1. V.Garnier/France 3
AP
“BIG BROTHER” SUR LE NET
De manière récurrente, Endemol a des idées surprenantes en matière de téléréalité. La
dernière en date? Un “Big Brother” virtuel et mondial. Le jeu, baptisé “Second Life”,
mettrait en compétition quinze candidats dispersés sur la planète. Ils devront passer au
moins huit heures par jour devant leur ordinateur pour faire dans le jeu un personnage à
leur image. à gagner: une île d’une valeur de 1675 dollars m virtuelle elle aussi. •O.D.
Mar
Isopix
Animatrice culinaire
sur France 3, épouse et
maman, la belle a plus
d’une corde à son arc.
★★
C
haque semaine, dans “Les carnets de Julie”,
elle nous fait découvrir une région française
et trois recettes oubliées. Même si elle n’y a
jamais tourné d’émission, Julie connaît aussi bien la
Belgique. « J’ai déjà visité Knokke, Anvers et Bruges.
J’ai même failli investir dans un studio d’enregistrement
à Bruxelles. Les prix y étaient plus avantageux, mais
surtout je trouvais la mentalité belge très positive et
énergique ! », nous assure-t-elle. Jolie liane blonde,
Julie Andrieu est une femme aux multiples talents.
À 39 ans, elle est animatrice culinaire, productrice,
critique gastronomique chez Lebey, auteure de… 28
livres de cuisine, compagne du célèbre neurochirurgien
Stéphane Delajoux et maman d’un petit Hadrien. Quoi
qu’elle fasse, la cuisine est le dénominateur commun.
« Aux gens que j’aime, je cuisinerai une salade de
légumes de saison, accompagnée d’une pastilla
marocaine, avec en dessert un cheesecake à la new-
yorkaise. Des plats exotiques mais classiques dans leur
pays. Quant à mes ennemis, ce serait plutôt des tripes !
Ça me retourne le cœur ! », s’amuse-t-elle. Julie est une
amoureuse des fourneaux. Pourtant, rien ne semblait l’y
destiner. Petite, elle n’était pas tellement curieuse de la
nourriture. « Elle aimait surtout les hamburgers », confie
sa mère, l’actrice Nicole Courcel. Cette dernière, qui
l’a élevée seule, était très occupée et cuisinait peu. Et
puis, le rapport de Julie à la nourriture n’a pas toujours
été agréable. Ado, elle connaît les affres des régimes
à répétition et passe de l’anorexie à la boulimie. « Mal
dans mes pompes, j’ai lutté contre les kilos, deux ou
trois d’abord, puis neuf ou dix », livre-t-elle. À 18 ans,
elle pèse 70 kilos. Mais ça, c’était “avant”.
LA RECETTE DU BONHEUR
Ses voyages et une rencontre vont tout changer. À 18
ans, lancée dans la photographie, elle rencontre le
photographe Jean-Marie Périer. Très vite, la Parisienne
s’installe avec l’homme, alors âgé de 53 ans. C’est en lui
mijotant de bons petits plats et sur ses conseils qu’elle
découvre son équilibre et fait de la gastronomie son
métier. De télés en radios, en passant par l’écriture de
livres et de recettes dans la presse, Julie se fait un nom.
Elle teste la cuisine du monde entier, notamment dans
“Fourchette et sac à dos” (France 5). Depuis 2012, elle
anime “Les carnets de Julie” (France 3) où elle met à
l’honneur les recettes du terroir et les habitants. Elle
s’impose comme ambassadrice décomplexée d’une
cuisine accessible et moderne. « J’aime détourner
les classiques, révolutionner, tester », déclare-t-elle.
