et au retour,
Dès maintenant et jusqu’à la fin.
Psaume 122
Les pèlerins sont joyeux et enthousiastes. Ils admirent la ville et
l’édifice, buts de leur voyage, et sont heureux de la convivialité avec
les autres croyants.
J’étais tout joyeux quand on m’a dit «Allons à la maison de Seigneur ! »
Jérusalem, la ville bien bâtie où tout s’assemble dans l’unité.
C’est là que montent les tribus, pour louer le nom du Seigneur.
Je penseà mesamis, à mesfrères, lorsquejedemande pourtoilapaix.
Psaume 123
Nous savons que Dieu , notre Père , nous écoute toujours. Nous sa-
vons qu’Il nous voit et nous entend, alors regardons-le et parlons-lui.
Vers toi j’ai levé les yeux,Toi qui sièges au haut des cieux.
Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié :
Nous en avons plus qu’assez d’être méprisés.
Notre âme en a plus qu’assez de ces moqueries des gens à l’aise,
De ce mépris des gens supérieurs.
Psaume 124
Si nous avons échappé à bien des pièges, à bien des dangers, c’est
grâce à l’amour du Seigneur.
Heureusement le Seigneur était avec nous,

Israël peut bien le dire.
Heureusement le Seigneur était avec nous,
Quand le monde s’en prit à nous,
Sinon ils nous avalaient vivants
Tant ils étaient emportés contre nous.
Un peu plus et les eaux nous submergeaient,
Et nos âmes restaient sous les eaux écumantes.
Comme l’oiseau notre âme s’est échappée du filet de l’oiseleur.
Notre secours est dans le Nom du Seigneur .
Psaume 125
Les collines et les murailles de Jérusalem sont l’image de la pro-
tection de Dieu qui entoure son peuple.
Jérusalem, entourée des ses monts,
Et le Seigneur entourant son peuple !
Psaume 126
Après la captivité, le retour à la liberté ; après la mort du grain, la
vie de la gerbe, et la joie.
Quand le Seigneur fit rentrer les captifs de Sion
Nous pensions rêver.
Nous en avions le rire aux lèvres
Et des chants plein la bouche.
Les païens eux-mêmes disaient :
« Le Seigneur s’est surpassé, que n’a-t-il fait pour eux ! »
C’est en pleurant qu’on fait la route,
Emportant la semence des semailles,
Mais on revient dans la joie, portant les gerbes.
Psaume 127
Faut-il sans cesse nourrir un souci sécuritaire ? être insensible et
aveugle aux joies que le présent nous propose ?
Si le Seigneur ne garde la cité,
Le gardien a perdu ses veilles.
En pure perte vous devancez le matin
Et retardez au soir le repos.
Faut-il tant de peine pour le pain que vous mangez ?
Dieu le donne à ses bien-aimés, et ils dorment.

Psaume 128
Le croyant voit le bon côté de la vie ; il voit la grâce de Dieu combler
son foyer. La famille est associée au pèlerinage. Péguy, seul sur la
route de Chartres, chemine avec ses fils.
Ton épouse, telle une vigne,
Donnera se fruits au dedans de ta maison ;
Tes fils, comme des plants d’olivier,
Se serreront autour de ta table.
Puisses-tu voir tous les jours de ta vie
Une Jérusalem heureuse.
Psaume 129
Dans sa jeunesse le peuple de Dieu a été persécuté. Et encore
aujourd’hui ! A la fin ses ennemis seront dispersés. S’accrocher,
c’est espérer.
On m’a beaucoup attaqué dans ma jeunesse
Israël peut bien le dire
On m’a beaucoup attaqué dans ma jeunesse,
Mais nul n’a eu raison de moi.
Qu’ils connaissent l’échec et puis la retraite,
Tous ceux qui détestent Sion.
Psaume 130
Le pèlerinage est une démarche pénitentielle, c’est à dire une
prière de confiance en Dieu même si les profondeurs sont très
profondes.
Des profondeurs, j’ai crié vers toi, Seigneur,
Seigneur écoute mon appel !
Si tu tiens compte de nos dettes, Seigneur ,
Qui donc, Seigneur, se maintiendra ?
Mais le pardon est près de toi, il fera qu’on te vénère.
Le Seigneur rachètera Israël et prendra sur lui ses dettes.
Psaume 131
Simplicité et humilité habitent le pèlerin. Il a confiance en Dieu
comme un enfant dans les bras de sa mère.
Tu ne verras pas d’orgueil en mon cœur,
Ni d’arrogance en mon regard, Seigneur,

Je n’ai pas recherché les grandeurs, ni rêvé de ce qui me dépasse.
Mon âme en moi rien ne réclame.
Compte, Israël, compte sur le Seigneur.
Psaume 132
On fait mémoire de David qui récupéra l’Arche et l’installa à Sion,
l’Arche « habitée ».
Car le Seigneur a choisi Sion, Il l’a désiré pour sa résidence :
Elle sera pour toujours le lieu où je repose,
Je l’ai aimée, c’est assez pour que j’y reste.
Psaume 133
Les amitiés chrétiennes, souvent durables et profondes, sont un
don de l’Esprit Saint qui nous fait tous frères. Ces amitiés-là se
nouent volontiers en pèlerinage.
Que c’est une bonne chose, et combien douce,
Ces frères qui habitent tous ensemble !
C’est la rosée qui descend de l’Hermon vers les montagnes de Sion.
C’est là que le Seigneur envoie la bénédiction.
Psaume 134
Bénissez le Seigneur pour qu’Il vous bénisse !
Maintenant bénissez le Seigneur, vous tous serviteurs du Seigneur,
Sur les parvis de la maison de notre Dieu.
Levez vos mains dans la nuit vers le Sanctuaire
Et bénissez le Seigneur.
Que de Sion te bénisse le Seigneur.
Traduction de la Bible des Communautés Chrétiennes. Commen-
taires inspirés de ceux du traducteur, le Père Louis Hurault.

Actualités
LE PAPE FRANÇOIS NOUS INVITE À ENTRER DANS
L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE
En vingt quatre paragraphes, le Saint Père nous explique en quoi
consiste le prochain Jubilé de la miséricorde. Il nous dit ce qu’il en
attend pour l’Église et chacun des baptisés. Je voudrais vous dire
ce que j’en retiens.
Le Pape nous rappelle que Jésus de Nazareth révèle la miséricorde
de Dieu. La miséricorde, est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu
vient à notre rencontre. La miséricorde sera toujours plus grande
que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu
qui pardonne (§1-3).
La Porte Sainte sera ouverte 50 ans après la conclusion du Concile
œcuménique Vatican II. Le Pape François tient à souligner que « Les
murailles qui avaient trop longtemps enfermé l’Église comme dans
une citadelle ayant été abattues, le temps était venu d’annoncer
l’Évangile de façon renouvelée. Aujourd’hui, l’Église préfère recourir
au remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la
sévérité… » (§4).
C’est le 20 novembre 2016, en la solennité liturgique du Christ, Roi
de l’Univers, que sera conclue l’Année jubilaire (§5).
« La miséricorde n’est pas un signe de faiblesse, mais bien l’expres-
sion de la toute-puissance de Dieu » (§6).
« Dans les paraboles de la miséricorde, Jésus révèle la nature de
Dieu comme celle d’un Père qui ne s’avoue jamais vaincu jusqu’à ce
qu’il ait absout le péché et vaincu le refus, par la compassion et la
miséricorde. Nous connaissons ces paraboles, trois en particulier :
celle de la brebis égarée, celle de la pièce de monnaie perdue et celle
du père et des deux fils (cf. Lc 15, 1-32). Dans ces paraboles, Dieu
est toujours présenté comme rempli de joie, surtout quand il par-
donne, Jésus affirme que la miséricorde n’est pas seulement l’agir

