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Mathilde Grumel - Thomas Vargel - Pauline Serra
DOSSIER DE CONCEPTION STUDIO
Sciences Po Grenoble 2015 /2016
INTRODUCTION
L’équipe………………………………………….………………… 4
Génèse du projet………………………………………………… 5
Pourquoi Atu-Ata ?………………………………………………. 6
Note d’intention………………………………………………….. 7
Le pilote……………………………………………………………. 8
Résumé de l’histoire……………………………………..……… 9
L’itinéraire…………………………………………………………. 10
ETUDE DE MARCHE
Benchmark…………………………………………………………. 16
Enquête pré-quasi / Pré-test……………………………………. 18
Cibles……………………………………………………………….. 20
ARCHITECTURE TRANSMEDIA
Les dispositifs
	 Le magazine documentaire …………………………… 22
	 La web-série………………………………………………. 23
	 Le carnet de croquis…………………………………….. 24
	 La plateforme web………………………………………. 26
Schéma transmédiatique………………………………………… 27
La navigation………………………………………………………. 28
Parcours utilisateur (profil & user case)
	 Jules…………………………………………………………. 31
	 Cloé…………………………………………………………. 34
	 Benoît……………………………………………………….. 36
STRATEGIE DE COMMUNICATION
Stratégie partenariale
	 Les événements……………………………………………… 41
	 Presse / Médias…………………………………………….. 42
	 Les influenceurs……………………………………………… 43
Stratégie social media………………………………………………. 44
FINANCEMENT
Modèle économique…………………………………………………. 47
Pistes de financement………………………………………………… 48
Budget
	 Pilote……………………………………………………………. 51
	 Web-série & du magazine documentaire………….……. 53
	 Autres coûts………………………………………………..….. 55
	 Budget prévisionnel total………………………………..….. 56
	 Plan de financement…………………………………………..56
PLAN D’ACTION
Calendrier de diffusion……………………………………………….. 58
Déploiement…………………………………………………………….. 60
Contraintes juridiques…………………………………………………. 62
ANNEXES
Table des annexes………………………………………….…………. 64
Annexe 1 : Benchmark……………………………………………….. 65
Annexe 2 : Entretien Marjolaine……………………………………. 68
Annexe 3 : Entretien Maxence……………………………………… 70
Annexe 4 : Entretien Clarisse…………………………………….….. 71
Annexe 5 : Entretien Dorian…………………………………………. 73
Lean Canvas ……………………………………………………………. 75
2
INTRODUCTION
LES DISPOSITIFSL’équipe.
Thomas Vargel Pauline SerraMathilde Grumel
Production transmédia
Communication
Financements
Partenariats
Web développement
Post Production
Réalisation Vidéo
Graphisme
Architecture transmédia
Marketing stratégique
Media Planning
UX design
4
GENÈSE DU PROJET
Nous avons tous au sein du groupe un ami qui souhaite se faire tatouer depuis plusieurs années mais qui reporte sans
cesse son projet faute de trouver un modèle, un emplacement qui lui convient parfaitement et qui soit en totale
adéquation avec sa personnalité.
Le tatouage est un art qui se développe et se démocratise rapidement, surtout auprès de la génération à laquelle nous
appartenons (18-25 ans). Les recherches en termes de modèles semblent parfois difficiles et fastidieuses sur Internet. Face
à ce constat, nous avons décidé d’aider les personnes dans leur prise de décision en leur fournissant un outil à la fois
divertissant et condensé pour découvrir les différents styles de tatouages.
Nous souhaitons donc mettre en avant, au travers de notre dispositif, les techniques, les traditions mais aussi les
symboliques parfois méconnues qui sont véhiculées dans les différents styles de tatouages. Cela permettra d’alimenter les
connaissances des futurs tatoués, de leur fournir un accès condensé aux multiples styles de modèles afin de les inspirer et
de lutter contre l’envie d’un report de leur projet. Atu-Ata, par le contenu qu’il transmet à ses internautes, devrait leur
permettre de réaliser à terme un tatouage qui leur soit propre, personnel et original.
5
POURQUOI ATU-ATA ?
« A l’origine, le mot ta-tatau, signifie “tatouage” en maori. Les
tatouages tribaux sont emblématiques de cet art ancestral et nous
avons donc souhaité construire notre identité autour de ce terme à
la fois évocateur pour les connaisseurs mais également mystérieux
de par sa sonorité ».
6
NOTE D’INTENTION
Notre dispositif transmedia s’ancre tout d’abord à travers une web-série fictionnelle aux épisodes courts et dynamiques, permettant de suivre
Sara, jeune étudiante aux Beaux-Arts cherchant sa spécialisation et découvrant l’univers du tatouage. Notre personnage est très vite amené à
voyager dans le monde entier pour partir à la rencontre de tatoueurs originaux et utilisant des techniques ancestrales ou spécifiques à leur
pays. Pour notre second support, un angle plus culturel a été développé à travers un magazine documentaire sous forme d’épisodes de vingt-
cinq minutes permettant à nos utilisateurs de découvrir plus en profondeur les styles mis en avant au sein de la web-série, grâce à la diffusion
de portraits de réels tatoueurs reconnus pour leur art dans leur pays.
Encore plus que le style ou la technique, c’est souvent la démarche personnelle et l’histoire cachée derrière chaque tatouage qui en font toute
son originalité. C’est pourquoi, nous proposons à nos internautes de découvrir des portraits de tatoueurs et tatoués en se rendant sur le
Carnet de Croquis collaboratif de Sara. En quelques clics, nos utilisateurs auront accès à un contenu enrichi et mettant en avant les
expériences de la communauté créée.
La communauté du tatouage, extrêmement variée et en expansion constante, est proactive sur les réseaux sociaux et n’hésite pas à se
déplacer aux évènements majeurs tels que le Mondial du tatouage et autres conventions. Nous souhaiterions donc nous être présents lors de
ces événements afin de rencontrer, d’échanger avec notre communauté et d’augmenter la visibilité de notre projet.
Sara est le fil conducteur reliant nos différents supports, permettant aux utilisateurs de pouvoir se projeter en elle et de s’attacher à ce
personnage qu’ils vont suivre pendant plus de trois mois au travers de ses rencontres, de ses découvertes et de son auto-apprentissage.
Pourquoi cette volonté de mélanger fiction et réalité ? Il était essentiel pour nous de nous inscrire dans une démarche réellement transmedia
qui réunit des supports complémentaires dans leur utilisation et leur contenu, afin de créer un dispositif divertissant, collaboratif et ayant
recours aux nouvelles formes de narration immersive.
7
LE PILOTE.
Le pilote du projet en prises de vue réelle, diffusé à la télévision, constitue le principal point
d’entrée et de lancement de l’univers d’Atu-Ata.
Sara, jeune étudiante aux Beaux-Art de 24 ans, cherche encore sa spécialisation. Elle
accompagne un jour sa soeur dans différents salons de tatouage pour que cette dernière trouve un
artiste qui corresponde à son projet. Sara découvre alors la richesse de cet univers qu’elle ne
connaissait pas jusque-là. Sa curiosité étant piquée au vif, elle va commencer à se plonger dans
des recherches sur les différents styles de tatouage, rencontrer les tatoueurs de sa ville, Lille, pour
échanger sur leur métier et voir les dessins qu’ils créent. Cependant, Sara se sent vite frustrée car
elle n’arrive pas à appréhender l’univers du tatouage dans sa totalité, notamment du fait de
méthodes ancestrales qui ne sont pratiquées parfois que dans certains pays.
Captivée par cet univers depuis maintenant plusieurs mois et pensant avoir trouvé sa voie
professionnelle, Sara décide de prendre une année de césure aux Beaux-Arts. Faute d’école de
tatouage en France, pourquoi ne pas aller directement voir les pionniers de cet art ? Elle décide
de partir en voyage aux quatre coins du monde pour rencontrer les artistes tatoueurs, de
découvrir plus concrètement le milieu professionnel auquel elle aspire et de trouver sa propre
patte artistique.
Ce pilote, où Sara est encore en France, permettra de présenter les styles les plus contemporains
et répandus ces dernières année dans notre pays, tels que le watercolor, le minimaliste et enfin le
style graphique qui s’imbriquent parfois dans les tatouages. A la fin du pilote, les spectateurs
pourront voir Sara dans l’aéroport, son passeport à la main, en train de franchir les portiques
pour se rendre dans sa première destination : la Polynésie Française. Chacun des premiers
épisodes de la web-série et du magazine documentaire traiteront de cette destination et des styles
qui lui sont associés, le maori et le tribal.
8
fefefefefeef
RÉSUMÉ DE L’HISTOIRE
Neuf épisodes feront suite au pilote, diffusés à la fois sur une chaîne Youtube et sur la
plateforme du projet. Sara visitera un pays différent dans chaque épisode, afin de mettre
en lumière un nouveau style de tatouage et les tatoueurs emblématiques de la région.
L’internaute pourra suivre son périple étape par étape.
L’idée de ce dispositif est de bénéficier d’un format attrayant et léger, une histoire
colorée, dans le but de donner une plus grande visibilité aux multiples facettes de
l’univers du tatouage. Au cours de ce voyage, Sara va s’intégrer dans les communautés
de tatouage locales, s’imprégner de leur culture et de leurs traditions en partageant leur
quotidien.
A chaque épisode de la web-série correspondra un épisode d’un magazine
documentaire télévisé dans lequel cet aspect culturel et traditionnel sera plus
particulièrement développé.
9
L’ITINÉRAIRE
Neuf pays ont été envisagés comme destinations phares
pour notre personnage afin de lui faire rencontrer neuf
tatoueurs emblématiques de la région.1. Polynésie (Maori / Tribal)
2. Japon (Traditionnel japonais)
3. Thailande (Magie /
Protection)
4. Tibet (Style Hindou)
5. Danemark (Dotwork /
Celticisme)
6. Mozambique (Makonde /
Scarification)
7. Canada (Hyper réalisme)
8. Texas (Style : Old School)
9. Mexique (Style Chicano)
Cartographie des styles de tatouage
10
L’ITINÉRAIRE.
PIUS - Mozambique Wizard Tattoo Studio Manu Farrarons
Horiyoshi IIISak Yant
Erik Reime & Colin Dale Old School Tattoo Parlour
l’Ôm
Craig Fenrick
Au fur et à mesure de son voyage, Sara rencontrera des
tatoueurs d’horizons variés, qui feront également l’objet
d’interviews lors du magazine documentaire. Neuf visages, neuf
styles dans le but de faire découvrir les différentes facettes du
tatouage à travers le monde.
Panorama des artistes
11
L’ITINÉRAIRE
POLYNESIE FRANÇAISE : Manu Farrarons, spécialisé dans le style marquisien, tahitien et polynésien
traditionnel. Très concentré dans sa tâche, il ne se sépare jamais de ses lunettes. Il adore parler de
son mode de vie en Tahiti.
JAPON : Horiyoshi III (68 ans, de son vrai nom Yoshihito Nakano), illustre maître-tatoueur traditionnel
japonais (irezumi) situé à Yokohama, au sud de Tokyo. Salon très personnalisé, loin des standards
aseptisés occidentaux qui attirent les touristes. Horiyoshi III est spécialisé dans les estampes japonaises
: carpes, dragons, vagues, sans oublier les traditionnelles fleurs de Sakura, les fameux cerisiers
japonais.
THAÏLANDE : Un moine bouddhiste du Wat Bang Phratrès, spécialisé dans les tatouages magiques,
appelé Sak Yant ou Yantra Tatto. Homme plus discret, réservé et à la voix douce. Il inspire la quiétude
avec son sourire amical. Le motif du tatouage de Sara est imposé par le moine car c’est un message
de Bouddha qu’il lui est délivré. Ces tatouages sacrés apportent force, chance et une protection
contre le mal. Les tatouages sont réalisés à l’huile de sésame.
Panorama des artistes
12
L’ITINÉAIRE.
MOZAMBIQUE : Pius, 87 ans, également connu sous le nom de Nauka, est membre d’une tribu
indigène dans la région du Cabo Delgado. Il pratique le Makonde (forme de scarification) qui
marque l’appartenance à une tribu. Ce tatouage est traditionnellement réalisé sur les jeunes garçons
à la suite d’une cérémonie initiatique. Plus qu’un tatoueur, Pius est une sorte de gourou, médecin de la
tribu.
DANEMARK : Erik Reime & Colin Dale sont situés dans le lieu atypique du village viking de Lejre. Ils
réalisent leurs tatouages aux motifs préhistoriques et vikings à la main, dans une hutte, en suivant les
règles de leurs ancêtres. Ils possèdent également un salon à Copenhague, plus contemporain, où ils
sont spécialistes de la technique du dotwork respectant la tradition inuit du fil et de l’aiguille.
TIBET : Un moine tibétain qui perpétue le style Hindou à travers le motif de l’Aum (ou Om),
qui représente l’absolu, l’omnipotent, l’omniprésence et la source de l’existence. Les
mandalas, également très répandus dans cette région, sont évocateurs de cette même notion
d’équilibre et de plénitude.
Panorama des artistes
13
L’ITINÉRAIRE
CALIFORNIE : Old School Tattoo Parlour, à Colfax. Rencontre avec la famille du tatoueur, un barbu à
l’allure inspirée de la communauté Harley Davidson, sa femme et son jeune fils.
TEXAS : Rudy Hetzer, spécialisé dans le bomb color et le style new school
CANADA : Craig Fenrick est un artiste peintre canadien, assez jeune et passionné des conventions.
Son style est pop, réaliste et très coloré. Le Canada sera aussi l’occasion d’évoquer les tatouages
tribaux des Native Americans.
MEXIQUE : Le Wizard Tattoo Studio est situé à la Playa del Carmen. Spécialisé dans le style Chicano
qui s’inspire du street art, de l’iconographie religieuse catholique et de l’histoire précolombienne. Les
tatoueurs du salon racontent l’histoire de ce style venu des prisons californiennes dans les années
1940-1950 et sont spécialisés dans les masques au double visage (un riant, l’autre pleurant).
Panorama des artistes
14
ÉTUDE DE MARCHÉ
Atu-Ata est un dispositif transmédia sur l’univers du tatouage, de ses styles, techniques et
symboliques. Nous n’avons pas trouvé de concurrents directs sur la même thématique car
aucun dispositif rencontré ne présente à la fois un développement transmédiatique et une
cible similaire à la notre.
Nous avons effectué notre étude de benchmarking en deux temps. Le premier a été dédié à
l’univers du tatouage en lui-même, en analysant les projets sur différents supports qui se
rapprochent de notre intention. La deuxième phase d’analyse a repris le même objectif mais
en le calquant cette fois-ci sur la thématique du voyage, thème présent à la fois dans notre
web-série et au sein du magazine documentaire. Cette analyse en deux temps nous a permis
d’avoir une vision d’ensemble du marché et des intentions comprises dans les différents
projets. Le tableau récapitulatif du benchmark est situé en annexe page 65 .
BENCHMARK
Etat des lieux
16
Fort de cette étude, nous avons établi nos choix de positionnement pour s’ancrer de manière distincte par rapport à nos concurrents :
LA FICTION : la grande majorité des projets que nous avons rencontrés traitent de la thématique du tatouage ou du voyage
d’un point de vue documentaire. Il nous a donc semblé intéressant de consacrer une part de notre projet au développement d’une
narration qui joue sur les liens entre réalité et fiction, pour rompre avec l’aspect habituel du traitement de ces deux thématiques.
LA COLLABORATION : bien que la communauté du tatouage soit proactive sur les réseaux sociaux tels que Facebook
et Instagram, peu de projets appellent à une réelle contribution des internautes au-delà d’un simple post de photos de leurs
tatouages. Le projet Atu-Ata, quant à lui, à travers le carnet de croquis collaboratif, dépasse ce simple aspect visuel en appelant à
une réelle création de contenu de la part de notre communauté, grâce à la mise en lumière de leur portrait et par un système de
vidéo collaborative (voir p25).
UNE SOURCE EN LANGUE FRANÇAISE : la majorité des sites Internet regroupant des portfolios de styles
de tatouages ou de tatoueurs sont anglo-saxons ou américains. Atu-Ata se différenciera ainsi également sur ce point en étant un
projet initialement français, et proposant des adresses de tatoueurs plus facilement accessibles car plus proches géographiquement
de notre cible.
BENCHMARK
17
Les entretiens menés auprès de notre cible nous ont permis de valider la majorité des hypothèses que nous avions
construites au cours de notre phase préalable de réflexion :
- Des recherches sur Internet fastidieuses et lentes.
- Curiosité de notre cible face à la possibilité d’en apprendre plus sur les différents styles de tatouage
- Des difficultés exprimées par notre cible pour trouver un tatoueur correspondant à leur projet à la fois par son style
mais aussi par ses disponibilités.
Les résumés de ces entretiens sont disponibles dans les annexes 2 à 5.
ENQUÊTE QUALI PRÉ-TEST
18
De plus, ces entretiens ont été l’occasion de soulever de nouvelles problématiques que nous n’avions pas initialement intégrées à
notre projet. Cela nous a permis de mieux adapter le projet Atu-Ata en le réorientant par rapport aux attentes exprimées par notre
cible. Ainsi, nous avons décidé d’évoquer lors du pilote l’aspect « technique » du tatouage (sensations, approche du tatoueur,
douleur, se rendre dans un salon, l’encrage, l’utilisation du démographe…) afin de développer les enjeux liés au passage à l’acte.
Le second point évoqué par la majorité de nos interviewés est un certain attrait pour la réalisation d’un tatouage au cours d’un
voyage, afin de marquer cette expérience et ce moment de manière indélébile. Nous envisageons ainsi de diffuser non seulement
des portraits et adresses de tatoueurs français, mais également étrangers. Le personnage de Sara se fera donc tatouer au cours de
son voyage afin que notre cible se projette le plus possible dans sa personnalité et l’expérience qu’elle vit.
Le dernier pivot effectué à la suite des entretiens met en lumière un autre aspect important : plus les personnes souhaitant se faire
tatouer attendent pour passer à l’acte une fois leur décision prise, plus un sentiment de doute s’installe dans leur esprit. Atu-Ata
aura donc vocation à livrer une connaissance riche des différents styles, techniques et symboles, mais de façon condensée
temporellement.
Afin de compléter ces informations acquises en amont du développement du projet, nous souhaitons re-contacter nos interviewés
afin de mener des entretiens « solutions » visant à leur faire tester la démo de notre projet et leur soumettre notre landing page.
Cela nous permettra de continuer à affiner notre projet en fonction des attentes de notre cible. Nous souhaitons également
développer ce projet en partenariat étroit avec les tatoueurs eux-mêmes, il sera donc nécessaire dans un avenir proche d’entrer en
contact avec eux pour comprendre les problèmes auxquels ils sont confrontés et leurs besoins.
