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Un voyage en cadeau

                                                                                                                              Marion cherchait un
                                                                                                                              cadeau à m’offrir pour mes
                                                                                                                              25 ans, et nous nous
                                                                                                                              cherchions encore une
                                                                                                                              destination pour nos




                                       Au pays de la moitié du Monde
                                                                                                                              prochaines vacances. En
                                                                                                                              choisissant de m’offrir
                                                                                                                              l’accès aux Îles Galápagos,
                                                                                                                              elle nous donnait une
                                                                                                                              belle raison d’enfiler nos
                                                                                                                              sacs à dos : la promesse
                                                                                                                              d’un voyage qui nous
                                                                                                                              mènerait sur les traces de
                                                                                                                              Darwin et jusqu’à la
                                                                                                                              moitié du monde.


Au pays de la moitié du Monde
  22 septembre 2012 - 8 octobre 2012



                                                                       Au pays de la moitié du Monde
                                                                       De l’archipel des Galápagos à la Sierra équatorienne
Au pays de la moitié du Monde
Au pays de la moitié du Monde
  22 septembre 2012 - 8 octobre 2012



                                                                       Au pays de la moitié du Monde
                                                                       De l’archipel des Galápagos à la Sierra équatorienne
Des îles à la sierra

Notre voyage commence aux
Îles Galápagos, sur l’île Santa
Cruz, dans le village de
Puerto Ayora. Nous visitons
ensuite l’île Isabela, à Puerto
Villamil.


De retour sur le continent,
nous débutons nos
pérégrinations à Cuenca, et
remontons ensuite les Andes,
nous arrêtant à Baños,
Latacunga, Otavalo, puis dans
la capitale, Quito.
Il n’aura fallu pas moins de 4 avions pour nous rendre jusqu’à Puerto Ayora,
village principal de Santa Cruz, la plus développées des Îles Galápagos. Partis la
veille de Montréal, nous arrivons sur place en début d’après-midi.
Les tortues géantes ont une dur
                                  ée de vie de plus de 150 ans


          Après avoir déposé nos sacs à l’hôtel, nous
          partons visiter la Station Charles Darwin, où
          nous découvrons pour la première fois les
          tortues géantes et iguanes marins qui
          peuplent l’archipel.
                                                                 3
Journée snorkling


Le deuxième jour, nous
partons à la rencontre des
animaux marins de l’archipel.
Un bateau nous conduira sur
une plage de l’île de San
Cristobal, puis au large de ses
côtes au Rocher León
Dormido. Nous terminerons
dans une baie de l’île Santa
Fe, avant de rentrer à la
maison, la tête pleine de
beaux souvenirs.
Équipés de masque et tuba, nous
croisons dans l’eau des lions de mer,
des tortues marines, et, dans les eaux
profondes du rocher Leon Dormido,
des requins.
Après un bon petit déjeuner, nous décidons de rejoindre Tortuga Bay, une vaste plage proche du village,
    où, nous dit on, nous pourrons observer des iguanes marins dans leur milieu naturel. Une marche de 45
    minutes le long d’un chemin de pierre traversant la faune sauvage de l’île nous y conduit.
6
La famille semble scruter l’horizo
                                      n


Effectivement sur place, les iguanes ne
manquent pas. Ils passent leur journée
étendus de tout leur long sur des pierres
volcaniques, qui leur permettent de
réchauffer leur corps au sang froid.
                                            7
Les « highlands »


