3. -4-
8i 'von. a"81 lu IlVIC la même' attention 11l.11évélatioll Dil'iue conte.
nuedllnslllo Bi1~le, que Tons aVl'zlu la prétendue révélation de Sweden-
borg ,:ole ~ure~ . appris que vos idées r du ciel ne sont ~ue des id~e.
~4J:iJ!'P~1 ~eJI,~ e~SFJl&p:çll~ l , . .. .' ., ;
··~'PftO'ns· Swê!enl:lorgilvec Mahomet- sur 111.- doctrme du clet:
" . 't'oyons c,ommejlll·8.·iCcord~ Pll.ti'lJÏteD6Ilt entl':eu~ .. Swedenbory fait
,dire à l'.fIngS'~ot:':NQ/73f)~ '''lB:m's 'le' ciel; aé: &î~e"que dans le
mol). de. il y a des aliments et dei b()is~ons, il y a des festins et dei
banquets,; etlàchez les,principaux, il y a d.s tables sur lesquellel
lont 9111'VIS des met3 déhcats, det. c.h..osell, friandes et recherchées, par
leequels les mentaIs ~ont égayés et récréés; il Y Il aussi des, jeux et des
lpeétacles ! !" '
Mahomet dalls le Coran LVI, dit: ns hahiteront le jardin des
ll~licei, autour d'eux des eofans éterl'lcllement jeunes ll.vec des gobelets,
dee aiguière~, remplies d'Ull vin exquis dont ils n'éprouvent ni maux
de'~te, ni étourdissements, Jluis Ill. chair des oi~eau~ qu:ils aiment,
puiiles vierges aux yeux noir8, &11.., &a. ! ! . . '.
, C'est une chose à remarquer que tous les imposteurs et faux pro-
,...è~f§Cp~ml}'Mo)laquue-d, S~rSmjt,h, ,Sw.édep.bol'g~ &.cA., s.~sont· fait
:~ ~~cjs: mPricrjtl!le~, 8~~ip.~I1es ~f.pli,Jia:ntl~e~d1J' c~e~' ëF:d,ii.:rilli:p~~~!;
,V~~ ~f ,qu.e,:no~ dlt l:Evll-0gJ.1e. ql'll,ll~ ~~,mapag,e : . ~e,l)',est'~I
~tI;~ ~.i! ~r ~9~el. ~ ~?UJll1e es~ up'~.o.!1~,f~~~~'ffif>U~:8 eW·
àtder ei' s almer mutue1lement lIUtant que cette UDlon terrestre dJ.u:e.
!l:.li~ e~.in«4ssolubJe, la.mort '6eule déglgp Itli-,p.a.rti~s.QOntrllcbmtes·
:~~tl~g,,%~eri~' p'ru' et' acqorq.~:al!sur,vi.vant 1.~lîDer,té' de
s~:~~i~17
tlAe!!e,c~nde, fœ,s. (!:oy. l Corlpth!e~ 7;~39). "4. ~~m~ ~~hétllllr~
~~l!l8P.' paT l~~ql; tout. ktemp!!:'U 11, e~t. en.. Vle:-;, tp,lUi, ~~ s.ç>~.m!'f. -
1Q~1p.$'I ..l1e.. e.qt libre de sc reIQll.r1er à. qUi èlle v.ou(J'r.a. nq~~,qWl, ,c"
i~~lorile Se~rieur." " . ' . 11, . _ . '
,t,.
.,
Ç"Çendant, J"~du~Ulre, ~~nts.t le ,plu~ ~ir.eet. epe.. I>I~ g,rat'e.p'?r:~
.
J t"l~~!~ m~age, 'est le Beul cas ou.le.dlJ:orce e,st. a}lt:o~a;pll.11I!,~"I'
.
~o..a.~.J:!l~.u, Woy; .~th, ql~J.., 3; Cf·
~t 191~-9,).
. -"V91Cl cc que le "Sélgneùr nous dit Il. Hgal'ddw marl~e4nli1 ~r,
,
''';+4:Q1L au: Ciel, a,prè~. la rés.rreltion.. &8 mor,ti. Sès..pa.rDlol 59.iit
ii;e:S'~t.' p~:i~VllS: il.ll·exis~ rién"d~a.prèB J:ésùs.Ch~pr~'~ ~i~,
~la~~e a. Ce, que Swéden):lo.rg et M.ohamme,d no11$.. - eJlBE!~llt
,_~int: ' .' ' , . , , ...
, ~~~.llf':'pp"r.l~· dll Seigneur: lI(,>nt;si à PfPp.o~, et 8!appliq.u~n~i,~~im.:
i!ement à cel'. deux faux. prophete$ que je. vous les tr.a.n,Sct'J,&. lCl. pout:
,:~~_épifiC4t>io~: M-ai~. J'~~ùs; rét>onda.!P• .leur; dit: V?usê1è.s,dané
l..e,renr,. p'arce que vous n entendèf'.' Bns.les.Ecrlwres, ID quelle esl.lll
ÎWB.!lloll.ce 'de_Dieu, Car aprè~, la rél}ul'rection, lel'honJines ile llreJl-~
~wt' p.iilt.'cré 'femm~Î!, ,ci les. femmEls (le maris; mai" i!s-.iiont c'oinln~
,~8;4ig;.8;:q:uisont. d.a.o·s)e,ciel." ('Io y: 'Mat.h, 'cl! .. ~2l2~30.).· ., ..
_!1e Uiable est blen, IIl·Pere des menBOllg~s ct. 1 inspIrateur de tous
eeux qw' ont l'aüdace' et le saerilège do donner un d,é.m.èu~1 aUIj p~h,~
",Ito~~,ailor.tlhle sauvelJr,il N'flat-ce PilS .en, dft:1', M@sleur... donner
~1dfme~tia.i.Qh1·ist,au seul rai.Dj~ que d~ dire." qUe d'ana)e.ciel,
~~.~.{è~~~~,prireÎ)t'plnee,avec::·le,ul's. épo~~sil~.; et ils.mangèrent. 'et bu.
"P.:~'~v~c a.né~ase,et· avce_. '.énel'atlon.
. - Il-Et A.lors-cominenéèrent des jerix, <.les dauses..dr je~~etj: ti.ll:~t),e.t,~
<
~~:,pommes, etc.•.tc." !:!!. ' r _. ." :
. ~~i?~I;~~~!Ip.iis en.~t;j~né :"Q;ue ce.l,;.q~i 8er9'~: jU~9s .d~gfl••·
1~~Q~.!,p~"u;~lèole à. !;epl~ ct a.l~,l'ésUr,reÇtl~n.:de~.m(:)r~, ne.~ Ill;A1
.~opt~polni, .' ej;,le~eWJl91.Ir n.ous d?nne.trOJs. raJ80ns,.> 10. " ~:l~
.....nP'?~~ pl~•. mol;lJ{lr,.~ s.'!.rJ~ ~er.re 11 (a:ll~fl.~pla,ce!;;ceux q~ me~
~. r:< ,'f-e~.tpoU:q~ol le ml".:i{!t.e .~X}st~. 2~., ' ,~ar?e. qR:i!:a,~efQ~.t 8e~;
flib"Ths aux lUlges, Sans dlstmctlon de fMtx.eS-D1, mAle: nl femelle. e,~
',~'" ; f!P'ile seront· 7nfalllil de Dir-ur, étant entilu., ae
1. rél!o1l·l·ee·tio~. '.
pare.té nla trop proche;
4. -5.
n~:ensuit aqtlc If~ le, ?Jt~Allmarillge est. ~èr~nupjr·~_
oJ ft!ll~près lar~llUrrectron H:n~eXlst6ra plus la ~hBtînctïon.dee ~~ltel, l~
llombrea.es crtOYa18 du cre~,*,ra. au· complet et ne Re renQu~.el1era P!l*,
p&r les liIais.sances p~squ'i1 u diminuera pas plir le fait des d:éetle,)p~8:
-
q~e, la mort, ~'y seraf>IiJ.~. Que d!wient alors lu prétendu.e révélatloll:dlJ.
Swedenborg, de Sbe$llJlth et de M.a.homed il !!! .
DO
v L
Swéde.n~drg bien.loirid:êtrel'e.n':.~:yédü Seigneut,El~t a~ CQ;tt!.&i!e ~.•
1plusrerrlbI~~nneml et's~ sy.steme CBt cet Ante·Christ qUl 'Vre~..
a~ derniers temps! .
Vous avez donû renoncé à ce peu do lumière, à ce peu de vérité q;ui.
se tronve dans. l'Église, R:OIilaine .pour vous pl'ongar têtc baiBs~B d~...
le$ ténèbNJl, les hérésies et les blasphèmes de l'Eglise de la N,()~elllt.
~rén.18alem ! Il ne, T'IÙ4!t guère lu. péine . de changer! ! c'est sa.uter d1ll
pot dans le feu! ! ! . .'
..
.Ai vous entencWe pl1rle.T, on croit'l'it que le mari~ge Etst ips.titné po~
réprimer la nature, pour vaincre les peu chans immodérés de notre ••'
turc, pour nous détourner de la satisfa.ction immodérée .-de nOS dé~
charnel!!, p~ l,a réforme- de,nos pas~ions bestialea-, etc., eU·,.llt. pJ1.,Î8.pl>.Ui
DOUS cbn~<,!ndre ~~)'llnion sp'ii':ituelle. dans l'llQ.ité diVin,e. ! r! .- .,.-1>;
Dans une partie de votrep~sée·ou. plutôtdè la pensée de Sweden7.
borg, vous:afez'toul7 ce qù~il y a ~d'impnr, de grossier et dè_dé!7Qut~
dans la liturgie de 'l'Eglise Anglieane: qui dit à tous ceux qui viennent'
pour se marier" l'on ne doitJjas y Elnti'el'd'cuna manièl:,e irréfléchie.
l légère ou licencieuse, pour- sHsÎlnre les désirs et les convoitises de 1.
chair, comme des bêtes brutes qui n:ont point d'intelligence; et qu'ils
se marient par Cectl!'~li,n:ont pas)e don d~ eontinl!!!e~ et g~'ils ~~ l:
( Dent chercher le remedè oontre le . péche et pout falTe eVlLar 1un
pureté! l,! . '
Quarrd IIblis remontons 'à l'institution du mariage dans le Param.