ENQUÊTE QUALI PRÉ-TEST
19
CIBLES
Coeur de cible :
Personnes connectées, souhaitant se faire tatouer et qui
cherchent une idée, mais ont des difficultés à trouver
l’inspiration.
Loisir/sensibilité : dessin, graphisme, vidéo, nouveaux médias
Cible élargie :
Intéressés par le tatouage et/ou le voyage et/ou les nouvelles
formes d’art, acceptant d’en apprendre plus sur cet univers.
Cible familière des nouvelles technologies. Tranche d’âge plus
élargie (15 - 55 ans).
Ambassadeurs :
Fans de tatouage, sensibilisés (eux-mêmes tatoués, possiblement
en voyage), avertis et acteurs des médias et réseaux sociaux
(blogueurs, Youtubeurs, créateurs de contenu, rédacteurs de
site). Plutôt jeunes (18-30 ans), suivis, populaires et référents
dans ce domaine. Trois critères inhérents à nos cibles :
Sensibilisation au tatouage : des passionnés aux curieux
Sensibilisation au nouveaux médias : des influenceurs aux internautes
passifs
Sensibilisation au voyage : thématiques découvertes/cultures et nouvelles
manières de voyager
20
ARCHITECTURE TRANSMÉDIA
LES DISPOSITIFS.
Le magazine documentaire est la partie de notre dispositif qui se veut la plus
riche en termes de contenus, car il traite à la fois de l’aspect technique,
symbolique et traditionnel des différents styles de tatouages à travers le monde :
portraits de tatoueurs, place et symbolique du tatouage dans la culture locale,
etc.. Chaque épisode, d’une durée de 25 minutes environ, se déroulera dans le
même pays que l’épisode correspondant au sein de la web-série. De par son
aspect documentaire plus traditionnel, nous pensons toucher un public plus
adepte des contenus télévisés, c’est pourquoi chaque épisode pourra être diffusé
sur la même chaîne que l’épisode pilote. Pour assurer les liens entre nos divers
dispositifs, les tatoueurs présentés dans le magazine seront également introduits
dans la web-série fictionnelle à travers les rencontres de Sara. La figure de Sara
ne sera pas représentée physiquement au sein du magazine documentaire, mais
par le biais d’une voix off menant les entretiens et commentant les prises de vue.
Le magazine documentaire
22
LES DISPOSITIFS. La web-série
La web-série diffusée à la fois sur une chaîne Youtube et sur la plateforme du projet,
repose sur le voyage de Sara composé de neuf épisodes représentant les neuf
étapes de son voyage, en lien avec les épisodes du magazine documentaire.
La narration fictionnelle et le format court (12 minutes par épisode) permet de créer
un point d’entrée dans l’univers d’Atu-Ata plus divertissant et léger, dans le même
esprit que l’épisode pilote diffusé à la télévision.
La web-série sera l’occasion de mettre en avant le quotidien d’une globetrotteuse et
les rencontres qu’elle effectue dans le cadre de son projet.
Pour mêler réalité et fiction, nous avons décidé de recourir à des prises de vue en
images réelles, alternant caméra au poing et plans plus traditionnels, afin de jouer
sur les points de vue externe et interne au sein de la narration.
23
LES DISPOSITIFS Le Carnet de croquis
Le carnet de croquis est le dispositif de collaboration avec notre
communauté, pour pouvoir la mobiliser sur le plus long terme, disposant
d’une URL indépendante de la plateforme web. Un bouton permettra
de passer de la plateforme au carnet pour plus de fluidité dans la
navigation.
L’objectif du carnet sera de créer du contenu par et pour les
internautes. Pour ce faire, ce support collaboratif aura la forme initiale
d’un carnet de croquis reprenant la charte graphique du projet, mais
sera enrichi de plusieurs contenus, organisés sous cinq onglets
permanents.
24
LES DISPOSITIFS
Le Carnet de croquis - Les onglets
LES ONGLETS
Le premier sera constitué des portrait de tatoués, soit des portraits storytellés que les internautes nous aurons envoyés. Ce sera l’occasion d’en
apprendre plus sur leurs motivations, leurs intentions, leur démarche dans le choix du modèle et de l’emplacement. Les internautes nous livreront des
photos de leurs tatouages en plus du paragraphe écrit. Cet onglet s’inspire notamment des portraits générés sur la page Facebook “Humans of New
York” qui a remporté un grand succès tant dans sa forme que dans son fond.
Le deuxième onglet sera cette fois-ci consacré aux portraits de tatoueurs, décrivant leur personnalité, leur style, permettant de comprendre la démarche
qui les a amenée à cette profession et renvoyant vers leurs pages professionnelles (site Internet, réseaux sociaux).
Ces portraits seront tous relayés au sein de l’Instagram et de la page Facebook du projet Atu-Ata. L’utilisation de hashtags sera primordiale pour
assurer leur visibilité, comme cela est décrit dans la stratégie social média pages 44/45.
Le troisième onglet donnera accès à des articles en contenus enrichis sur les dernières tendances en matière de tatouage. Cet onglet permettra à la
communauté d’accéder rapidement et de manière condensée aux articles faisant le “buzz” et à ceux délivrant un contenu riche. Des liens vers les sites
des tatoueurs cités, les descriptifs des techniques mentionnées ou toutes informations complémentaires seront mises en avant par l’équipe éditoriale.
Le quatrième onglet sera consacré à une interface permettant aux internautes de générer des dessins de tatouage sur une courte vidéo. Cet onglet
s’inspire notamment du projet nommé The Johnny Cash Project (http://www.thejohnnycashproject.com), où l’expérience de dessin collaboratif a été
menée sur des planches d’un clip de Johnny Cash. La lecture des dessins générés par les internautes se fait de manière aléatoire. L’aspect visuel et très
graphique de cette co-création permettra de valoriser la créativité de nos utilisateurs et de renforcer leur esprit communautaire.
La lecture de la vidéo et l’utilisation de l’interface de dessin seront accessibles à tout internaute, mais ceux souhaitant soumettre leur dessin à
l’algorithme devront s’inscrire au sein du Carnet de croquis.
Le dernier et cinquième onglet sera composé d’une boutique en ligne, vendant des goodies comportant les visuels des dessins de tatouage générés par
nos tatoueurs partenaires (coque de téléphone, casquette, tee-shirt, mug, totebag…).
25
La plateforme web est la pierre angulaire de notre dispositif. Notre volonté est
de créer un véritable “hub” dans lequel les internautes auront une visibilité
directe sur l’ensemble du dispositif.
Interface utilisateur :
La navigation sur la page principale permettra d’atteindre successivement trois
volets correspondant aux trois piliers du dispositif d’Atu-Ata, après une brève
présentation comprenant le pilote et une description du projet et de l’équipe :
- LA WEB-SÉRIE : navigation par vignettes pour le visionnage des épisodes.
- LE MAGAZINE DOCUMENTAIRE : carte interactive avec renvoi sur les épisodes
par aires géographiques , styles et personnalités des tatoueurs rencontrés.
- LE CARNET DE CROQUIS COLLABORATIF : lien redirectionnel vers une URL
indépendante comprenant cinq onglets différents (voir p25).
LES DISPOSITIFS La plateforme web
26
SCHÉMA TRANSMÉDIATIQUE
MAGAZINE
DOCUMENTAIRE
CARNET DE CROQUIS
ÉVÈNEMENTS IRL RESEAUX SOCIAUX
WEB-SÉRIE
1 épisode par style et pays
Narration, histoire, symboles
Portraits réels de tatoueurs
Portraits des tatoués
Portraits des tatoueurs
Vidéo Collaborative
Shop en ligne
Edition d’un livre
Rencontres avec Sara
Projections spéciales
Stand d’information / vente
Carnet de croquis Instagram
Page Facebook de Sara
Page projet Atu-Ata
Pilote télévisé
1 épisode par style et pays
Voyage pour auto-formation
27
LA NAVIGATION
Le magazine documentaire, la web-série et le carnet de
croquis seront accessibles sur une plateforme commune,
qui est le coeur du dispositif. L’ergonomie de la
plateforme invite les internautes à commencer
l’expérience par le visionnage du pilote et des épisodes
de la web-série. La page d’accueil s’ouvre en effet sur
un bref descriptif du projet, de l’équipe et de ses
objectifs, pour ensuite donner rapidement accès aux
épisodes de la web-série sous forme de vignettes, puis
ensuite à ceux du magazine documentaire sous la forme
d’une carte.
28
La répartition en épisodes de la web-série et du documentaire permet à l’utilisateur de naviguer plus librement dans la
narration, les pays visités par le personnage et les styles de tatouage traités. Les épisodes se déverrouilleront au cours des
semaines selon le calendrier de diffusion pour finalement être tous accessibles.
Les internautes sont ensuite appelés à cliquer sur un bouton permettant d’accéder au carnet de croquis collaboratif, présent
sur une URL séparée, condensant les contributions de nos internautes.
LA NAVIGATION
29
Les entrées dans le dispositif transmédia sont multiples. La première façon
d’y accéder, et peut-être la plus simple et la moins impliquante, est le
visionnage du pilote sur une chaîne de Télévision (Arte, France
Télévisions…) pour ensuite être amené à se rendre sur la plateforme web.
La seconde entrée se fait par la diffusion des épisodes du magazine
documentaire sur la même chaîne télévisuelle, à la suite de l’épisode
pilote. De la même manière, le spectateur sera appelé à se rendre sur la
plateforme pour compléter l’expérience.
La troisième entrée peut se faire lors des événements IRL organisés tout au
long de l’année dans des salons de tatouages ou dans des événements ou
conventions reliées aux nouvelles formes d’art. Ce sera l’occasion de
mettre en lumière le dispositif et son intérêt pour susciter la curiosité du
public déjà intéressé par la thématique.
La dernière entrée dans le dispositif se fait pas le biais des réseaux
sociaux, soit la page Facebook du projet ou du personnage principal,
Sara, soit par l’Instagram alimenté par les photos des portraits des
internautes ayant collaboré au sein du carnet de croquis.
LA NAVIGATION
30
PARCOURS UTILISATEUR
Les personae
Jules
31
PARCOURS UTILISATEUR
Les personae
Jules a 23 ans, il est Toulousain. Il est en collocation, en stage dans une agence de graphisme. Passionné de dessin, il partage ses illustrations et
ses planches BD sur un blog et les réseaux sociaux. Curieux, il s’intéresse aux différentes formes d’art, notamment le tatouage dont il apprécie
l’aspect graphique.
Il dessine parfois des tatouages pour ses amis et n’exclue pas d’en faire un jour son activité principale, mais il souhaite tout d’abord acquérir
une expérience professionnelle dans son domaine (puisqu’il a presque fini ses études). Cependant, il n’a jamais dessiné ses propres tatouages
car il aime l’idée d’être un relai de l’expression artistique d’une tierce personne.
Ses tatouages :
Premier tatouage : petit, dans un endroit discret, cadeau payé par ses parents pour ses 18 ans, eux-mêmes déjà tatoués (lettrage, à l’intérieur
du bras)
Second tatouage : toujours petit, mais visible, fait pendant son Erasmus aux Etats-Unis en Californie pour marquer cette expérience (old ou new
school sur le poignet)
En rentrant de son Erasmus, Jules entame des recherches sur cet art et il se rend à tous les événements dans sa région et dès qu’il le peut aux
événements nationaux (exposition au Quai Branly Tatoueur/Tatoués, Mondial du tatouage, conventions…).
Troisième tatouage : Jules a cherché pendant longtemps le tatoueur pour qu’il corresponde à un style précis (côté du corps de l’aisselle à la
cuisse, lignes géométriques épaisses en dotwork)
Quatrième tatouage : pièce de street art qu’il a vu et qu’il a fait reproduire en couleur sur son omoplate.
Il pense déjà à son prochain tatouage, qu’il souhaite intégrer au premier dans une grosse pièce pour en faire une manchette (styles mêlés).
Profil
32
Jules entend parler d’Atu-Ata pour la première fois grâce à la veille Internet qu’il fait sur le tatouage. Google Alertes lui a envoyé un mail pour
le prévenir qu’un nouveau dispositif traite de cette thématique. Intéressé et curieux, Jules se rend sur l’URL du crowdfunding d’Atu-Ata. Le jeune
homme découvre le projet transmedia et décide de participer à son financement à hauteur 110 euros, ce qui lui permet d’accéder à de
multiples contreparties : deux invitations pour le Mondial du tatouage à Paris pour une journée, une coque de téléphone avec un visuel de
tatouage, un remerciement sur la plateforme, son nom dans les génériques.
Jules est impatient de découvrir la sortie du dispositif et suit avec intérêt l’avancement de la production de la web-série et du magazine
documentaire à travers la page de crowdfunding du projet. Le jour de la sortie d’Atu-Ata, il est prévenu par mail avec un lien vers l’URL de la
plateforme, les jours et horaires de diffusion du pilote et des épisodes. Le jeune homme prend le temps d’explorer la plateforme. Il décide de
regarder le pilote en replay sur Internet, le premier épisode de la web-série déjà débloqué et enchaîne avec le premier épisode du magazine
documentaire sur la Polynésie Française. Cela lui donne envie d’intégrer ce style dans son prochain projet de tatouage (manchette). Il repère
rapidement les styles de tatouage qu’il connaît déjà et porte dans ses propres tatouages et s’étonne de constater qu’il existe des styles et des
techniques qu’il ne connaît pas encore.
Jules se rend ensuite sur le carnet de croquis collaboratif, et retrouve un aspect qui lui avait particulièrement plu lors de la campagne de
crowdfunding : les portraits. Il s’inscrit immédiatement et se crée un compte utilisateur pour pouvoir générer le sien.
Très fourni, son portrait est désigné « coup de coeur » mensuel par l’équipe d’Atu-Ata, un fait dont Jules n’est pas peu fier et qu’il relaie sur ses
réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram). Il en profite également pour liker les pages du projet et de Sara et partager le pilote sur sa
page personnelle. Entre deux connexions à la plateforme, il parcourt le magazine documentaire diffusé hebdomadairement à la télévision.
User Case
PARCOURS UTILISATEUR
Les personae
33
Lors d’une autre connexion à la plateforme, après avoir visionné deux épisodes de la web-série, Jules décide de tester une autre fonctionnalité
proposée dans le carnet de croquis : la vidéo collaborative. Comme le jeune homme dessine souvent, il prend goût à l’exercice, il génère trois
dessins différents et teste des identités graphiques variées.
Durant la quatrième semaine de diffusion du dispositif, Jules est informé via Facebook qu’Atu-Ata est représenté lors de la Convention du
tatouage au sein de sa ville, Toulouse. Il décide de se rendre à cet événement IRL lors de son temps libre afin de rencontrer l’équipe du projet et
échanger avec eux. L’équipe le reconnaît et discute avec lui, il prend des photos avec Sara (qu’il poste ensuite sur les réseaux sociaux) et se
voit offrir de nouveaux goodies. C’est également pour lui l’occasion d’échanger avec un tatoueur présent dans l’un des épisodes, ce qui lui
permet de se projeter un peu plus dans une éventuelle carrière de tatoueur.
PARCOURS UTILISATEUR
Les personae
34
PARCOURS UTILISATEUR
Les personae
Cloé
35
PARCOURS UTILISATEUR
Les personae
Profil
Cloé a 19 ans, elle commence ses études supérieures en Info Com. Elle
vient de quitter le foyer familial à Valence pour emménager seule dans un
petit studio à Grenoble.
Très active sur les réseaux sociaux, elle publie régulièrement des posts
d’humeur sur Facebook ou des selfies sur Instagram. Elle est fan des pages
MademoiZelle, Konbini, Vine et regarde la chaîne Youtube du Meufisme,
et celles des Youtubeuses qui parlent de leurs tatouages.
En couple depuis 1 an, son copain, resté à Valence, veut se faire tatouer
et entame des recherches. Elle souhaite le lui offrir et commence des
recherches sur les tatoueurs et les styles représentés dans la région. Très
rapidement, elle divague sur les pages Pinterest et se projette elle-même
dans un projet de tatouage. N’arrivant pas à se décider sur un modèle et
un emplacement, elle reporte son projet de mois en mois.
Cloé parle constamment de son projet de tatouage avec ses copines et son
copain. Elle aime accompagner ses amies se faire tatouer dans les salons
mais appréhende un peu de vivre elle-même cette expérience. Elle
fantasme de faire son tatouage en même temps que son copain, mais lui
est plus avancé dans sa réflexion.
En rentrant des cours, dans le tram, elle scrolle son feed Facebook en fin
d’après-midi. Un tatoueur qu’elle suit fait le relai d’un post de notre page
projet sur Facebook. Elle clique et tombe sur notre page et sur celle de
Sara. Elle scrolle, regarde le teaser du pilote et le like.
Cloé rentre chez elle et décide d’aller sur la plateforme d’Atu-Ata avant
de se remettre à travailler pour ses cours. Elle regarde le pilote en entier
et est attirée par le carnet de croquis présenté à la fin de la vidéo où elle
comprend qu’elle peut accéder à des portraits de tatoueurs. Cloé se rend
sur l’URL dédiée au carnet de croquis et parcourt cinq portraits de
tatoueurs qui ont retenu son attention. Elle note leurs adresses et leur site
internet. Elle se rend également sur l’Instagram du projet, afin d’avoir une
vision plus globale de tous les styles traités.
Cloé retourne ensuite sur la plateforme d’Atu-Ata et regarde les épisodes
de la web-série déjà débloqués (deux épisodes), car elle doit travailler et
a donc besoin d’un format court. Elle repère les épisodes du magazine
documentaire qu’elle souhaite regarder plus tard quand elle aura plus de
temps. Elle décide de liker les deux pages Facebook (Atu-Ata et Sara)
pour se tenir au courant de l’avancement du projet et avoir des rappels
des sorties des épisodes qui l’intéressent. Elle partage le teaser sur sa
page Facebook personnelle et identifie son copain.
User Case
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Benoît
PARCOURS UTILISATEUR
Les personae
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PARCOURS UTILISATEUR
Les personae
Benoît a 28 ans, il a fait le tour du monde pendant deux ans. C’était le rêve de sa vie, il a économisé pendant toutes ses études pour pouvoir le
réaliser. Il a travaillé deux ans et a décidé de partir dès que toutes les conditions furent réunies. Benoît a dès le début de son voyage créé un
blog de voyage où il poste des interviews des personnes qui l’ont hébergé en couchsurfing partout dans le monde.
Aujourd’hui revenu de son voyage, il habite à Paris, en couple. Sa copine a un petit tatouage purement esthétique. Benoît travaille maintenant
dans le journalisme pour le magazine Géo, où il s’intéresse particulièrement aux spécificités culturelles nationales.
Benoît continue ses voyages dans le cadre professionnel, mais dans une perspective plus ethnologique et éthique, de rencontre des peuples.
