2. Sypnosis
• Etienne a vingt ans à peine lorsqu'il tombe amoureux de
Valérie, et guère plus lorsque naît leur fille Rosa. Le jour
où Valérie les abandonne, Etienne choisit de ne pas en
faire un drame. Etienne et Rosa se construisent une vie
heureuse.
• Seize ans plus tard, alors que Rosa doit partir étudier et
qu’il faut se séparer pour chacun vivre sa vie, le passé
ressurgit.
3. Erwan Le Duc
• Né aux Lilas, Erwan Le Duc a écrit et
réalisé Perdrix, un film présenté à la
Quinzaine des réalisateurs en 2019, ainsi
que plusieurs court-métrages, dont Le
soldat vierge, sélectionné à la Semaine de
la critique trois ans plus tôt.
• Sept ans plus tard, c'est-à-dire l'hiver
dernier, il met en scène la série Sous
contrôle, créée par Charly Delwart,
récemment primée à SeriesMania.
• Avant cela, parfois en même temps, il a
été journaliste pour le quotidien Le
Monde, et chargé de mission pour le
ministère des affaires étrangères ou celui
de la culture.
• La fille de son père est son deuxième
long-métrage.
5. Nahuel Pérez Biscayart
• Nahuel Pérez Biscayart (Argentine 1986) fait
ses premiers pas d'acteur à la télévision
argentine. Dès l'âge de 17 ans, il apparaît dans
plusieurs miniséries (Disputas, Sol Negro,
Sangre fría...). On le retrouve également dans
l'adaptation argentine de Desperate
Housewives, dans laquelle il interprète le
personnage équivalent à Zach Young.
• Au cinéma, le jeune acteur débute par de petits
rôles mais joue déjà aux côtés de grands ;
notamment la superstar Ricardo Darin dans El
Aura, ultime film de Fabián Bielinsky. Il tourne
ensuite dans le premier long d'Ariel Winograd
en 2006, Cara de queso l'histoire d'un groupe
d'adolescents de la banlieue de Buenos Aires.
Le jeune acteur décroche également plusieurs
rôles principaux (Tatuado qui le fait remarquer,
Glue...).
• S'il confie ne jamais avoir rêvé de cinéma,
Nahuel Pérez Biscayart voit pourtant sa
carrière d'acteur s'épanouir, partagée entre films
d'auteur et séries télévisées grand public. En
2010, il fait une première incursion dans le
cinéma international avec Benoît Jacquot, qui
le dirige dans Au fond des bois.
6. • L'acteur continue d'enchaîner films et séries
dans son pays natal et reçoit de nouvelles
propositions en Suisse et en Belgique (Je suis à
toi de David Lambert...).
• Il revient en France avec Grand Central de
Rebecca Zlotowski, mais c'est Robin Campillo
qui le révèle dans 120 battements par minute,
une histoire d'amour sur fond de combat
militant au moment de la création d'Act-Up
Paris, unanimement saluée au Festival de
Cannes. 2017 est décidément son année
puisqu’il enchaîne avec l’ambitieux Au revoir
là-haut d’Albert Dupontel. Ces deux films,
favoris pour la 43e cérémonie des César avec 13
nominations chacun, propulsent Nahuel Pérez
Biscayart qui décroche le prix du meilleur
espoir masculin.
• Malgré ces deux succès public et critique, le
comédien se fait rare par la suite. Cosmopolite,
il se partage entre la France (le drame Si tu
voyais son coeur avec Gael Garcia Bernal et
Marine Vacth), l'Allemagne (le film historique
Les Leçons Persanes) et l'Amérique latine (Sick,
Sick, Sick, El Prófugo, Employé/patron). En
2023, il est, dans Un an, une nuit, un rescapé
des attentats du Bataclan qui tente de se
reconstruire avec sa petite amie après le drame.
7. Céleste Brunnquell
• Céleste Brunnquell est repérée par Sarah Suco
dans un cours au Théâtre de l’Atelier de Paris.
La comédienne chercher le rôle principal de
son premier film, Les Eblouis, et jette son
dévolu sur la jeune femme, impressionnée par
son talent.
• Aux côtés de Camille Cottin et Jean-Pierre
Darroussin, Céleste interprète Camille, 12 ans,
passionnée de cirque. Elle est l’aînée d’une
famille nombreuse. Un jour, ses parents
intègrent une communauté religieuse basée sur
le partage et la solidarité dans laquelle ils
s’investissent pleinement. La jeune fille doit
accepter un mode de vie qui remet en question
ses envies et ses propres tourments. Peu à peu,
l’embrigadement devient sectaire. Camille va
devoir se battre pour affirmer sa liberté et
sauver ses frères et sœurs.