du Père, mais elle devient le critère pour comprendre qui sont ses
véritables enfants. En résumé, nous sommes invités à vivre de mi-
séricorde parce qu’il nous a d’abord été fait miséricorde » (§9).
« Peut-être avons-nous parfois oublié de montrer et de vivre le che-
min de la miséricorde. D’une part, la tentation d’exiger toujours et
seulement la justice a fait oublier qu’elle n’est qu’un premier pas,
nécessaire et indispensable, mais l’Église doit aller au-delà pour at-
teindre un but plus haut et plus significatif » (§10).
A la suite de Saint Jean Paul II, le Pape souligne l’oubli du thème
de la miséricorde dans la culture actuelle : « La mentalité
contemporaine semble s’opposer au Dieu de miséricorde, et elle
tend à éliminer de la vie et à ôter du cœur humain la notion même
de miséricorde. Le mot et l’idée de miséricorde semblent mettre mal
à l’aise l’homme qui, grâce à un développement scientifique et tech-
nique inconnu jusqu’ici, est devenu maître de la terre qu’il a soumise
et dominée (cf. Gn 1, 28).
L’Église a pour mission d’annoncer la miséricorde de Dieu, cœur
battant de l’Évangile, qu’elle doit faire parvenir au cœur et à l’esprit
de tous. Elle se fait servante et médiatrice de cet amour qui va
jusqu’au pardon et au don de soi » (§12).
La miséricorde est un but à atteindre.
« La miséricorde est un but à atteindre, qui demande engagement et
sacrifice. Le pèlerinage est un signe particulier de l’Année Sainte : il
est l’image du chemin que chacun parcourt au long de son existence.
La vie est un pèlerinage, et l’être humain un viator, un pèlerin qui par-
court un chemin jusqu’au but désiré. »
Si l’on ne veut pas être exposé au jugement de Dieu, personne ne
doit devenir juge de son frère. Mal parler du frère en son absence,
c’est le mettre sous un faux jour, c’est compromettre sa réputation et
l’abandonner aux ragots.
Miséricordieux comme le Père, c’est donc la “devise” de l’Année
Sainte (§14).
Au cours de cette Année Sainte, le Pape nous invite à faire l’expé-
rience d’ouvrir notre cœur à ceux qui vivent dans les périphéries

existentielles les plus différentes : situations de précarité et de souf-
france… A ouvrir nos yeux pour voir les misères du monde, les
blessures de tant de frères et sœurs privés de dignité et nous sentir
appelés à entendre leur cri qui appelle à l’aide.
« J’ai un grand désir que le peuple chrétien réfléchisse durant le
Jubilé sur les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles ».
Pour vivre avec foi ce Jubilé, le Pape nous conseille de relire et de
méditer ce passage de l’évangile de Luc où, dans la synagogue de
Nazareth, un jour de sabbat, Jésus est appelé à faire la lecture de
l’Écriture et à la commenter. C’était le passage du prophète Isaïe
où il est écrit : « L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le
Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la
bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, pro-
clamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération,
proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur » (Is
61, 1-2). « ‘Une année de bienfaits’ : c’est ce que le Seigneur an-
nonce et que nous voulons vivre » (§16).
Le Pape nous souhaite de faire du Carême de cette Année un
temps fort pour célébrer et expérimenter la miséricorde de
Dieu. « Combien de pages de l’Écriture peuvent être méditées pen-
dant les semaines du Carême, pour redécouvrir le visage miséri-
cordieux du Père ! Avec conviction, remettons au centre le
sacrement de la Réconciliation, puisqu’il donne à toucher de nos
mains la grandeur de la miséricorde » (§17). Dans ce paragraphe,
le Pape rappelle aux confesseurs qu’être confesseur, c’est partici-
per à la mission de Jésus d’être signe concret de l’amour divin.
« Au cours du carême de cette Année Sainte, j’ai l’intention d’envoyer
les Missionnaires de la Miséricorde. Ils seront le signe de la sollicitude
maternelle de l’Église à l’égard du Peuple de Dieu, pour qu’il entre en
profondeur dans la richesse de ce mystère aussi fondamental pour la
foi. Ce seront des prêtres à qui j’aurai donné l’autorité pour pardonner
aussi les péchés qui sont réservés au Siège Apostolique » (§18).
Le Pape appelle à la conversion avec plus d’insistance ceux
qui se trouvent éloignés de la grâce de Dieu en raison de leur
conduite de vie : ceux qui font partie d’une organisation criminelle

quelle qu’elle soit. Les personnes fautives ou complices de corrup-
tion. « Cette plaie puante de la société est un péché grave qui crie
vers le ciel, car il mine jusqu’au fondement de la vie personnelle et
sociale » (§19).
La miséricorde n’est pas contraire à la justice mais illustre le com-
portement de Dieu envers le pécheur, lui offrant une nouvelle pos-
sibilité de se repentir, de se convertir et de croire (§21).
Le jubilé suscite une réflexion sur l’indulgence. Vivre l’indulgence
de l’Année Sainte, c’est s’approcher de la miséricorde du Père,
avec la certitude que son pardon s’étend à toute la vie des
croyants. L’indulgence, c’est l’expérience de la sainteté de
l’Église qui donne à tous de prendre part au bénéfice de la rédemp-
tion du Christ, en faisant en sorte que le pardon parvienne jusqu’aux
extrêmes conséquences que rejoint l’amour de Dieu. Vivons inten-
sément le Jubilé, en demandant au Père le pardon des péchés et
l’étendue de son indulgence miséricordieuse (§22).
« La valeur de la miséricorde dépasse les frontières de l’Église. Elle
est le lien avec le Judaïsme et l’Islam qui la considèrent comme un
des attributs les plus significatifs de Dieu. Israël a d’abord reçu cette
révélation qui demeure dans l’histoire comme le point de départ d’une
richesse incommensurable à offrir à toute l’humanité. (…) L’Islam de
son côté, attribue au Créateur les qualificatifs de Miséricordieux et
Clément. On retrouve souvent ces invocations sur les lèvres des mu-
sulmans qui se sentent accompagnés et soutenus par la miséricorde
dans leur faiblesse quotidienne. Eux aussi croient que nul ne peut limiter
la miséricorde divine car ses portes sont toujours ouvertes » (§23).
« Que notre pensée se tourne vers la Mère de la Miséricorde. Que la
douceur de son regard nous accompagne en cette Année Sainte, afin
que tous puissent redécouvrir la joie de la tendresse de Dieu » (§24).
J’espère que ce résumé citant les paroles mêmes du Pape vous
donneront envie de lire le texte lui-même et surtout, bien évidem-
ment vous inviteront à vivre cette année jubilaire que je vous sou-
haite fructueuse.
Mgr Bernard Mollat du Jourdin
Aumônier national

Prière spéciale du pape François
Seigneur Jésus-Christ,
toi qui nous a appris à être miséricordieux comme le Père céleste,
et nous a dit que te voir, c’est Le voir.
Montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
Ton regard rempli d’amour a libéré Zachée et Matthieu de l’es-
clavage de l’argent,
la femme adultère et Madeleine de la quête du bonheur à tra-
vers les seules créatures ;
tu as fais pleurer Pierre après son reniement,
et promis le paradis au larron repenti.
Fais que chacun de nous écoute cette parole dite à la Samari-
taine comme s’adressant à nous :
Si tu savais le don de Dieu !
Tu es le visage visible du Père invisible,
du Dieu qui manifesta sa toute-puissance par le pardon et la
miséricorde :
fais que l’Eglise soit, dans le monde, ton visage visible, toi son
Seigneur ressuscité dans la gloire.
Tu as voulu que tes serviteurs soient eux aussi habillés de
faiblesse
pour ressentir une vraie compassion à l’égard de ceux qui sont
dans l’ignorance et l’erreur :
fais que quiconque s’adresse à l’un d’eux se sente attendu,
aimé, et pardonné par Dieu.
Envoie ton Esprit et consacre-nous tous de son onction
pour que le Jubilé de la Miséricorde soit une année de grâce
du Seigneur,
et qu’avec un enthousiasme renouvelé, ton Eglise annonce
aux pauvres la bonne nouvelle
aux prisonniers et aux opprimés la liberté,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue.