Terrestre, nous ne voyons pas qlle Dieu ait rien dit de semblable;· in
que le mariage fnt établi avant que l'homme ait perdu Bes facUltés pri
mitives ou en d'autres termes son libre arbitre !-Le mariage existait.
dans l'état d'innocence et est par conséquent itmoeent, pur. ehlUlteet
honorable entre tous. .
Vous semblez conl'ondre l'union de l'homme et de la femme avec
l'union mystique d8 Christ et de l'Egliee : c'est vouloir confondI'e Ill.
chair et l'esprit. On peut à la rigueur se servir du matériel pour ex
pliquer l'immatériel. et des choses charnelles peuvent représenter c.Blles
'l f qui sont spirituelles; mais les choses matérielles et charnelles ne peu
T,ent plUl produire les choses immatérielles et spirituelles ; "ca.r ce qui
est né d", la chail',est chair et ce qui est né de l'Esprit est esprit:'
On peut par le mariage représenter L'UNION mystique de Christ et de
l'Eglise ;- mais le mariage n'a rien de commun avec cette union de 1'i.
me aveC' son Sauvenr, donc le mariage monogame chrétien ne peut pu
opérel' J;/lnion A. VEe LA. DIVINITÉ.
Le mariage étant matériel et charnel n'est que pOUT ce bas monde où
l'homme et la femme ont besoin d'aiùe et de protecteur. Dans le ciel
il n'y ~Qint de sexes, on ne se mariera pas; mais on sera comme lell
Il.Dges. omme Christ l'a très bien enseigné: ". N'êtes-vous plUl' -dans
l'erreur, parceque vous n'entendez pas les Ecritures, ni quelle est ls
puissance de Dieu il Car qliand on ressllscitera, ni les homme!! ne pren
dront point de femmes, fil le~ femmes de maris; mais ils seront co~
les Mlgel! qui sont dans le ciel:' (MRrc 12124, 25.) ..
Valls confondez la r~forme morale avec]a Régénér,ation! L'homna
peut avoir feaucoup de moralité-sa~s piété, mais celui qui a de!ll: J1i~ti
ne peut qu être un hommemota.l ! . '- ,
. Je .ter.inineici m~l~ttl'e : {aurlÛl biep TO~~ VQP.~ écril'e sudé Cb:riilt
ou Dieu-sur le Samt-Esprlt et sur 1& Timlt.é, -car flQyez pe~a.di;
cher Monsieur, queSwédenborg bien loin d.'élner C~t, r.t'b,J!1e ' . _'.
O
o - Ionie et Itt crucifie de no~ellu i et quant au Slint-'Eap~1 'b~ ~~:.~~~~
.
8. ,',
" 1 -
, 2:E~011'·S2I
'lleÀsiea" le~drt':d PIERRE LEBRUN, ai.i,in
.e l'Igli•. ·Indé,end'antede Maniee.
/1
« E~jour-là,i1 y aura ~ sentier de l'Egnt,
én Ascor afin que vienne Ascbor en Egypte
Cl
Cl et l'Egypte en Aschur, et serviront les Eg)'p-
2 « tiens avec Aschur.-En ce lour-Ià Israël sera
Cl eidr-oÎsième à l'Egypte et Aschur, bénédic·
~;tion au .m,ilieu de la terr.e que bénira Je~o.vah
c Sebaotb, en disant: Béni soit mon ~uple
«1'E:gyptc Î et l'œuvre de mes mains Aschur;
Cl et mon héritage IsrOël.»-({E~~lX ia, 24,~~•
.. Par ees paroles, dans le sens spirituel, il est entendu
c qu'au tems de l'lI1'ènement du Seigneur, le scientifi-
~ .que,.le Rationnel et I.e Spirituel fCTOllt un, et qu'a{()r.
J} •.l ~ sera au service du lIl&tionne),'Le l" l'un et;
ct l'antre au service du <S.I!i!itïft>~ cahitf81 qu'il a ~t6
te dit' par l'Egypte est !'igOi le scientifique, par As-
" .ft chur le. Rationnel, et par Israël le Spirituel; par fe jour
« nommé deux fois il est entendu le premier et le second
« avènement 4u ·Seigneur.) .
(Swo~eDborg, naie religion chrétienlle No. 200.)
Si quelqu'on a parlé eontt'e L'I l'lU H
(1
CI L'BO»M~, il pourra; lui êt.re pardonll~, m.ï,I
« éelul qUi aura parlé contre le SAINT-Es.Blr
a n'en obtiendra le pardon ni da·ns ce siècle iii
(l dans celui qui est à venir.» t
. (Math. 111. 32-Lue xo. 10.,
,
.
l ,...
SàiDt-ADtoïne, t3 Septembre tSiSt•
.. ::....
9. -10
Avant de r~pondrc à celte dernière lettre que je reçois
d~ vous, llerm~ltez-moi de v9,us dOllner les motifs pour
le~queJs je me sUls"~fls-tenq i)J~q~1ci de répondre aux pré
cédentes épi~res.qu_e v~)U~, et Monsieur "Qtre: frère t:n.'~vea:
'f1lli ,/Jfrônnel1r )d~allld-res~tll" SurmêSb'oD'v ictio'ri's reli'gièu'
ses., et p:0u.I'1~o( aujour,l.~~~uije;l{)nlps le silence que je
m'élai~'imposé à votre égard.
---- La première missiv1Hfue je, reçus de .vous il y a 18
mois environ, m'était parvenue à uue époque de douJou:""
. reuJie préoccupalion pour mon cœur; la mort récente d'un
'~itftâpt 'hé" bis âge Cl Ta grave indisp'osilion qui n..e ra.1sait
.~r~'nïJre ~fes .j'Olirs·de III mère,'ne roe per~irëDt pas
~dé)êpoiiùrè. pe'r'soÎinelle{neut à. ceUe première lellœ.
,:, je!obllrgeai un dg mes 'amis 'et coreligionnaires L. Em.
. ic~e);':a~ v'ous c}oooer les, éclail:'~issemeus dont vous pou·
' ,.jez:~v'6ir,msoifl ;.je cnsais alors ne vous étiez anim~
. j d'un désir sincère de la recherc.he de la vérité, ésir qui
~aurait été ex-cité en vous par la lecture, de mes deux pre
':ijliëres lel(res ,aux '"Evèques,.de 'MilUrice el {le Port-Louis,
( '~r J'a ''lirî~.ité d~es trois persounes Divines, ~t sur l'lntolé
lln.ce:ael'Eglis~.Homaille, dont voùs m'entreleniez alors.
. ,i,:·,M;8i~ j'.l!u·~ b,iel1fôt l~ C?ny!dio'npar l"~. 'l'~S~lltat de vos
, .~II,h:,~v"ulS ~t de l'OS d~scus.slons avec L. E. Michel, que le
.. 1 réel de J~ <;orrcspondance que vous vouliez enl'!.!!!er
~ut,
,7 '~1 à'''~' fuo~t'D'eiait pas la recherche de la vérité, ~n
. ~ .slI;nple désir de dIScussIons; VOllS pensiez facilement eo
,,[ ftratJ}e& dans la sein Ge voire communion ceux qui se dé
, i~ek-lietJtde l'Eglise Romaine 'p.il' l'impossibilité de se
.:.ôù,m.ellrélélux dogmes calboliqàes.-Quant aux bases foo·
dilmelltaJes des convictions 'de la nom'elle Eglise du Sei
gneûr', 'vou's -ri'avezmêcne pas voulu en prendre connais
sance; voùs vous êtes contenté, sans la connaitre, d'ulta
que~Ja,~~I;l,YeUe.R~vél,a~nJ;déversaot sur le di~~"i
leur choisi ar'le Sei neur our cl!lle sainte miSSIOn, ·les
J injures es plus grossières; accablant également ire" votre
superbe mépris tous ceux qù'une conviction siJlcère altaclJe
llux)trogmes de~la. 'NOlJVELIlE'lÉnVSÀ:UEM.
1', ~ous.De de~~ .doDc:pas lr()u;"er1étonna'nt'quej'aie'.gardé
. )~ slleDco.,~lals- d:apt'ès·Ja pellsrgtance'que 'vous ,mettez' à
. ~ 'éeri'Je,.:jeô1!el'ais'c90pab-lesDos dOU·tCf(k 'De pas :tellt(M' 'lin
.~, mOi08!de',tolis·mettre là, ~01e' :(par tun· ex,pcJk ~stJocintt.
~ ilf~4lqu.e,i"rrnit, 'qù~illpuisse ètre,,;'d'BiUe~rs) de ':jugtY
avec quelque connaissance de cause, des doctrines que <VOlt.
10. '::"'11-
œn()MnIlC2!.l~Ô o'Otre je doisl'avouer, votre de.rnière lèttm
~nfètme des asser-lions si extraôrdinaires, s~ 'incohéteotës,
, si 'contr.aires ,à la raison humaine, et tellement en contra...
dittion avec les vérités évangéliques, qu'il esl du Je'oÎr .
de loul chrétien., lorsque de semblables erreurs lui sont
offert'es comme règles deconùuile, de ,combaHre ces er-
reurs, et <W tâcher de soulager les souffrances inlellectuel·
l~, mor~.J~.L~ll_~!i~~~nes, sous IC5quelles iTv~i~m
ber 'soilprolilll~rn.
, J'accepte donc le c?mbat spiri(uel que vous m'offrez;
puissc'la ..fr,onde dé .navi~ dans .ma' faible, m~in, frapP,e~
) au 'front cC'Douvea:uGohalh qill veut aneanllr la peh.te,
afméë d'l'sl'aël, dans notre colome. " .