L’après-midi, nous partons
pour la partie haute de Santa
Cruz. Là, nous visitons un
tunnel naturel, formé par les
coulées de lave successives
des éruptions des volcans
alentours.
Nous continuons ensuite
notre chemin pour retrouver
nos amies les tortues géantes,
dans leur milieu naturel cette
fois-ci.
Ces monstres à carapace ont une dégaine franchement préhistorique, et nous donnent l’impression de
voyager dans le temps. Leur taille, leur cou extensible, leur respiration forte et la lenteur de chacun de
leur mouvement forcent à l’admiration de cette espèce qu’on ne retrouve nul par ailleurs sur Terre.
                                                                                                             9
Le quatrième jour,
                                     nous débarquons
                                     sur Isabela, la plus
                                     grande et la moins
                                     développée des îles
                                     Galápagos.
                                     L’électricité n’y
                                     circule que depuis
                                     15 ans, et les rues ne
                                     sont pas
     Notre hostel : La Casa Rosada   goudronnées. Le
                                     dépaysement en est
                                     d’autant plus fort !
10
Nous enfourchons alors deux vélos, et suivons le sentier qui permet d’accéder au Muro de Las Lagrimas
(le Mur des Larmes), un mur de pierres volcaniques empilées les unes sur les autres par 300 prisoniers à
qui l’on a demandé de construire le mur qui les enfermerait, il y a de cela 60 ans.
                                                                                                           11
Le mur en impose par sa taille et sa structure : chaque pierre n’est que posée sur la précédente, et nous en
ajoutons donc 2 en souvenir de notre passage. En pleine saison dite "froide" nous avons brulé plus que
jamais, et il est donc difficile d'imaginer le supplice des 300 condamnés en pleine saison chaude !
13
Le ciel désormais à son plus bleu, nous prenons la mer pour rejoindre Los Tintoreras, un ensemble de
     jeunes îlots volcaniques, formés par les nombreuses éruptions de lave des volcans avoisinants. Sur le
     chemin, une vieille frégate sert de plateforme de repos aux nombreux oiseaux de la région.
14
Los Tintoreras


Nous découvrons là un
paysage aux allures carrément
extraterrestres. Le sol n’est
que lave séchée, et viennent
s’y reposer iguanes marins et
lions de mer. Dans l’eau peu
profonde nagent des tortues,
et les requins dorment en
groupe sur le fond marin.
L’ensemble offre un spectacle
auquel chacun devrait
pouvoir assister.
Le grand héron bleu : héron hér
                                       on petit patapon.



16
La buse des Galápagos


       Le cinquième jour, nous visitons la partie
       haute de Isabela, et nous familiarisons avec
       la faune et la flore locale, lors de la visite
       d’une réserve écologique, que le propriétaire
       des lieux aura la gentillesse de nous offrir.
18
Le retour au village se fait en vélo : une bonne descente de 16km qui nous permet
de nous arrêter au Mirador « El Mango », afin d’admirer l’étendue de l’île. Le
panorama offre un paysage qui semble encore inaltéré par l’homme.
Nous profitons de l’après-midi pour une dernière sortie en snorkling. À la déjà longue liste des animaux
     avec lesquels j’avais pu nager, s’ajoute alors une raie manta, que je suivrai pendant 15 minutes au fond de
     l’eau. De son côté Marion a la chance de croiser un poisson boule.
20
Après 6 jours, il est temps pour nous de quitter l’archipel, et de retourner sur le continent. Bien que les
Galápagos nous manqueront cruellement, il nous reste tout l’Équateur à découvrir, et la seconde partie de
notre voyage, dans la Sierra, nous promet des aventures d’un autre genre.
La route de Cuenca


Le sixième jour fut une
longue journée de voyage :
quatre heures et demi de
bateau pour rejoindre
l’aéroport de Baltra, deux
heures d'avion pour atterrir à
Guayaquil, et trois heures de
van, pour enfin rejoindre la
ville coloniale de Cuenca,
perchée à 2500m d’altitude
dans la cordillère des Andes.
La route nous fera donc
passer au dessus des nuages,
pour le plus grand plaisir de
nos yeux !
Retour donc à un
                                                         climat plus tempéré,
                                                         et à un paysage plus
                                                         urbain - quoi que
                                                         tout aussi
                                                         dépaysant. L’aspect
                                                         colonial de la ville
                                                         est magnifique et
                                                         semble nous
                                                         ramener à l’époque
Les dômes de la Cathédrale de la Inmaculada Concepción   des conquêtes
                                                         espagnoles.


                                                                                23
Cuenca célébrait ce
                                                                                jour là une fête en
                                                                                l'honneur des
                                                                                seniors, au cours de
                                                                                laquelle des vielles
                                                                                cholas - femmes aux
                                                                                origines indigènes
                                                                                et à la tenue
                                                                                vestimentaire
     Ici, le troisième âge n’inspire que du respect aux générations suivantes   typique - défilaient
                                                                                autour de la place
                                                                                centrale.
24
Si nous avions ajouté Cuenca à notre itinéraire, c’est principalement car c’est de là que proviennent les
Panamas. Ces chapeaux tressés à partir de feuilles de palmes bouillies, nous en avons fait le plein, et ils
constituent des souvenirs que nous arborerons fièrement par temps ensoleillé.
                                                                                                              25
Une longue nuit
jusque’à Baños