Nous te le demandons par Marie, Mère de la Miséricorde,
à toi qui vis et règnes avec le Père et le Saint Esprit, pour les
siècles des siècles.
Amen.

TÉMOINS DES APPELS DE DIEU
PÈLERINAGE de l’APPRR à BAYEUX-LISIEUX
Du 2 au 6 octobre 2015
Vendredi 2 octobre
A partir de 17 h, accueil à la gare et aux hôtels.
A 20 h, mot de bienvenue du président.
Samedi 3 octobre : Bayeux & Juaye-Mondaye
Lancement du pèlerinage par une messe à la Cathédrale Notre-Dame
de Bayeux, présidée par Monseigneur Jean-Claude Boulanger,
évêque de Bayeux-Lisieux, puis visite guidée de la cathédrale par
petits groupes.
L’après-midi, départ pour Juaye-Mondaye, conférence à l’Abbaye
Saint Martin des Prémontrés par le Père Abbé.
Cérémonie pour la Paix au cimetière allemand de la Cambe.
Dimanche 4 octobre : Douvres-la-Délivrande
Avant le départ de Caen, visite guidée de l’abbaye aux Dames.
A Douvres la Délivrande, nous participerons à la messe domini-
cale en la Basilique Notre-Dame de La Délivrande, présidée par
Monseigneur Michel Coloni, archevêque émérite de Dijon et
évêque accompagnateur de l’Association.
Nous déjeunerons à la Maison d’accueil des Eudistes
Nous nous réunirons ensuite par petits groupes pour échanger sur
les thèmes qui nous seront proposés.
Ceséchanges seront suivis d’une célébration mariale dans la Basilique.
Nous repartirons pour Caen pour la tenue de l’Assemblée générale
de l’Association à la maison diocésaine.
Lundi 5 octobre : Lisieux
Messe dans la Basilique Inférieure Sainte Thérèse, présidée par
Monseigneur Michel Guyard, évêque émérite du Havre.
Conférence à l’Abri Sainte Thérèse par le père Xavier Jahan sj
sur « L’apostolat de la prière »
Nous déjeunerons à l’Ermitage Sainte Thérèse.
Dans l’après-midi, nous pourrons visiter la villa des Buissonnets, le Car-
mel et la basilique (possibilité de recevoir le sacrement du pardon).

Après la traditionnelle photo du groupe, nous participerons à une
cérémonie pour les vocations dans la basilique inférieure, prési-
dée par Monseigneur Michel Coloni.
Mardi 6 octobre : Caen
Pour terminer notre pèlerinage, nous célébrerons les laudes et la
messe d’envoi en l’Abbatiale Saint Etienne (l’Abbaye aux hommes).
La messe sera présidée par Monseigneur Bernard Mollat du Jourdin,
aumônier national de l’Association.
Ensuite, après que le père Hubert de Balorre, curé de Saint Etienne,
nous aura conté « l’Histoire de l’Abbatiale », nous entendrons une
conférence de M. Yves Meaudre, directeur de l’Association « Les
Enfants du Mékong ».
Après le déjeuner, transferts pour la gare de Caen.
Assemblée générale
Dimanche 4 octobre 2015 à 17h30
Maison diocésaine, 1 rue Nicolas Oresme, 14000 Caen
Ordre du jour :
Accueil
Rapport moral.
Rapport financier.
Renouvellement partiel du conseil d’administration.
Informations générales.
Questions diverses.
Si vous ne pouvez pas participer à cette assemblée générale
veuillez nous adresser le pouvoir qui figure ci-contre.
Bulletin d’inscription ou Pouvoir et Candidature
sont à remplir et à adresser
à Bernard LEFEBVRE
75 avenue du Docteur Arnold Netter, 75012 PARIS

Bulletin d’inscription
M et/ou Mme : . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Participera (ont) à l’AG de l’APPRR du 4 octobre 2015
Date et signature
____________________________________________________
Pouvoir
M et/ou Mme : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Donnent pouvoir à : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
pour voter à leur place lors de l’AG du 4 octobre 2015.
Date et signature*
* Mention manuscrite : « Bon pour pouvoir ».
____________________________________________________
Candidature au poste d’administrateur
M et/ou Mme : ............................................ Tél. : . ........................
Adresse : ........................................................................................
Se porte candidat au poste d’administrateur de l’APPRR.
Date et signature

PÈLERINAGE DE DÉSIR
A tous ceux qui ne pourront pas participer physiquement à
notre pèlerinage, nous proposons cette année encore : le Pèleri-
nage de désir. Il est comme un premier témoignage de solidarité
entre nous. Solidarité dans la prière commune d’abord, entre ceux
qui participent au pèlerinage, parce qu’ils le peuvent, et ceux que
leur santé ou l’éloignement empêche d’être présents.
Inscription et engagement à envoyer, avec votre participation,
à : J-C. Chatillon, 35 av. des grands billons 45450 Donnery
PÈLERINAGE DE L’APPRR À BAYEUX- LISIEUX
du vendredi 2 au mardi 6 octobre 2015
PÈLERINAGE DE DÉSIR
INSCRIPTION
M. et/ou Mme Nom :
Prénoms :
Adresse :
Code postal : Ville :
Téléphone : courriel :
Diocèse de : Adhérent à l'APPRR
Aumônier ou Père/Mère ou Frère/Sœur de consacré.
Souhaite(nt) s'inscrire au «Pèlerinage de désir» de l'APPRR,
Et s'engage(nt) à réciter chaque jour en union avec les pèlerins,
la prière de l'association.
Verse(nt) une participation minimum de 7,00 € par exemplaire
souhaité, pour les frais d'impression et d'envoi des documents.
Date et signature :

L’ORDRE HOSPITALIER
DES FRÈRES DE SAINT JEAN DE DIEU
Le Lien a rencontré le frère Christian à la communauté de la rue de
Javel (Paris 15ème
). Frère Christian était accompagné de frère Xavier
et de frère Emilien, tous deux novices, originaires de Madagascar.
Le Lien : Frères, pouvez-vous nous pré-
senter votre Ordre et nous éclairer sur sa
vocation particulière ?
Frère Christian : Les frères de saint Jean
de Dieu sont établis en communautés qui
vivent la règle de saint Augustin. L'oratoire
les réunit pour la prière communautaire
plusieurs fois par jour, et il y a des temps
de prière et d'oraison personnelles.
Prière et travail rythment notre vie. Mais contrairement à d'autres
Ordres religieux, notre travail ne consiste pas à soigner la terre et
à la faire fructifier ni à la prédication, mais à nous rendre proches
des pauvres et surtout en les soignant. Toutes sortes de pauvretés :
handicaps, maladies, misères affectives, grand âge. D'ailleurs,
notre Ordre observe l'évolution de notre société et réfléchit actuel-
lement sur la manière de mieux répondre au défi des nouvelles
pauvretés.
Notre fondateur, Joao Cidaed est né au Portugal en 1495. Après
une vie quelque peu chaotique, à l’âge de huit ans, il quitte le do-
micile familial (il est tour à tour berger, militaire, maçon, vendeur
ambulant…). A 44 ans, il est bouleversé par le sort réservé aux ma-
lades dans l'Hôpital Royal de Grenade (Espagne), et particulière-
ment des malades mentaux (les « aliénés »). Il subira d'ailleurs
lui-même ce sort. Il décide alors de passer le reste de sa vie à se-
courir ceux qu’il a côtoyés à l’hôpital, particulièrement les malades
mentaux.
Rencontre avec