~, Il'noosëst opdonné pa~ le Seîgneur de donner à maJlger
à'ceuX' qui Qllt .fnün'; à boire à ceux qui ont soi(, de coti-
lrir,les nudiUs 'qui s''Ô(frenlà Ms regards, de soulager. en
f un mot; t6~~.misè'res et pau)retés que. n·.ius._reoc!:!n~
Jl trons.·· , , ,- ' . ~
·je,,'ous.J'avoue franehement,- depui-s que la' Révélation
m'afâittouéhér dtiddigt, (paTl'explicatioD del'Apoéalyp~e
{III. t'i)la vérité du sort de ceux qni sonL dans la DQ~LdDe
aet~ Foi seule séjJo:rée de la c'llaritë. j~m~i5 je n'ai reDc'ol:llr~
tant de' miSère ét dl!' pauvrelé, d'a'l.leuglel1ltmt 'et de fludité,~
eependaAt:'tao[. :d'orgueil aé,' M' oruire= richë et de n'a.voir
l
besoin de neli;qque J~ell al tr()u~·é· dans la dernière 'léllr~
} que- vous m'avez atlrè5sée, 'et·~ li laq.uelte je suis appelé ~
r~ondre:_, ' ".:,. '. . l ,
::. :.:~is'èr0 èl pau.vr't!0"igoi'fieot spirituellemeDt le- fiitltlqtt.e d.~
ccninarssanccs dtnn~!'f ·et' dtl vIu. '. aveu lemcn-: sig'oifie' êrre
si;ns:~"t~ït~,~dt~,ent 6~i riflt('ll~-g:m~e DU VitAl nudite)'s~gri,i~è ...-- "h""
la 'prwatwn (hfit1!lhg~71ce· et cf, amour, par eoosequent?~' en- .
te1iilemenfd~l'.BtE!'f . et 'de ,,?lonté du DIEN ;0=Cf?,re f'@i9
t'es,l-se' cr~Î're'pIOB que les autres dans la vértlé.' Poue
vous convaiffure': que 'ees significations ne sont pas àl'bi- '
traires, co.~me."~us lè rétendez pou!, IOllle.la'Rév~latio-nJ
du'~ens-sptrlt-uehhsezApocalypse expliquée No. 2~7 a 2~7':'
, lfaigs'il, nous -est :otdonné de' so'ulnger les sou[frlmees
d'àu.trui~ il ne nous est' en~oint nulle' part de contfllin.dl C
le 4'ibre,l.·a~hitr.e·, de qui que ce soit:'~Nous, devoos l.l[r-·
nés 'ooDsOlatioos eù.x'maTheoreux, mais, DOW! ne..-pQuI'o
If lèS 'foreer.~l1ei~~ple.!: . .-J .~~~eijt 'régDe~lihr?~g' i;
l~Uft.' 'Le hbre:: ·arlritre, .' ~omIiie:,la littert~ cle 'COD!..,.
eience, ·étr~:...dô~ dO:~~l!,. par-, ~~t_Ü6·· J>h"
11. ~
-12
.'J;eu,t .o.p'buve, d'u~ bout·à l'autre des Saintes ~critJl
res~, .que Dieu n'a jamais voulu cOlllraindre l'homme,
~éme pour le saUVer., dans. quelque sÏloatioll dé:plorable
I qu~i1 se soit tr(,luvé; LE LIBBB c'est L'ÊTRE même de l'hODl
]{ ~e ; c~est.ce qui le distingue de la brute. Donc, mOllsieur,
c:est, le. comble de la dérilison huma.ine, et la chose la plQS
~.o(llraire aux Ecritures, que de me. déclarer, comme vous
le faites: «que l(:l' c1uite de l'homme, ou la perU de ri
é:-
( • <l. gnté de ses facultés primitives, a été la perte DE so&~
'« A<B1UTRE »)
. . uant oi, Monsieur, je crois avec la plus pro.
fondé ca~viçtion,_~qgme fondamental duchristiaJÙS:Dle?
dogme s.ur lequel repose t(lute l'Ecritur~ : c,réatioo. uéces
I~r~! de~là r.é~~D,lptiOD, possib-ili.Lé de sai vation et S6uotifica
tioD.. St!. ne, PUii même faire, al,trement que d'y troire, -cal'
_'je. sens ep moi que je ne puis rieni~ans voul.QiV.;-ni penser-., .
~i. agir, ~ns voul§l'.~ veuÈ: etje pense et j'a~is;. je 08
yeux pas et je suis sans pensée ni inouyemeol.-Je sens eQ
xnoi deux iriflueoces bien distin.ctes, consta-nt~ et o,pposé,es.
J!i veux.,. d'après mes pencbants naturels.; je ne veux pas,.
d'après nia raison qui s'y oppose il cause de ma nature spi:
rituelle. Df~ te combat Dait et provient évidemment JaQ1l
-'libre arbitre Je vis d'après le propre de ma volonté natn...
re e,'SI ma raison n'a plus aocun pou VOiT • d;apr~ ma
.-,.(),IODlé. spirituj'!lle, pour. domioer mes pe.Dchants na,llluls;;
Ï'" ,.is spirjiu~llemeot, si ma vqlODlé. naturelle, se" 60umeA
. i ma 'volonté spirituelle par ma raison. . .
'.._' Ce dogme.' n'est p.as moins évidellt d'apFE!sles_ '!lin tes
.. llcritiire.•. Dieu sava~t et voyait q-uele premièr hommealhlit
pêcher et s',éloignerde lui, et Dieu ne l'en a;p,as empêché.
Dieu_' savait et voyait qUi} l'humanité entière allait s;eoglou~
tir dans le' déluge, (c'est-à-dire la corruption) par sa pro
Jirefaute; et il. ne l'en a pas· empêché. Dieu ,savait et. voyait
que son. peuple, le peuple juif, adorait des Idoles aD lieu
d.c le reconnaître et de l'adorer ; et il a laissé le peuple
juif faire à sa guise.-Dieu, manif('sté en chair. n'a eOA
traint person~ à croire en lui ; mais il nous a conseillé
de prier -que son règne vienne, et que sa volonté· soit taiU
_: la terre commeaù çiel; non qu'il ne le p'Ût pas'- ou qu'il
~. »• .l~ 'foulût pas';-mais parce. que,- d'après sou' ordredivia
. ·d~e-Q'~~'ion,--il fQ:ut~croire cn lui et faire sescorp
llmaJidem.ens (H)ur être sauvé. (Luc XII. 47) (eonditmnatioQ
je la Foi séparée!. arc: cél: ~~~·7100.)P~ la prière,déje
12. -13
JlQ.P,6;IlOUJ .é1evOflSV-effi ÙJi. ct·nous re.coon-aÎSS9IlS notre. iJD
pui.s~afTce depeniée et:-:d:ac1ioo spirilaelle. mais ooo.de
lol(mté. ; car, sans 1 'olooté, nous -ne pOUl:rions pas même
..
prier.
Pllisqu~ le Seigneu.f Tout Poissant ne veut évidemment,
pas p1.lS aujourd'hui qJle par le passé, COlltrainMe per
sonne à croire en lui, à son llvènement en E~pril de vérité;
i~serait ahsutde, à tout bomme ccmaincu du principe réel
du Gouve.rnement Di:vin, de chercher à ramener par la
contf(ût.lfe . et la viol-ence, à la croyance de l'impérissable
vér.ité, quiconque ne le. veut p~. En . consé(p~~nce, tout
ce qui peut .être permis ,au disciple du Seigneu'r, c'est de
meUre sous-Jes y.~ux de SOD: prochain les vérités dont .iJ .a
~QDQ.issaJ)ce; tout ce qui peut lui èlre commandé,c'estl'C zèle
ipfati«able à répandre laC parol~ de Dieu; (:a~ c'est celte
.parole 'quioest n 1fl lumière du m'onde, par qui toules choses
onté.téfailes., et,qui est le chetnin, la vérité et la vie."
CompreQd-re!)etle parole,.y croire, et conformer sa vio
aux préceptes qu'eUe renferme, voilà quel doit êl-re le bu~
~laD.1:d6I.outhomDle qui sent en lui-mème que sa vie
Ilec~ut Jui venir de lui-mème, mais seulement à'un pfiu~.
cipe supérieur; qui. senl que.celle "ie malérielle, agitée,
.tout'mentée,.,si. courte, et c.ependant si Joogu~ quand on
fJ9uffre;, S;i, grossière, si "ile, 'si .pénible, même '·dans.· ses
jOuissances, q-uaDdou se .tr:ainô Jans les seules ornières des
sens; mais si sublime et si pleine, depuis les sens jus:..
q,u'all'l/'plus vives aspiralipns de ràme vers J'inconnu,ll'irs
qoe'le 'sénti.ment et Ja .p.ensée. nous élèvent au-dessus' des
bornes ,de Ja matière! De 1-Qut homme enfin ,q-ui . per.çoit
presque l'étern-iLé,. dans c~Lle affection ct celte pensée qu'H
laisse après lui dans ce monde au milieu des.siens, quand
Ja. mort a réduit en -poussière introuvable l'en.velop.p~e ma.
térielle qui'était, po;u.-r ainsi dir~, uo obstacle" à- l'eDli8~
développeroent de ~OU~8 ses faculLés aimantes et peosan~
tes.·- Oh.! pour celho.mme alors, entrevoir celte.· éternité,
ç'est déjà êll'e:éclairé,d_e la.Lumière Divine qui fa,iL.1a vie
spir,i~uelle, c'est déjà voir le Divin qui est dans le. ~cn8
littéral de.la parole, c.omme fâme est dans le corp~... .
. Eo.lreprendre de,youdaire cOllnallre~:es'prop~es con..
victions,. de c.orpbattre les 'v. MC6S .qui YOU-S e:mpêc1Len-t:- d ta~
cepter, comm~;:réri'é~"jn~?, la' Jl(})~~lle~~ta.bo~d
Seigneur.par 1aRéYélatioD d.u_seJ!ispiri1.uDtdes sainte~~ç .
