Succession “Losers”: What Happens to Executives Passed Over for the CEO Job?
Hopital militaire presse
1. Hopital Militaire « De Bongnies » à TOURNAI.
Grandes manœuvres à l'ancien hôpital
militaire
Deux quartiers du site de l'ancien hôpital militaire (18 000 m 2 , crèche comprise)
prennent forme à Tournai : celui du CPAS et le bâtiment principal où la ville a déjà
commencé à abriter ses archives.
André Leroisse (SA Immo.tra) a fait le tour du propriétaire avec nous ce jeudi. « Je ne suis
pas agent immobilier, mon travail est de dénicher des investisseurs pour faire avancer des
dossiers en mettant tout le monde autour de la table », dit ce développeur de projets et
consultant en immobilier. Il ne craint pas les grands défis. « Je relance des projets en stand-
by ou bloqués pour des tas de raisons », sourit-il. Après que le premier promoteur en charge
du dossier (la société Bouygues) s'est retiré du projet (le projet d'habitations sociales fut
abandonné du même coup), il est devenu le chef d'orchestre de la réaffectation du site de
l'ancienne caserne de Bongnies. M. Leroisse a racheté permis de bâtir et plans, et réuni
différents partenaires qui, chacun dans leurs quartiers respectifs, montent leurs projets.
« Préserver l'âme du bâtiment »
Le dossier le plus avancé est la restauration du bâtiment principal (4 000 m2 sous-sol
compris), le long de la rue de la Citadelle, propriété de Pierre Frère (SPRL Autarcie à Ghlin).
Les caves ont été restaurées pour abriter les archives de la ville. Actuellement, des bureaux
sont aménagés au rez-de-chaussée et au premier étage. Sur la moitié gauche dans un premier
temps. « Entre 25 et 30 bureaux individuels de toutes dimensions (le plus petit fait 20 m2)
loués charges comprises, avec une grande salle de réunion commune », précise-t-il.
« J'attache beaucoup d'importance au souci de garder l'âme de ce bâtiment historique »,
insiste-t-il en nous montrant le superbe hall où un ouvrier est occupé de réparer, tout en
finesse, le carrelage et la pierre bleue là où il y a lieu de le faire. « Dans le couloir, tous les
carreaux du sol sont démontés, restaurés un par un, et remis sur place. À l'étage, le plancher
d'origine a été rénové. Et partout, les portes et boiseries ont été décapées et réparées. On a
aussi pu restaurer et polir des plinthes en pierres bleues récupérées dans l'ancienne chapelle.
Un travail qui demande énormément de patience mais qui préserve au lieu tout son style et sa
classe ».« J'ai lu dans les journaux des critiques émises lors du conseil communal au sujet de
la réalisation du projet. Pourtant, personne n'est encore venu voir sur place. Deux visites ont
été organisées ; je m'étais déplacé mais je n'ai vu personne », regrette M. Leroisse.
Source : « Courrier de l’Escaut 26/03/2010 »