Sa renommée s'étend rapidement, et les habitants de Grenade lui
donnent le nom de Jean de Dieu.
L'Ordre sera établi quelques années après son décès, et restera
fidèle au charisme de départ, que l'on peut résumer par la formule
« Par les corps aux âmes ».
LL : Quelle place occupe votre Ordre dans l'Église de France et
d'ailleurs ?
F.C : L'Ordre est présent dans 51 pays sur les 5 continents, avec
plus de 1200 frères œuvrant dans 300 œuvres apostoliques aux
côtés de 45.000 collaborateurs laïcs, salariés et bénévoles pour
800 000 personnes soignées par an (plus de 13 millionsd’actes de soin).
En France, les vocations se font rares ! Nous sommes 30 frères,
et pratiquement pas de novices. Heureusement, ce n'est pas le cas
dans le reste du monde où, sur les 1 200 frères, on compte 60 no-
vices, dont les frères Xavier et Emilien ici présents.
La province de France compte quatre communautés, dont une à
Madagascar.
En France et depuis 2012, les établissements hospitaliers sont
gérés par la Fondation Saint-Jean-de-Dieu, sous tutelle des frères.
On en compte 6 en France. Notre communauté est incluse dans le
centre pour enfants et adultes handicapés de la rue de Javel
(Paris), et on compte aussi une clinique rue Oudinot (Paris), un éta-
blissement au Croisic, un hôpital psychiatrique à Dinan, et enfin
une maison de retraite et un centre d'hébergement pour les sans-
abri à Marseille.
A Madagascar, la maison d'Arivonimamo est gérée directement par
l'Ordre.
LL : Quelles sont vos priorités ? Quelle est votre pastorale ?
F.C : Le charisme de Saint Jean de Dieu vécu au sein de l'ordre et
de la Fondation se traduit en cinq valeurs : hospitalité, qualité,
respect, responsabilité et spiritualité.
La valeur de l’HOSPITALITE est la valeur par excellence dont dé-
coulent toutes les autres et qui, d’une certaine manière, la concré-
tisent. L’hospitalité, c’est se rendre disponible aux autres, garantir

à tous un égal accès aux soins, un accueil et une prise en charge
adaptés à leurs besoins et à ceux de leur entourage (pour plus de
détail, voir le site de la Fondation : http://www.fondation-saintjean-
dedieu.fr/pages/nos-5-valeurs--2).
Comme le montre les chiffres cités plus haut, les collaborateurs
laïcs sont nombreux et nous apportons un soin particulier pour que
ces cinq valeurs soient vécues par chacun d'entre eux. Ainsi, le cha-
risme du fondateur se poursuit à travers eux.
Enfin, notre prière quotidienne en communauté nous soutient et
nous est indispensable pour poursuivre notre Mission.
Il existe également une Fraternité Saint-Jean-de-Dieu, mouvement
de laïcs souhaitant vivre selon la spiritualité de saint Jean de Dieu.
Les membres peuvent participer là où ils vivent à l'accompagne-
ment des malades.
LL : Qu'aimeriez-vous dire de particulier aux parents ?
FC : Je passe la parole à mes deux frères…
Frère Emilien : C'est important que les parents s'impliquent dans
le soutien aux personnes consacrées. Il est important de prier pour
elles. En vous informant sur les différentes formes de vie religieuse
et en vous réunissant, vous concrétisez davantage l'objet de votre
prière.
Frère Xavier : Une association comme la vôtre peut contribuer à
faire comprendre à tous le respect du choix des enfants. Nous re-
mercions les parents qui créent les conditions pour que ce choix,
avec l'aide de Dieu, puisse s'exercer en toute liberté. C'est vrai bien
entendu pour le choix d'une vie consacrée, mais cela vaut aussi
pour toute autre orientation de vie.
Bibliographie
• La Croix des 6 et 7 décembre 2014 : « rendre visible l'hospitalité », par Claire
Lesegretain.
• La Croix des 4 et 5 avril 2015 : l'hopital saint Jean-de-Dieu à Monrovia (Libéria)
après Ebola.
• le site de l'ordre hospitalier : http://www.saintjeandedieu.com/
• le site de la Fondation : http://www.fondation-saintjeandedieu.fr/

Dates clés de la vie de saint Jean de Dieu
1495 : naissance à Montemor o Novo (Portugal).
1503 : arrivée à Oropesa (Espagne) où il travaille comme berger.
1523 : s’enrôle dans l’armée de Charles Quint à Fuenterrabia (Espagne).
1532 : combat à Vienne (Autriche).
1535 : revient à Ceuta (Espagne) où il travaille comme tailleur de pierres.
1538 : devient vendeur de livres à Grenade.
1539 : se convertit le 20 janvier au cours d’une messe célébrée par
saint Jean d’Avila. Considéré comme fou, il est enfermé dans
un hôpital. Il en sort le 16 mai et fonde son premier hôpital.
1546 : accueille ses premiers compagnons, Antoine Martin et Pierre
Velasco.
1547 : transfère les malades au nouvel hôpital situé à l’Alhambra.
1549 : sauve des flammes les malades de l’hôpital de Grenade en feu.
1550 : meurt le 8 mars.
1630 : béatifié par le pape Urbain VIII le 21 septembre.
1690 : canonisé le 16 octobre par le pape Alexandre VIII.
1886 : déclaré saint patron des hôpitaux et des malades par le pape
Léon XIII le 27 mai.
1930 : déclaré saint patron des infirmiers et infirmières le 28 août
par le pape Pie IX.
Vraisemblablement originaire de Grèce et
d'Asie occidentale, la grenade est un fruit com-
posé d'une écorce surmontée d'une petite
couronne et renfermant de nombreuses
graines de couleur rouge sang. La grenade
éclatée avec ses grains répandus, symbolise,
dans la tradition chrétienne, la charité. C'est
donc tout naturellement que ce fruit est très vite devenu le sym-
bole de l'Ordre hospitalier de saint Jean de Dieu, décliné au cours
des siècles sous différentes formes, mais toujours surmonté de
la croix, d’autant plus que ce fruit est le symbole de la ville de
Grenade (Espagne) où est né l’Ordre Hospitalier.

Saint Jean de Dieu
pour les malades
Seigneur, daigne exaucer notre Prière pour tous les
affligés et ceux qui les soignent !
Pour ceux qui t'aiment et t'offrent leurs souffrances :
soutiens leur cœur devant les défaillances de leur nature.
Pour ceux qui te cherchent : fais briller à leurs yeux la
lumière de ta Croix d'où descendent le pardon et la paix.
Pour ceux qui te méconnaissent : fais entendre la pa-
role de consolation : « Venez à moi, vous tous qui souffrez,
et je vous soulagerai ».
Pour tous ceux qui sont au service des souffrants et qui
veillent sur eux : à tous Seigneur, donne le calme, le courage,
la paix et la consolation.
Accorde ta miséricorde Seigneur, à ceux que tu rappelleras
à toi !
Ainsi soit-il.
Prier avec...