~ea,_tll,':.<loll9! ~~~~.~_ J~_o.it.: e~Y~!L~~.
13. I
-14
~1J;FOçhaiQ;,' mait~llver8 le·Saig.nel:Jf. à qui nous ,devontl.
i t9ut."'!"":"e'"t5t prier >()llr que· .viaooo· lérèg~ neDJ.elJ,- et
i q!Je~ s& _ s.oIonlé SQit-r .fai.' ·liu,r la terre com~· au ciel;
i
Iii aimer et prier, c'e~t agir suivant la volonté de Dien, cadI
IIOUS ~}O~eigne que l'~ûm(Jr, c'est faire., ses commandemens;
ai~rsoti. procbaio', c'es V<lul&il' lui:f::lire partllger ses C611·..
:viptiODS-j maishbrement. > • .. ,.
; ILe·~eignC411f, à 8oQ'Iwemier ·a"ènemcnt,p0'lr ~vaÎ:tdresa
pnr.olll,.·choiliit ses di6ciples parmi' les -classes infimes-dé ,1·.
'sOciété;~Eo (ioit..,ii-èlre .dc.lnême-à ùn~sec'otld ;avènenl'ellt·'
.Bi DOUS'~~ jùgoons par le$ évènemens qui se liont passéS
4.,lraot le pre~ier si~cle de -la Muvelle .dispeos-ation, 'la
missiC,'o du. nou'el .a-poslôlat sellait 'Cntre les malfis ~de ·loUIJ
~eu:x.·qui 5el,ltont, en eUK,., ce poJl6lpier senliment ·dé'. •,.~
spirituelle, d'où vie-unent ·~ans:fellpfi .."de j'homlAe>l~liJpr.,..
m~re~ lu~ul's dç J:a vérité.spirituelLe, Tlmt le m-oD(t.e de 008
jours e.st préparé,' et eo élat 'd~' compr.endrè et ,d:C1:i~iigR(l,
cëiqu' OOicotuprefiÙ·.-Mais iJ" semhl~ c:epeudalltlqu~ c16 .Rè
-u-e de Die.u ·ne,.pourra s'-établir. g.énéraleroeAI ~t r,3pideowa.
''-rr l~ t,arie;' que lorsque las _che~$ des·di'tfé'l'enles~·oom~ ....
, _io.D~, ~&t?l}lYaiul<lls.·desvécilés qui sont à,lCttl' porlée; .ft~OR
r~tdDtir Ja-clraire:~hrétienne des ,dogmes JJni~'er.st!ls qu~d~ .
. ·l'~eD't:;fair!t.Hue!~' le peuple deDicu',sera-un et w~ nom·~"~
llicst incoutes-tabl,e a l'hem'a a-etuellei que l'opposition la
-. plus-J(}l'te';'que re!1contr.e !la'.·oouvelll:l,'cévéla.ioD: V'leut ldlÏ
ererg.er .' . ;;, . - ; , .. ,-.
it..il·-ré5erv~,al:l saoet'dooo.a'Cwel depl'endre,en ,maiD ,10'
v.éliili!,-poufrla fAtre .progr.esser ra~clemeot .parroi· ~es'~itfé:;
.e.p.tes,~soCié4:$do globe'~ Le l~ie1gneuNMl le' sàit; ·les;Dé..:
Cie'. ~laPm'idence soot·im.péoétrables,ma-is loojout'S;est"il
d81D .qu'.à'·cette, beure, où 'ia; li-berl:é de <:ooscience est .le
ptinCjp~1 foodaœenta'hle la. société, ,'il ~st du devoir dû
uhacUo d>'Jagir"d'aprcès-<Sll conscience, 'lt'(l~ défendre.ses ,con
',iclioDS. conlre.l'arbilr.atr.e,' s<m6 qU"etque forme. que, ce
sOit,· arbüraire dela·:v.oJoo·~ ;du ,mal; Of>'·arbit-raitle. de-b.
VQlunté du ~f3;U.. A· l;heor~ .œulue,-:le ·Sejg-neor noni filS-
. s~lera .:to-Os ~us'8qn ,aUe pllolectrice <<comme urterpoule
fa il sa .GOUlU 1» (Luc Xlii. 31i.).. Jérusalem, Jérusalem, qui
.~ué$ 166yr,_Qp~<ètes, et q'l4i.lapilÙ8. ceUl.t. qui. te', sont, etlViYés,
~m~ien·de._lo.is'-4i~ 't)(ndH'Q5sen~Jer tue-wfa~s., oo-mme Uni
; rp~etrlbLe.,t" ses aile&, et W9W'''6_l'CI'U6ti .,p"'
~
OOU"«IHtoUS
.~ Ir." ~ •.i .~ .{ ..1. ! ·.. c
~ pe,p>.:~rè~w~,pa.j,mo~cberMollji~u.r!l·rele!er.., çe
14. - 15
qac':,rotre-lteUrè;nnrerm~'-Ùe"bleS8aut cet -tHnjuieos; ,l'{)ur
hl.rmaDife~19tmn ,d~, m'e6 convictiomneligieus:e9, 'ro~'smij
le1F8J1~orl-dudEoitrs{jcial q'ui nons est 'acquis de· libetl'é'
~&~ur:~1l4:~ie Y.0if.5· ferai"observel' seu!t'me.nt '1109 les in
jUFes;etlle .mép.ri8"dont tousm'a(loohlez, -ainsi que '1011"
eéux qui appaHrennent· à la ,NouvclleEglise .du Seigneur,
MlD!! mèm-e,cOIlnb.ilre·m 'pouvoir apprécier, les 'écri ls do
Siveideubo~"~le vous rClloussez sans les a-voir IU5>, jD~ •
sont pas des argoœcns·'qùi.puissent'convai,ncr'e. Volre"ani~
m05ité~,ontt1e,Swedenborg .ne . peul, en rien,iocri,miner la
Bévél-atiol:1'dool il a~-été Fi8'5trument providentiel. Accuser
uD,homme -de mensonge- et d:imposture, ne signifie riell
eODtre,.da !vénieité dccet.homme, si vous ne prO'lurez pas
5OD'mensoogeet -~,0tl imposture. I~-e Sc.igneur lui-m~me-est
la'preuye;~a,ptusgrande q'ue nous .'puissonsavotr que 'Fné,. .
eusation .f1uÎllaine'n'est ql~'un acte: monslrueux d'injustiôe,
si'MUe accusntion n'est pas fondée sur la vérité.
~Le -reproche que 'vous m'adressez dcmanquer.dc logiquè
D~eSt· ·,pas -,plus . .fondé, parce que je dis quc« l'u
«rnion..progressive--:indiv.id..uelle ;s'opère par les deuxsacr.e~
« mens du Baptème et de. la Sainte Gène, et que l'uoloD
«1Jr:6gr.essivec~1l'ec(jve.coinmeDce s'opère parle maria
et
'((Ige monoga:meJ;hrklien, '~hllar la famiHe chrétienne sur
« la l~r:re,» Ce.repf(}~he n'est ,qu'une preu,'e plus posr.tiv-.e
encqre .~our:moi de. la -vérité..,de celte. asserti-ou ,de" S"''e
denhrirg'qlle«:ceuxquiont confirméchez.~_ux:lafoi seule
«:et'<lalju6tificatioD par cette Foi,' 'n'ont i)he~ 'eux ,tluciin.
«ldoctritre;de)a ,'.ie!m~is ,une doctrillf :<Iela Foi sèule~'et
~tela 'pa·t're qu1ils:ne :savcnt pas<lu'ils vivent ~près -la mo.rt"
«tlu Gocps.eomme hommes ; que drez eux- .:'est 'l'C!ipl·;t·
«!qui vit; que du g(mre .humaih vient le ciel, 6t aossi Tèn
e:' fOf.;: et' pareelJu'ils ,nesa"ant absolum'cnt Ilien 'du'ci.el .'-ni·
,«'.de la,joic c~les.te-.;rieJl de ·Henfer,ni du feu~nfemal'~'P~ll·'
« 'coméq,uetit -rien d~ ;m,onde-spirituel; rien du sens "nte:rné'
C5oU:spkibuel :deJa 'Parble; rien de la glorification de ,j'tiO':".
(1; ;main"dlf',SeigDèur ;deu ,deJa .Rég.énéraliofl; rttm didè
*.Teotation;-;Fieo de. ee-que.renferme·.leBaplëœe·; l'ioo-de ce
-UJue .signifie ]a ;chairètle;sang, ou le:paio'Ct le ,'w118Jl9
Ci( Ia:-:-Sltillle~6ènt'~-~;icD'.du ·libre .arbitre ;riéB de·llh
,(~,; riclf.~a la:-<·-cblll'j.é~ ~(}U_l)Jl·{)ehaiw ..-d.n''fbj
«-,!J.I~~.~;.u,.-fOO::i'8,:,,~~Fs~:.n~ p~s ;'ce q-ll~ ,'C:
lt·~SJoltd9J'~~!;~m -b~û6'U:p.~a~'Çh~
,l,:. ," r'lf'~lJP8~:&J:lÙi_(ilée. NIJ..'~I
15. '~l~ , .,
-16
· ,;:.E-ette ~Usafi6D est saDi contredit· terrible, ID6D 'Cher
,Monsieur, 'co~tre J'ignorance dans· laquelle ·sont ~ux ·.de
votre 4loclrine~ surtoote's les ilboses Divines et sur le rap
port de la. vje humaine avec la vie Divine; mais eUe iD'est
· malbeu't~usem-ent que 'trop naie. La preuve peut .:vous eu
êtreA0urnie ,à chàqùe page· pour ainsi dire de.la Nouvelle
B'évélatoÏ6n,si vouliez .V60S donnerla1J8ine d'en prendre COB•
. naissanè~,; mais ~ôtCs.ne tlool1tz pq,s, sans' doute pour miNI:
pr,()meJHrl1e~ekbre' arbitre n'existe· plus.- : ",
_ 7. lI·ne-m'est pas -;permis dans l'eS ,limites de - eette .coues-
pondarrce, 'd1oser.. même entreprendre de vous indiquer let
p'86sagesoù' "ous trouvez toules ces prenves ; je vous dirai
-~u!e~eDt, POO'f le cas qui nous occupe, q,ü'il estCQltai·o
'Clu~ vmis' ne comprenez ni l',iQstitolion -Divine, du maria88
BiHës:S:acrem'ens dn Baplême'et de la fa _ Sainte Cime,. -car
a,utrem~nt·"ous Ile m'auriez pas accusé de ~ouloJr . rendre
lé m~riag~, u~ plus .,grand 'iaCretn81t.t que les denx, lérita~
.bœs:sacreÎllens, lorsque je dis' que l'union progresiive indi,
.vrnùelle s'opère par les deux sacremens; tandis que funion,
P'!~gressiv~'collective commence et 'S'o-p"ère par le mariage
. J'DQ1l9gamel()hrétieo.