Aujourd’hui, le cordon-bleu a refait sa vie avec “le
chirurgien des stars” Stéphane Delajoux, avec qui elle
a un petit garçon d’un an. Celle qui se dit hyperactive
a laissé tomber beaucoup de ses activités pour se
consacrer à son fils. « Ma famille, c’est clairement ma
priorité ! D’ailleurs, mes heures de tournage ont été
aménagées. » Le couple s’est offert une propriété à
Saint-Émilion (Gironde) où il aime venir se ressourcer
en famille. « J’aime la déco, le jardinage, la lecture, le
théâtre, les voyages, la photo et surtout la musique
classique. Par contre, je ne suis pas très sport… ». La
belle, cousine de Marc Levy, a une vie bien garnie. Elle
espère en tout cas que son émission se poursuive car,
confie-t-elle, « mon métier me passionne ».
Océane Fégé
“Les carnets de Julie”, dans le massif du Vercors,
23h40, France 3.
Sympa, sexy, souriante, Julie Andrieu aime
faire partager sa passion du terroir.
Julie Andrieu, gastronome au cœur tendre
Mar
Sa vie entre
petits plats
et petits soins
RUQUIER TIENDRA-T-IL?
Pour son retour en quotidienne sur France 2 avec “L’émission pour tous”, l’animateur
a enregistré 1.974.000 téléspectateurs lors de la première partie et 2.356.000 lors de
la seconde. Des scores qui n’avaient plus été atteints par la chaîne depuis plusieurs
mois, à nuancer toutefois, car, dès le lendemain, le programme perdait déjà 500.000
téléspectateurs. N. D.
Les choix de
Dominique Deprêtre
★★
FILM 20H25 CLUB RTL
Le grand bazar
de Claude Zidi (1973)
Jean Sarrus, Gérard Filipelli, Guy
Fechner et bien sûr Gérard Rinaldi, mort
en mars dernier à 69 ans : c’étaient
Les Charlots et toute une époque, celle
d’un cinéma comique français mêlant
un humour visuel parfois très réussi et
des gags complètement idiots, parfois
tellement téléphonés qu’on en riait de
bêtise. Après “Les bidasses en folie” et
“Les fous du stade”, ce fut la troisième
collaboration entre l’auteur des
“Ripoux” et le quatuor chevelu. Avec
aussi Galabru et Serrault en faire-valoir.
FILM 20H45 TV BREIZH
La doublure
de Francis Veber (2006)
On n’atteint pas les sommets du
fabuleux “Dîner de cons” mais on rit
quand même de bon cœur tout en
zieutant avec une évidente délectation
les courbes chatoyantes de la longiligne
Alice Taglioni, ex-Miss Corse qui refusa
ensuite de participer à l’élection de
Miss France. Elle est aussi bonne
actrice et même, à ses heures perdues,
pianiste de jazz. Bref, tout le contraire
d’une “Sois belle et tais-toi”.
FILM 20H55 BE1
Small
Apartments (1re
tv)
de Jonas Akerlund (2012)
Avec Johnny Knoxville, le leader des
Jackass au générique, on devine
aisément que la déjante est au
programme! Le moins qu’on puisse
dire est qu’on n’est pas déçu :
affreux, sale et… presque méchant
à l’image de son anti-héros à peine
culotté, joué par Matt Lucas. Quant à
l’image sournoisement donnée de la
Confédération helvétique, gageons que
le drapeau rouge à croix blanche est
manifestement en… Berne.
★
FILM 22H05 CLUB RTL
Bons baisers
de Hong-Kong
de Yvan Chiffre (1975)
Le succès des Charlots fut à l’époque
tel que la production put s’offrir les
services pas secrets du tout de Mickey
Rooney, André Pousse, Louis Seigner,
Léon Zitrone, Jeane Manson et même
de deux incontournables de la vraie
saga 007 – à savoir Bernard Lee (M)
et Lois Maxwell (Moneypenny) – au
générique de ce nanar réellement
absolu.
FILM 22H35 BE1
Bachelorette
de Leslye Headland (2012)
Kirsten Dunst joue les maîtresses de
cérémonie dans cette version féminine
de “Very bad trip” globalement
prévisible, forcément très bavarde et
sauvée de justesse par quelques bons
gags.