Plaisir de lire
Dans le dernier numéro du Lien, je vous avais dit mon enthou-
siasme pour le livre de Christiane Rancé, La passion de Thérèse
d’Avila (Albin Michel). Belle nouvelle : elle vient d’être couronnée
par le Prix de l’Essai de l’Académie Française. Il lui sera remis,
solennellement, en décembre prochain. Jolie reconnaissance, en
ce 500ème
anniversaire de la naissance de la grande mystique es-
pagnole, pour cette talentueuse biographe.
FRÈRE ROGER DE TAIZE, AVEC PRESQUE RIEN…
Sabine LAPLANE (Cerf)
Grands anniversaires, aussi, à Taizé. Le 12 mai dernier, Frère
Roger aurait eu 100 ans. Il y a dix ans, le 16 août, il était assassiné
par une Roumaine de 35 ans, déséquilibrée.
Dix ans après, une exceptionnelle biographie -à la hauteur du modèle-
nous est livrée par Sabine Laplane, sfx, déjà auteur d’un très beau
Prier 15 jours avec Frère Roger de Taizé (publié en 2008 mais tou-
jours disponible chez Nouvelle Cité.
En 500 pages, c’est tout le parcours de celui qui a fait dire à Jean
XXIII : « Vous êtes une étoile lumineuse qui avance, nous avons
confiance en vous parce que vous êtes sérieux ». Et à Jean-Paul II :
« on passe à Taizé comme auprès d’une source ». Jean XXIII aurait
aussi confié à son secrétaire : « Taizé c’est le futur de l’Église ».
Tout y est dans ce magistral livre. Les épreuves, les doutes, les intui-
tions hors du commun : de la hantise de venir en aide aux plus dé-
munis à celle d’amener des milliers et des milliers de jeunes, sans
repères, au silence et à la contemplation. A travers les rencontres eu-
ropéennes et internationales… qui serviront de modèle aux JMJ.
Ce sont aussi ses grandes amitiés : Paul Ricœur ou Olivier
Clément et celle qui aurait pu être sa sœur, Mère Teresa, avec
laquelle il signera le bouleversant « Chemin de Croix » (Rome, 86),
« Marie, Mère de réconciliations » (87) et « La prière, fraîcheur
d’une source » (92).
Bref, un livre hors du commun, dédié à celui dont on n’a pas fini de
recueillir l’héritage, spirituel et humain.

NOUS LES PRÊTRES
Yvon DAIGNEAULT (Salvator)
Québécois, né en 1929 et ordonné prêtre en 1956 dans la Congré-
gation du Très Saint-Sacrement, Yvon Daigneault a, tout ensemble,
la lucidité et l’enthousiasme, l’expérience et la fraîcheur. Avec ce
Nous les prêtres (qui vaut aussi pour les laïcs au service de l’Église)
c’est une relecture de l’Évangile appliquée à chacun.
Partant d’Emmaüs, il suggère : « peut-être viendra-t-il nous rejoin-
dre pour nous rappeler l’amitié qui nous unit à Lui. Il nous écoutera
quand nous lui confierons nos lassitudes, nos doutes, nos espoirs.
Il nous invitera à reprendre confiance devant les grands champs de
blé mûrissant et les vignes alourdies de grappes ».
En épilogue, les paroles du Cardinal Verdier à ses prêtres à la fin
d’une retraite. En ouverture, une lettre-préface du Pape François :
il souhaite que ce livre « éclaire et soutienne le chemin de nom-
breux prêtres ».
Certainement !
LA JOYEUSE ANNONCE DU SALUT
Antoine BARON (Médiaspaul)
Prêtre du diocèse de Paris, entre séjours aux pays de la Bible et
groupes de travail autour d’un passage de l’Écriture, Antoine Baron
avait publié, à l’école du P. Thomas Kowalski, plusieurs livres : sur
le Baptême de Jean, celui de Jésus et les Béatitudes.
La joyeuse annonce du Salut est un travail très personnel.
Rigoureux et chaleureux, non dénué d’humour, il nous entraîne « à
grandes enjambées » à travers des épisodes révélateurs (parfois
obscurs) de la Bible. On peut le lire, à petites gorgées, en reprenant
le texte de chaque chapitre et son commentaire.
Belle idée, aussi (au chapitre 9) de nous redonner la sublime homélie
ancienne du Grand et Saint Samedi : « éveille-toi, oh toi qui dors ».
Au cœur de l’ouvrage, elle pourrait en être la clé…
QUAND VOUS VIENDREZ ME VOIR AUX ANTIPODES
Simon LEYS (Ed. Philippe Rey)
Et LE PARAPLUIE DE SIMON LEYS (Ed. Philippe Rey)
Connaissez-vous Pierre Ryckmans, Forte probabilité que la ré-
ponse soit négative. Et Simon Leys, son pseudonyme ? Né en Bel-

gique en 1935 et mort, l’an dernier, en Australie où il vivait avec son
épouse Hafang, il est l’un des plus brillants écrivain, essayiste et
sinologue qui fut, maniant aussi bien la plume que le pinceau !
Certes Les habits neufs du président Mao, paru en 1971, firent
l’unanimité -entre mépris et protestations- chez ceux que l’on ne
nommait pas encore les « bobos »… Les mêmes qui, le 17 avril
1975, osaient titrer « Phnom-Penh libérée » .
Malheureusement, la suite des événements leur a cruellement
prouvé la justesse de diagnostic de ce grand visionnaire trop mé-
connu…
Deux ouvrages qui vont, je l’espère, vous justifier mon enthou-
siasme. Merci à Philippe Rey de les avoir édités ! Et à Pierre Bon-
cenne de signer cette subtile biographie Le parapluie de Simon
Leys ainsi que le savoureux choix de lettres qui lui furent adressées
par celui qui était aussi son ami. Titrée Quand vous viendrez me
voir aux antipodes, c’est une formidable sélection (avec entrées par
ordre alphabétique) qui peut se picorer ou se lire dans la continuité.
C’est épatant ! comme aurait pu dire Simon Leys.
Ancien professeur à l’Université de Louvain, Pierre Ryckmans, alias
Simon Leys, est un catholique. Et un amoureux de la mer (cf. son
anthologie La mer dans la littérature française). Comme tous les
hommes libres !
JARDINS DE PAPIER
(De Rousseau à Modiano)
Evelyne BLOCH-DANO (Stock)
Elle s’était déjà intéressée à leurs maisons, c’est dans leurs jardins
qu’elle nous promène.
Dans un joli petit livre qui retrace d’abord brièvement l’histoire et
les divers styles de jardins, Evelyne Bloch-Dano s’attache aux jar-
dins de romans. Ceux de Rousseau ou Proust, Colette ou Duras.
Elle a lu Modiano (elle !) et achève la promenade avec le lumineux
Christian Bobin.
Pour promeneurs immobiles… ou autres.
Belles et bonnes lectures !
Denise Dumolin
Journaliste

Vivre ensemble
APPEL
Le LIEN serait-il rompu ?
C’est la question qui se pose aujourd’hui.
En effet Odile de Sinety après plus de 10 ans au service
du LIEN, termine son mandat en tant qu’administrateur et
de ce fait arrête au prochain numéro son service précieux
pour notre association. Je profite pour lui rendre hommage
et la remercier pour son dévouement et ses compétences
qui ont permis au cours des années passées d’ améliorer
notre revue pour la rendre toujours plus attrayante.
Mais comment faire vivre notre association nationale sans
cette revue qui crée le « lien » entre tous ?
Le LIEN doit permettre à chacun de connaître la vie des
groupes, ce qui se passe au plan national, alimenter des
sources réflexion, c’est source d’unité entre nous.
Nous cherchons donc de manière URGENTE un (ou une)
rédacteur en chef pour assurer la continuité de cette mission.
(cf. page suivante).
Paix et Bien
Bernard de Vaugiraud
Président

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Bien évidemment, Odile et Jean-Claude sont disponibles pour tout
renseignement complémentaire !N’hésitez pas à les contacter,
par courriel : odesinety@orange.fr - chatillonjc45@gmail.com
par téléphone : 06.07.99.59.09 (OdS) - 06.03.09.08.23 (JCC)
(NDLR)