Benoît fait de la veille sur Internet sur de nouvelles manières de voyager, plus innovantes et originales (notre projet lui donne une nouvelle idée
de reportage : faire un focus sur certains tatoueurs du monde). Il aime particulièrement l’émission d’Antoine de Maximy J’Irai Dormir chez
Vous, et Rendez-Vous en Terre Inconnue sur France Télévisions.
Benoît continue à alimenter son blog et ses réseaux sociaux lors de ses voyages professionnels comme personnels. Il est inscrit sur tous les
groupes Facebook de backpacker (ex : Travel Video Group).
Ce backpacker s’est fait tatouer plusieurs fois et exclusivement au cours de ses voyages.
Ses tatouages :
Premier tatouage : Thaïlande, par des moines du Wat Bang Phratrès (milieu dos)
Second tatouage : style Native American au Canada (autour du mollet)
Troisième tatouage : en Nouvelle-Zélande dans le style maori (un bras entièrement recouvert)
Profil
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PARCOURS UTILISATEUR
Les personae
Benoît zappe sur Arte en rentrant chez lui après une journée de travail bien remplie. Lui qui adore les documentaires sur l’art et les
thématiques culturelles est curieux de découvrir un nouveau format sur un thème qui le touche personnellement : l’ethnologie du
tatouage. L’épisode en question traite des tatouages thaïlandais bouddhistes, dont il possède un modèle qu’il s’était fait faire par un
moine lors de son tour du monde. Cela lui rappelle son propre voyage et les rencontres qu’il a faites. Il en apprend plus par la
même occasion sur la signification et la symbolique de son propre tatouage.
Fort de cette découverte, il décide de se rendre sur la plateforme web présentée à la fin de l’épisode. Il y découvre la web-série et
le personnage de Sara, dans lequel il se projette. Intrigué par la suite du concept, il décide de partager la page du projet sur les
groupes de backpackers auxquels il appartient sur Facebook pour faire découvrir le projet à sa communauté.
Une semaine plus tard, alors que Benoît scrolle son Facebook lors d’une pause cigarette, un post Facebook de la page projet attire
son attention. La publication concerne le carnet de croquis collaboratif et les portraits de tatoueurs et de tatoués. Benoit se rend sur
la plateforme et repère quelques portraits de tatoués qui l’inspirent particulièrement de par leur angle plus ethnologique, aspect
qu’il côtoie au quotidien dans son cadre professionnel. Il décide de se créer un compte utilisateur pour générer son propre portrait.
User Case
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STRATÉGIES DE COMMUNICATION
En ce qui concerne la communication autour du projet, nous comptons élaborer des partenariats avec divers acteurs qui nous semblent
pertinents et pourront assurer une forme de relais médiatique autour de nos dispositifs. Ces partenaires sont spécialisés sur l’univers du
tatouage, mais pas uniquement.
Nous souhaitons tout d’abord participer à un certain nombre d’évènements, à la fois pour la phase de lancement du programme, mais également
au cours de sa diffusion pour remobiliser la communauté entre les épisodes. Les évènements autour du tatouage se multiplient en France et à
l’étranger et intéressent des publics importants. Chaque année, le Mondial du Tatouage organisé en mars aux Grandes Halles de la Villette à Paris
accueille près de 30 000 visiteurs. Outre cet évènement majeur, les conventions et salons du tatouage permettent de donner plus de visibilité à
certains artistes et aux projets développés autour de l’univers du tatouage. Les personnes qui se rendent dans ce genre d’évènements correspondent
à nos différents niveaux de cibles, des plus impliquées dans les communautés aux simples curieux. Il serait donc intéressant pour nous d’y être
présents, afin d’organiser des projections spéciales et de tenir des stands, et pour rencontrer en direct les personnes intéressées par notre projet.
Nous projetons de nous rendre à ces événements sur une période de trois ans, de mars 2017 à mars 2019. Notre stand sera l’occasion de présenter
le projet, son avancement, notre intention, mais aussi de jouer sur l’aspect visuel et graphique de notre sujet en délivrant une exposition photo tirée
des rencontres effectuées avec les tatoueurs, du voyage effectué par Sara et donc par l’équipe de tournage ou encore des portraits générés au sein
du Carnet de Croquis avec l’accord de nos contributeurs. Nous envisageons également de faire appel à la comédienne ayant interprété Sara au
sein de la web-série afin qu’elle soit présente lors des événements IRL auxquels nous participerons, pour que notre communauté rencontre son
héroïne, échange avec elle et s’immerge encore un peu plus dans notre dispositif. Le recours à cette actrice sera pour nous l’occasion de jouer avec
la frontière entre réalité et fiction que nous alimentons au sein de notre dispositif et qui est un des aspects propre au transmédia.
En dehors des évènements centrés sur le tatouage, la participation à des festivals du type Cross Video Days ou I Love Transmédia nous permettrait
d’avoir une meilleure visibilité auprès des milieux plus proches des nouvelles écritures.
Évènements
STRATÉGIE PARTENARIALE
41
Presse / Médias
Concernant la presse et les web-médias, des possibilités de partenariats sont
également possibles avec à la fois des médias spécialisés sur le tatouage et d’autres
plus généralistes. Des médias tels que Tatouage Magazine, Rise Tattoo Magazine,
Inked Magazine (magazines papier), qui sont largement diffusés dans les salons de
tatoueurs, Jeter l’Encre (webmagazine) ou Tattoodoo (plateforme de design de
tatouages), de par leur expertise et notoriété peuvent représenter des relais
communicationnels intéressants.
Côté transmédia et nouvelles écritures, des blogs comme The Rabbit Hole, Interactivité
& Transmédia ou Presse Citron sont à envisager. Plus largement, les Inrocks ou Konbini
sont des médias particulièrement actifs sur les réseaux sociaux, qui rédigent
régulièrement des articles sur l’univers du tatouage et des cultures pop et underground.
Ces médias attirent un public jeune et intéressé par les thématiques artistiques et
culturelles, ce qui correspond à nos cibles, un partenariat avec eux est donc là encore
envisageable.
STRATÉGIE PARTENARIALE
42
STRATÉGIE PARTENRIALE
Les influenceurs
Enfin, une part importante du travail de communication visera à démarcher des
influenceurs, des ambassadeurs parmi la communauté des personnes tatouées ou
intéressées par le tatouage. Pour cela il nous semble important de contacter des
tatoueurs et boutiques de tatouages, présents sur les réseaux sociaux, qui
pourraient être intéressés par le dispositif et seraient prêts à le relayer sur leurs
pages professionnelles.
Ces tatoueurs en question peuvent être impliqués à différents niveaux du dispositif,
ceux que nous mettrons en avant dans la web-série et le documentaire peuvent
être ces mêmes influenceurs. En dehors des tatoueurs, il existe sur les réseaux
sociaux (Facebook notamment) un nombre important de pages de fans dédiées au
tatouage et au voyage, communiquer auprès des administrateurs ou blogueurs qui
gèrent ces pages peut également permettre de donner plus de visibilité au projet.
Outre l’aspect communicationnel, tous les acteurs évoqués peuvent être envisagés
comme des partenaires financiers ou des sponsors (voir les pistes de financement
pages 48-50).
43
STRATÉGIE SOCIAL - MÉDIA
Du côté d’Atu-Ata, une présence active sur des réseaux sociaux ciblés nous semble importante, à la fois pour assurer notre propre communication
autour du projet, mais aussi pour être au plus proche des usages de notre cible. Pour cela, nous souhaitons développer une stratégie social media
en deux parties, qui répondront chacun à des objectifs.
COMPTES OFFICIELS :
Sous le nom d’Atu-Ata, ces profils officiels permettront d’assurer la communication de façon formelle autour du projet, de partager du contenu
autour des thèmes abordés et d’alimenter l’aspect collaboratif du carnet de croquis. Ces comptes sont davantage à destination de la cible
élargie, des médias, de nos partenaires ou des relais d’opinions. Nous pourrons ainsi promouvoir les différents dispositifs, mais également relayer
et mettre en avant l’actualité de nos partenaires.
FACEBOOK : partage d’informations autour de la web-série et du magazine documentaire, partage des posts publiés par Sara (voir ci-dessous),
partage des critiques et articles fait par la presse à propos du dispositif, contenus sur le thème du tatouage, contenus du carnet qui permettront
d’être directement redirigé sur l’interface du carnet (croquis et dessins de Sara, portraits de tatoués et de leurs tatouages, portraits de tatoueurs,
articles enrichis, etc.).
INSTAGRAM : Notre univers étant très visuel, en fonction du nombre d’utilisateurs de notre dispositif, nous envisageons ce réseau social surtout
comme un moyen de partager les photos de tatouages de notre communauté pour la mettre en avant, en insistant cette fois-ci non pas sur l’histoire
des tatouages, cet aspect étant plutôt développé sur le carnet de croquis, mais sur leur aspect esthétique et visuel. Nous utiliserons les hashtags
pour augmenter la visibilité de notre compte. Nous nous en servirons à la fois pour taguer les tatoueurs ayant réalisé le dessin, mais également la
personne qui nous a fourni son portrait si elle possède un compte. De plus, nous les utiliserons pour catégoriser les styles et les figures représentées
sur les modèles. Quelques exemples : #tattooaddict, tattooartist, #tatouagecaen (lors des conventions), #tattoostory…
YOUTUBE : la chaîne Youtube peut être utilisée comme plateforme de diffusion de la web-série mais également pour les vidéos promotionnelles
(teaser, bandes-annonce, extraits de la web-série et du magazine documentaire) et les vidéos “coulisses” du projet (interviews de l’équipe, makings
off, etc.).
44
STRATÉGIE SOCIAL - MÉDIA
COMPTE FICTIF : Comme évoqué plus haut, pour jouer sur les liens entre réalité et fiction et créer de nouveaux rabbit holes entre les
différents dispositifs, nous comptons créer un “faux” profil sur les réseaux sociaux associé au personnage de Sara. Cette dernière est une jeune
femme dynamique et attachante, dont les gens auront envie de suivre le parcours, les péripéties et les évolutions personnelles comme s’il
s’agissait d’une amie. Il nous semble donc intéressant de lui créer son propre compte, pour suivre en direct de la diffusion des épisodes ses
informations personnelles, en s’inspirant de ce qui a été fait avec le personnage de Jules dans la série transmédia Cut. C’est une façon de
perpétuer la narration autour du personnage sur des supports qui sont aujourd’hui incontournables, en construisant une relation plus intimiste et
privilégiée entre Sara et la communauté.
Nous pensons qu’il est plus judicieux pour le cas du faux profil de ne cibler qu’un seul réseau social pour éviter de s’éparpiller et de perdre la
communauté. Facebook étant le plus important et le plus utilisé, c’est donc sur cette plateforme que nous voulons être présent. Dans la vie, Sara
est une jeune artiste, elle a donc créé sa page de fans sur Facebook sur laquelle elle partage ses croquis et dessins (ceux issus du carnet
collaboratif), ses humeurs et impressions de voyage, mais également des extraits vidéo et makings off du magazine documentaire qu’elle est en
train de tourner pour son projet de césure (extraits issus du véritable magazine documentaire). On pourra aussi avoir un aperçu plus global de
ses moments de vie de backpackeuse au quotidien (trajets d’un pays à l’autre, rencontres avec d’autres artistes et voyageurs de différentes
nationalités, choc des cultures, etc.).
Notre stratégie social media implique un important travail de community management. Dans un premier temps, nous pensons effectuer nous-
même cette tâche. Puis, selon l’évolution de projet, de nos moyens et de la communauté mobilisée, nous pourrons embaucher un community
manager qui pourra gérer les différents comptes et fédérer la communauté sur le long terme.
45
FINANCEMENT
MODÈLE ÉCONOMIQUE
Notre dispositif n’étant pas un service web mais un projet aux valeurs culturelles fortes, dont le but affirmé est de montrer le
tatouage comme une discipline artistique et historiquement ancrée, la démarche de monétisation a été difficile. Aujourd’hui, la
plupart des oeuvres transmédia et interactives suivent les schémas de financement classiques issus de l’audiovisuel. C’est donc en
cumulant plusieurs sources de financement que nous espérons boucler notre budget : apports d’un diffuseur et d’un producteur,
fonds publics nationaux et internationaux, bourses, partenariats avec des institutions et des marques, et campagne de
crowdfunding.
Cependant, afin de maximiser nos chances de boucler notre budget, nous ne souhaitons pas faire
reposer l’ensemble du dispositif uniquement sur des bourses et subventions. Nous pensons donc
développer une gamme de goodies et accessoires à l’effigie des tatoueurs et styles de tatouages que
nous allons promouvoir à travers le projet (coques de téléphone portable, briquets, tee-shirts,
casquettes, mugs, porte-clés, etc.). Ces produits pourront être vendus en ligne, sous l’onglet « Shop»
du carnet de croquis collaboratif, mais surtout lors des évènements IRL auxquels nous participerons
(conventions, salons, mondial du tatouage, etc.). Nous envisageons également un système de carte
cadeau qui peut être achetée en ligne, sous le même onglet « Shop » du carnet de croquis. L’achat de
cette carte donne droit à la réalisation d’un tatouage chez un tatoueur avec lequel nous aurons noué
un partenariat et auprès duquel nous pourrons récupérer une commission de l’ordre de 8 à 10%. Nous
pensons que les tatoueurs potentiellement intéressés par ce genre de partenariat sont les jeunes artistes
en fin de formation, encore peu connus, qui ont besoin de gagner en visibilité et de se constituer une
clientèle. Cette piste de financement est pour l’instant envisagée comme une possibilité mais nécessite
encore d’être testée et améliorée auprès des tatoueurs eux-mêmes.
47
PISTES DE FINANCEMENT
La majeure partie de nos dispositifs sont des films, sous différents formats et supports (épisode pilote, magazine documentaire, web-série). Il nous
semble donc indispensable pour la mise en place de notre projet de nous associer avec une société de production audiovisuelle qui pourra nous
accompagner et nous apporter son expertise, ses ressources et sa notoriété. D’un point de vue financier, cette société partenaire pourra
intervenir avec l’apport de fonds propres. Nous comptons pitcher notre projet dans plusieurs évènements pour trouver des sociétés intéressées,
prêtes à travailler avec nous pour le développement et l’aboutissement de notre projet.
Nous avons déjà réfléchi à quelques sociétés qui pourraient être pertinentes, tant par leur ligne éditoriale que par leur intérêt pour les nouveaux
médias :
CINÉTÉVÉ : société de production fortement ancrée dans le paysage télévisuel français, avec une ligne éditoriale marquée et ayant récemment
développé un département nouveaux médias (Wei or Die, Générations 14, Where is my Underground).
BONNE PIOCHE : société de production pour le cinéma et la télévision, avec un catalogue de réalisations orientées vers les projets voyage et
découvertes (J’irai dormir chez vous, Rendez-vous en Terre inconnue, Nus et culottés, Les Nouveaux explorateurs).
a_BAHN : société de production spécialiste des nouvelles écritures avec un fort intérêt pour les projets ayant une dimension européenne et la
coproduction internationale (Soudhunters, The Tourist Project).
STEP BY STEP PRODUCTIONS : société de production télé, proposant principalement des documentaires, des magazines et de la
captation d’évènements culturels, avec un attrait pour les projets voyage/découvertes et pop culture (Des trains pas comme les autres, Serial
Tourist).
CAMERA TALK PRODUCTIONS : société de production transmédia, spécialiste des projets interactifs avec une dimension internationale
(Soundhunters, Dig it !).
48
PISTES DE FINANCEMENT
DIFFUSEURS : Une partie de notre dispositif a vocation à être diffusée à la télévision (l’épisode pilote et, dans la mesure du possible,
l’ensemble du magazine documentaire). Nous comptons donc sur l’obligation des chaînes de télévision à investir dans la création audiovisuelle
française pour le financement de notre projet, à hauteur de 25% de notre budget. Parmi les diffuseurs français qui ont un intérêt pour les projets
nouveaux médias, nous pouvons nous adresser à des chaînes telles que Arte (Arte Creative), ou les chaînes du groupe France Télévisions via
leur antenne France Télévisions Nouvelles Écritures (France 2, France 4, France 5 et France Ô notamment).
CO-PRODUCTIONS : Etablir des partenariats de co-production avec d’autres sociétés de production peut être intéressant d’un point de vue
financier pour de nouveaux apports en fonds propres, mais également pour bénéficier des réseaux, des ressources, des compétences et des
canaux de diffusion du co-producteur. Notre projet ayant clairement une dimension inter-culturelle et internationale, nous pensons cibler en
priorité des co-producteurs internationaux. De tels partenariats peuvent permettre de vendre le dispositif (ou une partie du dispositif) à des
chaînes à l’étranger, mais ils facilitent surtout l’accès à de nouveaux fonds et subventions qui soutiennent les projets en collaboration avec
plusieurs pays. Une coproduction avec deux pays nous paraît être un bon compromis, puisqu’au delà la gestion du projet d’un point de vue
géographique et pratique pourrait devenir trop compliquée étant donné que nous sommes une jeune et petite équipe. Nous avons pensé
notamment au Canada et à la Belgique, qui débloquent régulièrement des fonds spécifiques pour les coproductions internationales dans le
domaine des écritures numériques.
FONDS ET BOURSES : Les diverses aides publiques et bourses d’aide au développement existantes en France et à l’étranger vont nous
permettre de boucler une part importante de notre budget. Parmi celles qui nous semblent les plus intéressantes et auxquelles nous pouvons
postuler (selon les critères d’éligibilité), on peut retrouver :
- l’aide du CNC pour les projets multimédias (50 000€ maximum)
- la bourse d’aide à l’écriture des oeuvres multimédia interactives de la SCAM (6 000€)
- le fonds régional de la région Nord-Pas-de-Calais Pictanovo pour les projets d’expérience interactive (entre 10 000 et 60 000€)
- les mesures incitatives pour la coproduction et le co-développement international du Fonds des Médias du Canada (jusqu’à 200 000$)
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SPONSORING / PLACEMENTS DE PRODUITS : Les acteurs privés peuvent également représenter des collaborateurs intéressants, à la
fois en termes de ressources en nature et de ressources financières. Des partenariats du type sponsoring peuvent ainsi être envisagés avec des
entreprises ciblées qui pourraient avoir un intérêt dans notre projet. Puisqu’une partie de notre dispositif sera conçue avec du matériel
relativement léger (la web-série), nous avons déjà pensé à certaines marques spécialisées dans la photo et la vidéo qui pourraient nous fournir
de l’équipement (et/ou des fonds), notamment GoPro, ou encore Canon qui a déjà participé à des projets transmédia.