Le soir, nous embarquons
dans un bus : direction
Ambato, plus au nord. Six
heures - et aucune de
sommeil - plus tard, le bus
nous dépose au milieu du
brouillard. Il est 4h du matin,
il fait froid, et il nous reste à
trouver le bus qui nous
conduira à notre destination
finale : Baños. Passe alors un
bus de l'autre côté de la rue,
et dont les flancs arborent en
gros le nom de Baños. Nous
sautons donc dans un taxi,
qui s’engage à sa poursuite : il
le rattrape rapidement, nous
permettant d’embarquer.
L'après-midi, nous
                                             visitons le village et
                                             ses nombreuses
                                             boutiques
                                             d'artisanat local et
                                             de souvenirs. Notre
                                             ballade me donnera
                                             également
                                             l'occasion de me
                                             jeter d'un pont au
                                             dessus d'une rivière.



                                                                      27
Le « puenting » : saut à l’élastique local
Baños est une destination de vacances prisée des Équatoriens, notamment pour ses bains - les Bains de La
     Vierge -, où l’on peut se baigner dans une eau minérale naturellement chauffée par le volcan actif
     Tungurahua, au pied duquel Baños est situé.
28
Retour au village en auto-stop, à
                                    l’arrière d’un pick-up


        Le lendemain, nous descendons en vélo la
        route des cascades, qui longe une vallée dans
        laquelle chutent une quinzaine de cascades.
        Nous irons jusqu’à la sixième, avant de faire
        du stop pour remonter jusqu’à Baños.
                                                             29
Nous profitons de la dernière soirée à Baños pour se faire plaisir : on oublie les
auberges de jeunesse, et on prend nos quartiers au Luna Runtun. L’hôtel
surplombe la vallée et offre une vue imprenable sur le village.
31
De Baños, nous continuons notre chemin vers le nord du pays, jusqu’à Latacunga, ville est située au pied
du volcan Cotopaxi. Ses 5800m d'altitude, son chapeau de glace et les ravages causés par ses précédentes
éruptions font de lui un imposant voisin, se dressant majestueusement à la lisière de la ville.
Le Quilotoa


Mais la première étape de
notre séjour à Latacunga
concerne un autre volcan, aux
allures bien particulières
puisqu'il s'est effondré sur lui
même il y à de cela 800 ans,
façonnant un cratère quasi
circulaire de 3km de
diamètre, au fond duquel un
somptueux lac vert - la
couleur étant due aux
minéraux qu'on y retrouve -
s'est formé. Il s'agit du
Quilotoa, que trois heures de
routes sinueuses nous
permettront de rejoindre.
Un lama nous indique la route à
                                       suivre


              En une trentaine de minutes, nous
              descendons les 400 mètres qui nous séparent
              de l'eau, et au fond du cratère, je m'installe
              dans un canoë pour une petite séance de
              pagaie au cœur d'un volcan toujours actif.
34
Comme nous sommes un peu flemmards, nous choisissons la voie facile pour ressortir du cratère, et c'est
à dos de mules que nous remontons la pente. Cela nous permet d'économiser nos forces pour l'épreuve
physique qui nous attend le lendemain...
                                                                                                         35
Le Cotopaxi


Le lendemain matin, nous
prenons la route à 8h30 en
direction du fameux volcan
Cotopaxi. Notre objectif :
rejoindre le refuge (le petit
point jaune qu’on aperçoit)
construit par de braves
grimpeurs à 1000m seulement
du sommet (à 4800m donc),
puis le glacier, à peine 200
mètres plus haut.
Ici, les vers de terre ont des patt
                                      es et des mandibules




                                                             37
Le refuge au toit jaune, à 4800m
                                        d’altitude.


       Heureusement pour nos jambes, le 4x4 nous
       emmène jusqu’à 4400m. Bien qu'il ne nous
       reste que 400m à grimper, le manque
       d’oxygène dû à l’altitude nous essouffle vite
       et nous fait parfois tourner la tête.
38
Les derniers 200 mètres seront les plus durs, mais nous tenons bon, car avec chaque pas que nous
prenons, la vue sur la vallée, les montagnes et autres volcans alentours devient plus spectaculaire. Et une
fois les pieds sur la glace, la satisfaction est grande et l’on se sent privilégié de fouler du pied un tel décor.
                                                                                                                     39
Latacunga a été détruite à deux
                                       reprises par les éruptions du Cot
                                                                           opaxi