VIE DES GROUPES
Groupes des diocèses de Lorraine
Rencontre du 18 avril 2015, à la maison diocésaine d’Epinal
Chose promise... Nous étions une trentaine venus
des trois diocèses lorrains, Nancy-Toul, Metz et
Saint Dié. (+ un couple « isolé » du diocèse de
Langres). Beaucoup d’excusés, dont le père
Jacques Bertholet, accompagnateur nancéen.
Les pères Raymond Poirson de Metz et Côme
Hubert, le vosgien, nous ont accompagnés toute
la journée.
Après la prière et le mot d’accueil de Geneviève Mathieu, un tour
de table nous a permis de découvrir la diversité des vocations et
des congrégations religieuses. Des prêtres diocésains responsa-
bles de paroisses certes, mais aussi des prêtres des Missions
Etrangères, Mission de France, officialité, chargé de la formation
des recteurs de séminaires à Rome, communauté du Chemin Neuf,
de l’Emmanuel. Tous avec des responsabilités particulières : SDV,
PLS, prof au séminaire, aumônier de prison ou des écoles catho-
liques. Diversité aussi dans les congrégations religieuses : sœur du
très Saint Sauveur, sœur de Notre Dame, sœur de Marie Immacu-
lée, sœur Carmélite, sœur des Campagnes, sœur cloitrée en
Afrique et un frère Carme. Réalité aussi de l’Église catholique uni-
verselle avec des missions en Italie, en Afrique, au Canada, au Laos
et même à Cuba. Il est surprenant de constater que plusieurs mem-
bres ont, soit plusieurs enfants prêtres ou religieux, soit des frères
et sœurs consacrés ou engagés dans le diaconat.
Puis Gérard Binsinger, notre représentant au Conseil d’Administra-
tion de l’association, nous a parlé des projets d’avenir avec un pos-
sible travail « en Provinces éclésiastiques ». Un appel à participer
au pèlerinage à Bayeux-Lisieux du 2 au 6 octobre 2015. Au pas-
sage un peu de « pub » pour la revue Le Lien qui nous donne tous
les détails et les enjeux de ce pèlerinage. Objectifs 2020. Quelques
propositions fortes : témoigner de la joie et aller à la rencontre des

parents isolés, des non pratiquants comme le demande notre Pape
François, rencontrer les familles de consacrés pour mieux les intégrer,
contacter les frères et sœurs de consacrés, accompagner les pa-
rents âgés, liens avec les paroisses, secteurs ou doyennés, dio-
cèses. Deux projets plus proches avec les prochains pèlerinages
2017 Paray Le Monial ? 2019 Rome ? De quoi nous faire saliver et
cogiter…
Après la messe concélébrée par nos deux aumôniers et le Vicaire
général, en la crypte de Notre Dame toute proche, nous nous
sommes retrouvés à la salle à manger. Monseigneur Mathieu,
évêque de Saint Dié et le père Pierre Mathieu fils de Geneviève, se
sont joints à nous.
Mgr Mathieu a ouvert la rencontre de l’après-midi par un petit mot
pour rappeler aux parents combien leur soutien est important pour
leurs enfants. Ils sont le « regard confiant » qui encourage et soutient.
Sœur Marie Paule de la Congrégation des sœurs de Notre Dame
nous a confié son parcours. Née à Lille voici soixante cinq ans, dans
une famille qui compte prêtre et religieuse. Sa maman accepte sa
vocation, ce sera plus difficile pour le papa. C’est un envoi, pour
porter un bonjour à une sœur et un partage de vie communautaire
suite à une rencontre, qui va décider Sr Marie Paule à s’engager
dans la vie religieuse. Tout commence à Cateau-Cambrésis puis
Andry-Bruxelles où elle s’engage en catéchisme et en pastorale.
Elle revient en France et trouve la Congrégation qui lui convient.
Elle qui a travaillé avec des jeunes, elle trouve sa voie avec les «
Chanoinesses de St Augustin », filles de saint Pierre Fourier né à
Mirecourt et de la bienheureuse Alix Le Clerc née à Remiremont,
deux vosgiens qui appellent à l’éducation des jeunes filles pauvres.
Après un noviciat, elle est envoyée à Mattaincourt, berceau de la
Congrégation. Un « trou », dit-elle où elle ne trouve pas de travail.
Sa qualité de religieuse lui ferme bien des portes ! Elle part à Paris
et s’occupe des drogués en cherchant toujours un emploi adapté à
ses aspirations. Appelée à Lunéville dans un lycée, elle trouve un
proviseur accueillant qui lui demande seulement de cacher sa croix.
Laïcité oblige !... Elle y restera 28 ans. En 1991, elle est prête à par-

tir au Congo, mais la guerre là-bas stoppe ses projets. Ce sera le
Brésil, où elle vit avec les enfants des rues pendant 2 ans. De retour
à Lunéville en 2005, elle s’implique en paroisse, KT, aumônerie, tou-
jours avec des jeunes. Elle fera l’expérience d’une vie en commu-
nauté avec des étrangères et apprendra plusieurs langues.
Finalement elle retrouve le « trou » de ses débuts, Mattaincourt, où
elle assure des permanences au musée, à l’église basilique et ac-
cueille les pèlerins venus rendre hommage à saint Pierre Fourier et
prier sur ses reliques. Elle retrouve des jeunes pour des temps forts,
en secteur rural. La Congrégation est vieillissante, elle fait partie des
plus jeunes. Deux « jeunes » seulement de 54 et 62 ans… Mais des
entrées dans les maisons du Viet Nam, Congo, Brésil, Slovaquie
principalement. En France, les écoles Notre Dame accueillent encore
2.500 élèves.
Si saint Pierre Fourier repose à Mattaincourt, la bienheureuse Alix
Le Clerc repose à la cathédrale de Nancy, après que son cercueil
en plomb ait été retrouvé par hasard dans la cave de l’ancienne
chapelle du monastère où elle est décédée en 1622. Les Chanoi-
nesses de Saint Augustin ne seront reconnues par Rome qu’en
1628.
Famille – envoi – appel – partage – mission – modèles – joies et
déceptions – mais toujours avec le Christ et avec les plus démunis.
Bel exemple de vie.
Denise Gérardy
Groupe du diocèse de Nantes
Réunion du 19 mai 2015, au Monastère de Martigné-Briand
Nous avons commencé cette journée par les
Laudes, dans le car. A notre arrivée, nous nous
sommes rendus à la chapelle de la Communauté,
qui possède une magnifique charpente en bois, où
nous avons participé à la messe, avec la Commu-
nauté des sœurs et autour du Père Emprou, notre
aumônier.