• La performance de Céleste tape dans l'oeil de
l'académie des Césars qui la nomme dans la
catégorie meilleur espoir féminin. En 2020, la
jeune femme prépare le concours du Cours
Florent tout en continuant ses études en
Terminale Littéraire.
8. Maud Wyler
• A 5 ans, Maude Wyler fait ses premiers pas sur les planches.
C’est le déclic. Sa passion pour le jeu ne cessant de grandir,
elle intègre le Conservatoire national supérieur d’art
dramatique, puis le Studio-Théâtre d’Asnières. En parallèle
de sa carrière au théâtre, on découvre la jeune actrice sur les
écrans en 2009 dans le violent survival Vertige où elle campe
une femme qui n'aurait pas dû faire de l'escalade en haute
montagne... Peu après, Maude croise le chemin d’une
certaine Léa Seydoux et de l’éternelle Arielle Dombasle dans
Rose à crédit, un drame d'après-guerre passé inaperçu dans
l’Hexagone. Attirée par des rôles féminins affirmés, elle
participe à la série sulfureuse Maison close le temps d’un
épisode de la première saison.
• En 2011, Maude Wyler donne la réplique à Christa Théret
dans La Brindille, qui se retrouve nommé au festival
international de Toronto. L'année suivante, elle est choisie
pour jouer la fille de Corinne Masiero, alias Louise Wimmer,
dans le film du même nom primé du César de la meilleure
première œuvre. La comédienne enchaîne ensuite avec La
Mer à boire dans lequel elle campe une employée de Daniel
Auteuil menacée par le chômage. Grâce à son interprétation
dans Louise Wimmer et l'intrigant Low Life (2012), le
réalisateur Sébastien Betbeder la remarque et lui propose un
des rôles principaux de 2 automnes 3 hivers, un comédie
légère sur le couple avec l'habitué du genre et le très à la
mode Vincent Macaigne.
• Maude Wyler rejoint en 2014 le casting du Combat ordinaire,
l’adaptation de la célèbre bande dessinée de Manu Larcenet.
La comédienne y forme un couple avec Nicolas Duvauchelle.
9. Tournage
Cette comédie
dramatique a été tournée
en Région Grand Est
durant une dizaine de
jours, du 30 juin au 11
juillet 2022.
Le tournage s’est
déroulé à Nancy (54), à
Metz (57) et ses
environs : Ars
Laquenexy (57) et
Montigny-les-Metz (57).
Ce projet a mobilisé une
équipe régionale de
techniciens et
prestataires en Région
Grand Est.
10.
11. Critiques
• “La Fille de son père”, une comédie fine et fantaisiste
• Alors qu’il a élevé sa fille seul, un entraîneur de foot doit la laisser prendre sa
liberté… mais aussi retrouver la sienne. Sur le thème de la filiation un deuxième
long métrage singulier et poétique d’Erwan Le Duc
• Après l’enthousiasmant Perdrix, sa rafraîchissante carte du Tendre et ses tourtereaux
pourchassant des hordes de révolutionnaires nudistes, le réalisateur Erwan Le Duc
poursuit son exploration très personnelle des relations humaines. Cette fois, c’est la
filiation qu’il passe à la moulinette de sa folie douce ».
• Télérama
12. Quand père et fille vivent en osmose, comment faire un peu de place au
monde extérieur ? Sous des atours fantasques, une comédie aussi tendre que
déchirante.
Erwan Le Duc (auteur du beau Perdrix, 2019) réussit avec La Fille
de son père à filmer ce moment où il faut “passer à autre chose”. Étienne
(Nahuel Pérez Biscayart, avec ses yeux rieurs qui rappellent Jean-Pierre
Cassel jeune)
Les Inrockuptibles
13. « Quatre ans après la sélection à la
Quinzaine de son premier long métrage
Perdrix, le Français Erwan Le Duc est
déjà de retour à Cannes, cette fois à a
Semaine de la Critique, avec son
deuxième film La Fille de son père. Lors
d’un prologue habile et assez économe en
mots, La Fille de son père se détache de
la chronique purement réaliste pour
laisser, comme dans Perdrix, de la place à
la fantaisie et au décalage. Ce récit père-
fille qui pourrait avoir un aspect plus
dramatique privilégie ici la légèreté et la
fraicheur.
Le long métrage fonctionne à partir de
pastilles dynamiques qui rendent
l’histoire vivante. Celle-ci sont
soulignées par le soin bienvenu apporté
au cadre. La Fille de son père est
charmant, même si à nos yeux, il ne tient
pas ses promesses jusqu’au bout. Il y a un
généreux appétit pour les dialogues mais
certains bavardages flirtent
dangereusement avec la minauderie (et le
passage tout en simagrées avec Noémie
Lvovski n’est probablement pas la
meilleure idée du film). »
Polyester