                    Nous ayant permis de découvrir deux
                    splendides monuments naturels, et de vivre
                    ainsi deux aventures extraordinaires,
                    Latacunga est une ville - belle qui plus est -
                    que nous n’oublierons pas de si tôt.
40
Le plein de souvenirs à
Otavalo

Toujours plus au nord, nous
rejoignons le village de
Otavalo.
Son marché artisanal offre
tous les produits typiques de
la région. Des ponchos,
chompas (pulls à capuche),
écharpes, foulards, bonnets,
et chaussettes en alpaga - la
laine des lamas -, aux flûtes de
pans, tambourins, couteaux et
"dagues" en côtes de requin,
en passant par les classiques
cendriers, pipes à herbes,
aimants à frigidaire et
shooters , tout se trouve et
tout se négocie sur la place
centrale du village.
42
La capitale


Quito, première ville
coloniale du pays, est la
dernière étape de notre
voyage. Il nous reste deux
jours, qui nous permettront
de visiter la deuxième plus
haute capitale du monde (à
2800m), et de nous rendre à la
moitié du monde, l’endroit où
passe l’équateur, et où les
deux hémisphères se
rencontrent.
44
La Mitad del Mundo se trouve à 22km au nord de Quito, et une heure de bus suffit à nous y conduire. Sur
place, un imposant monument marque l’emplacement où passe l’équateur et indique sur ses faces les
quatre points cardinaux.
Ici, on peut faire balancer un oeu
                                          f sur un clou



46
La ligne de démarcation nous permet de mettre un pied dans chaque hémisphère, le temps d’une photo,
témoignage de notre passage à la moitié du monde, et ultime souvenir d’un voyage qui nous aura fait
découvrir un pays magnifique, trop peu connu, et trop souvent oublié des voyageurs.
                                                                                                      47
DSC02579


     Parlons bouffe ! On retrouve ici nos
     dégustations culinaires des Galápagos :
     le bolon de verde (banane plantain écrasée
     avec du fromage), la langouste et le homard,
     et la canne à sucre, dont il faut sucer le jus.
48
Sur le continent,
                                                                        nous avons goûté au
                                                                        Cuy (du cochon
                                                                        d’inde rôti), aux
                                                                        tripes au barbecue,
                                                                        au hornado (un
                                                                        cochon rôti entier,
                                                                        dont la viande est
                                                                        découpée de la
                                                                        carcasse au moment
L’intestin de boeuf : gras et caoutchouteux, je n’en remangerai pas !   de servir), et à la
                                                                        Guaba, genre de
                                                                        gros pois sucré.
                                                                                              49
Au pays de la moitié du monde

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Au pays de la moitié du monde