Nous avons poursuivi par le déjeuner, prévu par chacun. Les
échanges ont été fructueux et conviviaux. Cette journée-pèlerinage
s’est continuée par l’office de None avec les sœurs.
Ensuite, nous avons eu un temps d’échange avec Sœur Céline,
Prieure de la Communauté depuis deux ans.
Elle nous a retracé l’histoire de sa Communauté. En 1956, à la de-
mande de l’évêque d’Angers, une nouvelle communauté des Béné-
dictines de Sainte Bathilde de Vanves (banlieue parisienne) est née à
Chemillé (Maine et Loire), de la fusion avec les dernières moniales
de l’Ordre de Fontevraud. Ce prieuré a déménagé à Martigné-Briand
en 1961. La communauté compte actuellement quinze sœurs.
Dès l’origine, l’accueil faisait partie de la vie de la communauté et de
l’intuition de sa fondatrice Sœur Bénédicte Delmas.
Quatre-vingt-dix ans après la fondation, neuf monastères vivent de
l’esprit de Mère Bénédicte. Ils sont répartis dans quatre pays sur trois
continents : France (3), Madagascar (3), Vietnam (2), et Bénin (1).
Sœur Céline nous dit aussi que les monastères qui suivent la Règle
de Saint Benoît font vœu de stabilité, de conversion et d’obéissance.
« Faire profession de stabilité, c’est nouer un lien personnel, humain
et spirituel avec une Communauté et un lieu… dont nous acceptons
la réalité présente et à venir ». La communauté monastique est im-
plantée sur un lieu, y reste et suit les règles classiques des Bénédic-
tines. Elles ne sont pas cloîtrées et à Martigné, une caractéristique
particulière est l’ouverture au monde et l’accueil, tout en respectant la
clôture constitutionnelle.
« Ora et labora », « prie et travaille » : c’est ce que font les Sœurs.
Leur vie est rythmée par les sept offices (Vigiles, Laudes, Messe,
Sexte, None, Vêpres et Complies), dont il ne faut pas oublier la di-
mension communautaire : sept fois par jour, les sœurs quittent tout,
pour ensemble, « ne rien préférer au Christ ».
Le travail fait partie de la vie des sœurs : elles confectionnent de
façon artisanale, grâce à leurs vergers, des confitures (12 000 pots
par an !). Certains d’entre nous se sont même laissés tenter… lors
de notre passage à leur magasin ! D’autres font de la poterie et de la
reproduction d’icônes sur bois.

Enfin, l’Hôtellerie (15 chambres) du prieuré est un lieu d’accueil : la
Communauté des Sœurs accueille les personnes qui désirent se met-
tre à l’écart pour un temps de ressourcement. Elles bénéficient alors
du silence de la vie bénédictine et de l’aide des offices qui rythment
la journée. Elles peuvent, aussi, rencontrer une Sœur.
Cette année, déclarée par le Pape François, «Année de la Vie Consa-
crée » a donné lieu a des journées très fraternelles regroupant l’Ab-
baye des Gardes, Bellefontaine et le Carmel d’Angers. D’autres temps
forts ont été vécus à Martigné-Briand : repas des religieuses du
doyenné pour mieux se connaître, pour être solidaires les unes des
autres.
« La Vie Consacrée est importante pour la vie de l’Église, nous rap-
pelait le Père Emprou, c’est un Don de Dieu fait à TOUS… ».
Aussi, nous pouvons rendre grâce pour toutes ces communautés
que nous connaissons, les uns et les autres, qui témoignent et rayon-
nent, dans leur humble quotidien, de la JOIE et de la PAIX venues de
DIEU.
Anne Laganier
Groupe du diocèse d’Orléans
Réunion du 28 mai 2015, au monastère des bénédictines du
Calvaire à Bouzy-la-Forêt
Nous nous sommes retrouvés 29 autour de notre
aumônier, représentant 18 familles de parents
dont 4 que nous avions le grand plaisir d'accueillir
pour la première fois. Nous avions demandé à
Monseigneur François Maupu, évêque émérite de
Verdun, Orléanais revenu vivre dans notre dio-
cèse, de nous présenter l'exhortation apostolique
du Pape François, La joie de l'Évangile.
Le matin, il nous a donné une vue d'ensemble de ce texte écrit à partir
des propositions présentées au Pape par les Pères du Synode de
2012, convoqué par Benoît XVI, dont le thème était « La nouvelle

évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne », une lettre
longue (« pas faite pour lecteurs pressés ») mais accessible.
Deux axes principaux s'en dégagent, le premier : évangéliser, c'est
partager la joie d'une rencontre. Ce n'est pas une contrainte ni
une obligation ; c'est le cœur même de la vie du baptisé qui se sait
aimé et qui fait bénéficier de cette découverte tous les autres, qui
sont aussi aimés par Dieu.
Le deuxième axe : évangéliser, annoncer l'Évangile, c'est tout autant
agir pour que les pauvres, les marginalisés aient toute leur
place dans la société, ce qui commence par le refus de la dictature
de l'argent. Un quart de l'exhortation porte sur cet aspect, invitant à
refuser l'exclusion, la « culture du déchet », la mondialisation de
l'indifférence. Les deux mots « pauvre » et « peuple » reviennent
souvent : les « disciples-missionnaires » doivent être avec le peu-
ple, et les pasteurs doivent être imprégnés de l'odeur des brebis.
Le Pape François se plaît à citer ses prédécesseurs ainsi que la
Conférence des épiscopats latino-américains. Il donne surtout une
grande place à l'Écriture. Des paragraphes entiers sont une vérita-
ble anthologie de textes bibliques : c'est qu'il n'est pas possible d'an-
noncer l'Évangile si l'on n'est pas nourri de la Parole de Dieu. Vingt
pages sont consacrées à l'homélie et à sa préparation.
La matinée s’est achevée par la célébration de l’Eucharistie en fra-
ternité avec les sœurs et par le partage d’un repas préparé par elles.
En début d'après-midi, après un passage par la boutique où l’on
trouve « l’eau d’émeraude », spécialité maison dont les secrets de
fabrication ne nous ont pas été révélés, une religieuse est venue
nous parler de sa vocation et de l'histoire de la congrégation, née
au XVIIème siècle et qui a donné son nom à une station de métro
« Filles du Calvaire ».
Ensuite, Mgr Maupu a repris deux parties de La joie de l'Évangile :
les tentations des « agents pastoraux » et le dernier chapitre
« Évangélisateurs avec Esprit ». Les agents pastoraux, cela va
« des évêques jusqu'au plus humble et caché des services ecclésiaux ».
Le Pape commence par exprimer son « immense gratitude » à ces

chrétiens qui offrent leur temps et leur vie avec joie. « Ce témoi-
gnage me fait beaucoup de bien, écrit-il, et me soutient dans
mon aspiration personnelle à dépasser l'égoïsme pour me don-
ner davantage ». La reconnaissance ne dispense pas d'inviter à
la conversion, puisqu'il s'agit de mettre « toutes les communautés
sur le chemin d'une conversion pastorale et missionnaire ».
Cette partie de la lettre est rythmée par une série de « Non »
(« Non au pessimisme stérile ») et de « ne nous laissons pas
voler... » (« l'idéal de l'amour fraternel »).
Le cinquième et dernier chapitre, « Évangélisateurs avec Esprit »,
commence avec cette confidence du Pape François : « Comme je
voudrais trouver les paroles pour encourager une période d'évan-
gélisation plus fervente, joyeuse, généreuse, audacieuse, pleine
d'amour et de vie contagieuse. Mais je sais qu'aucune motivation
ne sera suffisante si l'Esprit ne brûle dans les cœurs ». Il insiste
ensuite sur trois points : l'amour de Jésus, première motivation pour
évangéliser ; l'amour du peuple auquel Dieu nous envoie « la mis-
sion est une passion pour Jésus mais elle est en même temps une
passion pour son peuple » ; la conviction que le Christ ressuscité
continue d'agir et que Dieu agit en toute circonstance : « la mission
échappe à toute mesure. Peut-être que le Seigneur passe par notre
engagement pour déverser des bénédictions, quelque part dans le
monde, dans un lieu où nous n'irons jamais ».
C'est avec Marie, mère de l'évangélisation - « elle qui sait transfor-
mer une grotte pour des animaux en maison de Jésus, avec de
pauvres langes et une montagne de tendresse » - et avec une
prière à Marie que s'achève l'exhortation apostolique, car le Christ
« ne veut pas que nous marchions sans une mère ».
Merci à Mgr Maupu pour son intervention et pour ce résumé qu’il
nous a remis.
Jean-Claude Chatillon