CROWDFUNDING : Pour pouvoir démarcher des producteurs de façon plus crédible et entamer une première phase de développement,
nous aimerions avoir recours au financement participatif en amont de la production du dispositif en lui-même. Les communautés rassemblées
autour de l’univers du tatouage étant très importantes, nous espérons pouvoir en capter les fans les plus impliqués pour démarrer le
financement du projet. Nous pourrons ainsi commencer à animer et fidéliser notre communauté sur le long terme et en identifier les éventuels
ambassadeurs. Nous pensons à une campagne de crowdfunding basée sur un système de rétributions par paliers : des remerciements sur la
plateformes et les génériques, des goodies et accessoires (les mêmes que nous comptons vendre lors des évènements IRL), des invitations à des
évènements autour de l’univers du tatouage, des invitations à figurer dans l’épisode pilote ou dans les épisodes de la web-série, ou pour les
contributeurs les plus importants ayant une fibre artistique, nous pourrons leur offrir de mettre en avant leur travail sur la page d’accueil du
carnet de croquis, plus d’autres rétributions qu’il nous faut encore affiner. Concernant le choix de la plateforme de crowdfunding, plusieurs
possibilités s’offrent à nous (Kickstarter, Touscoprod, KissKissBankBank, Ulule), nous devons à présent décider laquelle serait la plus pertinente
pour notre projet en termes de ligne éditoriale et de succès par catégories de campagnes.
PISTES DE FINANCEMENT
50
LE BUDGET Le pilote
51
LE BUDGET Le pilote
52
LE BUDGET web-série
magazine documentaire
53
LE BUDGET web-série
magazine documentaire
54
LE BUDGET Autres coûts
55
LE BUDGET Budget prévisionnel total
Plan de financement
56
PLAN D’ACTION
CALENDRIER DE DIFFUSION
58
CALENDRIER DE DIFFUSION
La plateforme sera lancée en même temps que la diffusion du pilote à la télévision, mais son contenu (épisodes de la web-série et du
magazine documentaire) sera débloqué progressivement. Deux semaines s’intercalent entre la diffusion du pilote et celle du premier
épisode de la web-série sur la télévision et sur la plateforme, mais la communauté sera sollicitée via les réseaux sociaux, et
spécialement Facebook (page projet et page personnage) pour commencer à la fédérer autour du projet. La plateforme sera
également alimentée par le biais du carnet de croquis qui se verra régulièrement mis à jour par l’ajout d’articles en contenus enrichis
et d’articles sur l’actualité du tatouage en France et à l’étranger. La vidéo collaborative sera également ouverte à contribution et nos
internautes pourront dès le lancement de la plateforme commencer à dessiner sur ce support, les aidant ainsi à se plonger dans
l’univers d’Atu-Ata.
La diffusion du magazine documentaire sera décalée de deux semaines par rapport à celle de la web-série, afin de prolonger au
maximum la durée de l’expérience du dispositif pour notre communauté, sans pour autant l’étendre trop, ce qui pourrait engendrer
un effet de report des décisions de notre cible, comme cela a été soulevé lors des entretiens qualitatifs menés durant la phase de
conception du projet.
Afin de fédérer au plus vite notre communauté, un portrait « coup de coeur » de l’équipe sera mis en avant mensuellement (un tatoué
et un tatoueur), et une offre promotionnelle mensuelle d’une durée de cinq jours sera proposée dans l’espace “Shop”.
Après la fin de la diffusion de la web-série et du magazine documentaire, nous avons décidé d’augmenter la régularité des posts
d’articles en contenu enrichi et sur l’actualité au sein du carnet afin de ne pas perdre le lien construit avec notre communauté
auparavant.
59
DEPLOIEMENT
60
Mondial du Tatouage (Paris)
Extra des Nuits Sonores (Lyon)Légende
Nous envisageons également de nous rendre aux Conventions du Tatouage qui se tiennent annuellement dans différentes villes en France
sur la même période que celle mentionnée pour le Mondial du Tatouage et les Extras des Nuits Sonores (de mars 2017 à mars 2019), afin
de rendre notre projet le plus visible possible et toucher au plus près notre communauté. Notre présence lors de ces événements sera
conditionnée par le budget disponible (frais de déplacement, paiement pour avoir un stand) et par la disponibilité de l’équipe d’Atu-Ata
(hors période de tournage).
Le tour de France des conventions de tatouage :
Février Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre
Lyon Havre
Pau
Montpellier
Bordeaux
Colmar
Chalon sur Saône
Angers
Montélimar
Auxerre Lorient Sables
d’Olonne
Perpignan
Chambéry
Poitiers
Toulon
Novembre
Troyes
Saint Brieuc
DEPLOIEMENT
61
CONTRAINTES JURIDIQUES
Dans le projet Atu-Ata, il est nécessaire de prendre en compte la protection des droits d’auteurs, de propriété et de diffusion, spécialement si le
projet s’ancre dans une dimension de co-production française voire internationale. Pour cela, nous avons décidé de recourir aux services d’un
avocat spécialisé dans ce domaine afin de nous apporter des conseils pour mener au mieux les négociations avec nos futurs partenaires,
producteurs et diffuseurs. Nous pensons également souscrire à une assurance professionnelle de Responsabilité Civile et Protection Juridique
pour pallier à tout risque de plainte portée à l’encontre de notre entreprise.
Nous devrons également étudier le problème des droits d’auteur et droits d’image des contributions de notre communauté sur le carnet de
croquis. En effet, si pour l’évolution dans le plus long terme de notre projet pour avons la possibilité d’éditer le carnet en ligne sous forme d’un
guide de tatouage en utilisant les portraits de personnes tatouées publiés par nos utilisateurs, il nous faudra réfléchir à une forme de cession de
droits d’image.
62
ANNEXES
TABLE DES ANNEXES
ANNEXE 1 : Benchmark ………………………………………….. 65
ANNEXE 2 : Entretien Marjolaine ………………………………. 68
ANNEXE 3 : Entretien Maxence ………………………………… 70
ANNEXE 4 : Entretien Clarisse …………………………………… 71
ANNEXE 5 : Entretien Dorian ……………………………………. 73
ANNEXE 6 : Lean Canvas…………………………………………. 75
64
ANNEXE 1
Benchmark
6565
ANNEXE 1
Benchmark
66
ANNEXE 1
Benchmark
67
ANNEXE 2
Entretien Marjolaine
LES PROBLÈMES RENCONTRÉS :
- L’emplacement : la main c’est pas très courant
- Son projet initial (clé de la vie) ne correspond finalement pas à sa personnalité et aux valeurs qu’elle veut
transmettre à travers son tatouage
- Recherche de modèle sur Internet/magasin plutôt lassante
- Ne trouve pas des tatoueurs qui proposent des modèles qui lui conviennent dans son style (trop imposant)
- Ne prend pas le temps de faire des recherches car trouve ça fastidieux
- Voudrait dessiner son tatouage pour quelque chose de plus personnel mais n’en a pas les compétences artistiques
LES QUESTIONS QU’ELLE SE POSE :
- Est-ce que je le fais uniquement pour moi donc je n’accorde pas d’importance à l’originalité parce que je sais ce qu’il représente pour moi ou est-ce que je veux un dessin
beau et unique ?
- Peur du jugement du tatoueur car son intention quant au modèle et l’emplacement n’est pas encore fixée. A peur de ne pas paraître crédible aux yeux des tatoueurs.
- Est-ce que je veux en faire un aujourd’hui parce que ça se démocratise et que c’est un effet de mode ou c’est vraiment une démarche personnelle et réfléchie ?
LES NOUVEAUX ÉLÉMENTS SOULEVÉS :
- Pourquoi se faire tatouer ? Graver un moment/état d’esprit OU dessin esthétique
- Intérêt pour une approche plus concrète sur les techniques de tatouage (comment ça marche l’encre, comment est-ce que ça se passe quand tu te fais
tatouer, quels endroits vieillissent mieux, question de la visibilité du tatouage ou non...). Faire un épisode plus sur les techniques et les processus de
tatouage à proprement dis dans le documentaire
- Esprit de communauté du tatouage : tatouage visible, tu fais partie de la communauté, c’est un trait distinctif et qui donne une indication sur ta
personnalité. Pas sûre d’être prête à assumer ça car a une vision de la communauté comme des “gothiques” ou des “roots”. Peut être faire une présentation
de l’ambiance de la communauté du tatouage à travers la web-série.
- Plus faire un tatouage en voyage qu’en rentrant de voyage. Donner des adresses à l’étranger ?
68
LES ELEMENTS QU’ELLE A PU CONTESTER :
L’importance du budget.
A une limite mais c’est pas ça qui l’empêchera de réaliser son projet car elle veut un petit tatouage.
INTERET POUR LE PROJET :
- A évoqué spontanément l’intérêt pour un angle d’attaque culturel.
- Référence à l’exposition Tatoueurs/Tatoués. Grand intérêt pour cette approche.
- Évocation spontanée de faire un tatouage lors d’un voyage car expérience marquante.
ANNEXE 2
Entretien Marjolaine
69
LES PROBLÈMES RENCONTRÉS :
- Maxence donne peu d’importance à l’avis des autres, et reste focalisé sur ses envies et ses objectifs. La
difficulté rencontrée lors de ses tatouages a surtout été une question d’inspiration.
- Trop d’idées, trop de contenu et de styles
- Envie de tout faire, trop de choix
- Peur de tomber dans le “mainstream”
- Trop de tatoueurs aux styles uniques
- Envie de se faire quelque chose d’unique, de singulier
- Lenteur de la recherche, faible visibilité des artistes
- Pas envie de faire un tatouage sur un coup de tête
- Nécessité de rassembler la somme
LES NOUVEAUX ÉLÉMENTS SOULEVÉS :
- Réel besoin de transparence quant aux styles de tatouage
- Manque d’information concernant certains tatoueurs
- Le tatouage ne transporte pas réellement un message, c’est aussi le signe d’une performance artistique
- La question du budget est à prendre en compte, mais il est un frein en fonction du degré de motivation pour se faire tatouer
- Le coté “fun” du dispositif est un point d’entrée pour une recherche plus profonde d’informations
- La volonté de l’individu de partager son histoire du tatouage ou de contribuer avec les autres internautes dépend également de la
présence de la personne sur les réseaux sociaux
INTERET POUR LE PROJET :
- Identifier différents types d’utilisateurs en fonction d’axes de différenciation (degré d’incertitude, facilité à la recherche d’information,
curiosité, présence sur les réseaux sociaux).
- Différencier les messages portés par les différents axes du dispositif (“Fun”, “sérieux” et “collaboratif ”).
ANNEXE 3
Entretien Maxence
70
ANNEXE 4
Entretien Clarisse
LES PROBLÈMES RENCONTRÉS :
- à cause d’internet beaucoup de gens se font les mêmes choses (plumes, encres, attrapes-rêves, etc.
effets de mode de certains motifs) : problème pour se différencier et trouver un motif original
- sur l’aspect culturel, historique et symbolique des tatouages, il faut faire ses propres recherches pour
trouver des informations, on ne tombe pas forcément spontanément dessus
- l’un des problèmes principaux est de trouver un tatoueur qui correspond à son projet : le tatoueur qui nous
plaît n’est pas forcément disponible ou n’est pas à proximité, il faut souvent se rabattre sur le tatoueur de sa
ville, dont le style ne correspond pas forcément au projet, et le choix est plus restreint
- par rapport aux nouveaux projets de tatouage : trouver de nouvelles idées prend du temps, parfois des
heures ou des après-midi entières à regarder des photos de tatouages sur internet, ça peut devenir un peu
obsédant
LES QUESTIONS QU’ELLE SE POSE :
- internet permet de trouver des idées et des informations, mais il faut trouver un moyen pour ne pas reproduire exactement un motif qui nous
plaît : se l’approprier et en même temps s’en détacher pour trouver quelque chose de plus personnel
- qu’est-ce que le tatouage représente pour elle et pourquoi elle a voulu se faire tatouer : pour elle le tatouage est plutôt esthétique, pour le
plaisir d’avoir quelque chose de beau sur le corps et qui du coup peut avoir un aspect thérapeutique (on aime plus son corps), mais ça peut
être aussi pour le côté symbolique ou pour marquer un moment de sa vie, puisque son premier tatouage avait quand même un sens par
rapport à ses racines et sa famille
- est-ce que le tatouage est une mode ou est-ce que ça devient simplement quelque chose de normal : aujourd’hui les gens ont moins peur de
montrer leurs tatouages, d’une manière générale plus on avance dans le temps et plus les choses un peu “taboues” deviennent normales
71
ANNEXE 4
Entretien Clarisse
LES NOUVEAUX ÉLÉMENTS SOULEVÉS :
- quand on cherche sur youtube on tombe le plus souvent sur des extraits de reportages ou des vidéos de youtubeurs qui présentent leurs
tatouages personnels, mais il n’existe pas de chaîne spécifique à l’univers du tatouage
- la disponibilité des tatoueurs est souvent un problème quand on trouve un tatoueur qui nous plaît, pour les plus connus il faut attendre
plusieurs mois (voire plusieurs années)
- elle a commencé à s’intéresser au tatouage quand elle a fait des recherches pour offrir un tatouage, c’est en observant les tatouages qu’elle
a découvert cet art et a eu envie de se faire tatouer
- plus on prend son temps pour se faire tatouer, plus on se met à douter et se poser des questions plus ou moins inutiles sur son modèle, mais
ça peut être bénéfique si au final on se rend compte que l’idée de base était mauvaise, on peut évoluer dans son projet
LES ELEMENTS QU’ELLE A PU CONTESTER :
- le fait que le tatouage reste un art encore peu connu : à partir du moment où on commence à s’intéresser au tatouage, on a forcément une
connaissance minimum des différents style (le japonais, le polynésien par exemple)
- le budget : si on veut vraiment un tatouage on le fera, peu importe le prix, mais ça prendra plus de temps pour réunir l’argent et donc ça
laisse le temps de douter
INTERET POUR LE PROJET :
- les tatouages traditionnels sont évoqués en premier lieu quand on associe le tatouage au voyage, le Maori notamment
- plutôt un attrait pour le tatouage au cours d’un voyage : un moyen d’ancrer le moment, et pour le souvenir de l’avoir fait dans un lieu
particulier
- enthousiasme pour l’aspect fictionnel du dispositif et l’édition d’un guide du tatouage à la fin du projet : un moyen de garder une trace, alors
que tout ce qui est sur internet reste relativement éphémère
72
LES PROBLÈMES RENCONTRÉS :
- il faut trouver un tatoueur qui soit un peu artiste (pour son projet), créatif, et pas juste quelqu’un qui va
reproduire un modèle, donc c’est compliqué de trouver le bon tatoueur
- le prix est clairement contraignant, dès qu’on veut se faire une pièce plus grosse, c’est tout de suite
beaucoup plus cher
- plus on attend et plus on doute et on a de chances de dériver de son idée de base, c’est presque un cercle
vicieux
LES QUESTIONS QU’IL SE POSE :
- hésitations sur un motif par rapport au fait que c’est déjà connu ou que ça ressemble déjà à beaucoup de
choses que les gens ont
LES NOUVEAUX ÉLÉMENTS SOULEVÉS :
- influence de l’entourage : pas vraiment besoin de faire de recherches sur la symbolique des tatouages, c’est en discutant avec des gens tatoués
ou par le réseau personnel qu’on peut trouver l’info et tomber dans l’univers du tatouage
- quand on grandi entouré par des personnes tatouées, c’est presque naturel de se faire tatouer soi-même par la suite
- sur ce qu’il se passe concrètement quand on se fait tatouer : pour certains c’est une sensation agréable, ça détend
- lorsqu’on a un nouveau projet de tatouage, il est beaucoup plus facile d’en parler avec des personnes déjà tatouées, les autres sont pas
forcément dans la même optique ou n’ont pas forcément le même point de vue - aspect communautaire
ANNEXE 2
Entretien Clarisse
ANNEXE 5
Entretien Dorian
73
ANNEXE 5
Entretien Dorian
LES ELEMENTS QU’IL A PU CONTESTER :
- trouver un modèle de tatouage n’est pas forcément un problème, on peut y mettre un peu la symbolique qu’on veut et c’est ça qui permet de se
démarquer
- le tatouage n’est pas juste pour l’esthétique, c’est aussi une description, ça raconte l’histoire de la personne
- le tatouage n’est pas une mode, ça devient normal et n’est plus réservé à des catégories “à l’écart”
INTERET POUR LE PROJET :
- sur l’association tatouage/voyage : ça évoque un style particulier, qui soit pas banal, qu’on ne peut pas se faire tatouer n’importe et par
n’importe quel tatoueur, il faut qu’il soit spécialisé
- c’est plutôt cool de se faire un tatouage lorsqu’on est en voyage, c’est un moyen de se souvenir et de marquer l’instant
- enthousiasme sur le mélange documentaire/fiction, un divertissement qui permet à la fois d’en apprendre plus
74
Atu-Ata - Futurs tatoués
PROBLEM
Être original face à la
démocratisation de la
pratique #futurstatoués
Les futurs tatoués ne
savent pas quel motif
choisir #futurstatoués
manque de connaissances
sur les symboliques de
l'univers #futurstatoués
choisir un tatouage
(emplacement/motif)
#futurstatoués
Difficulté à trouver de
nouveaux clients
#tatoueurs
Difficulté à être visible et
reconnaissable dans leur
style #tatoueurs
EXISTING
ALTERNATIVES
les amis #futurstatoués
les réseaux sociaux
#futurstatoués
les salons du tatouage
SOLUTION
faire découvrir les
différents styles de
tatouage (pays, époque,
tradition...) #futurstatoués
Mettre en lumière des
tatoueurs innovants et
créatifs #tatoueurs
Montrer les différentes
méthodes/techniques de
tatouage #futurstatoués
UNIQUE VALUE
PROPOSITION
Accès à une information
concentrée pour découvrir
l'univers du tatouage de
manière divertissante
UNFAIR
ADVANTAGE
Outil concentré
Pas d'offre transmedia sur
le tatouge
Peu de projets fictionnels
Plutôt des pages
étrangères et peu
françaises
CUSTOMER
SEGMENTS
#tatoueurs
#futurstatoués
KEY METRICS
Nombre de vues Youtube
Nombre de participants
aux IRL
Nombre de tweet/retweet
Nombre de partage sur
réseaux sociaux
Nombre de contributions
dans le carnet
Audience télé
CHANNELS
Réseaux sociaux
Télé
Web
Salons de tatouage
Salons/events sur le
tatouage
Magazines spécialisés
Ambassadeurs : les
tatoueurs reconnus
#futurstatoués
les magazines
#futurstatoués
les salons IRL
#futurstatoués
Le bouche-à-oreille
#futurstatoués
Le bouche-à-oreille
#tatoueurs
les magazines #tatoueurs
les réseaux sociaux
#tatoueurs
les salons du tatouage
#tatoueurs
HIGH-LEVEL
CONCEPT
EARLY ADOPTERS
Personne souhaitant se
faire tatouer à la suite d'un
voyage #futurstatoués
Personne qui souhaitent
se lancer dans l'activité du
tattoo #tatoueurs
COST STRUCTURE
Développement site web : 20 000 €
Communication (dont CM)/ marketing : 20 000 €
Développement carnet collaboratif : 30 000 €
Documentaire (droits artistiques, personnel (auteur, vidéaste, graphiste),
charges, transport défraiement régie, moyens techniques, assurances et
divers) : 150 000 €
Web série en animation (droits artistiques, personnel (auteur, vidéaste,
graphiste), charges, transport défraiement régie, moyens techniques,
assurances et divers) 125 000 €
REVENUE STREAMS
campagne crowdfunding
placement de produit
sponsoring
Office du tourisme/agences de voyage (nouvelle manière de voyager)
Partenariat avec salons tatouage