~,.la vaus· Vai ·.déjà dit, le mar~age n'est point un lacre...
ment; ~mais une- institution d'ordre diiin de'création; son
action 'spirit~eUe ue peut donc pas ~tre la même que celle
~8·.8acremens..-En effet, dâns l'intégrité desJa-cult.és pri..
1D'itl}(es de ll'ho!fimeavant la éhute, 00 conçoit. que la fa
mille-·hftmaine' €tai~riatorellemeDt et spiriluelle-~ent la
R1D'îHe'de "Dieu"sÙ.f la terre comme.au,ciel; L~uniOn col....
œctive' è·tait a!(fr.s: la constquerice de l'union: ,naturelle ,des
époU~ et dès memb~s de la famille entr'eu~, car ceUe
lIolon eollecth'e était unlurel1c et spirit-uelle pour les hoPl~
mesentr'eux;' et spirituelle des hommes entr'eux et avec' le
Seigneur' de.touleéooroité,.sur la terre -comme au piel ; oar
Dat.ure même decette union était par sa purethpiritueUe..
:-iS';depuisla chute· de l'homme, depuis. que no.lr.e natur~
"fJciéè par la corruptiOn' héréditaire et. actuelle, de chacun.,
est nn obsctacle à ce 'que nous recevions dans sa p.ureté la
· Vie Di,line ; depuis la néc.essilé d'une~ régenération .pour
êl.... enf'ant de Dieu, il-.esl. évideot que la régénération doit
.. irr~itOiduelle~ a-v;aUt que l'union puisse ètre ·colleet'Îl':e..
'~':ln~dait naftrë- 'de-nOuveau d:è.('IU'd 'd'esprit, ,in~viduel",
'le'mcent' par- Y'union spirituelle avec le SeigneUr, qui peut
Stul paf 6a p!issan~e n"UiJ. relW1fe· [tta de .~ lmp,w;:e, d'en
16. -11-
..,... fÙ ·1WHit-tpif'fU). étioA~' IlTaitt de pOM'oif cblledi...
,emIBt. MuS: 8ai-.;:spir,itOéUement enttë noÙ5'~ L'8Bioô 8pi~
rituelle indiciduelle avec 'le Seigntlol" doit éTidemmelh pre.-
,i
eédell.' rtmioiJ cmr.ti.cspiiitaeUe.........cbacuD· doit par sa· vie
privés- êlre- JM'épallé poOt' là: vic ang~lique, qui est sëmbl'à..;;,
hie AJa vie prilBiti'e'; de .FhuQlI1'Ri~ eflins l'iotégrHé de ~
Ia.Uhée'i· Getk pNparetioB, deplii!l la Réd'emp.tioD, s'opère
pàr.ltt hpfè~' et4a _,ote·cè ne-, (j~os(L.à ..djre par riDstrué..:
&tan diyioe,.la ?i8! snî..-t}w, Loi Divine.... et ruoion' avec le
SeiSBetiIt,;. p. Ie-SeigIleUl" et daDS le Séigileut, sutvant lé
ÀFé· de. l'éœpfÎOli; d':t cblifJue, ilnJi"t'id·traliLé:· Car, dit le
Seigneur.-"" Il. YI a,plmitturs dtml!url!s dUflS la' maisa';j
~·lIto:" père i" et( la' réfflatièrr n"us enseigne que noLre
. . .tJte,isi~baB c6rrèsponrl a~et,Dotre demeure dahslè èiel-'.
h.comprend·facilement comment dèlix substances impti'es
_~Dti d'abord .être; rendueS' pures préalablement.· avant
à, po8~oir' se eonfolldFll' 6nsemble' dans le Frincipe m·èm~
di,l.. ptlr8tê'f·-cet'~eJctJmp·lJI'ajson dont je me sers pour ren...
lIre ma penséeplDs claire, ri'cotlt pas moins vra-ie, ce me
"ble="aW'i;qti.OO·'lIuiprineip..e'dela' substance de l'âme hu-
maine',. qtii .doit, être ngénérée:'indh'iduellèment par -Je Sei:
~UF;· allant' de pou-voir ~~ev()Jr collectivement dans s;J.
v-ie~dt-f,inè ;-'ca·r· l'Ai1Je humaine' comm'e -réd..
J*éUiitttde. l'a'
pient'.d~s,ooln:.esseritielll' qui font runilé divine·, a été créëe
double.-L'Unité Oh'iDe c'cst/e bien elle vrai, DU l'amour'
i~fi~iet.l~sagesae,Ùlfio!e;. dont leprincipc de réception,
~~s ;18 degré.. le· plus élavé de, l,a. création, c~ la, Dualité··
liu.m"aine, mâle; et· femelle. unis comme dans' un.. par cet .
Etre Intmi qui a aCcQrdé àl'Elre (lui, sa créa~ure pri;';
v:ilégiée... tout ce.·q1l'.iléta~~ possible, d'accor,der sanS se;'
créer soi-même,,'ce q.l}l .'eût' é'lè l'impossihle.-.. Genèse. 1;:,
27-MatlL XIX~ 4,6~9.) , . . . '.'. ..
'. Vôtre àssimitâlioiL de .Swoo~Îlborg avec Mahomet; et d&,
It-T~vél~liù:n de' 'ëé- q,,i'ésJà v~e spiritue!lë humaiiie·avec Je,
s~tialiStnè" du P.lJ.gli:Di.sm~ et' des idées· mahométan~s ,sur la..
"rie éièflfeUè".Ilè"méritèr.aiLmêmc pas la,peine que j:en fisse·
ici mention,' 'si' ·cé 'n"é'tâit pour vous. faire seotir à qnel'j'.
êt~Dg~'arg~~tSl~el!prWbo,in~iD re~otlÎ's; .Ib:s~'il esF' _
a:.:
..neugléJ~8IVJ~ V1'O~ 'tlss~P~.~SJ~Ds". na~u~eUe~ tellste.~qe..!
yôtJ:s or;-:~. '.
. ftl.~ N&.~n~ 'Egü~r :a~'~lgn~ .Y(1lÎs·~le.lise:'et
fGSqtae~'·Oélal.~p~~âotÎ'ft,ment;J~~t~la OODJé-, . ~E:: ~',
~llôce': ftc'I)3p~titiOo" dê·~
}i''vb'ité 1!s p~i ~o~gi:~. ~ ,"'~~,
..
Dtea~1-UIqa&MIJ4ëi«m'clte8U~ti ~ œur s~~~l1i~~
~""""-.~~~.,-., ,'li
~~~F~~~~ 1"
'"9,
17. ...... 18
Dit~,.-&t. 58 roBnifestapt en chair au milieu de notre monde
- ),~rromp~, d~vait.êt.&:0: Cf? ~fi~,$algré sonhu~lit-é, sa "'Vit
". e~emplalrede enlé'etduh1Jtê. ,," ". .
. N'l,lst-il pas 'Vraiment étrange de voir mi prM-rè 'Chrétiè~j'
~.n ministre de 1.8 morale éV~Dgélique, dont la mission est
,1
~"en~eiguerque le Royaume de Di~l& n'est pas de ce .monde;
<L. ~l~p~e sen~ '8pjritue~) p[Q~estèr contre l'as~rtjonque l!!:!ie
éernelle SOit la contmuahon dans un mondeplus.êlevétde
cet,te ~ie de pensée ,et d'affection commenl.-ee ici bas,'natu~
/1
- hlkme~l~ sons la,'grossière enveloppe du corps matériel;. et
~~heillDt ~e. ~ perfectionner ~terneJlement dans îa'''vie f~
z. f.tWl·~le q!! seule constitue le Royaume·même de Dieo 1
,N'esl-il pas plus étonnant. encore que, contre la ràiSOD',
le 8eDt;rrient, et remeignement positif de la.' parole; qui
1 DOU& .d.il que Dieu créa J'homme mâle et femelle, etJqUi'
~c;Mls d~[eod de. séparer ce que Dieu a joint, ce ministre ,dt!
~:Evangile vienne,nous déclarer, qu'après la mort du corpsj
1 il,
l'â!1l~ humaine n'est plus ce que Dieu rav-aitfaite. mais
qu'elle n'est ni mâle femelle l ,-/ - .!'
. ,~'est -ce pasJill'.abus le plus grand q.u'iL soit· possibl-e
,J'homme de faire de 8&0 lIbre arbitre, et de la Bonté qllî
loi a permis, sans . ~ncq,urir la damnation éternelle, dt;
parler cOfltrc~' l'homm)) a'est- à-dire d'interprète!'
~ ~a gui!le, Sl1.ivallt l'iptelligence bUlllélin~ le sens liltéral'
de la Par()le '1 ,
, Votre erreur, mon cb~t- Mbbsiénr, tiènt ~viaeüimeDt
de ce que vo,us voulez iutérprêtér flllturellma.ent;' d'àpr~$,
re.i!n8 littéral, t.etle Parole qui né pinU être l~ chemin dt
la 'V;rité ,d lq, 'Vie pour nous, qu'autant qu'e Dobs la com..:
pren.ions dans son sens spiriluel, l'OUT telle "ie spiritaeIJ.e
éternelle même pour laquelle elle a été écrite ~ . .