Groupe du diocèse du Rouen
Réunion du 27 janvier 2015
Notre groupe se réjouit, car notre tout nouveau
Président national vient passer la journée avec
nous : «Bienvenue Bernard et Marie-Christine de
Vaugiraud. Nous sommes très heureux de faire
votre connaissance, et apprécions cet honneur
d’être le premier groupe diocésain que vous venez
visiter ! Ainsi, chacun pourra désormais mettre un visage à la lecture
de l’éditorial du « LIEN » qui a changé d’auteur depuis le 18 octobre
dernier !».
Nous accueillons aujourd’hui, le père François Battez, jésuite. Ayant
passé 36 ans à Madagascar, et 12 ans aux îles Seychelles, il est
rentré en France à l’âge de 80 ans. Il aime partager tout ce qu’il a
appris en exerçant son ministère de prêtre en brousse.
« Merci Père Battez, qui nous avez apporté un enrichissement for-
midable à notre regard sur l’Église ! Les ressorts de l’évangélisation
en brousse ne peuvent s’appliquer de la même manière dans nos
civilisations occidentales urbanisées, dites ″développées″ que, d’ail-
leurs, vous qualifiez comme étant ″spirituellement sous-dévelop-
pées″ ! Mais ils réveillent aussi des espérances pour une Église
vivante avec peu de prêtres. »
Voilà une façon percutante de considérer autrement les difficultés
que rencontre notre société moderne quant à la diminution des vo-
cations sacerdotales et/ou religieuses, quant à la déchristianisation
de notre pays ! Voilà une façon optimiste de regarder notre Église,
et de réfléchir à ce qui doit demeurer son objectif essentiel !

« Merci Père Battez pour la catéchèse qui
s’est trouvée incluse à ce regard que vous
portez sur l’annonce de la parole de Dieu
″jusqu’aux confins de la terre″ ! Vous avez
montré là votre souci d’évangéliser, à temps
et à contre temps, partout où vous passez.
Merci pour votre façon de proclamer votre
Foi en Jésus-Christ, Lui qui nous Sauve à
chaque Eucharistie, lorsque nous offrons
nos vies, notre travail, nos joies et nos
souffrances, et déposons là, sur la patène
et dans le calice, «tout ce fruit de la terre et
du travail des hommes ».
« Laissons-nous ″christifier″, ça marche,à chaque fois pour nous
tous ! », dites-vous.
Christiane et Yves Baranger ont été interpelés par le prêtre respon-
sable du Service des vocations de notre diocèse, pour prendre part,
en tant que parents d’un prêtre, à un groupe de réflexion sur ce
thème de la vocation. Leur intervention nous informe des initiatives
prises à ce sujet : Le petit feuillet « Monastère invisible », pourra
nous apporter les précisions nécessaires oncernant les différentes
possibilités de participer : un don financier, mais aussi, un engage-
ment à la prière d’intercession pour les vocations : Vocations dési-
rées, vocations en discernement, vocations en place, vocations
heureuses, vocations en souffrance, etc….
Voici trois années que Sophie et François Delestre ont été élus res-
ponsables de ce groupe de Rouen, il est l’heure de faire un rapide bilan
de ce que nous avons vécu et partagé. C’est l’heure de « voter » !... et
le scrutin leur demande de renouveler leur mandat de trois années
supplémentaires, Ce sera le temps nécessaire pour trouver un suc-
cesseur en 2018 !
Journée du 28 mai 2015, à Notre Dame de Bonsecours
Ce fut une grande joie pour notre groupe d’accueillir le père Philippe
Maheut, vicaire général, à l’occasion de notre journée mariale à
Notre Dame de Bonsecours.
La messe fut célébrée à l’intention de Monique Potel, ancienne fidèle

adhérente, décédée en avril 2015. Sur l’autel, nous avions placé, sous
la forme de petits "posters", les noms de tous ces hommes et femmes
consacré(e)s, nos enfants, nos frères/sœurs. Certes, ils sont toujours
présents à notre prière, discrètement, puisqu’ils sont la raison d’être
de notre démarche, mais ce petit "plus" les rend quelque peu "visibles"
à nos yeux de chair ! Aussi, désormais, ils accompagneront toutes les
Eucharisties de nos rencontres.
La prière d’adoration silencieuse devant le Saint Sacrement a prolongé
la messe, laissant le Seigneur nous regarder, nous embraser, nous
aimer. La richesse de cette journée à Notre Dame de Bonsecours lais-
sera assurément des traces dans la force vitale de notre groupe.
Si nous avions quelque doute quant à l’image que notre association
risque d’évoquer, celle d’une réunion de « vieilles personnes se ra-
contant des histoires de vieux », nous voici désormais totalement
rassurés par la présence chaleureuse de notre vicaire général ma-
nifestant son intérêt envers l’APPRR, cellule d’Église diocésaine.
L’enseignement qu’il nous accorda au travers de son homélie nous
a aidés à mesurer l’importance de notre présence au sein de
l’Église, à mieux discerner notre vocation propre de parents d’un
homme ou d’une femme consacré(e).
La Joie de l’amitié qui tisse les liens entre nous, donne à la pour-
suite de la journée la tonalité d’une réunion de famille !
Au-delà de cette réunion, notre prière va se prolonger ainsi : Nous
avons fait l’acquisition d’une icône représentant "Le Bon Pasteur".
Cette icône va voyager, de famille en famille. Dans chacune des mai-
sons, Le Bon Pasteur séjournera environ 15 jours, proposant aux
hôtes de cette demeure de passer du temps auprès de lui, et d’inviter
tel ami, tel voisin, tel parent, à venir Le contempler. Devant lui, que
soit nourrie une prière incessante, à l’intention des vocations, aux in-
tentions universelles demandées par notre Pape François, prière fa-
miliale, communautaire, prière dans un cœur à cœur intime. …
Le Bon Pasteur attire, que chacun vienne pour passer du temps avec
Lui, écouter, recevoir et porter du fruit. Le Bon Pasteur est parti de
Bonsecours ce 28 mai 2015, il va circuler, se laissant humblement in-
viter ici ou ailleurs.Il reviendra vers nous à notre prochaine rencontre.
Sophie Delestre

BULLETIN d’ABONNEMENT au LIEN
et/ou d’ADHÉSION à l'ASSOCIATION
Période du 1er septembre 2015 au 31 août 2016
M. et/ou Mme : ........................................... Prénom(s) : ..................................
Adresse : ………………………………..............………Tél : ……………………..
Code postal : .................. Commune : .............................................................
Adresse mail : ................................................@...............................................
Nom, diocèse, congrégation de votre enfant (s) ordonné ou consacré(e) :
....................................................................................................
souscrit(vent) ou renouvelle(nt) son (leur) abonnement au Lien
(bulletin trimestriel de liaison), soit 20 € ou, si adhérent 15 € : €
verse(nt) la cotisation nationale 2015-2016 de membre de l'Association : 4 €
souhaite(nt) participer au soutien de l'Association en versant : €
Ci-joint, règlement par chèque à l'ordre de : "A.P.P.R.R." de : €
A remettre, SVP, à votre responsable diocésain, à l'occasion d'une réunion,
Ou à adresser au Trésorier national de l'Association :
Jean PÉNAUD, 7 rue Philippe Lebons 37000 TOURS

À Dieu
Le lien - septembre 2015 - n° 262 45
Une messe est célébrée le premier dimanche de chaque
mois aux intentions de tous les membres de notre association
et plus particulièrement des défunts récemment signalés.
Nous sommes tous invités à nous y associer par la prière.
Monsieur Joseph COLAS DES FRANCS, 14760 BRETTEVILLE/ODON
Colonel Jean de GEYER d’ORTH, 56610 ARRADON
Monsieur Marc GIVELET, 75007 PARIS
Madame Maryvonne GRENET, 45100 ORLEANS
Madame Nicole LALLEMENT, 75014 PARIS
Monsieur Xavier RUPIED, 92400 COURBEVOIE
Madame Odile THIBAULT, 18340 SOYE EN SEPTAINE

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