co-productions nationales & internationales
subventions
investissement des diffuseurs
commission sur les personnes qu'on amène dans les salons de tatouage
goodies/vente dans les événements IRL

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Dossier de conception Transmédia : Projet Atu-Ata

  • 1. Mathilde Grumel - Thomas Vargel - Pauline Serra DOSSIER DE CONCEPTION STUDIO Sciences Po Grenoble 2015 /2016
  • 2. INTRODUCTION L’équipe………………………………………….………………… 4 Génèse du projet………………………………………………… 5 Pourquoi Atu-Ata ?………………………………………………. 6 Note d’intention………………………………………………….. 7 Le pilote……………………………………………………………. 8 Résumé de l’histoire……………………………………..……… 9 L’itinéraire…………………………………………………………. 10 ETUDE DE MARCHE Benchmark…………………………………………………………. 16 Enquête pré-quasi / Pré-test……………………………………. 18 Cibles……………………………………………………………….. 20 ARCHITECTURE TRANSMEDIA Les dispositifs Le magazine documentaire …………………………… 22 La web-série………………………………………………. 23 Le carnet de croquis…………………………………….. 24 La plateforme web………………………………………. 26 Schéma transmédiatique………………………………………… 27 La navigation………………………………………………………. 28 Parcours utilisateur (profil & user case) Jules…………………………………………………………. 31 Cloé…………………………………………………………. 34 Benoît……………………………………………………….. 36 STRATEGIE DE COMMUNICATION Stratégie partenariale Les événements……………………………………………… 41 Presse / Médias…………………………………………….. 42 Les influenceurs……………………………………………… 43 Stratégie social media………………………………………………. 44 FINANCEMENT Modèle économique…………………………………………………. 47 Pistes de financement………………………………………………… 48 Budget Pilote……………………………………………………………. 51 Web-série & du magazine documentaire………….……. 53 Autres coûts………………………………………………..….. 55 Budget prévisionnel total………………………………..….. 56 Plan de financement…………………………………………..56 PLAN D’ACTION Calendrier de diffusion……………………………………………….. 58 Déploiement…………………………………………………………….. 60 Contraintes juridiques…………………………………………………. 62 ANNEXES Table des annexes………………………………………….…………. 64 Annexe 1 : Benchmark……………………………………………….. 65 Annexe 2 : Entretien Marjolaine……………………………………. 68 Annexe 3 : Entretien Maxence……………………………………… 70 Annexe 4 : Entretien Clarisse…………………………………….….. 71 Annexe 5 : Entretien Dorian…………………………………………. 73 Lean Canvas ……………………………………………………………. 75 2
  • 4. LES DISPOSITIFSL’équipe. Thomas Vargel Pauline SerraMathilde Grumel Production transmédia Communication Financements Partenariats Web développement Post Production Réalisation Vidéo Graphisme Architecture transmédia Marketing stratégique Media Planning UX design 4
  • 5. GENÈSE DU PROJET Nous avons tous au sein du groupe un ami qui souhaite se faire tatouer depuis plusieurs années mais qui reporte sans cesse son projet faute de trouver un modèle, un emplacement qui lui convient parfaitement et qui soit en totale adéquation avec sa personnalité. Le tatouage est un art qui se développe et se démocratise rapidement, surtout auprès de la génération à laquelle nous appartenons (18-25 ans). Les recherches en termes de modèles semblent parfois difficiles et fastidieuses sur Internet. Face à ce constat, nous avons décidé d’aider les personnes dans leur prise de décision en leur fournissant un outil à la fois divertissant et condensé pour découvrir les différents styles de tatouages. Nous souhaitons donc mettre en avant, au travers de notre dispositif, les techniques, les traditions mais aussi les symboliques parfois méconnues qui sont véhiculées dans les différents styles de tatouages. Cela permettra d’alimenter les connaissances des futurs tatoués, de leur fournir un accès condensé aux multiples styles de modèles afin de les inspirer et de lutter contre l’envie d’un report de leur projet. Atu-Ata, par le contenu qu’il transmet à ses internautes, devrait leur permettre de réaliser à terme un tatouage qui leur soit propre, personnel et original. 5
  • 6. POURQUOI ATU-ATA ? « A l’origine, le mot ta-tatau, signifie “tatouage” en maori. Les tatouages tribaux sont emblématiques de cet art ancestral et nous avons donc souhaité construire notre identité autour de ce terme à la fois évocateur pour les connaisseurs mais également mystérieux de par sa sonorité ». 6
  • 7. NOTE D’INTENTION Notre dispositif transmedia s’ancre tout d’abord à travers une web-série fictionnelle aux épisodes courts et dynamiques, permettant de suivre Sara, jeune étudiante aux Beaux-Arts cherchant sa spécialisation et découvrant l’univers du tatouage. Notre personnage est très vite amené à voyager dans le monde entier pour partir à la rencontre de tatoueurs originaux et utilisant des techniques ancestrales ou spécifiques à leur pays. Pour notre second support, un angle plus culturel a été développé à travers un magazine documentaire sous forme d’épisodes de vingt- cinq minutes permettant à nos utilisateurs de découvrir plus en profondeur les styles mis en avant au sein de la web-série, grâce à la diffusion de portraits de réels tatoueurs reconnus pour leur art dans leur pays. Encore plus que le style ou la technique, c’est souvent la démarche personnelle et l’histoire cachée derrière chaque tatouage qui en font toute son originalité. C’est pourquoi, nous proposons à nos internautes de découvrir des portraits de tatoueurs et tatoués en se rendant sur le Carnet de Croquis collaboratif de Sara. En quelques clics, nos utilisateurs auront accès à un contenu enrichi et mettant en avant les expériences de la communauté créée. La communauté du tatouage, extrêmement variée et en expansion constante, est proactive sur les réseaux sociaux et n’hésite pas à se déplacer aux évènements majeurs tels que le Mondial du tatouage et autres conventions. Nous souhaiterions donc nous être présents lors de ces événements afin de rencontrer, d’échanger avec notre communauté et d’augmenter la visibilité de notre projet. Sara est le fil conducteur reliant nos différents supports, permettant aux utilisateurs de pouvoir se projeter en elle et de s’attacher à ce personnage qu’ils vont suivre pendant plus de trois mois au travers de ses rencontres, de ses découvertes et de son auto-apprentissage. Pourquoi cette volonté de mélanger fiction et réalité ? Il était essentiel pour nous de nous inscrire dans une démarche réellement transmedia qui réunit des supports complémentaires dans leur utilisation et leur contenu, afin de créer un dispositif divertissant, collaboratif et ayant recours aux nouvelles formes de narration immersive. 7
  • 8. LE PILOTE. Le pilote du projet en prises de vue réelle, diffusé à la télévision, constitue le principal point d’entrée et de lancement de l’univers d’Atu-Ata. Sara, jeune étudiante aux Beaux-Art de 24 ans, cherche encore sa spécialisation. Elle accompagne un jour sa soeur dans différents salons de tatouage pour que cette dernière trouve un artiste qui corresponde à son projet. Sara découvre alors la richesse de cet univers qu’elle ne connaissait pas jusque-là. Sa curiosité étant piquée au vif, elle va commencer à se plonger dans des recherches sur les différents styles de tatouage, rencontrer les tatoueurs de sa ville, Lille, pour échanger sur leur métier et voir les dessins qu’ils créent. Cependant, Sara se sent vite frustrée car elle n’arrive pas à appréhender l’univers du tatouage dans sa totalité, notamment du fait de méthodes ancestrales qui ne sont pratiquées parfois que dans certains pays. Captivée par cet univers depuis maintenant plusieurs mois et pensant avoir trouvé sa voie professionnelle, Sara décide de prendre une année de césure aux Beaux-Arts. Faute d’école de tatouage en France, pourquoi ne pas aller directement voir les pionniers de cet art ? Elle décide de partir en voyage aux quatre coins du monde pour rencontrer les artistes tatoueurs, de découvrir plus concrètement le milieu professionnel auquel elle aspire et de trouver sa propre patte artistique. Ce pilote, où Sara est encore en France, permettra de présenter les styles les plus contemporains et répandus ces dernières année dans notre pays, tels que le watercolor, le minimaliste et enfin le style graphique qui s’imbriquent parfois dans les tatouages. A la fin du pilote, les spectateurs pourront voir Sara dans l’aéroport, son passeport à la main, en train de franchir les portiques pour se rendre dans sa première destination : la Polynésie Française. Chacun des premiers épisodes de la web-série et du magazine documentaire traiteront de cette destination et des styles qui lui sont associés, le maori et le tribal. 8
  • 9. fefefefefeef RÉSUMÉ DE L’HISTOIRE Neuf épisodes feront suite au pilote, diffusés à la fois sur une chaîne Youtube et sur la plateforme du projet. Sara visitera un pays différent dans chaque épisode, afin de mettre en lumière un nouveau style de tatouage et les tatoueurs emblématiques de la région. L’internaute pourra suivre son périple étape par étape. L’idée de ce dispositif est de bénéficier d’un format attrayant et léger, une histoire colorée, dans le but de donner une plus grande visibilité aux multiples facettes de l’univers du tatouage. Au cours de ce voyage, Sara va s’intégrer dans les communautés de tatouage locales, s’imprégner de leur culture et de leurs traditions en partageant leur quotidien. A chaque épisode de la web-série correspondra un épisode d’un magazine documentaire télévisé dans lequel cet aspect culturel et traditionnel sera plus particulièrement développé. 9
  • 10. L’ITINÉRAIRE Neuf pays ont été envisagés comme destinations phares pour notre personnage afin de lui faire rencontrer neuf tatoueurs emblématiques de la région.1. Polynésie (Maori / Tribal) 2. Japon (Traditionnel japonais) 3. Thailande (Magie / Protection) 4. Tibet (Style Hindou) 5. Danemark (Dotwork / Celticisme) 6. Mozambique (Makonde / Scarification) 7. Canada (Hyper réalisme) 8. Texas (Style : Old School) 9. Mexique (Style Chicano) Cartographie des styles de tatouage 10
  • 11. L’ITINÉRAIRE. PIUS - Mozambique Wizard Tattoo Studio Manu Farrarons Horiyoshi IIISak Yant Erik Reime & Colin Dale Old School Tattoo Parlour l’Ôm Craig Fenrick Au fur et à mesure de son voyage, Sara rencontrera des tatoueurs d’horizons variés, qui feront également l’objet d’interviews lors du magazine documentaire. Neuf visages, neuf styles dans le but de faire découvrir les différentes facettes du tatouage à travers le monde. Panorama des artistes 11
  • 12. L’ITINÉRAIRE POLYNESIE FRANÇAISE : Manu Farrarons, spécialisé dans le style marquisien, tahitien et polynésien traditionnel. Très concentré dans sa tâche, il ne se sépare jamais de ses lunettes. Il adore parler de son mode de vie en Tahiti. JAPON : Horiyoshi III (68 ans, de son vrai nom Yoshihito Nakano), illustre maître-tatoueur traditionnel japonais (irezumi) situé à Yokohama, au sud de Tokyo. Salon très personnalisé, loin des standards aseptisés occidentaux qui attirent les touristes. Horiyoshi III est spécialisé dans les estampes japonaises : carpes, dragons, vagues, sans oublier les traditionnelles fleurs de Sakura, les fameux cerisiers japonais. THAÏLANDE : Un moine bouddhiste du Wat Bang Phratrès, spécialisé dans les tatouages magiques, appelé Sak Yant ou Yantra Tatto. Homme plus discret, réservé et à la voix douce. Il inspire la quiétude avec son sourire amical. Le motif du tatouage de Sara est imposé par le moine car c’est un message de Bouddha qu’il lui est délivré. Ces tatouages sacrés apportent force, chance et une protection contre le mal. Les tatouages sont réalisés à l’huile de sésame. Panorama des artistes 12
  • 13. L’ITINÉAIRE. MOZAMBIQUE : Pius, 87 ans, également connu sous le nom de Nauka, est membre d’une tribu indigène dans la région du Cabo Delgado. Il pratique le Makonde (forme de scarification) qui marque l’appartenance à une tribu. Ce tatouage est traditionnellement réalisé sur les jeunes garçons à la suite d’une cérémonie initiatique. Plus qu’un tatoueur, Pius est une sorte de gourou, médecin de la tribu. DANEMARK : Erik Reime & Colin Dale sont situés dans le lieu atypique du village viking de Lejre. Ils réalisent leurs tatouages aux motifs préhistoriques et vikings à la main, dans une hutte, en suivant les règles de leurs ancêtres. Ils possèdent également un salon à Copenhague, plus contemporain, où ils sont spécialistes de la technique du dotwork respectant la tradition inuit du fil et de l’aiguille. TIBET : Un moine tibétain qui perpétue le style Hindou à travers le motif de l’Aum (ou Om), qui représente l’absolu, l’omnipotent, l’omniprésence et la source de l’existence. Les mandalas, également très répandus dans cette région, sont évocateurs de cette même notion d’équilibre et de plénitude. Panorama des artistes 13
  • 14. L’ITINÉRAIRE CALIFORNIE : Old School Tattoo Parlour, à Colfax. Rencontre avec la famille du tatoueur, un barbu à l’allure inspirée de la communauté Harley Davidson, sa femme et son jeune fils. TEXAS : Rudy Hetzer, spécialisé dans le bomb color et le style new school CANADA : Craig Fenrick est un artiste peintre canadien, assez jeune et passionné des conventions. Son style est pop, réaliste et très coloré. Le Canada sera aussi l’occasion d’évoquer les tatouages tribaux des Native Americans. MEXIQUE : Le Wizard Tattoo Studio est situé à la Playa del Carmen. Spécialisé dans le style Chicano qui s’inspire du street art, de l’iconographie religieuse catholique et de l’histoire précolombienne. Les tatoueurs du salon racontent l’histoire de ce style venu des prisons californiennes dans les années 1940-1950 et sont spécialisés dans les masques au double visage (un riant, l’autre pleurant). Panorama des artistes 14
  • 16. Atu-Ata est un dispositif transmédia sur l’univers du tatouage, de ses styles, techniques et symboliques. Nous n’avons pas trouvé de concurrents directs sur la même thématique car aucun dispositif rencontré ne présente à la fois un développement transmédiatique et une cible similaire à la notre. Nous avons effectué notre étude de benchmarking en deux temps. Le premier a été dédié à l’univers du tatouage en lui-même, en analysant les projets sur différents supports qui se rapprochent de notre intention. La deuxième phase d’analyse a repris le même objectif mais en le calquant cette fois-ci sur la thématique du voyage, thème présent à la fois dans notre web-série et au sein du magazine documentaire. Cette analyse en deux temps nous a permis d’avoir une vision d’ensemble du marché et des intentions comprises dans les différents projets. Le tableau récapitulatif du benchmark est situé en annexe page 65 . BENCHMARK Etat des lieux 16
  • 17. Fort de cette étude, nous avons établi nos choix de positionnement pour s’ancrer de manière distincte par rapport à nos concurrents : LA FICTION : la grande majorité des projets que nous avons rencontrés traitent de la thématique du tatouage ou du voyage d’un point de vue documentaire. Il nous a donc semblé intéressant de consacrer une part de notre projet au développement d’une narration qui joue sur les liens entre réalité et fiction, pour rompre avec l’aspect habituel du traitement de ces deux thématiques. LA COLLABORATION : bien que la communauté du tatouage soit proactive sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, peu de projets appellent à une réelle contribution des internautes au-delà d’un simple post de photos de leurs tatouages. Le projet Atu-Ata, quant à lui, à travers le carnet de croquis collaboratif, dépasse ce simple aspect visuel en appelant à une réelle création de contenu de la part de notre communauté, grâce à la mise en lumière de leur portrait et par un système de vidéo collaborative (voir p25). UNE SOURCE EN LANGUE FRANÇAISE : la majorité des sites Internet regroupant des portfolios de styles de tatouages ou de tatoueurs sont anglo-saxons ou américains. Atu-Ata se différenciera ainsi également sur ce point en étant un projet initialement français, et proposant des adresses de tatoueurs plus facilement accessibles car plus proches géographiquement de notre cible. BENCHMARK 17
  • 18. Les entretiens menés auprès de notre cible nous ont permis de valider la majorité des hypothèses que nous avions construites au cours de notre phase préalable de réflexion : - Des recherches sur Internet fastidieuses et lentes. - Curiosité de notre cible face à la possibilité d’en apprendre plus sur les différents styles de tatouage - Des difficultés exprimées par notre cible pour trouver un tatoueur correspondant à leur projet à la fois par son style mais aussi par ses disponibilités. Les résumés de ces entretiens sont disponibles dans les annexes 2 à 5. ENQUÊTE QUALI PRÉ-TEST 18
  • 19. De plus, ces entretiens ont été l’occasion de soulever de nouvelles problématiques que nous n’avions pas initialement intégrées à notre projet. Cela nous a permis de mieux adapter le projet Atu-Ata en le réorientant par rapport aux attentes exprimées par notre cible. Ainsi, nous avons décidé d’évoquer lors du pilote l’aspect « technique » du tatouage (sensations, approche du tatoueur, douleur, se rendre dans un salon, l’encrage, l’utilisation du démographe…) afin de développer les enjeux liés au passage à l’acte. Le second point évoqué par la majorité de nos interviewés est un certain attrait pour la réalisation d’un tatouage au cours d’un voyage, afin de marquer cette expérience et ce moment de manière indélébile. Nous envisageons ainsi de diffuser non seulement des portraits et adresses de tatoueurs français, mais également étrangers. Le personnage de Sara se fera donc tatouer au cours de son voyage afin que notre cible se projette le plus possible dans sa personnalité et l’expérience qu’elle vit. Le dernier pivot effectué à la suite des entretiens met en lumière un autre aspect important : plus les personnes souhaitant se faire tatouer attendent pour passer à l’acte une fois leur décision prise, plus un sentiment de doute s’installe dans leur esprit. Atu-Ata aura donc vocation à livrer une connaissance riche des différents styles, techniques et symboles, mais de façon condensée temporellement. Afin de compléter ces informations acquises en amont du développement du projet, nous souhaitons re-contacter nos interviewés afin de mener des entretiens « solutions » visant à leur faire tester la démo de notre projet et leur soumettre notre landing page. Cela nous permettra de continuer à affiner notre projet en fonction des attentes de notre cible. Nous souhaitons également développer ce projet en partenariat étroit avec les tatoueurs eux-mêmes, il sera donc nécessaire dans un avenir proche d’entrer en contact avec eux pour comprendre les problèmes auxquels ils sont confrontés et leurs besoins. ENQUÊTE QUALI PRÉ-TEST 19
