1. Étude de cas
Processeurs Intel® Xeon®
Le Big Bang en labo
quatre cœurs série 5400 La nouvelle génération des processeurs Intel® Xeon® quatre cœurs série 5400
Calcul intensif affiche des gains de performances et de rendement électrique conséquents.
Ces puces aident ainsi le CERN dans ses travaux sur les origines de l’univers.
Structure : Le CERN est le plus grand laboratoire mondial de recherche en physique des particules.
Technologie : Processeurs Intel® Xeon® quatre cœurs série 5400, gravés en 45 nm sur hafnium.
Enjeux : Le CERN cherchait un processeur ultraperformant et à haut rendement électrique
pour renforcer sa puissance de calcul au service d’expériences réalisées avec son
Grand Collisionneur de hadrons (LHC) tout en limitant sa consommation d’énergie.
Résultats : Les processeurs Intel Xeon quatre cœurs série 5400 ont dégagé 10 % de gains
de performances et de rendement électrique par rapport à leurs homologues de
série 5300, de génération précédente.
Bilan : Augmentation du rendement de traitement pour l’analyse des 15 pétaoctets de
données que produisent annuellement les expériences menées à l’aide du LHC,
« Les technologies
ce qui permettra aux chercheurs de mieux comprendre les origines de l’univers.
Intel sont essentielles
Perspectives : Intel et le CERN vont continuer d’évaluer et de déployer ensemble des processeurs multicœurs
au développement du de plus en plus rapides et économes en énergie pour le LHC.
Grand Collisionneur
de hadrons, qui est
Enjeux
un accélérateur de Doté d’un acronyme hérité de l’ancien Conseil européen pour la recherche nucléaire, le CERN est le plus grand
laboratoire mondial de recherche en physique des hautes énergies. Il termine actuellement la construction
particules prévu pour
d’un nouvel accélérateur de particules, le Grand Collisionneur de hadrons (Large Hadron Collider, LHC). D’une
étudier les origines circonférence de 27 km, cette machine sera la plus puissante de ce type jamais construite. Elle permettra
aux physiciens de reproduire les conditions qui prévalaient une fraction de seconde après le Big Bang.
de l’univers. »
Une infrastructure informatique titanesque sera nécessaire au traitement des 15 pétaoctets de données
Sverre Jarp, (15 x 1015) annuels que produiront les expériences conduites sur cette machine. À ce titre, les enjeux les
directeur informatique du plus importants pour le CERN dans la mise en place des moyens informatiques requis sont de limiter la
CERN openlab consommation électrique et les contraintes thermiques de son centre de calcul.
Comme tous les datacenters, le centre informatique du CERN, à Genève, a ses limites thermiques. Il faut en effet
savoir qu’avec les techniques de refroidissement d’aujourd’hui, la quantité maximale de chaleur produite qu’un
système de réfrigération et de ventilation est capable de gérer est de 2,5 mégawatts. Or, actuellement, le centre
informatique du CERN dégage environ 2,0 MW de chaleur, mais, sachant que le laboratoire doit augmenter en
permanence sa puissance de traitement, ce chiffre aurait dû atteindre la valeur plafond de 2,5 MW d’ici un an ou deux.
C’est pourquoi, afin de continuer à augmenter sa puissance de calcul tout en limitant sa consommation d’énergie,
le CERN devait équiper d’urgence ses serveurs de processeurs ultraperformants et à fort rendement électrique.
Déploiement
Les technologies Intel® et, en particulier, l’évolution du multicœur, ont été capitales pour l’élaboration du LHC.
Pendant plusieurs années, les moyens de traitement du CERN ont en effet consisté en plusieurs centaines de
stations de travail micro-informatiques, équipées chacune de deux processeurs Intel® Pentium® III ou Pentium® 4 de
microarchitecture Intel NetBurst® et, bien que le recours successif à des puces de générations suivantes ait dégagé
des gains de performances, l’augmentation correspondante de la puissance dissipée ne pouvant mener qu’à l’impasse.