1. Chère “Famille Sanchez-Cortes”:
Nous nous avons réuni ici, dans ce cadre incomparable de notre chère Úbeda, où autant de fois
je suis passé devant ses portes sans penser que, avec le temps, mon arrière-petite-fille Margarita
et mon petit-fils Fernando, dont je me sers pour vous exprimer tout ce que je sens à ce moment,
entreprendraient cette méritoire épopée familière afin de unir encore plus nos noeuds de sang.
Parce qu’aujourd’hui nous sommes tous réunis ici: les vivants et ceux qui sont déjà partis à la
maison du Père; les présents et les absents qui, pour des certaines circonstances, n’ont pas pu
être ici, mais qui sont au coeur et au esprit avec nous tous. Soyez tous bienvenus…!
C’est une vraie fierté que cette famille, que ma chère Antonia et moi avons créé, il y a du temps,
s’ait multiplié de cette façon si généreuse. Aucun de nous deux croyions que nous allions fonder
cette longue lignée qui est disséminée pour tous les confins de notre aimée Espagne et aussi de
notre aimée France, même la Suisse.
Tous vos ancêtres sont (nous sommes) déjà au Paradis: mes parents, mes grands-parents et des
autres ancêtres; ceux de ma chère épouse aussi; nous deux, Antonia et Fernando, aussi; aussi
mes très aimés enfants Mariana et Guillermo; Josefa; José et Paule; Antonio; Juan et Pepita;
Alfonso et Dora; ma chère petite-fille Sebas et mon arrière-petite-fille Matilde… Que nous
sommes contents de vous voir tous réunis à notre nom!!
Vous devez vivre le présent, et le futur qui vous attend encore, d’une façon joyeuse et heureuse
en sachant laisser des absurdes querelles et des vains problèmes, car la vie est trop courte et ne
vaut pas la peine se mêler des disputes qui la ternissent… Pour le corroborer je voudrais réciter
un poème des intemporels et émouvants Poèmes pour la mort de son père de Jorge Manrique:
“… Nous partons quand nous sommes nés,
On marche pendant que nous vivons
Et nous arrivons
Au temps qu’on meurt;
Donc quand nous mourons
On se repose…”
Aimez-vous beaucoup et accroissez cette merveilleuse et longue “Famille Sanchez-Cortes” qui
est apparentée avec autant d’autres noms et qui, aujourd’hui, constitue déjà un touffu arbre
familier où nous pouvons nous abriter à l’abri de l’amour le plus sincère!!
Recevez gros bisous de votre patriarche, Fernando Sánchez Martínez, et de mon aimée épouse,
Antonia Cortés Berbel, du Au-delà…!
Úbeda, le 15 Août 2009
Fernando Sánchez Resa