Si le nombre des auditeurs le permet, démarrez par un tour de table. Cela permettra de « briser la glace » et de faciliter les prises de paroles pendant le reste de la présentation.
Indiquez le site repère : www.entrepreneur-social.net
Entreprendre autrement = Utiliser les outils classiques de l’entrepreneuriat (sphère de gauche) au service de l’intérêt collectif (sphère de droite). 2 éléments importants : le besoin social (voir des exemples dans le guide de l’animateur, p.6) et la viabilité économique (elle n’est pas basée sur les subventions : elles existent dans certains modèles d’ES – mais pas tous – mais n’ont jamais pour rôle de venir équilibrer un résultat déficitaire)
Social Business : Porté par Muhammad Yunus qui créé en 1977 un établissement bancaire de Micro-Crédit (Grameen) en direction des populations les plus pauvres, n’ayant pas accès au crédit par les circuits traditionnels. Innovation sociale : Les investisseurs, type Ashoka, parlent de retour « social » sur investissement, d’« impact social », de changements sociétaux provoqués par l’entreprise sociale. Approche européenne : Notion de prise de risques économiques, et de production de biens et/ou de services en direction de la collectivité.
« Les entreprises sociales se caractérisent par un certain nombre de critères fondés sur des principes et valeurs » : Cela ne signifie pas que les entreprises « classiques » ne sont pas basées sur des principes et des valeurs ! Ce qui diffère c’est la finalité de l’entreprise sociale : la recherche du changement dans la société. Expliquez la différence entre « Responsabilité sociale des entreprises » (RSE) et entreprise sociale (voir guide de l’animateur p.9).
Soulignez la différence entre ESS et entreprises sociales. Même si les entreprises sociales et l’ESS ont en commun leurs valeurs, il ne s’agit pas de la même chose : Certaines structures de l’ESS ne sont pas des entreprises sociales (celles qui ne produisent pas de biens ou de services, ou encore celles qui sont entièrement dépendantes des financements publics ou des dons). Certaines entreprises ayant des statuts de l’économie classique sont des entreprises sociales. Exemple : Idéo (commerce équitable de vêtements issus de matériaux biologiques) est une SARL classique centrée sur la réponse à des enjeux sociaux et environnementaux.
Indiquez quelques chiffres pour donner une idée du « poids » des entreprises sociales dans l’économie : Plus de 5 000 SIAE Plus de 2 000 structures employant et accompagnant du personnel en situation de handicap (dont 600 entreprises adaptées) 2 000 Scop (Sociétés coopératives participatives) 152 Scic (Sociétés coopératives d’intérêt collectif) 3 500 associations opérant dans le champ des services à la personne 300 entreprises, associations et boutiques vendant et promouvant les produits du commerce équitable
Complétez éventuellement avec des acteurs locaux
2 types d’acteurs peuvent accompagner le créateur d’une ES : Les structures d’accompagnement classiques : les boutiques de gestion, le réseau entreprendre, les CCI, les chambres des métiers Les structures spécialisées dans l’accompagnement des ES : le plus souvent réparties en fonction du type d’ES choisi par l’entrepreneur (SCOP, SIAE, entreprises adaptées, CAE, …)
En tant qu’entrepreneur social, il est possible de bénéficier de toutes les aides de droit commun à la création d’entreprise. Il est possible, en outre, de bénéficier de dispositifs particuliers propres à l’objet, au statut social de l’entreprise, ou au conventionnement qu’elle reçoit.
Présentation de 3 dispositifs à destination des étudiants qui souhaitent mener des projets d’entrepreneuriat