1. Ton amour
Il s'habitua et osa lire
Chanter avec sa lyre
Sur le verre de ses cils
L'incantation du petit jour
Ls adieux du crépuscule
Et de la fin du jour
Il osa lire
Sur les frêles pages de son visage
Chaque matin qui vient et le départ de chaque soir
Égrenant, en méditant, son sacré chapelet,
Louant le Créateur de sa fascinante splendeur
Remerciant celui qui la sculpta et faite au complet
Elle, déesse auguste, belle, en son silence
Magique sorcière, danseuse gitane
En ses beaux grands yeux
Angélique, en le fil doré de ses saurcils
Et le voltige en ondes infinies de sa chevelure
Noire, ombre sombre
Couvrant de douceur, en son long jeûne, le dormeur
Dans ses interdits rêves du libertin troubadour
Et elle ouvre ses lèvres illuminant la venue du jour
De toutes les fleurs au diapason
De toutes les roses à l'horizon
Voici passée silencieuse
2. Son adorante et fascinante silhouette amoureuse
Dans sa fougue, dans son plaisir et ultime désir
Avec l'herbe, en douce brise naissante
Entre galets et petites pierres
Mes idées embryonnaires tissant de belles figures
Entre mes faux pas, maladresses et sourdes confessions
Donnant à l'âme le bon sourire de l'existence
Le désir de son éternelle persistance
Pour quelques petites heures
Pour quelques infimes secondes
À l'ombre des vieux peupliers
À l'ombre des cèdres et des genouvriers
Auguste élévation, sublime ascension
Au firmament du néant
Suit la belle musique et enivrant chant des rossignoles
Et roucoulemnt des saintes colombes
Éternité et béatitude de l'infini univers
Dans sa prosternation et sa communion
Dans ses louanges à l'unique et auguste créateur
Dieu
Belle est la rose
Fascinante est la fleur
Vivifiant est cet air
Sans limite ni fin
Très bon et doux cet amour
Ton amour, toi, souveraine et très belle Nature !