  • 1. Un voyage en cadeau Marion cherchait un cadeau à m’offrir pour mes 25 ans, et nous nous cherchions encore une destination pour nos Au pays de la moitié du Monde prochaines vacances. En choisissant de m’offrir l’accès aux Îles Galápagos, elle nous donnait une belle raison d’enfiler nos sacs à dos : la promesse d’un voyage qui nous mènerait sur les traces de Darwin et jusqu’à la moitié du monde. Au pays de la moitié du Monde 22 septembre 2012 - 8 octobre 2012 Au pays de la moitié du Monde De l’archipel des Galápagos à la Sierra équatorienne
  • 2. Au pays de la moitié du Monde Au pays de la moitié du Monde 22 septembre 2012 - 8 octobre 2012 Au pays de la moitié du Monde De l’archipel des Galápagos à la Sierra équatorienne
  • 3. Des îles à la sierra Notre voyage commence aux Îles Galápagos, sur l’île Santa Cruz, dans le village de Puerto Ayora. Nous visitons ensuite l’île Isabela, à Puerto Villamil. De retour sur le continent, nous débutons nos pérégrinations à Cuenca, et remontons ensuite les Andes, nous arrêtant à Baños, Latacunga, Otavalo, puis dans la capitale, Quito.
  • 4. Il n’aura fallu pas moins de 4 avions pour nous rendre jusqu’à Puerto Ayora, village principal de Santa Cruz, la plus développées des Îles Galápagos. Partis la veille de Montréal, nous arrivons sur place en début d’après-midi.
  • 5. Les tortues géantes ont une dur ée de vie de plus de 150 ans Après avoir déposé nos sacs à l’hôtel, nous partons visiter la Station Charles Darwin, où nous découvrons pour la première fois les tortues géantes et iguanes marins qui peuplent l’archipel. 3
  • 6. Journée snorkling Le deuxième jour, nous partons à la rencontre des animaux marins de l’archipel. Un bateau nous conduira sur une plage de l’île de San Cristobal, puis au large de ses côtes au Rocher León Dormido. Nous terminerons dans une baie de l’île Santa Fe, avant de rentrer à la maison, la tête pleine de beaux souvenirs.
  • 7. Équipés de masque et tuba, nous croisons dans l’eau des lions de mer, des tortues marines, et, dans les eaux profondes du rocher Leon Dormido, des requins.
  • 8. Après un bon petit déjeuner, nous décidons de rejoindre Tortuga Bay, une vaste plage proche du village, où, nous dit on, nous pourrons observer des iguanes marins dans leur milieu naturel. Une marche de 45 minutes le long d’un chemin de pierre traversant la faune sauvage de l’île nous y conduit. 6
  • 9. La famille semble scruter l’horizo n Effectivement sur place, les iguanes ne manquent pas. Ils passent leur journée étendus de tout leur long sur des pierres volcaniques, qui leur permettent de réchauffer leur corps au sang froid. 7
  • 10. Les « highlands » L’après-midi, nous partons pour la partie haute de Santa Cruz. Là, nous visitons un tunnel naturel, formé par les coulées de lave successives des éruptions des volcans alentours. Nous continuons ensuite notre chemin pour retrouver nos amies les tortues géantes, dans leur milieu naturel cette fois-ci.
  • 11. Ces monstres à carapace ont une dégaine franchement préhistorique, et nous donnent l’impression de voyager dans le temps. Leur taille, leur cou extensible, leur respiration forte et la lenteur de chacun de leur mouvement forcent à l’admiration de cette espèce qu’on ne retrouve nul par ailleurs sur Terre. 9
  • 12. Le quatrième jour, nous débarquons sur Isabela, la plus grande et la moins développée des îles Galápagos. L’électricité n’y circule que depuis 15 ans, et les rues ne sont pas Notre hostel : La Casa Rosada goudronnées. Le dépaysement en est d’autant plus fort ! 10
  • 13. Nous enfourchons alors deux vélos, et suivons le sentier qui permet d’accéder au Muro de Las Lagrimas (le Mur des Larmes), un mur de pierres volcaniques empilées les unes sur les autres par 300 prisoniers à qui l’on a demandé de construire le mur qui les enfermerait, il y a de cela 60 ans. 11
  • 14. Le mur en impose par sa taille et sa structure : chaque pierre n’est que posée sur la précédente, et nous en ajoutons donc 2 en souvenir de notre passage. En pleine saison dite "froide" nous avons brulé plus que jamais, et il est donc difficile d'imaginer le supplice des 300 condamnés en pleine saison chaude !
  • 15. 13
  • 16. Le ciel désormais à son plus bleu, nous prenons la mer pour rejoindre Los Tintoreras, un ensemble de jeunes îlots volcaniques, formés par les nombreuses éruptions de lave des volcans avoisinants. Sur le chemin, une vieille frégate sert de plateforme de repos aux nombreux oiseaux de la région. 14
