1. HAÏTI/CRISE ÉLECTORALE/MISSION OEA
HAÏTI/CRISE ÉLECTORALE
Revers de la médaille. Si le Parlement a balayé la proposition de sortie de crise du
G-8, ce dernier, à son tour, a exprimé son désaccord à la proposition du pouvoir
législatif qui semble, désormais, mener les débats.
Kenson Désir
Walcam
Reynold Aris
MARDI 2 FÉVRIER 2016 NUMÉRO 173
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Réunion entre Luis Almagro (gauche), secrétaire général de l’OEA, Bocchit Edmond (milieu), ambassadeur d’Haïti à l’OEA, et Ronald Sanders
(droite), le 27 janvier 2016. / Photo (illustration) : oas.org
L
a tournure que prend la crise
électorale crée un nouveau
momentum. Le groupe des
huit candidats à la présidence
n’est plus maitre de la situation. Le
G-8 est tout aussi éclipsé que son
chef de file Jude Célestin qui, un
mois de cela, était la personnalité
politique la plus importante dans
la conjoncture de crise actuelle.
En dépit du fait qu’aucune séance
en assemblée nationale, prévue
constitutionnellement le 11 janvier,
ne soit tenue, le Parlement émerge
comme l’entité politique qui vole
la vedette aux leaders et partis
politiques. Le pouvoir législatif
est au cœur du dialogue entre les
différents acteurs devant accoucher
à un accord politique avant la fin du
mandat du président Martelly. À ce
titre, le Parlement a fait part de sa
proposition qui parait être la plus
prisée au niveau des acteurs engagés
dansdespourparlers.Ellepréconise,
entre autres, la désignation d’un
nouveau Premier ministre qui saura
assurer tenir le rôle du pouvoir
exécutif. Une alternative à la crise
rejetée par des proches de Jude
Célestin, membre du G-8,