• «( V-Ous êtes dans l'erreur, parceqtl'.ixjùs n'entendu pas les
~ f..'triturea, ni quelle est la puissiuu;e (le Dieu. Car ,après la
. ù rêsurrtctibtl. le. hommes fl/l prendronl poini de femmes, fli
(( :lt~ ft mmt'S de maris, 'mais ils ~erOnt, comme les ~rtge.s d~
{( Diéu; qui !ont 'dnns te tiel.~Mah. XXII.~9. 30,.
Je~v~us réponJs s Mons'ie~r, par votre propre ·.èjl~ÜOD,.
"b1l8~~'y.îfy,ez. di~es-~ous,. vj) ia 'preuve de mes· idées dt.
ù
p
'u!'f~ati~e, ~"de,A!àho~~tisme, ck P~g,a-ni$me
.·et
pa:~èe:qùe. j'~i écrii:que l'un:ion spiirl~uelle de l'hornm~,~t de t
Id femme èsf la cOl~d-itio-n indispensr;tble pqur la vie anyéliqUf
ti~n~ l'Etcrnité, vOJons donc qui de ~OU5 deux a raison.#.
18. -19 ~
/1 . l ,CesP:lFoleS ont été dressées -par le seigneo€'~~
qu~,. à cette ~poque, ne' peQ'aient élever leurs pensées au
dessus des idées seqsoell~s, et pour gui évidemment, l~
mot8 de mari el de femme M c0rr.!p§ieD,.q.ll;e_..D.dëJL~es,
~elati~!.Il~Des ôliêëssillëë~ pour la ~onservation de 1.
J race bumaine sor la'terre.-Vidée de, pr&dnctions' 91piri
tuelles de pensées el d1afi'eclioDs par l'union spirituelle des
/ âmes, n'aurail 'pu être comprise pal' eox. L'henre n'était
pas ~enuc de révéler au monde ée 4u'est la vie spirituelle.
~ <cLes hommes seront comme te, anges de Dieu, qui sont.
dans le cil'l» leur dit le Seigneur. Pouvait-il répondre au~
trement ? Est-il rien de plus clair 8t de plus lucide, pour
celui qui est instruit déjà do principe de celle "ie spiri
tuelle d'atr~tim.tel de pensée~ , .
'L- ~u lems GU Dousvivo~ nlest-ce pas le comble d. .
d"èla deraisioo humaine, parceque nous ne ",oulons pas
rompnndre qmlle est la puissance de Dieu, que de déclare!
comlll'e V011$ le faites; «que le but du mariage e, t de rl'tn-
III plir la Ce1f'~ el !u'après la- rûurrection, il n?existera plu~
o
"
--c la diltimtiOft-M • • ; le nmnbre des cito~_u ciel sera
*'
III fltJ COtREut et SCf!efoot',Uera' pas par .les naissat'tCe••
ft puilqu1iJ M dimirwera pas par- le fait des décès! puisque la.
:. mpft n"Y Jer. plus.» !lI
f,.':ychoris, mon chtr -Ml')DSieur, t.~.bQ!!.t de ~ ~
l
il p~lfle naturellemrfnt, s'il est possible.-Votre as":,,
'5ertion Ire repos", 6ur~ aucon tex.te formel des Ecritures,
meme dan8-le. ~c~s'litlér~l.--:~Yous n'avez YU nulle part
·uoe semblable prop'osilion ; clesl urie simple conséqu.enc~
des dogmes de votre Doctrine. Si cette conséquence est
~ontraire à 'la leUre et à l'esprit des Ecritures, vous ne
ourrez nier ne vQtre Doclrincsuit err'onée et conlra.re à .
la Parole Ditin. . ' . ' . . .,
J!avoIJe_ franchement qoe jç ne puis pas me rcnd[~
cOrn'pte de la résur-l'eclioo dont vous parlez.. Devioot-oa
ange' 'apI ès ce que vous appele~ «la résul'l'c.ction' de la
ooair» à la fin do mondé-' Ou (Jevient-o~ ange aupara:'
,nnl, pour re~r6Qdreensriite à la résurre~tioii définili'ye
hl {:or.ps qu'onéavait quiHé 7-1e sais que volre' Do~ri~e
6Oseigo8 (et 'enea·'~ela; le 'crois. 'de coinrilUn :'a"~~ tootès
les autres doclrines des Eglises BtfûeJles :}. que')~'<lti' -ré's'nr
'« rection' anra ~iou à-14' ~ 4~· ..fhlndé, q-) laH5rs !QUlI le~'
.:vivants ei'tou! les 'mOl't~ s~assêmtrlt!t(JDt dans Ih~lI~ &
,.. "~aphal lloar !~:e ' . ' - chu... -·60t, tepre~clr"" '_, ....'
,
jugés,; . . , .......;.,;;t~~.lo;.,:Jt~~~
..~~~'-f".,~
19. ~
-~o-
'j( ,oot'JS;pr.itilpoUf vivreéterfleUemellt daIlsla 'OOUVilUe
,.- lQI:re R(:étllllCé~ .ce~· effet.» -,v O~ me parlez en même
.~~.d'·~~ ciel où la mor.l,·ne stra ,plus pMWJiU le twanbl"
~!l$~:sera a~ .cQtn.plet ;si pa.de ciel :vom entendez
l~ yje ~~~t~i.ni~, 'c'~st
claus pe~ éJa-t qU'il!t Ja mor~defi8i,.
'1
. -Jiv~,~r, 'Jes~il~res ,OlP6 .pa,r1llMlt positivement d'une
,e.eolJ..àe mort, l::}l{ès IJ f!lQrt dUeÇQrps.
- _~Si VQl1S entend,ez par l~r.é:lurredio,n, celle. que. votre
~~f;inee#Sejgne; cornroedevanta-voir lieu à la fin du
.,~Qllde, c:est-à,..dire la 'reprJse -des corps matériels dcventls
~
c ,pOllssjère. j,e vous prierai de me dire si .les âmes· devenues
. ~~~s ·qV~l~t celte résurre~tion, c'est-à dire devenues· ni
~es pi Jcœ.elle~> .CO(ll~il vous l'enteo8.eZ,.coDtin:u.eront à
rester neu.lres en reprenant ·!ems., corps màlérieb; ou '"à
·_fbaf~J!~epre(}(h:jl son ~~e commelà,l'ép.oqu~,de la .v·ie ma
~jeUe? '.'. '.- ' ,
' ... ~D'll~ ~~t.rc-e9t~, si YQUS ~Leodez lae réwne.cli98 de3
Am.~8 s.~n1i ceprise des. çorps ml!Jé-riçb, e'Jp1iqoez-oiDi". je
;; YQls pri.e, ce que vous ~nte·pdflz par -l'âme humaine ,de
'Ye.nqe·angi, e'esl-#",dire Iii :Dlàl.e -ni· femelle; car, fran-
,cheme~t, je D'Y puis fieu: .ç.ompreQùrc ....,-Qu,e feraœtte
11
,"Q~r;hgma~oe qevcuue ni J1f-â~~ ·ni. fj}fI}.{)Ue.1 A.qU9j sel'V,~ra·
Ji
,. l-etle ?-Elle doit - avoir uÎ1e desl-iQ,;;llion qo.elco.nqutl';
ut,lor.sq'l,i}a DQ1l.'i: puvrOlls·le Grand Livfll-d.e .Dieu. nous
YPYQlls.que.51l ~gf1~,5e infinie IÙl ricQ créé sans .UD but
d'~ti'ité, sans. un tmt pOOl' salisraife; son Ç1.mqUf infini?
. ~{lfin,. sLà l'ft.poqp.e de ceqe r~~urrecliondolltl;()lls.padez~
~ n1J:qU{Q, ph~$. ae .1laî:sslllHJ-eS :ni g~ détès, IJarcc'lte .le nom
;e d~s citoyens (lu ci.elserlJ, wntplet ; à ql~Ji sà·viront lous
~es citoyens f1evenusneotres, ·c'e.sl-à...,dire ayant perdlbJes
gl!,3:.1ü~s primitü:es d'Il~il~ésoi~ natlJrelia svit spirituelle.
- ·dont la sagesse infinie les ayait dooés poûr la grande œn..
ne. de sa,,{'réalion,. -donUe butdéfiniLif estévidemlllent la
forÎP.ation d'oQ ciel aQgél~qlQe prqveoantàu gtln~ htHPain~
.. Chaque. arbre P0)iW wn fruit·/ c'es~ une vérilé é'angélÎoo
.que J.'La Docldpe de la Foi séparé~ des ~~vrfS de la cha..
Jilé, ne ppuvait évidemment produire qu'uP fruit inoos:.
'l~ll~x 1: La f9~ fI!prte 6~ po.ucfait la iS,sel' .. dans l'es,prü el
.' os.J"'i'(6Qr que,~iI,-p~ée d'uoeéterniw ~uln,dUl~re1~
~Ooo~d,é1iflitië' Î-llC;Onwlè.te. ,~ .
« J'aiflenon,ct5~ selôu VQUS~ à -ce. peu de ~miè,.ei à c« peu
:~ de vérité qui se 11'OU'De d«,fl,$' 1'EgliseR(}.m-aiW}, pottf t'M.
~rlonger têw,ba{ssée ,daRs l6"S ~6tlèbres! (~h6risies 'et ~8 bla~;",
r
20. - 21
'«. ~ 48 'f"lig!i5t o4e ln fiOtt1)ellc - Jérosaltrn ;. il-.:m· :Mlad
!« 'guërn <l4'YJ'fJmt-·1Ie::clunager ; -e'~5t salder 00 pel daNS lB
Ct: 'Nf ·,,---Et vovs,me" pro.posez, si je désire' eonnaUre la
_ité, de iir.e·divers traités de volre "Doctrine, Ifur votre
Tbé~ogie, luda l'réOOstipalion, etc., 'etc.