  • 17. Los Tintoreras Nous découvrons là un paysage aux allures carrément extraterrestres. Le sol n’est que lave séchée, et viennent s’y reposer iguanes marins et lions de mer. Dans l’eau peu profonde nagent des tortues, et les requins dorment en groupe sur le fond marin. L’ensemble offre un spectacle auquel chacun devrait pouvoir assister.
  • 18. Le grand héron bleu : héron hér on petit patapon. 16
  • 19.
  • 20. La buse des Galápagos Le cinquième jour, nous visitons la partie haute de Isabela, et nous familiarisons avec la faune et la flore locale, lors de la visite d’une réserve écologique, que le propriétaire des lieux aura la gentillesse de nous offrir. 18
  • 21. Le retour au village se fait en vélo : une bonne descente de 16km qui nous permet de nous arrêter au Mirador « El Mango », afin d’admirer l’étendue de l’île. Le panorama offre un paysage qui semble encore inaltéré par l’homme.
  • 22. Nous profitons de l’après-midi pour une dernière sortie en snorkling. À la déjà longue liste des animaux avec lesquels j’avais pu nager, s’ajoute alors une raie manta, que je suivrai pendant 15 minutes au fond de l’eau. De son côté Marion a la chance de croiser un poisson boule. 20
  • 23. Après 6 jours, il est temps pour nous de quitter l’archipel, et de retourner sur le continent. Bien que les Galápagos nous manqueront cruellement, il nous reste tout l’Équateur à découvrir, et la seconde partie de notre voyage, dans la Sierra, nous promet des aventures d’un autre genre.
  • 24. La route de Cuenca Le sixième jour fut une longue journée de voyage : quatre heures et demi de bateau pour rejoindre l’aéroport de Baltra, deux heures d'avion pour atterrir à Guayaquil, et trois heures de van, pour enfin rejoindre la ville coloniale de Cuenca, perchée à 2500m d’altitude dans la cordillère des Andes. La route nous fera donc passer au dessus des nuages, pour le plus grand plaisir de nos yeux !
  • 25. Retour donc à un climat plus tempéré, et à un paysage plus urbain - quoi que tout aussi dépaysant. L’aspect colonial de la ville est magnifique et semble nous ramener à l’époque Les dômes de la Cathédrale de la Inmaculada Concepción des conquêtes espagnoles. 23
  • 26. Cuenca célébrait ce jour là une fête en l'honneur des seniors, au cours de laquelle des vielles cholas - femmes aux origines indigènes et à la tenue vestimentaire Ici, le troisième âge n’inspire que du respect aux générations suivantes typique - défilaient autour de la place centrale. 24
  • 27. Si nous avions ajouté Cuenca à notre itinéraire, c’est principalement car c’est de là que proviennent les Panamas. Ces chapeaux tressés à partir de feuilles de palmes bouillies, nous en avons fait le plein, et ils constituent des souvenirs que nous arborerons fièrement par temps ensoleillé. 25
  • 28. Une longue nuit jusque’à Baños Le soir, nous embarquons dans un bus : direction Ambato, plus au nord. Six heures - et aucune de sommeil - plus tard, le bus nous dépose au milieu du brouillard. Il est 4h du matin, il fait froid, et il nous reste à trouver le bus qui nous conduira à notre destination finale : Baños. Passe alors un bus de l'autre côté de la rue, et dont les flancs arborent en gros le nom de Baños. Nous sautons donc dans un taxi, qui s’engage à sa poursuite : il le rattrape rapidement, nous permettant d’embarquer.
  • 29. L'après-midi, nous visitons le village et ses nombreuses boutiques d'artisanat local et de souvenirs. Notre ballade me donnera également l'occasion de me jeter d'un pont au dessus d'une rivière. 27 Le « puenting » : saut à l’élastique local
  • 30. Baños est une destination de vacances prisée des Équatoriens, notamment pour ses bains - les Bains de La Vierge -, où l’on peut se baigner dans une eau minérale naturellement chauffée par le volcan actif Tungurahua, au pied duquel Baños est situé. 28
  • 31. Retour au village en auto-stop, à l’arrière d’un pick-up Le lendemain, nous descendons en vélo la route des cascades, qui longe une vallée dans laquelle chutent une quinzaine de cascades. Nous irons jusqu’à la sixième, avant de faire du stop pour remonter jusqu’à Baños. 29
  • 32. Nous profitons de la dernière soirée à Baños pour se faire plaisir : on oublie les auberges de jeunesse, et on prend nos quartiers au Luna Runtun. L’hôtel surplombe la vallée et offre une vue imprenable sur le village.
  • 33. 31
