1. Les Syndicats de Unions Locales CGT
d’Auchel-Béthune-Br uay-Isber gues-Liller s
dans l’unité d’action !
APPEL
Le mercredi 16 février à 9h00, 5 ou 6 camarades de la CGT de Thyssen
Krupp d’Isbergues sont convoqués au commissariat de Béthune pour y
être auditionnés 3 mois après la fin du conflit sur les retraites.
Les convocations ont été envoyées volontairement à la dernière minute pour nous
empêcher d’organiser la solidarité avec nos camarades, alors démontrons notre
capacité à rassembler rapidement nos forces contre cette incompréhensible
répression à rebours.
Nous appelons l’ensemble des syndicats, des élus, des mandatés, des
camarades, des organisations syndicales, des partis et mouvements
politiques progressistes, à être présents dès 8h00, sur la Grand-place
pour se diriger en cortège vers le commissariat de Béthune.
Derrière cette convocation de nos camarades, nous sentons la haine de Monseigneur
Flajolet contre la CGT, elle est si forte que nous voyons venir la vengeance venue de St
Venant et de Matignon.
Les 5 Unions Locales d’Auchel, Béthune, Bruay, Lillers et Isbergues unies dans un
front solidaire et populaire de luttes depuis un an, ont marqué l’année 2010 par leurs
actions spectaculaires, les manifestations de masse, et leur détermination à refuser
le recul social imposé par les amis friqués de l’Union de la Minorité Patronale.
A aucun moment, il n’y a eu des débordements incontrôlés, tout était réfléchi et
organisé par les directions syndicales de nos 5 Unions Locales, et nous l’avons
assumé jusqu’au bout et nous l’assumons encore aujourd’hui.
A plusieurs reprises, notamment avec la jeunesse ralliant le mouvement, la CGT a su
prendre ses responsabilités en encadrant les lycéens en lutte dans toutes les villes de
notre arrondissement, et il n’y a pas eu de casse… La hiérarchie de la police de
Béthune semble déjà avoir oublié cela.
Le béthunois serait-il un laboratoire de la répression antisyndicale à rebours ?
La sous-préfecture a-t-elle eu vent que nos Unions Locales, toujours en union de
lutte, allaient dans les toutes prochaines semaines, redémarrer un combat visible
contre la régression sociale imposée par l’UMP sur ordre du MEDEF ?
c
2. Que l’Etat et son appareil policier le sachent, nous ne laisserons pas faire, nous ne
laisserons pas nos camarades, ciblés par cette répression comme des voyous, se faire
lyncher par sa vindicte répressive et la haine antisyndicale.
Nous sommes tous des combattants pour le progrès social, nous sommes tous des
CGT Thyssen !
Sarko, Fillon et Flajolet, l’UMP et le MEDEF… ne nous feront pas taire, qu’ils le
sachent aussi !
Une conférence de presse sera organisée en direct du rassemblement devant le
commissariat de Béthune ou à ses abords, car nous savons déjà que l’appareil
répressif sera déployé pour nous empêcher d’approcher du commissariat.
Alors CAMARADES, toutes et tous à Béthune le mercredi 16 février à 8h00 sur la
Grand’Place, avec les drapeaux, les vuvuzelas, les tambours….
Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ! SOYONS TRES NOMBREUX !