Eh t.qtlj3'~je b~oi1l, mon cher Moosicur, :00 savoir--par
quelle étrtlRge·.rgpmenta1-Î@o, t'esp-rit du fàUX e'il parvenu
il 'ilooner une lI1Jp'8l'enc-e de "éril-é par la ,fausse inlerpréta
tioo d," setlS iiU~al :des Saintes Ecritures, an ~hoses 'lèS
l'lus cootr:lIires'oux prillci~'!l fondamentaux de J'orgaoisa'
lion humai"e; ·à détrui,t'e l'unité di';'le, ia miséricorde in
finie, ·à rédu.ire la vie élernelle à .la nullité, ct il ne faire die
moi-qu'u-n 'être qni ne peut plltS même vouloir 'OOqoo
Dieu ô:i"ordQrine de l'()ut~oir''et ~e faire. En effel, je ne pliis
.p3S ~imt'r:sal)~ vouloir, ni faire' sans vouloir et penser. L~s
'oombal8 que 'j'èflrou·ve continuellemcnt -eB moi-même ne
Uleprol1v'eflt-i-Is- pas suŒsammcnt celte duaité ualurcl1ect
spirituelle 'qui constitoe ·mon Exister, dualllé ConF-tamment
en l~lte.- et l)Coda.nt .')aqueJ1,e if est impossihle de. De paS
voir et sentir q!.l~on s'abaisse.et qu'on -se d~gl'adeà ses pro
pres,. 3'eux~ 'lorsque la' l'()loftté naturelle domine la- volonté
-spi'titu:eUe ; et'qu'oo .s'élève et s'élHJfe. lorsque la l'~lout~
-spiritoolle, dom'ne~ par la raisonl la volonté naturelle'?'
;Commcnt vouloir étudier è~·adoptcr-une foi qui n-e 'pea!
être qu'un don graluif, prédesliné de toule élevoitë au~
élus ,?1.Colilmeut croire que je suis, dè's le cOnlmeneemënt,
prédflSli.lé à la Damnation Etc-lllelle, si je fiC puis croire té
qne ma raiSOB ne peùt comprcnd.'c, cl que :Jo ,sentiment
même ~e mon existence me prouve être impossible.-Què
fet'ais-je si un idolàlre venait me proposer d'e tire les 1i'"T-eS
( écri,l,s pour sout~niT le culte des ïd?lCiI'1 N'a~rais-je pns le
drOit 'de le .rept>Usser, sans même lire de pareils ouvrages t
- Commènt, 'afrn de, croire à vos dogmes mon!lrUeux,'re-.
/ DODc.r,A tUfts;.Jt~ senlimens ,les pIUs vifs et les plus potS ffIlη
) aient jamais fail vibrer les, liln't!S.lcs plus sènsibl!:..~de mOQ
cœor el de lliOD' cmlend6D'len1, dans celte v.ju ma'Mietle d1~
~nves à laquelltdl-e~renseigné,q~p, je suis sou.riÜs polir
~rmiDcr ',ma' qualité é'teroelleT......... Mcin amour poù'r la
clolR!e'~um~~'é~delR~,vie eAtière, i~ fàU~ Y: renoncer t·'U
faot reooncer -à ',ai~i celle qlli a parlilgéJoùles me's,'peinea,
.'.'tous: n~ ~im8'.~CJf-"'~J1l01tdt, celle :!Il1im'a
it eOlIDalr$ li: bonbeuNl'ètn~.Jtê.-r& Il 'faut: Milon'
àhu," lJ,â:"ilO&~.àtion:J!l~1Q~~ublime
.i~?;~ ,
, -,.-'- '~-.
21. r _ ~2-
~ été accord~ .pax le Créateur. de toutes choses., 'fla~~ q~
,,,ou,s.ne G~tnp-renez"pas' qtJ.e l1e est la puiBsance de ·Dieu•. Car il
. ~st~~rtain qqe l'am.Qur conjugal ne""eSiambie . aucun all
~ tre,amoqr ; et parce que vOlis ,ne JlOUVfZ pas, ou n~U'- j
lez pas, en c0"i!prendre toute la pureté et toule la sé!!!!!.etê,
~'.ous.J.e~étruisez_complè.t~fl:eot 1'" vous faitespour.la vie
/.
~pi ..ituelle . 1l cet égard, ce que r~s.e...R9.maiDe a fail ell~
. / .JDêmc pour la vie Ilalurelle. L~lis~no~ine n~nt
.pas compre.nrlre If!. pul'eté, la chasLelè et Iii saintrlé ùu lien
.J;ooj1,Jg~1 et.~u mariage, étlblit, pOUf rendre sa besogne
plus}aèile. dans sa grossière çOllception de la vérité, que la '
~relé, la ~l}as!elé, la saintelé, n'ex.istent dans leur pure
sseoee que dans..la virginittl el dani la. continence absolue.~
Si.l'()n pODvait cr.oire réellem~n~, et agir d'après la Doctrine
.g... ..nomain.e, le monde périrait !,.. ~ protestaRlis~;il elt
:~.raj, ..r~conDa~t toules 1-es'qualités-socia.les et morales du ma
.l'iage.. eL~nseigne que c'est obéir 'à la voix de Dieu que de
IIP. mader,.JI}ais ne pouvant compre.Ddre la pureté, la chas,.
:teM, el la saiQ.eté de r union s iri U(~lIe, il fait pour la vie
.spirituelle, ce que l'Eg Ise omaine a fail ptHlf la vie na""
l~relJe ; il étrQit il alemenl l'œuvre divine; de sorte que __
.... ': ~nséqneBee des deU:l oclrines Nt hl wême ; la des
truc~-i09 de.çe gui estd'?rdre divin, l'a~jlQtinement.
.•MlIJé:. SOit daD6. sa Vl~ nAturelle., soit dapssa vu~ .pm
de 1'~~J
j~!... ':. : . ..~
'. ~Ainsi' dOJC, voil:à 00 quo 'V(~ns m'offrez, en récompense
41" IDOfl,., adMsioD â vQtre foi, et poor prix de ma renon~
ti3tion aux:pem3ées cOl)soiantes qui font l't'spéran de moa
"éternité .,-., Nulliê de~e ar~, nullilé d coopération
a)'.eo la .diyinilé dans l'élel'.nifequi m'est réservée; predes'l"
tina!ipn .qui n'est a.utre chose encore qu'une nullité; enfin
,n,.I!i,té .pou( l'éternité 1 Tel esl le fruit d~ ~otre doctrine,
(-dont la hase est l'adp'ralion d'un Dieu impossible eD trois
pers,onnes divines de loufe éternilé.-.-Je !luis prédestiné à
()a damnation éwrnelle, parce Clue je ne puis croire ce que
je ne,:ruis comprendre !...• Cependant, dites l'OUS, je dois .
prier j mais p,ourqlloi donc prier si'mon sorl est iHévoca:
blement prédélermioé ? 'Et c'est pour avoir critiqué unel
" . :.:..JoctriJJe·Jlussi. cQDlrjlire à ,la Faison que Calvj-Q a f/lit brûler
. . ~~_...... ", , ' .
, ;,'.---'. ' ! erci, oh-gre.nd merci.. mon c~r QDsieur, :de votre
-' 4)fi're oblTgeante de m.'éclairer 8U vOlre'Ldoctri • Je ne 'L
.1.~dQul~ pa.s plu~ l.a damna~ioD qU!~ dile~-vous! ·doit ê~
22. .:c.. 23 ~
tnoôlor~ije né pense ~:~Qlls,quejé né trlrl!1ilJe,[~
l éomm~n~éa1iôo decfEglis~~om~inè:)quoi me damne ~g~le''',
ment SI Je ne soumets pas toutes 1êS actions de ma v-Ié a hl
fègle d' ulle, consci~iltè, q~ n'est pas la mienne. VOs' d~ux
l1-doc'rines eo soDt' aiTi'éés BU même point.' Damnation-:
èlernëllè poor' célu1 ~l1i'-;fie soumet pas' entièrement
o
'Sll'j
~ l/r::.
/l ( 'Volonté au p~bso1u du p'rétendu vicairé ~u Christ ; ~
,damnation MeTn~lI? po~r:'~elui qU,i tle s~lJmet pas è~Îère::', _ tf
'L ( ment ~a pen~ée if ,J 'arhll~alre deI, ~Clr de'} mtellJgence Ji 3
hnmame. "N esl-ce'P3s 1 heure pretllte pour une noùvetle '
manifestà-tion Divine ?-" «Le soleil est obscurci, lu lune nè
(t donne plus $~ IUl1lie,'re, les ~toites" d,u cie/sont tombées sur la'
« terf(i~ les ,puissa'lces des cièu.x sont eornnlêeso» (Malh~,
1,XXIV. 29: ~30~Mârc'~IlL2~, 25; 26~LuçXli. 40.~ ,
XXI. '25"à 29;)' ' -
C'est-à-dire,' (l'~près le sens gpirituel; la tharitè èSl
éteinte, la> Foi D~esf plus éclairée, les connaissances du
"~ieil ~du ",rai lÎ'éxist~nt plus, c~ p'est plus l'Esprit du'
Iclel qUI gouv~rne; malll les erreurs da la terre. "
.Ouï; '",ien..; Seign6'lÎf Jésus, viens 1» (ApoGJ XXllr 20)
Que mon à.me te'glorifiè', ~ Seignenr ,Lde Ce que tu as ou.,;
ntt mes yeu~à ta Divine Lumière ! D()nil~moi )a force
e le coorage de proclamer tOt1l'(O~( par toute la terre.