  • 20. CIBLES Coeur de cible : Personnes connectées, souhaitant se faire tatouer et qui cherchent une idée, mais ont des difficultés à trouver l’inspiration. Loisir/sensibilité : dessin, graphisme, vidéo, nouveaux médias Cible élargie : Intéressés par le tatouage et/ou le voyage et/ou les nouvelles formes d’art, acceptant d’en apprendre plus sur cet univers. Cible familière des nouvelles technologies. Tranche d’âge plus élargie (15 - 55 ans). Ambassadeurs : Fans de tatouage, sensibilisés (eux-mêmes tatoués, possiblement en voyage), avertis et acteurs des médias et réseaux sociaux (blogueurs, Youtubeurs, créateurs de contenu, rédacteurs de site). Plutôt jeunes (18-30 ans), suivis, populaires et référents dans ce domaine. Trois critères inhérents à nos cibles : Sensibilisation au tatouage : des passionnés aux curieux Sensibilisation au nouveaux médias : des influenceurs aux internautes passifs Sensibilisation au voyage : thématiques découvertes/cultures et nouvelles manières de voyager 20
  • 22. LES DISPOSITIFS. Le magazine documentaire est la partie de notre dispositif qui se veut la plus riche en termes de contenus, car il traite à la fois de l’aspect technique, symbolique et traditionnel des différents styles de tatouages à travers le monde : portraits de tatoueurs, place et symbolique du tatouage dans la culture locale, etc.. Chaque épisode, d’une durée de 25 minutes environ, se déroulera dans le même pays que l’épisode correspondant au sein de la web-série. De par son aspect documentaire plus traditionnel, nous pensons toucher un public plus adepte des contenus télévisés, c’est pourquoi chaque épisode pourra être diffusé sur la même chaîne que l’épisode pilote. Pour assurer les liens entre nos divers dispositifs, les tatoueurs présentés dans le magazine seront également introduits dans la web-série fictionnelle à travers les rencontres de Sara. La figure de Sara ne sera pas représentée physiquement au sein du magazine documentaire, mais par le biais d’une voix off menant les entretiens et commentant les prises de vue. Le magazine documentaire 22
  • 23. LES DISPOSITIFS. La web-série La web-série diffusée à la fois sur une chaîne Youtube et sur la plateforme du projet, repose sur le voyage de Sara composé de neuf épisodes représentant les neuf étapes de son voyage, en lien avec les épisodes du magazine documentaire. La narration fictionnelle et le format court (12 minutes par épisode) permet de créer un point d’entrée dans l’univers d’Atu-Ata plus divertissant et léger, dans le même esprit que l’épisode pilote diffusé à la télévision. La web-série sera l’occasion de mettre en avant le quotidien d’une globetrotteuse et les rencontres qu’elle effectue dans le cadre de son projet. Pour mêler réalité et fiction, nous avons décidé de recourir à des prises de vue en images réelles, alternant caméra au poing et plans plus traditionnels, afin de jouer sur les points de vue externe et interne au sein de la narration. 23
  • 24. LES DISPOSITIFS Le Carnet de croquis Le carnet de croquis est le dispositif de collaboration avec notre communauté, pour pouvoir la mobiliser sur le plus long terme, disposant d’une URL indépendante de la plateforme web. Un bouton permettra de passer de la plateforme au carnet pour plus de fluidité dans la navigation. L’objectif du carnet sera de créer du contenu par et pour les internautes. Pour ce faire, ce support collaboratif aura la forme initiale d’un carnet de croquis reprenant la charte graphique du projet, mais sera enrichi de plusieurs contenus, organisés sous cinq onglets permanents. 24
  • 25. LES DISPOSITIFS Le Carnet de croquis - Les onglets LES ONGLETS Le premier sera constitué des portrait de tatoués, soit des portraits storytellés que les internautes nous aurons envoyés. Ce sera l’occasion d’en apprendre plus sur leurs motivations, leurs intentions, leur démarche dans le choix du modèle et de l’emplacement. Les internautes nous livreront des photos de leurs tatouages en plus du paragraphe écrit. Cet onglet s’inspire notamment des portraits générés sur la page Facebook “Humans of New York” qui a remporté un grand succès tant dans sa forme que dans son fond. Le deuxième onglet sera cette fois-ci consacré aux portraits de tatoueurs, décrivant leur personnalité, leur style, permettant de comprendre la démarche qui les a amenée à cette profession et renvoyant vers leurs pages professionnelles (site Internet, réseaux sociaux). Ces portraits seront tous relayés au sein de l’Instagram et de la page Facebook du projet Atu-Ata. L’utilisation de hashtags sera primordiale pour assurer leur visibilité, comme cela est décrit dans la stratégie social média pages 44/45. Le troisième onglet donnera accès à des articles en contenus enrichis sur les dernières tendances en matière de tatouage. Cet onglet permettra à la communauté d’accéder rapidement et de manière condensée aux articles faisant le “buzz” et à ceux délivrant un contenu riche. Des liens vers les sites des tatoueurs cités, les descriptifs des techniques mentionnées ou toutes informations complémentaires seront mises en avant par l’équipe éditoriale. Le quatrième onglet sera consacré à une interface permettant aux internautes de générer des dessins de tatouage sur une courte vidéo. Cet onglet s’inspire notamment du projet nommé The Johnny Cash Project (http://www.thejohnnycashproject.com), où l’expérience de dessin collaboratif a été menée sur des planches d’un clip de Johnny Cash. La lecture des dessins générés par les internautes se fait de manière aléatoire. L’aspect visuel et très graphique de cette co-création permettra de valoriser la créativité de nos utilisateurs et de renforcer leur esprit communautaire. La lecture de la vidéo et l’utilisation de l’interface de dessin seront accessibles à tout internaute, mais ceux souhaitant soumettre leur dessin à l’algorithme devront s’inscrire au sein du Carnet de croquis. Le dernier et cinquième onglet sera composé d’une boutique en ligne, vendant des goodies comportant les visuels des dessins de tatouage générés par nos tatoueurs partenaires (coque de téléphone, casquette, tee-shirt, mug, totebag…). 25
  • 26. La plateforme web est la pierre angulaire de notre dispositif. Notre volonté est de créer un véritable “hub” dans lequel les internautes auront une visibilité directe sur l’ensemble du dispositif. Interface utilisateur : La navigation sur la page principale permettra d’atteindre successivement trois volets correspondant aux trois piliers du dispositif d’Atu-Ata, après une brève présentation comprenant le pilote et une description du projet et de l’équipe : - LA WEB-SÉRIE : navigation par vignettes pour le visionnage des épisodes. - LE MAGAZINE DOCUMENTAIRE : carte interactive avec renvoi sur les épisodes par aires géographiques , styles et personnalités des tatoueurs rencontrés. - LE CARNET DE CROQUIS COLLABORATIF : lien redirectionnel vers une URL indépendante comprenant cinq onglets différents (voir p25). LES DISPOSITIFS La plateforme web 26
  • 27. SCHÉMA TRANSMÉDIATIQUE MAGAZINE DOCUMENTAIRE CARNET DE CROQUIS ÉVÈNEMENTS IRL RESEAUX SOCIAUX WEB-SÉRIE 1 épisode par style et pays Narration, histoire, symboles Portraits réels de tatoueurs Portraits des tatoués Portraits des tatoueurs Vidéo Collaborative Shop en ligne Edition d’un livre Rencontres avec Sara Projections spéciales Stand d’information / vente Carnet de croquis Instagram Page Facebook de Sara Page projet Atu-Ata Pilote télévisé 1 épisode par style et pays Voyage pour auto-formation 27
  • 28. LA NAVIGATION Le magazine documentaire, la web-série et le carnet de croquis seront accessibles sur une plateforme commune, qui est le coeur du dispositif. L’ergonomie de la plateforme invite les internautes à commencer l’expérience par le visionnage du pilote et des épisodes de la web-série. La page d’accueil s’ouvre en effet sur un bref descriptif du projet, de l’équipe et de ses objectifs, pour ensuite donner rapidement accès aux épisodes de la web-série sous forme de vignettes, puis ensuite à ceux du magazine documentaire sous la forme d’une carte. 28
  • 29. La répartition en épisodes de la web-série et du documentaire permet à l’utilisateur de naviguer plus librement dans la narration, les pays visités par le personnage et les styles de tatouage traités. Les épisodes se déverrouilleront au cours des semaines selon le calendrier de diffusion pour finalement être tous accessibles. Les internautes sont ensuite appelés à cliquer sur un bouton permettant d’accéder au carnet de croquis collaboratif, présent sur une URL séparée, condensant les contributions de nos internautes. LA NAVIGATION 29
  • 30. Les entrées dans le dispositif transmédia sont multiples. La première façon d’y accéder, et peut-être la plus simple et la moins impliquante, est le visionnage du pilote sur une chaîne de Télévision (Arte, France Télévisions…) pour ensuite être amené à se rendre sur la plateforme web. La seconde entrée se fait par la diffusion des épisodes du magazine documentaire sur la même chaîne télévisuelle, à la suite de l’épisode pilote. De la même manière, le spectateur sera appelé à se rendre sur la plateforme pour compléter l’expérience. La troisième entrée peut se faire lors des événements IRL organisés tout au long de l’année dans des salons de tatouages ou dans des événements ou conventions reliées aux nouvelles formes d’art. Ce sera l’occasion de mettre en lumière le dispositif et son intérêt pour susciter la curiosité du public déjà intéressé par la thématique. La dernière entrée dans le dispositif se fait pas le biais des réseaux sociaux, soit la page Facebook du projet ou du personnage principal, Sara, soit par l’Instagram alimenté par les photos des portraits des internautes ayant collaboré au sein du carnet de croquis. LA NAVIGATION 30
  • 32. PARCOURS UTILISATEUR Les personae Jules a 23 ans, il est Toulousain. Il est en collocation, en stage dans une agence de graphisme. Passionné de dessin, il partage ses illustrations et ses planches BD sur un blog et les réseaux sociaux. Curieux, il s’intéresse aux différentes formes d’art, notamment le tatouage dont il apprécie l’aspect graphique. Il dessine parfois des tatouages pour ses amis et n’exclue pas d’en faire un jour son activité principale, mais il souhaite tout d’abord acquérir une expérience professionnelle dans son domaine (puisqu’il a presque fini ses études). Cependant, il n’a jamais dessiné ses propres tatouages car il aime l’idée d’être un relai de l’expression artistique d’une tierce personne. Ses tatouages : Premier tatouage : petit, dans un endroit discret, cadeau payé par ses parents pour ses 18 ans, eux-mêmes déjà tatoués (lettrage, à l’intérieur du bras) Second tatouage : toujours petit, mais visible, fait pendant son Erasmus aux Etats-Unis en Californie pour marquer cette expérience (old ou new school sur le poignet) En rentrant de son Erasmus, Jules entame des recherches sur cet art et il se rend à tous les événements dans sa région et dès qu’il le peut aux événements nationaux (exposition au Quai Branly Tatoueur/Tatoués, Mondial du tatouage, conventions…). Troisième tatouage : Jules a cherché pendant longtemps le tatoueur pour qu’il corresponde à un style précis (côté du corps de l’aisselle à la cuisse, lignes géométriques épaisses en dotwork) Quatrième tatouage : pièce de street art qu’il a vu et qu’il a fait reproduire en couleur sur son omoplate. Il pense déjà à son prochain tatouage, qu’il souhaite intégrer au premier dans une grosse pièce pour en faire une manchette (styles mêlés). Profil 32
  • 33. Jules entend parler d’Atu-Ata pour la première fois grâce à la veille Internet qu’il fait sur le tatouage. Google Alertes lui a envoyé un mail pour le prévenir qu’un nouveau dispositif traite de cette thématique. Intéressé et curieux, Jules se rend sur l’URL du crowdfunding d’Atu-Ata. Le jeune homme découvre le projet transmedia et décide de participer à son financement à hauteur 110 euros, ce qui lui permet d’accéder à de multiples contreparties : deux invitations pour le Mondial du tatouage à Paris pour une journée, une coque de téléphone avec un visuel de tatouage, un remerciement sur la plateforme, son nom dans les génériques. Jules est impatient de découvrir la sortie du dispositif et suit avec intérêt l’avancement de la production de la web-série et du magazine documentaire à travers la page de crowdfunding du projet. Le jour de la sortie d’Atu-Ata, il est prévenu par mail avec un lien vers l’URL de la plateforme, les jours et horaires de diffusion du pilote et des épisodes. Le jeune homme prend le temps d’explorer la plateforme. Il décide de regarder le pilote en replay sur Internet, le premier épisode de la web-série déjà débloqué et enchaîne avec le premier épisode du magazine documentaire sur la Polynésie Française. Cela lui donne envie d’intégrer ce style dans son prochain projet de tatouage (manchette). Il repère rapidement les styles de tatouage qu’il connaît déjà et porte dans ses propres tatouages et s’étonne de constater qu’il existe des styles et des techniques qu’il ne connaît pas encore. Jules se rend ensuite sur le carnet de croquis collaboratif, et retrouve un aspect qui lui avait particulièrement plu lors de la campagne de crowdfunding : les portraits. Il s’inscrit immédiatement et se crée un compte utilisateur pour pouvoir générer le sien. Très fourni, son portrait est désigné « coup de coeur » mensuel par l’équipe d’Atu-Ata, un fait dont Jules n’est pas peu fier et qu’il relaie sur ses réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram). Il en profite également pour liker les pages du projet et de Sara et partager le pilote sur sa page personnelle. Entre deux connexions à la plateforme, il parcourt le magazine documentaire diffusé hebdomadairement à la télévision. User Case PARCOURS UTILISATEUR Les personae 33
  • 34. Lors d’une autre connexion à la plateforme, après avoir visionné deux épisodes de la web-série, Jules décide de tester une autre fonctionnalité proposée dans le carnet de croquis : la vidéo collaborative. Comme le jeune homme dessine souvent, il prend goût à l’exercice, il génère trois dessins différents et teste des identités graphiques variées. Durant la quatrième semaine de diffusion du dispositif, Jules est informé via Facebook qu’Atu-Ata est représenté lors de la Convention du tatouage au sein de sa ville, Toulouse. Il décide de se rendre à cet événement IRL lors de son temps libre afin de rencontrer l’équipe du projet et échanger avec eux. L’équipe le reconnaît et discute avec lui, il prend des photos avec Sara (qu’il poste ensuite sur les réseaux sociaux) et se voit offrir de nouveaux goodies. C’est également pour lui l’occasion d’échanger avec un tatoueur présent dans l’un des épisodes, ce qui lui permet de se projeter un peu plus dans une éventuelle carrière de tatoueur. PARCOURS UTILISATEUR Les personae 34
  • 36. PARCOURS UTILISATEUR Les personae Profil Cloé a 19 ans, elle commence ses études supérieures en Info Com. Elle vient de quitter le foyer familial à Valence pour emménager seule dans un petit studio à Grenoble. Très active sur les réseaux sociaux, elle publie régulièrement des posts d’humeur sur Facebook ou des selfies sur Instagram. Elle est fan des pages MademoiZelle, Konbini, Vine et regarde la chaîne Youtube du Meufisme, et celles des Youtubeuses qui parlent de leurs tatouages. En couple depuis 1 an, son copain, resté à Valence, veut se faire tatouer et entame des recherches. Elle souhaite le lui offrir et commence des recherches sur les tatoueurs et les styles représentés dans la région. Très rapidement, elle divague sur les pages Pinterest et se projette elle-même dans un projet de tatouage. N’arrivant pas à se décider sur un modèle et un emplacement, elle reporte son projet de mois en mois. Cloé parle constamment de son projet de tatouage avec ses copines et son copain. Elle aime accompagner ses amies se faire tatouer dans les salons mais appréhende un peu de vivre elle-même cette expérience. Elle fantasme de faire son tatouage en même temps que son copain, mais lui est plus avancé dans sa réflexion. En rentrant des cours, dans le tram, elle scrolle son feed Facebook en fin d’après-midi. Un tatoueur qu’elle suit fait le relai d’un post de notre page projet sur Facebook. Elle clique et tombe sur notre page et sur celle de Sara. Elle scrolle, regarde le teaser du pilote et le like. Cloé rentre chez elle et décide d’aller sur la plateforme d’Atu-Ata avant de se remettre à travailler pour ses cours. Elle regarde le pilote en entier et est attirée par le carnet de croquis présenté à la fin de la vidéo où elle comprend qu’elle peut accéder à des portraits de tatoueurs. Cloé se rend sur l’URL dédiée au carnet de croquis et parcourt cinq portraits de tatoueurs qui ont retenu son attention. Elle note leurs adresses et leur site internet. Elle se rend également sur l’Instagram du projet, afin d’avoir une vision plus globale de tous les styles traités. Cloé retourne ensuite sur la plateforme d’Atu-Ata et regarde les épisodes de la web-série déjà débloqués (deux épisodes), car elle doit travailler et a donc besoin d’un format court. Elle repère les épisodes du magazine documentaire qu’elle souhaite regarder plus tard quand elle aura plus de temps. Elle décide de liker les deux pages Facebook (Atu-Ata et Sara) pour se tenir au courant de l’avancement du projet et avoir des rappels des sorties des épisodes qui l’intéressent. Elle partage le teaser sur sa page Facebook personnelle et identifie son copain. User Case 36
  • 38. PARCOURS UTILISATEUR Les personae Benoît a 28 ans, il a fait le tour du monde pendant deux ans. C’était le rêve de sa vie, il a économisé pendant toutes ses études pour pouvoir le réaliser. Il a travaillé deux ans et a décidé de partir dès que toutes les conditions furent réunies. Benoît a dès le début de son voyage créé un blog de voyage où il poste des interviews des personnes qui l’ont hébergé en couchsurfing partout dans le monde. Aujourd’hui revenu de son voyage, il habite à Paris, en couple. Sa copine a un petit tatouage purement esthétique. Benoît travaille maintenant dans le journalisme pour le magazine Géo, où il s’intéresse particulièrement aux spécificités culturelles nationales. Benoît continue ses voyages dans le cadre professionnel, mais dans une perspective plus ethnologique et éthique, de rencontre des peuples. Benoît fait de la veille sur Internet sur de nouvelles manières de voyager, plus innovantes et originales (notre projet lui donne une nouvelle idée de reportage : faire un focus sur certains tatoueurs du monde). Il aime particulièrement l’émission d’Antoine de Maximy J’Irai Dormir chez Vous, et Rendez-Vous en Terre Inconnue sur France Télévisions. Benoît continue à alimenter son blog et ses réseaux sociaux lors de ses voyages professionnels comme personnels. Il est inscrit sur tous les groupes Facebook de backpacker (ex : Travel Video Group). Ce backpacker s’est fait tatouer plusieurs fois et exclusivement au cours de ses voyages. Ses tatouages : Premier tatouage : Thaïlande, par des moines du Wat Bang Phratrès (milieu dos) Second tatouage : style Native American au Canada (autour du mollet) Troisième tatouage : en Nouvelle-Zélande dans le style maori (un bras entièrement recouvert) Profil 38
