4 femmes artistes à connaître en 2024. Très originales
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2. Inès Longevial, née le 20 novembre 19901 à
Agen, est une artiste peintre française.
Originaire du Sud-Ouest de la France,
souffrant d'une forte myopie, Inès Longevial,
encouragée par sa mère, peint ses premiers
tableaux à 8 ans. « Hormis une petite
période où j’hésitais entre cosmonaute et
styliste, j’ai toujours voulu peindre », dit-
elle en 20172. Elle passe un baccalauréat
ST2A puis un DSAA à Toulouse.
3. À 23 ans, elle s'installe à Paris. À
son arrivée, elle comprend à
quel point la campagne l'inspire
et est une source intarissable
dans son travail.
En 2018, elle est choisie pour
designer les nouvelles bouteilles
Evian et Badoit en édition
limitée avec l'agence BETC (en).
En 2020, elle s'engage contre les
violences policières en
participant à la collecte de dons
pour Adama Traoré6.
En juin 2021, elle expose chez
Christie's Paris dans le cadre de
l'exposition Women in art
(Femmes dans l'art). Rizzoli New
York édite la première
monographie de l'artiste le 28
septembre 2023.
4. Parmi les étoiles montantes de la
peinture, impossible de passer
outre Inès Longevial. La jeune
femme peint à l'huile la peau, sa
grâce et ses ombres avec une
douceur folle. Des corps, des
visages, des femmes (il s'agit le plus
souvent d'auto-portraits) : c'est
presque l'essentiel de sa peinture,
qu'elle expose sur Instagram depuis
2012.
Mais on retrouve aussi des fleurs et
autres motifs romantiques. En plus
des grands peintres (Inès Longevial
cite régulièrement Pierre Soulages,
Henri Matisse ou encore Niki de
Saint Phalle), elle s'inspire du
cinéma, notamment des palettes
chromatiques de Pedro Almodóvar
et de Michel Gondry.
Frida Kahlo occupe une place
particulière dans ses influences
également. Récemment, son travail
était montré dans la galerie
parisienne Ketabi Bourdet, dans le
VIème arrondissement. Mais des
galeristes l’exposent également
outre-Atlantique à Los Angeles, San
Francisco, New York… Signe que son
rayonnement ne fait que
commencer.
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7. On se plaît à voir comment
Sophie Dherbecourt maîtrise
le corps et la féminité (à la
façon d'une Tamara
Lempicka ou d'une Georgia
O'Keeffe par exemple),
surtout lorsqu'elle la
conjugue à la sororité.
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10. Sophie Dherbecourt a
27 ans, elle est
originaire du nord de la
France et elle est
artiste peintre basée à
Paris depuis 3 ans
maintenant, elle jongle
aussi avec le graphisme
et la direction
artistique.
Elle a grandi en
dessinant et cela a été
mon premier langage.
11. Originaire du Nord de la France et
diplômée en design graphique à
Lille, l’artiste commence sa
carrière de directrice artistique en
travaillant pour plusieurs agences
parisiennes avant de se consacrer
pleinement à la peinture en 2018.
Sophie Dherbecourt puise son
inspiration dans la Grèce Antique,
les arts décoratifs, les dessins du
célèbre peintre Matisse ou encore
dans les peintures de Tamara
Lempicka, créant alors un univers à
part entière au style unique.
De ses peintures émane une
sensibilité, une beauté et une
légèreté qui nous invitent au repos.
Hommes et femmes semblent venir
d’un autre monde où règne la paix,
mettant ceux-ci sur un pied
d’égalité, vivant en parfaite
harmonie.
12. Les corps dénudés
s’entremêlent de façon
lascive, les lignes sont
épurées, les formes sont
géométriques, les couleurs
sont apaisantes, la lumière
est douce et chaleureuse.
Sophie raconte notre époque
de façon mythologique en
nous offrant un autre regard
sur la mélancolie.
L’artiste crée un contraste
entre notre ère et
l’Antiquité en glissant dans
certaines de ses oeuvres des
objets moderne de la vie
quotidienne, tel que des
smartphones ou encore des
paires de baskets.
13. « Je me souviens d’avoir dessiné une
femme habillée d’une robe verte, avec
deux tresses et de la dentelle, bien
apprêtée et elle tenait une tellière ou un
balais, enfin quelque chose qui reflétait
l’idée de la femme au foyer modèle,
c’est un code que j’ai rapidement eu
besoin de casser dans mes dessins par la
suite. Mais sur ce dessin je me souviens
surtout de l’énorme « 1997 » que j’avais
écris au jaune fluo. C’est ça qui me
permet de me souvenir de ce dessin,
j’avais donc 5 ans. »
Sophie Dherbecourt
14. Jeanne Jacob est née à Neuchâtel en 1994 et vit
et travaille à Bienne. Après une année
Propédeutique à l’École d’Arts Visuels de Bienne
(2014), elle a obtenu son diplôme de Bachelor of
Fine Art à l’École d’Art et de Design de Lucerne,
où elle a reçu un prix de soutien à la création de
la Fondation Zeugindesign pour son travail de
diplôme (2019). Jeanne Jacob a exposé dans divers
festivals porno: au «Lust_Art» de Luststreifen à
Bâle et au festival porno queer-féministe
Schamlos! à Berne.