  • 34. De Baños, nous continuons notre chemin vers le nord du pays, jusqu’à Latacunga, ville est située au pied du volcan Cotopaxi. Ses 5800m d'altitude, son chapeau de glace et les ravages causés par ses précédentes éruptions font de lui un imposant voisin, se dressant majestueusement à la lisière de la ville.
  • 35. Le Quilotoa Mais la première étape de notre séjour à Latacunga concerne un autre volcan, aux allures bien particulières puisqu'il s'est effondré sur lui même il y à de cela 800 ans, façonnant un cratère quasi circulaire de 3km de diamètre, au fond duquel un somptueux lac vert - la couleur étant due aux minéraux qu'on y retrouve - s'est formé. Il s'agit du Quilotoa, que trois heures de routes sinueuses nous permettront de rejoindre.
  • 36. Un lama nous indique la route à suivre En une trentaine de minutes, nous descendons les 400 mètres qui nous séparent de l'eau, et au fond du cratère, je m'installe dans un canoë pour une petite séance de pagaie au cœur d'un volcan toujours actif. 34
  • 37. Comme nous sommes un peu flemmards, nous choisissons la voie facile pour ressortir du cratère, et c'est à dos de mules que nous remontons la pente. Cela nous permet d'économiser nos forces pour l'épreuve physique qui nous attend le lendemain... 35
  • 38. Le Cotopaxi Le lendemain matin, nous prenons la route à 8h30 en direction du fameux volcan Cotopaxi. Notre objectif : rejoindre le refuge (le petit point jaune qu’on aperçoit) construit par de braves grimpeurs à 1000m seulement du sommet (à 4800m donc), puis le glacier, à peine 200 mètres plus haut.
  • 39. Ici, les vers de terre ont des patt es et des mandibules 37
  • 40. Le refuge au toit jaune, à 4800m d’altitude. Heureusement pour nos jambes, le 4x4 nous emmène jusqu’à 4400m. Bien qu'il ne nous reste que 400m à grimper, le manque d’oxygène dû à l’altitude nous essouffle vite et nous fait parfois tourner la tête. 38
  • 41. Les derniers 200 mètres seront les plus durs, mais nous tenons bon, car avec chaque pas que nous prenons, la vue sur la vallée, les montagnes et autres volcans alentours devient plus spectaculaire. Et une fois les pieds sur la glace, la satisfaction est grande et l’on se sent privilégié de fouler du pied un tel décor. 39
  • 42. Latacunga a été détruite à deux reprises par les éruptions du Cot opaxi Nous ayant permis de découvrir deux splendides monuments naturels, et de vivre ainsi deux aventures extraordinaires, Latacunga est une ville - belle qui plus est - que nous n’oublierons pas de si tôt. 40
  • 43. Le plein de souvenirs à Otavalo Toujours plus au nord, nous rejoignons le village de Otavalo. Son marché artisanal offre tous les produits typiques de la région. Des ponchos, chompas (pulls à capuche), écharpes, foulards, bonnets, et chaussettes en alpaga - la laine des lamas -, aux flûtes de pans, tambourins, couteaux et "dagues" en côtes de requin, en passant par les classiques cendriers, pipes à herbes, aimants à frigidaire et shooters , tout se trouve et tout se négocie sur la place centrale du village.
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  • 45. La capitale Quito, première ville coloniale du pays, est la dernière étape de notre voyage. Il nous reste deux jours, qui nous permettront de visiter la deuxième plus haute capitale du monde (à 2800m), et de nous rendre à la moitié du monde, l’endroit où passe l’équateur, et où les deux hémisphères se rencontrent.
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  • 47. La Mitad del Mundo se trouve à 22km au nord de Quito, et une heure de bus suffit à nous y conduire. Sur place, un imposant monument marque l’emplacement où passe l’équateur et indique sur ses faces les quatre points cardinaux.
  • 48. Ici, on peut faire balancer un oeu f sur un clou 46
  • 49. La ligne de démarcation nous permet de mettre un pied dans chaque hémisphère, le temps d’une photo, témoignage de notre passage à la moitié du monde, et ultime souvenir d’un voyage qui nous aura fait découvrir un pays magnifique, trop peu connu, et trop souvent oublié des voyageurs. 47
  • 50. DSC02579 Parlons bouffe ! On retrouve ici nos dégustations culinaires des Galápagos : le bolon de verde (banane plantain écrasée avec du fromage), la langouste et le homard, et la canne à sucre, dont il faut sucer le jus. 48
  • 51. Sur le continent, nous avons goûté au Cuy (du cochon d’inde rôti), aux tripes au barbecue, au hornado (un cochon rôti entier, dont la viande est découpée de la carcasse au moment L’intestin de boeuf : gras et caoutchouteux, je n’en remangerai pas ! de servir), et à la Guaba, genre de gros pois sucré. 49