  • 39. PARCOURS UTILISATEUR Les personae Benoît zappe sur Arte en rentrant chez lui après une journée de travail bien remplie. Lui qui adore les documentaires sur l’art et les thématiques culturelles est curieux de découvrir un nouveau format sur un thème qui le touche personnellement : l’ethnologie du tatouage. L’épisode en question traite des tatouages thaïlandais bouddhistes, dont il possède un modèle qu’il s’était fait faire par un moine lors de son tour du monde. Cela lui rappelle son propre voyage et les rencontres qu’il a faites. Il en apprend plus par la même occasion sur la signification et la symbolique de son propre tatouage. Fort de cette découverte, il décide de se rendre sur la plateforme web présentée à la fin de l’épisode. Il y découvre la web-série et le personnage de Sara, dans lequel il se projette. Intrigué par la suite du concept, il décide de partager la page du projet sur les groupes de backpackers auxquels il appartient sur Facebook pour faire découvrir le projet à sa communauté. Une semaine plus tard, alors que Benoît scrolle son Facebook lors d’une pause cigarette, un post Facebook de la page projet attire son attention. La publication concerne le carnet de croquis collaboratif et les portraits de tatoueurs et de tatoués. Benoit se rend sur la plateforme et repère quelques portraits de tatoués qui l’inspirent particulièrement de par leur angle plus ethnologique, aspect qu’il côtoie au quotidien dans son cadre professionnel. Il décide de se créer un compte utilisateur pour générer son propre portrait. User Case 39
  • 41. En ce qui concerne la communication autour du projet, nous comptons élaborer des partenariats avec divers acteurs qui nous semblent pertinents et pourront assurer une forme de relais médiatique autour de nos dispositifs. Ces partenaires sont spécialisés sur l’univers du tatouage, mais pas uniquement. Nous souhaitons tout d’abord participer à un certain nombre d’évènements, à la fois pour la phase de lancement du programme, mais également au cours de sa diffusion pour remobiliser la communauté entre les épisodes. Les évènements autour du tatouage se multiplient en France et à l’étranger et intéressent des publics importants. Chaque année, le Mondial du Tatouage organisé en mars aux Grandes Halles de la Villette à Paris accueille près de 30 000 visiteurs. Outre cet évènement majeur, les conventions et salons du tatouage permettent de donner plus de visibilité à certains artistes et aux projets développés autour de l’univers du tatouage. Les personnes qui se rendent dans ce genre d’évènements correspondent à nos différents niveaux de cibles, des plus impliquées dans les communautés aux simples curieux. Il serait donc intéressant pour nous d’y être présents, afin d’organiser des projections spéciales et de tenir des stands, et pour rencontrer en direct les personnes intéressées par notre projet. Nous projetons de nous rendre à ces événements sur une période de trois ans, de mars 2017 à mars 2019. Notre stand sera l’occasion de présenter le projet, son avancement, notre intention, mais aussi de jouer sur l’aspect visuel et graphique de notre sujet en délivrant une exposition photo tirée des rencontres effectuées avec les tatoueurs, du voyage effectué par Sara et donc par l’équipe de tournage ou encore des portraits générés au sein du Carnet de Croquis avec l’accord de nos contributeurs. Nous envisageons également de faire appel à la comédienne ayant interprété Sara au sein de la web-série afin qu’elle soit présente lors des événements IRL auxquels nous participerons, pour que notre communauté rencontre son héroïne, échange avec elle et s’immerge encore un peu plus dans notre dispositif. Le recours à cette actrice sera pour nous l’occasion de jouer avec la frontière entre réalité et fiction que nous alimentons au sein de notre dispositif et qui est un des aspects propre au transmédia. En dehors des évènements centrés sur le tatouage, la participation à des festivals du type Cross Video Days ou I Love Transmédia nous permettrait d’avoir une meilleure visibilité auprès des milieux plus proches des nouvelles écritures. Évènements STRATÉGIE PARTENARIALE 41
  • 42. Presse / Médias Concernant la presse et les web-médias, des possibilités de partenariats sont également possibles avec à la fois des médias spécialisés sur le tatouage et d’autres plus généralistes. Des médias tels que Tatouage Magazine, Rise Tattoo Magazine, Inked Magazine (magazines papier), qui sont largement diffusés dans les salons de tatoueurs, Jeter l’Encre (webmagazine) ou Tattoodoo (plateforme de design de tatouages), de par leur expertise et notoriété peuvent représenter des relais communicationnels intéressants. Côté transmédia et nouvelles écritures, des blogs comme The Rabbit Hole, Interactivité & Transmédia ou Presse Citron sont à envisager. Plus largement, les Inrocks ou Konbini sont des médias particulièrement actifs sur les réseaux sociaux, qui rédigent régulièrement des articles sur l’univers du tatouage et des cultures pop et underground. Ces médias attirent un public jeune et intéressé par les thématiques artistiques et culturelles, ce qui correspond à nos cibles, un partenariat avec eux est donc là encore envisageable. STRATÉGIE PARTENARIALE 42
  • 43. STRATÉGIE PARTENRIALE Les influenceurs Enfin, une part importante du travail de communication visera à démarcher des influenceurs, des ambassadeurs parmi la communauté des personnes tatouées ou intéressées par le tatouage. Pour cela il nous semble important de contacter des tatoueurs et boutiques de tatouages, présents sur les réseaux sociaux, qui pourraient être intéressés par le dispositif et seraient prêts à le relayer sur leurs pages professionnelles. Ces tatoueurs en question peuvent être impliqués à différents niveaux du dispositif, ceux que nous mettrons en avant dans la web-série et le documentaire peuvent être ces mêmes influenceurs. En dehors des tatoueurs, il existe sur les réseaux sociaux (Facebook notamment) un nombre important de pages de fans dédiées au tatouage et au voyage, communiquer auprès des administrateurs ou blogueurs qui gèrent ces pages peut également permettre de donner plus de visibilité au projet. Outre l’aspect communicationnel, tous les acteurs évoqués peuvent être envisagés comme des partenaires financiers ou des sponsors (voir les pistes de financement pages 48-50). 43
  • 44. STRATÉGIE SOCIAL - MÉDIA Du côté d’Atu-Ata, une présence active sur des réseaux sociaux ciblés nous semble importante, à la fois pour assurer notre propre communication autour du projet, mais aussi pour être au plus proche des usages de notre cible. Pour cela, nous souhaitons développer une stratégie social media en deux parties, qui répondront chacun à des objectifs. COMPTES OFFICIELS : Sous le nom d’Atu-Ata, ces profils officiels permettront d’assurer la communication de façon formelle autour du projet, de partager du contenu autour des thèmes abordés et d’alimenter l’aspect collaboratif du carnet de croquis. Ces comptes sont davantage à destination de la cible élargie, des médias, de nos partenaires ou des relais d’opinions. Nous pourrons ainsi promouvoir les différents dispositifs, mais également relayer et mettre en avant l’actualité de nos partenaires. FACEBOOK : partage d’informations autour de la web-série et du magazine documentaire, partage des posts publiés par Sara (voir ci-dessous), partage des critiques et articles fait par la presse à propos du dispositif, contenus sur le thème du tatouage, contenus du carnet qui permettront d’être directement redirigé sur l’interface du carnet (croquis et dessins de Sara, portraits de tatoués et de leurs tatouages, portraits de tatoueurs, articles enrichis, etc.). INSTAGRAM : Notre univers étant très visuel, en fonction du nombre d’utilisateurs de notre dispositif, nous envisageons ce réseau social surtout comme un moyen de partager les photos de tatouages de notre communauté pour la mettre en avant, en insistant cette fois-ci non pas sur l’histoire des tatouages, cet aspect étant plutôt développé sur le carnet de croquis, mais sur leur aspect esthétique et visuel. Nous utiliserons les hashtags pour augmenter la visibilité de notre compte. Nous nous en servirons à la fois pour taguer les tatoueurs ayant réalisé le dessin, mais également la personne qui nous a fourni son portrait si elle possède un compte. De plus, nous les utiliserons pour catégoriser les styles et les figures représentées sur les modèles. Quelques exemples : #tattooaddict, tattooartist, #tatouagecaen (lors des conventions), #tattoostory… YOUTUBE : la chaîne Youtube peut être utilisée comme plateforme de diffusion de la web-série mais également pour les vidéos promotionnelles (teaser, bandes-annonce, extraits de la web-série et du magazine documentaire) et les vidéos “coulisses” du projet (interviews de l’équipe, makings off, etc.). 44
  • 45. STRATÉGIE SOCIAL - MÉDIA COMPTE FICTIF : Comme évoqué plus haut, pour jouer sur les liens entre réalité et fiction et créer de nouveaux rabbit holes entre les différents dispositifs, nous comptons créer un “faux” profil sur les réseaux sociaux associé au personnage de Sara. Cette dernière est une jeune femme dynamique et attachante, dont les gens auront envie de suivre le parcours, les péripéties et les évolutions personnelles comme s’il s’agissait d’une amie. Il nous semble donc intéressant de lui créer son propre compte, pour suivre en direct de la diffusion des épisodes ses informations personnelles, en s’inspirant de ce qui a été fait avec le personnage de Jules dans la série transmédia Cut. C’est une façon de perpétuer la narration autour du personnage sur des supports qui sont aujourd’hui incontournables, en construisant une relation plus intimiste et privilégiée entre Sara et la communauté. Nous pensons qu’il est plus judicieux pour le cas du faux profil de ne cibler qu’un seul réseau social pour éviter de s’éparpiller et de perdre la communauté. Facebook étant le plus important et le plus utilisé, c’est donc sur cette plateforme que nous voulons être présent. Dans la vie, Sara est une jeune artiste, elle a donc créé sa page de fans sur Facebook sur laquelle elle partage ses croquis et dessins (ceux issus du carnet collaboratif), ses humeurs et impressions de voyage, mais également des extraits vidéo et makings off du magazine documentaire qu’elle est en train de tourner pour son projet de césure (extraits issus du véritable magazine documentaire). On pourra aussi avoir un aperçu plus global de ses moments de vie de backpackeuse au quotidien (trajets d’un pays à l’autre, rencontres avec d’autres artistes et voyageurs de différentes nationalités, choc des cultures, etc.). Notre stratégie social media implique un important travail de community management. Dans un premier temps, nous pensons effectuer nous- même cette tâche. Puis, selon l’évolution de projet, de nos moyens et de la communauté mobilisée, nous pourrons embaucher un community manager qui pourra gérer les différents comptes et fédérer la communauté sur le long terme. 45
  • 47. MODÈLE ÉCONOMIQUE Notre dispositif n’étant pas un service web mais un projet aux valeurs culturelles fortes, dont le but affirmé est de montrer le tatouage comme une discipline artistique et historiquement ancrée, la démarche de monétisation a été difficile. Aujourd’hui, la plupart des oeuvres transmédia et interactives suivent les schémas de financement classiques issus de l’audiovisuel. C’est donc en cumulant plusieurs sources de financement que nous espérons boucler notre budget : apports d’un diffuseur et d’un producteur, fonds publics nationaux et internationaux, bourses, partenariats avec des institutions et des marques, et campagne de crowdfunding. Cependant, afin de maximiser nos chances de boucler notre budget, nous ne souhaitons pas faire reposer l’ensemble du dispositif uniquement sur des bourses et subventions. Nous pensons donc développer une gamme de goodies et accessoires à l’effigie des tatoueurs et styles de tatouages que nous allons promouvoir à travers le projet (coques de téléphone portable, briquets, tee-shirts, casquettes, mugs, porte-clés, etc.). Ces produits pourront être vendus en ligne, sous l’onglet « Shop» du carnet de croquis collaboratif, mais surtout lors des évènements IRL auxquels nous participerons (conventions, salons, mondial du tatouage, etc.). Nous envisageons également un système de carte cadeau qui peut être achetée en ligne, sous le même onglet « Shop » du carnet de croquis. L’achat de cette carte donne droit à la réalisation d’un tatouage chez un tatoueur avec lequel nous aurons noué un partenariat et auprès duquel nous pourrons récupérer une commission de l’ordre de 8 à 10%. Nous pensons que les tatoueurs potentiellement intéressés par ce genre de partenariat sont les jeunes artistes en fin de formation, encore peu connus, qui ont besoin de gagner en visibilité et de se constituer une clientèle. Cette piste de financement est pour l’instant envisagée comme une possibilité mais nécessite encore d’être testée et améliorée auprès des tatoueurs eux-mêmes. 47
  • 48. PISTES DE FINANCEMENT La majeure partie de nos dispositifs sont des films, sous différents formats et supports (épisode pilote, magazine documentaire, web-série). Il nous semble donc indispensable pour la mise en place de notre projet de nous associer avec une société de production audiovisuelle qui pourra nous accompagner et nous apporter son expertise, ses ressources et sa notoriété. D’un point de vue financier, cette société partenaire pourra intervenir avec l’apport de fonds propres. Nous comptons pitcher notre projet dans plusieurs évènements pour trouver des sociétés intéressées, prêtes à travailler avec nous pour le développement et l’aboutissement de notre projet. Nous avons déjà réfléchi à quelques sociétés qui pourraient être pertinentes, tant par leur ligne éditoriale que par leur intérêt pour les nouveaux médias : CINÉTÉVÉ : société de production fortement ancrée dans le paysage télévisuel français, avec une ligne éditoriale marquée et ayant récemment développé un département nouveaux médias (Wei or Die, Générations 14, Where is my Underground). BONNE PIOCHE : société de production pour le cinéma et la télévision, avec un catalogue de réalisations orientées vers les projets voyage et découvertes (J’irai dormir chez vous, Rendez-vous en Terre inconnue, Nus et culottés, Les Nouveaux explorateurs). a_BAHN : société de production spécialiste des nouvelles écritures avec un fort intérêt pour les projets ayant une dimension européenne et la coproduction internationale (Soudhunters, The Tourist Project). STEP BY STEP PRODUCTIONS : société de production télé, proposant principalement des documentaires, des magazines et de la captation d’évènements culturels, avec un attrait pour les projets voyage/découvertes et pop culture (Des trains pas comme les autres, Serial Tourist). CAMERA TALK PRODUCTIONS : société de production transmédia, spécialiste des projets interactifs avec une dimension internationale (Soundhunters, Dig it !). 48
  • 49. PISTES DE FINANCEMENT DIFFUSEURS : Une partie de notre dispositif a vocation à être diffusée à la télévision (l’épisode pilote et, dans la mesure du possible, l’ensemble du magazine documentaire). Nous comptons donc sur l’obligation des chaînes de télévision à investir dans la création audiovisuelle française pour le financement de notre projet, à hauteur de 25% de notre budget. Parmi les diffuseurs français qui ont un intérêt pour les projets nouveaux médias, nous pouvons nous adresser à des chaînes telles que Arte (Arte Creative), ou les chaînes du groupe France Télévisions via leur antenne France Télévisions Nouvelles Écritures (France 2, France 4, France 5 et France Ô notamment). CO-PRODUCTIONS : Etablir des partenariats de co-production avec d’autres sociétés de production peut être intéressant d’un point de vue financier pour de nouveaux apports en fonds propres, mais également pour bénéficier des réseaux, des ressources, des compétences et des canaux de diffusion du co-producteur. Notre projet ayant clairement une dimension inter-culturelle et internationale, nous pensons cibler en priorité des co-producteurs internationaux. De tels partenariats peuvent permettre de vendre le dispositif (ou une partie du dispositif) à des chaînes à l’étranger, mais ils facilitent surtout l’accès à de nouveaux fonds et subventions qui soutiennent les projets en collaboration avec plusieurs pays. Une coproduction avec deux pays nous paraît être un bon compromis, puisqu’au delà la gestion du projet d’un point de vue géographique et pratique pourrait devenir trop compliquée étant donné que nous sommes une jeune et petite équipe. Nous avons pensé notamment au Canada et à la Belgique, qui débloquent régulièrement des fonds spécifiques pour les coproductions internationales dans le domaine des écritures numériques. FONDS ET BOURSES : Les diverses aides publiques et bourses d’aide au développement existantes en France et à l’étranger vont nous permettre de boucler une part importante de notre budget. Parmi celles qui nous semblent les plus intéressantes et auxquelles nous pouvons postuler (selon les critères d’éligibilité), on peut retrouver : - l’aide du CNC pour les projets multimédias (50 000€ maximum) - la bourse d’aide à l’écriture des oeuvres multimédia interactives de la SCAM (6 000€) - le fonds régional de la région Nord-Pas-de-Calais Pictanovo pour les projets d’expérience interactive (entre 10 000 et 60 000€) - les mesures incitatives pour la coproduction et le co-développement international du Fonds des Médias du Canada (jusqu’à 200 000$) 49