En février 2020 dans le cadre du Queer Archive à la
Breeder Gallery à Athène, elle a présenté une
exposition personnelle intitulée «Looking for
Love», dans laquelle elle a exploré les codes et les
préférences romantiques. Dans l’exposition
Kaléidoscope en été 2020, Jeanne Jacob a été
invitée à réagir à une sélection d’œuvres de la
collection du Centre d’art Pasquart. En
collaboration avec Mirjam Ayla Zürcher, elle a
réalisé un projet en duo: «J’ai des privilèges, donc
je peux», une installation avec texte et vidéo qui
a été présentée à la Kunsthalle Lucerne en octobre
2020.
15. Découverte cet automne dans
l'exposition Hors de la nuit des
normes, hors de l’énorme ennui,
déployée entre les murs du Palais
de Tokyo, à Paris, Jeanne Jacob
présente des peintures à l'huile à la
fois romantiques et étranges,
subtiles et insolantes.
Souvent fantaisistes, et toujours
colorées, ses toiles apparaissent
comme des fables picturales où les
fantasmes se mêlent à la folie du
réel. Pour cela, Jeanne Jacob
s'inspire de la littérature queer-
féministe autant que de la
sociologie contemporaine.
Elle peint ainsi sa vision de l'amour
et de la sexualité : sous ses coups
de pinceaux, un monde délicat,
drôle et poétique prend forme.
Née en 1994 à Neuchâtel, elle est
diplômée de l’école d’Art et Design
de Lucerne et vit désormais à
Bienne, en Suisse.
16. Jeanne Jacob travaille de manière
intuitive et spontanée, laissant le
résultat se former librement pendant
le processus créatif. Caractérisée par
une approche directe et honnête,
son œuvre touche au corps, à la
sexualité et au genre.
Tendant un miroir au public, l’artiste
aborde sans détour les recoins les
plus secrets de l’intime. Avec une
ironie bienveillante, elle laisse les
fantasmes et désirs refoulés
s’exprimer dans leurs idéaux et
contradictions.
Rien ne me sépare de la merde qui
m’entoure – Salut virginie est
nommé en référence à un texte de
l’écrivaine féministe Virginie
Despentes lu pendant un séminaire
organisé par le philosophe Paul B.
Preciado au Centre Pompidou.
L’événement se présentait comme
une réflexion collective et militante
sur le renversement des
infrastructures patriarcales et
coloniales.
17. Jeanne Jacob développe son travail
artistique principalement dans la
peinture, la performance et le
dessin. Il est imprégné de son
engagement politique, de la vie
dans des collectifs et s’inspire de
théories queer-féministes ainsi que
de la sociologie contemporaine.
Régulièrement, elle travaille en
coopération avec d’autres artistes.
Jacob peint des humains et des
corps qui seuls, à deux ou en petits
groupes sont capturés dans une
évidence du quotidien.
Souvent entourées d’une nature
représentée comme innocente et
protégées, les figures remplissent
la surface picturale créant ainsi
une familiarité directe avec la
personne qui regarde.
Sensuelles et intimes, affectueuses
et indomptables, comiques et
vulnérables, elles se trouvent dans
une sorte d’état de flottement
dans lequel des idéaux sont
subvertis et des contradictions
rendues possibles. Pour que les
images agissent il faut se laisser
pénétrer par la beauté angulaire
des figures, de l’honnêteté de leurs
corps et de leurs souvenirs.
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20. Diplômée de l'école des Gobelins, à
Paris, l'illustratrice et peintre Lorraine
Sorlet se distingue grâce à son univers
onirique, presque exclusivement
infusé de bleu.
Elle lance son compte en 2015 et
partage publiquement ses travaux, la
plupart évoquant l'amour (le meilleur
thème à en croire son œuvre, ainsi
que son livre illustré, Une histoire
d'amour, paru aux éditions Robert
Laffont en 2020).
Elle séduit alors le public comme les
marques, qui viennent ensuite à
travailler avec la jeune femme (elle a
déjà collaboré avec Nike mais aussi le
New Yorker).
La délicatesse et la malice qui
émanent de ses traits touchent
instinctivement, tout comme son style
sexy justement dosé. Lorraine Sorlet
montre l"intimité, mais seulement
comme on aime la voir : bienveillante,
honnête, et avec un brin d'humour.
21. Elle dessine des portraits de
jeunes filles ou de couples et
des scènes bucoliques. Elle
travaille la peinture et la
palette graphique. Son
univers pop et joyeux évoque
avec grâce les émotions de la
jeunesse et les élans de
l'amour.
Après des études en
graphisme puis en motion
design à Gobelins l’école de
l’image et une année à San
Francisco en tant
qu’animatrice, Lorraine
Sorlet travaille aujourd’hui
essentiellement l’illustration,
son premier et véritable
amour. Lorraine Sorlet puise
son inspiration dans le
quotidien: les relations
humaines et l’intimité.