  • 50. SPONSORING / PLACEMENTS DE PRODUITS : Les acteurs privés peuvent également représenter des collaborateurs intéressants, à la fois en termes de ressources en nature et de ressources financières. Des partenariats du type sponsoring peuvent ainsi être envisagés avec des entreprises ciblées qui pourraient avoir un intérêt dans notre projet. Puisqu’une partie de notre dispositif sera conçue avec du matériel relativement léger (la web-série), nous avons déjà pensé à certaines marques spécialisées dans la photo et la vidéo qui pourraient nous fournir de l’équipement (et/ou des fonds), notamment GoPro, ou encore Canon qui a déjà participé à des projets transmédia. CROWDFUNDING : Pour pouvoir démarcher des producteurs de façon plus crédible et entamer une première phase de développement, nous aimerions avoir recours au financement participatif en amont de la production du dispositif en lui-même. Les communautés rassemblées autour de l’univers du tatouage étant très importantes, nous espérons pouvoir en capter les fans les plus impliqués pour démarrer le financement du projet. Nous pourrons ainsi commencer à animer et fidéliser notre communauté sur le long terme et en identifier les éventuels ambassadeurs. Nous pensons à une campagne de crowdfunding basée sur un système de rétributions par paliers : des remerciements sur la plateformes et les génériques, des goodies et accessoires (les mêmes que nous comptons vendre lors des évènements IRL), des invitations à des évènements autour de l’univers du tatouage, des invitations à figurer dans l’épisode pilote ou dans les épisodes de la web-série, ou pour les contributeurs les plus importants ayant une fibre artistique, nous pourrons leur offrir de mettre en avant leur travail sur la page d’accueil du carnet de croquis, plus d’autres rétributions qu’il nous faut encore affiner. Concernant le choix de la plateforme de crowdfunding, plusieurs possibilités s’offrent à nous (Kickstarter, Touscoprod, KissKissBankBank, Ulule), nous devons à présent décider laquelle serait la plus pertinente pour notre projet en termes de ligne éditoriale et de succès par catégories de campagnes. PISTES DE FINANCEMENT 50
  • 51. LE BUDGET Le pilote 51
  • 52. LE BUDGET Le pilote 52
  • 53. LE BUDGET web-série magazine documentaire 53
  • 54. LE BUDGET web-série magazine documentaire 54
  • 55. LE BUDGET Autres coûts 55
  • 56. LE BUDGET Budget prévisionnel total Plan de financement 56
  • 59. CALENDRIER DE DIFFUSION La plateforme sera lancée en même temps que la diffusion du pilote à la télévision, mais son contenu (épisodes de la web-série et du magazine documentaire) sera débloqué progressivement. Deux semaines s’intercalent entre la diffusion du pilote et celle du premier épisode de la web-série sur la télévision et sur la plateforme, mais la communauté sera sollicitée via les réseaux sociaux, et spécialement Facebook (page projet et page personnage) pour commencer à la fédérer autour du projet. La plateforme sera également alimentée par le biais du carnet de croquis qui se verra régulièrement mis à jour par l’ajout d’articles en contenus enrichis et d’articles sur l’actualité du tatouage en France et à l’étranger. La vidéo collaborative sera également ouverte à contribution et nos internautes pourront dès le lancement de la plateforme commencer à dessiner sur ce support, les aidant ainsi à se plonger dans l’univers d’Atu-Ata. La diffusion du magazine documentaire sera décalée de deux semaines par rapport à celle de la web-série, afin de prolonger au maximum la durée de l’expérience du dispositif pour notre communauté, sans pour autant l’étendre trop, ce qui pourrait engendrer un effet de report des décisions de notre cible, comme cela a été soulevé lors des entretiens qualitatifs menés durant la phase de conception du projet. Afin de fédérer au plus vite notre communauté, un portrait « coup de coeur » de l’équipe sera mis en avant mensuellement (un tatoué et un tatoueur), et une offre promotionnelle mensuelle d’une durée de cinq jours sera proposée dans l’espace “Shop”. Après la fin de la diffusion de la web-série et du magazine documentaire, nous avons décidé d’augmenter la régularité des posts d’articles en contenu enrichi et sur l’actualité au sein du carnet afin de ne pas perdre le lien construit avec notre communauté auparavant. 59
  • 61. Mondial du Tatouage (Paris) Extra des Nuits Sonores (Lyon)Légende Nous envisageons également de nous rendre aux Conventions du Tatouage qui se tiennent annuellement dans différentes villes en France sur la même période que celle mentionnée pour le Mondial du Tatouage et les Extras des Nuits Sonores (de mars 2017 à mars 2019), afin de rendre notre projet le plus visible possible et toucher au plus près notre communauté. Notre présence lors de ces événements sera conditionnée par le budget disponible (frais de déplacement, paiement pour avoir un stand) et par la disponibilité de l’équipe d’Atu-Ata (hors période de tournage). Le tour de France des conventions de tatouage : Février Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Lyon Havre Pau Montpellier Bordeaux Colmar Chalon sur Saône Angers Montélimar Auxerre Lorient Sables d’Olonne Perpignan Chambéry Poitiers Toulon Novembre Troyes Saint Brieuc DEPLOIEMENT 61
  • 62. CONTRAINTES JURIDIQUES Dans le projet Atu-Ata, il est nécessaire de prendre en compte la protection des droits d’auteurs, de propriété et de diffusion, spécialement si le projet s’ancre dans une dimension de co-production française voire internationale. Pour cela, nous avons décidé de recourir aux services d’un avocat spécialisé dans ce domaine afin de nous apporter des conseils pour mener au mieux les négociations avec nos futurs partenaires, producteurs et diffuseurs. Nous pensons également souscrire à une assurance professionnelle de Responsabilité Civile et Protection Juridique pour pallier à tout risque de plainte portée à l’encontre de notre entreprise. Nous devrons également étudier le problème des droits d’auteur et droits d’image des contributions de notre communauté sur le carnet de croquis. En effet, si pour l’évolution dans le plus long terme de notre projet pour avons la possibilité d’éditer le carnet en ligne sous forme d’un guide de tatouage en utilisant les portraits de personnes tatouées publiés par nos utilisateurs, il nous faudra réfléchir à une forme de cession de droits d’image. 62
  • 64. TABLE DES ANNEXES ANNEXE 1 : Benchmark ………………………………………….. 65 ANNEXE 2 : Entretien Marjolaine ………………………………. 68 ANNEXE 3 : Entretien Maxence ………………………………… 70 ANNEXE 4 : Entretien Clarisse …………………………………… 71 ANNEXE 5 : Entretien Dorian ……………………………………. 73 ANNEXE 6 : Lean Canvas…………………………………………. 75 64
  • 68. ANNEXE 2 Entretien Marjolaine LES PROBLÈMES RENCONTRÉS : - L’emplacement : la main c’est pas très courant - Son projet initial (clé de la vie) ne correspond finalement pas à sa personnalité et aux valeurs qu’elle veut transmettre à travers son tatouage - Recherche de modèle sur Internet/magasin plutôt lassante - Ne trouve pas des tatoueurs qui proposent des modèles qui lui conviennent dans son style (trop imposant) - Ne prend pas le temps de faire des recherches car trouve ça fastidieux - Voudrait dessiner son tatouage pour quelque chose de plus personnel mais n’en a pas les compétences artistiques LES QUESTIONS QU’ELLE SE POSE : - Est-ce que je le fais uniquement pour moi donc je n’accorde pas d’importance à l’originalité parce que je sais ce qu’il représente pour moi ou est-ce que je veux un dessin beau et unique ? - Peur du jugement du tatoueur car son intention quant au modèle et l’emplacement n’est pas encore fixée. A peur de ne pas paraître crédible aux yeux des tatoueurs. - Est-ce que je veux en faire un aujourd’hui parce que ça se démocratise et que c’est un effet de mode ou c’est vraiment une démarche personnelle et réfléchie ? LES NOUVEAUX ÉLÉMENTS SOULEVÉS : - Pourquoi se faire tatouer ? Graver un moment/état d’esprit OU dessin esthétique - Intérêt pour une approche plus concrète sur les techniques de tatouage (comment ça marche l’encre, comment est-ce que ça se passe quand tu te fais tatouer, quels endroits vieillissent mieux, question de la visibilité du tatouage ou non...). Faire un épisode plus sur les techniques et les processus de tatouage à proprement dis dans le documentaire - Esprit de communauté du tatouage : tatouage visible, tu fais partie de la communauté, c’est un trait distinctif et qui donne une indication sur ta personnalité. Pas sûre d’être prête à assumer ça car a une vision de la communauté comme des “gothiques” ou des “roots”. Peut être faire une présentation de l’ambiance de la communauté du tatouage à travers la web-série. - Plus faire un tatouage en voyage qu’en rentrant de voyage. Donner des adresses à l’étranger ? 68
  • 69. LES ELEMENTS QU’ELLE A PU CONTESTER : L’importance du budget. A une limite mais c’est pas ça qui l’empêchera de réaliser son projet car elle veut un petit tatouage. INTERET POUR LE PROJET : - A évoqué spontanément l’intérêt pour un angle d’attaque culturel. - Référence à l’exposition Tatoueurs/Tatoués. Grand intérêt pour cette approche. - Évocation spontanée de faire un tatouage lors d’un voyage car expérience marquante. ANNEXE 2 Entretien Marjolaine 69
  • 70. LES PROBLÈMES RENCONTRÉS : - Maxence donne peu d’importance à l’avis des autres, et reste focalisé sur ses envies et ses objectifs. La difficulté rencontrée lors de ses tatouages a surtout été une question d’inspiration. - Trop d’idées, trop de contenu et de styles - Envie de tout faire, trop de choix - Peur de tomber dans le “mainstream” - Trop de tatoueurs aux styles uniques - Envie de se faire quelque chose d’unique, de singulier - Lenteur de la recherche, faible visibilité des artistes - Pas envie de faire un tatouage sur un coup de tête - Nécessité de rassembler la somme LES NOUVEAUX ÉLÉMENTS SOULEVÉS : - Réel besoin de transparence quant aux styles de tatouage - Manque d’information concernant certains tatoueurs - Le tatouage ne transporte pas réellement un message, c’est aussi le signe d’une performance artistique - La question du budget est à prendre en compte, mais il est un frein en fonction du degré de motivation pour se faire tatouer - Le coté “fun” du dispositif est un point d’entrée pour une recherche plus profonde d’informations - La volonté de l’individu de partager son histoire du tatouage ou de contribuer avec les autres internautes dépend également de la présence de la personne sur les réseaux sociaux INTERET POUR LE PROJET : - Identifier différents types d’utilisateurs en fonction d’axes de différenciation (degré d’incertitude, facilité à la recherche d’information, curiosité, présence sur les réseaux sociaux). - Différencier les messages portés par les différents axes du dispositif (“Fun”, “sérieux” et “collaboratif ”). ANNEXE 3 Entretien Maxence 70
  • 71. ANNEXE 4 Entretien Clarisse LES PROBLÈMES RENCONTRÉS : - à cause d’internet beaucoup de gens se font les mêmes choses (plumes, encres, attrapes-rêves, etc. effets de mode de certains motifs) : problème pour se différencier et trouver un motif original - sur l’aspect culturel, historique et symbolique des tatouages, il faut faire ses propres recherches pour trouver des informations, on ne tombe pas forcément spontanément dessus - l’un des problèmes principaux est de trouver un tatoueur qui correspond à son projet : le tatoueur qui nous plaît n’est pas forcément disponible ou n’est pas à proximité, il faut souvent se rabattre sur le tatoueur de sa ville, dont le style ne correspond pas forcément au projet, et le choix est plus restreint - par rapport aux nouveaux projets de tatouage : trouver de nouvelles idées prend du temps, parfois des heures ou des après-midi entières à regarder des photos de tatouages sur internet, ça peut devenir un peu obsédant LES QUESTIONS QU’ELLE SE POSE : - internet permet de trouver des idées et des informations, mais il faut trouver un moyen pour ne pas reproduire exactement un motif qui nous plaît : se l’approprier et en même temps s’en détacher pour trouver quelque chose de plus personnel - qu’est-ce que le tatouage représente pour elle et pourquoi elle a voulu se faire tatouer : pour elle le tatouage est plutôt esthétique, pour le plaisir d’avoir quelque chose de beau sur le corps et qui du coup peut avoir un aspect thérapeutique (on aime plus son corps), mais ça peut être aussi pour le côté symbolique ou pour marquer un moment de sa vie, puisque son premier tatouage avait quand même un sens par rapport à ses racines et sa famille - est-ce que le tatouage est une mode ou est-ce que ça devient simplement quelque chose de normal : aujourd’hui les gens ont moins peur de montrer leurs tatouages, d’une manière générale plus on avance dans le temps et plus les choses un peu “taboues” deviennent normales 71
  • 72. ANNEXE 4 Entretien Clarisse LES NOUVEAUX ÉLÉMENTS SOULEVÉS : - quand on cherche sur youtube on tombe le plus souvent sur des extraits de reportages ou des vidéos de youtubeurs qui présentent leurs tatouages personnels, mais il n’existe pas de chaîne spécifique à l’univers du tatouage - la disponibilité des tatoueurs est souvent un problème quand on trouve un tatoueur qui nous plaît, pour les plus connus il faut attendre plusieurs mois (voire plusieurs années) - elle a commencé à s’intéresser au tatouage quand elle a fait des recherches pour offrir un tatouage, c’est en observant les tatouages qu’elle a découvert cet art et a eu envie de se faire tatouer - plus on prend son temps pour se faire tatouer, plus on se met à douter et se poser des questions plus ou moins inutiles sur son modèle, mais ça peut être bénéfique si au final on se rend compte que l’idée de base était mauvaise, on peut évoluer dans son projet LES ELEMENTS QU’ELLE A PU CONTESTER : - le fait que le tatouage reste un art encore peu connu : à partir du moment où on commence à s’intéresser au tatouage, on a forcément une connaissance minimum des différents style (le japonais, le polynésien par exemple) - le budget : si on veut vraiment un tatouage on le fera, peu importe le prix, mais ça prendra plus de temps pour réunir l’argent et donc ça laisse le temps de douter INTERET POUR LE PROJET : - les tatouages traditionnels sont évoqués en premier lieu quand on associe le tatouage au voyage, le Maori notamment - plutôt un attrait pour le tatouage au cours d’un voyage : un moyen d’ancrer le moment, et pour le souvenir de l’avoir fait dans un lieu particulier - enthousiasme pour l’aspect fictionnel du dispositif et l’édition d’un guide du tatouage à la fin du projet : un moyen de garder une trace, alors que tout ce qui est sur internet reste relativement éphémère 72
  • 73. LES PROBLÈMES RENCONTRÉS : - il faut trouver un tatoueur qui soit un peu artiste (pour son projet), créatif, et pas juste quelqu’un qui va reproduire un modèle, donc c’est compliqué de trouver le bon tatoueur - le prix est clairement contraignant, dès qu’on veut se faire une pièce plus grosse, c’est tout de suite beaucoup plus cher - plus on attend et plus on doute et on a de chances de dériver de son idée de base, c’est presque un cercle vicieux LES QUESTIONS QU’IL SE POSE : - hésitations sur un motif par rapport au fait que c’est déjà connu ou que ça ressemble déjà à beaucoup de choses que les gens ont LES NOUVEAUX ÉLÉMENTS SOULEVÉS : - influence de l’entourage : pas vraiment besoin de faire de recherches sur la symbolique des tatouages, c’est en discutant avec des gens tatoués ou par le réseau personnel qu’on peut trouver l’info et tomber dans l’univers du tatouage - quand on grandi entouré par des personnes tatouées, c’est presque naturel de se faire tatouer soi-même par la suite - sur ce qu’il se passe concrètement quand on se fait tatouer : pour certains c’est une sensation agréable, ça détend - lorsqu’on a un nouveau projet de tatouage, il est beaucoup plus facile d’en parler avec des personnes déjà tatouées, les autres sont pas forcément dans la même optique ou n’ont pas forcément le même point de vue - aspect communautaire ANNEXE 2 Entretien Clarisse ANNEXE 5 Entretien Dorian 73
  • 74. ANNEXE 5 Entretien Dorian LES ELEMENTS QU’IL A PU CONTESTER : - trouver un modèle de tatouage n’est pas forcément un problème, on peut y mettre un peu la symbolique qu’on veut et c’est ça qui permet de se démarquer - le tatouage n’est pas juste pour l’esthétique, c’est aussi une description, ça raconte l’histoire de la personne - le tatouage n’est pas une mode, ça devient normal et n’est plus réservé à des catégories “à l’écart” INTERET POUR LE PROJET : - sur l’association tatouage/voyage : ça évoque un style particulier, qui soit pas banal, qu’on ne peut pas se faire tatouer n’importe et par n’importe quel tatoueur, il faut qu’il soit spécialisé - c’est plutôt cool de se faire un tatouage lorsqu’on est en voyage, c’est un moyen de se souvenir et de marquer l’instant - enthousiasme sur le mélange documentaire/fiction, un divertissement qui permet à la fois d’en apprendre plus 74
  • 75. Atu-Ata - Futurs tatoués PROBLEM Être original face à la démocratisation de la pratique #futurstatoués Les futurs tatoués ne savent pas quel motif choisir #futurstatoués manque de connaissances sur les symboliques de l'univers #futurstatoués choisir un tatouage (emplacement/motif) #futurstatoués Difficulté à trouver de nouveaux clients #tatoueurs Difficulté à être visible et reconnaissable dans leur style #tatoueurs EXISTING ALTERNATIVES les amis #futurstatoués les réseaux sociaux #futurstatoués les salons du tatouage SOLUTION faire découvrir les différents styles de tatouage (pays, époque, tradition...) #futurstatoués Mettre en lumière des tatoueurs innovants et créatifs #tatoueurs Montrer les différentes méthodes/techniques de tatouage #futurstatoués UNIQUE VALUE PROPOSITION Accès à une information concentrée pour découvrir l'univers du tatouage de manière divertissante UNFAIR ADVANTAGE Outil concentré Pas d'offre transmedia sur le tatouge Peu de projets fictionnels Plutôt des pages étrangères et peu françaises CUSTOMER SEGMENTS #tatoueurs #futurstatoués KEY METRICS Nombre de vues Youtube Nombre de participants aux IRL Nombre de tweet/retweet Nombre de partage sur réseaux sociaux Nombre de contributions dans le carnet Audience télé CHANNELS Réseaux sociaux Télé Web Salons de tatouage Salons/events sur le tatouage Magazines spécialisés Ambassadeurs : les tatoueurs reconnus
  • 76. #futurstatoués les magazines #futurstatoués les salons IRL #futurstatoués Le bouche-à-oreille #futurstatoués Le bouche-à-oreille #tatoueurs les magazines #tatoueurs les réseaux sociaux #tatoueurs les salons du tatouage #tatoueurs HIGH-LEVEL CONCEPT EARLY ADOPTERS Personne souhaitant se faire tatouer à la suite d'un voyage #futurstatoués Personne qui souhaitent se lancer dans l'activité du tattoo #tatoueurs COST STRUCTURE Développement site web : 20 000 € Communication (dont CM)/ marketing : 20 000 € Développement carnet collaboratif : 30 000 € Documentaire (droits artistiques, personnel (auteur, vidéaste, graphiste), charges, transport défraiement régie, moyens techniques, assurances et divers) : 150 000 € Web série en animation (droits artistiques, personnel (auteur, vidéaste, graphiste), charges, transport défraiement régie, moyens techniques, assurances et divers) 125 000 € REVENUE STREAMS campagne crowdfunding placement de produit sponsoring Office du tourisme/agences de voyage (nouvelle manière de voyager) Partenariat avec salons tatouage co-productions nationales & internationales subventions investissement des diffuseurs commission sur les personnes qu'on amène dans les salons de tatouage goodies/vente dans les événements IRL