Les bornes decetleeorrespondâm:e nè me permettent'
pas de dêvelopper d'une maoi~re suffisante, d'après le8-
preuves ti~es des auteurs les plus célèbres, qui onté'té'
pour ainsi dire, le résumé et le criterium de la, raison hu'"
maine, et d'après )~S écritures, toi.1tes les erreùl's qui ré,;;
Bultent des principes c{Jntenus daus votre lettre, et qui
découlent de la doctrin'e d~ la t"inité de trois personms DP;
r vines de toute Eternifé, et d~ ln Foi salvi(tqtie sans les œuvre;'
de la charité. Il faudrait des yolumespour prouver l'ilico'''
hérence de vos argUmentseotremèlés cependant de 'cita
trons Bibliques de Ja plus grande vérilé, mais donlles coilsé.:.l.
q'lences sont fausses par l'application injudicieuse ' qlié'
'Vous en failes au moyen de l'interprétation naturelle et ar..:.,
bitraire sur laquelle vous ",ons appuyez,'"'-Chosè étrangè f
(", -/1'VOiJS' condamne! l'EgJ.ise Romaibe l'our le lD:êniera:rr-~oDt '
-, vOJ'!! ètès èoujablé~;' ,VOUf lui refusez la fllcullé. de se 'ser," '0,
"'Vîr du 'm~me.·mode 'œ-confirmatioD' 'que "YOUS éD;ipl, '0
~epe.lida~' t 'vO ~ 'êGle;~poar.· protrtét:' là.-vertté dQ:.
/1 DDetrin° :Ro~ ïë=ré~ë~'v~ à eU~ 8è~lo' -'lë":droit d'inte.l'
"~er les crlture) , d "pre» l:e seôJ lLltéro.l,
23. _ 24
. 'L.
2.-' IPYJa:do. sa DomÎfl oon ~p,ro~sWlti;r.Dà. acoorA1u: 1t cha~
elMl-oe I!Qt~~aiSS()1JS1 la,,~oDilllj~ii:ae.p;nser cwnme JukLe.
"oh~~,.plJW' wus,;dDu~ elit le'mê~, ; la da:mnatio~ ~t Lt
tJl!> :2.JI ~B5éqoence dei ~9S d:oetr,ioes ~ou~ q~oRqp.a ,ne. sowne&.
!S-
~--J
'luX/.,
8A,!?plo~té 9Ui ~ pe~Il' à;; 1 ulumaUHn post), par li0Ul
'{()lJ~p~a,vu.~QDquia}le. droit ", de; ·libr~,. e,XIl,meà, à.
~~.. l'fEsIl~d,:.d~rEgUse,Roma.jD~, e:J}' V,ol1S affllaOGJIis~t de &a
- .JiriDltliQ~" .q,ue, pour imP.Qiell au r.es~· du, g~nr~
, bpmaill-l!:ob1igatioll_d13' oscr, e.t, do. erO'Ïir~ eomOle, .1IOUJ.
·~.O -~&'M:QZ d~tr: · b , ~;saDs r@éoh#l'; que vou~J)? rai..
:.'! ,'1.:, 8lQi q~e clé~'r1Flle, 1:001. no ~elle..;. SlfDS·.souge.5, q~6 SI ,B.a..,.,
• hsf.IODQ",~djV6()Ue l-e-xp.res:Üon,.de)a Dominatiool de" I:Es
· p~.du.,.ma(•. eUe,.a'a.itt wmmenc!i,p,ar, BAbel.•• c;,e~l-:,~e.
]'.ex.pR;ss.iq~ ck.:Ja...DlJminatioo: de ,V:e-spl'it· - d-u.,_ ffltn l0" .'
i, .
· l'~gueil. de l'intelligence humaine, 'qui croy'ai~4..- ,daus 'sa.
.lotie, ,-p'~~irl se sUbititU'6li à.; lil,sage556. Divinlbt. " .
, .;« Ge qyi, est~ fl;é. de:la chair. est' chair, eLc.e qui ait 9é de.
.~: ~ ff;1 ~r b.'-sp.rit~ ,e$t. Espt'it,». V(}U!l écriez-v-ouiI,' i' .' (e Si; l:av./11Jglli
i~:!; __ . ~ condutt un a~~re aveug!:e. tOU$,de:ux tomben,.da.m,la fP'$6~'
Quit p.9:Vn,ier. q,uE;; céla.~sQit, vl'ai/!: Q~i.,p,eut _~ier ;ég!,le..;ent
-~~:te "i~I<Ï~ 8-9it.SÎ, baga,le,. q~ st,ces, parolasJle conle...
Q"i,.~ u,n, SM)i:sp'ifituef~c()nce,rna .. l 1:,E~c-TDité~de,.la. vie",cef1'1''''
tes.,.it -Ihl:aurait euoulJ..é nke68ilé<qn~;D~u ,de,eeodit, -(ur,
·Ja,.te,r.r6.. po.ur l~ adr.ess~.r..au~ hommes.:? ~ . . . ,.
. .-VouSJ.-empJoyez.c~s.~.xpr~s~Ollp en, [!arlil.nt"de S,we4en-;
.. bq,rg; pQ.ur, le çon~~iocre,d:err-euf (lt de me'nSQDge ; Rl~s~
qJl~ de ~qusol.depxies" r,éeUePleilt l~a~eugle" 1 ~t.-f.e. ~wedeJl-:;
bDr.g <B4 vQit.Jor~qu'il '~gi' de"l'~omme s~ulemeDI, nat~:
" r~m6n:t d(lns la .çlta.ir•..la vie, mal~rielle soumjse ~-UL p.a~~
..' SiO,Di. àl~ndai~es~,; e,tdu.ns l'esp.l;i~, .la: ·vie spit'ituelk guidée'.
p~r, 16 etel" .lorsque la.raison humaine soumet. ses affections,
JI1opd,é)i~86,à l':1J!lour .pour le Seigneur ? Est~ce Sweqeuhorg
qa~~(lit •..qn~ndl,i1 ,s'agit de. rall'g-~ ,et .~u, $~igRfluf, ,sp'ir.jt~eb
Jl~t,doos ·la.ckaii;" la,;vie hl1maine, spir.ilueile ,aJl~' C<?!D
plet~. pa",', ~:unioD spirituelle deS! de.~x priocipes.constituti(s;,
de ..r.éc!~pljon de. la. vie diNiDe, et dans, t' Espr<it, . 1e' ;Scigneul'.
d~ q,ui ,:vi~n~J-QutJlrincip~. de vie ,d~~ffee4on. et, dei p'eos~?;-1
OJl;lj~~ll:râVce-ug!6, nlesl...ce pad~ahj.8, et.yousqu-i,oe N,oyez"
.quaqd il,s'jlg~il'do rhODWle ..nl4t'l.tr-~Ueme-~t.dans,laclmtr t(}u~un,
pi,iew!pe.J.c matière: mile ,seulement pOUf 1( prO.pagatioJ'!. d~
. 1·~~~cè.hu~8j-lJe. malière.ipe.rte,.,et s-ao~ucun.alltfe, prin,...
cipe vilal de ·voloné, inçapa91e. pal'-luj-"lJlême d'éloueupe .au- '
autl'e coolH~ralion que d'u.nQ cooperation lIlatérÎ(lUe j. ne d~
24. ..,....... ~5 - "1"
vaut recevoir.la Jei .~I,l~pat' don gr~tuit SÇ(tl~ aUCiM effQr.~
de sa part,pl'éd~s~(~~. deJout.~ét(~roité. à l'éleclion ~ à 'là
damnation ; ~uyre)m:otnplè.le enfin, ' purebruteJ honD~
seulement pour JUD .ce,rlaio ~ems au renouvellement de. la
race hamaine. ,ma'téri~lle, comme si, dans sa puissance iQ~
finie, l'Eternel n~aurait eu hesoin pour con lin uer son œu-
ve admirable ,de.. con~.6rva.tion que de 151 coopération ma-
térlcllemome.ntanie .de sa .créature! 1 Spirituellement, .c'est
pis,encore, v.~us,.ne yoye!Ldans la chœir .qu'un être.deveDa
d:il~OFd nul, ~lmAJ,eni femelle, l'ange qlli·ne.doitreRr.eJJ:"o .
dre sa forme première ~qu:à :a fid du moDde, et IOfsqùe
la pous~ière de son corps matériel. sera perdue daos la no~t
~e~ siè<:les,et-;eela p;lrce qu'à' cette, époque le nombr e des c.-it~
yens ~~ .cie1.sera,;au ,complet! . Dans,l'esprit. vous ne voy~i
qu'un principe incompréhelis;b!e, di"isé en troi~pefsQj~n~s
divines, ayant, de~ tO!!t~ .é!ern~l~ . cha'CUoe une attrihution
pm·ticulijredan~ le ' g~'au4· œu vre de.la Création, de.la .Ré-
demption ..et' de.la ,Sanct:lJication; vous n'avez oub-lié QU.'J;JQ6
hnp9ssibilit~9a.ns.'C~tte incoIDIH'éhensiLle expressi,on de J~
f~j5saDc~ Divine, c'est/de nous enseigner laquell~ des .lrQi,~'
p.erso»oes diVines est char.gée de laPrédestin1:lion des n,a~ ...
sances et des .décès éternels~ , ' . : '
Euneste aveuglement M l'orgueil de l'i~telligC;llc~ bu~
wajue ; obaos' inextricable des'passions hUID~ine~.,dalls Je··
quel,certes ïln'est pas difficile de comprendre:qlie DOUS cus-
.sions de DQtVe.au été eDglou~is, comme au' déluge (au sens
spüilucl), si le Seigneu.r,ne nou~. avait dit: « Voici, je suis
« touj01LfS avec tlOUS .jusqu' à la éonsofnmation deu.iècles )~.-.
Malh. ,xXVIU. 20~~ais' I~ prophétie il enfin. eu son. ac-
complisse~ent i.....JI. ~tait écrit,:« En ce jourTla il y, aura
« un sentier de l' EiJlJpt~.,ea ASI'1liur(l~n9uevienne. Ascliur .e~
(~.Egypte etZ'EgYLHe.m A.s.c{tllf;ctscrviront les Egypticm av~
.« A,schur .--ÉfJ ce jour, lèi:scra Israd en troisièl~le ~ l'Egypte
« et à Aschur , Bénédiction au milieu de la l'erre q'ue .1H!.ni'ra
«, JéhPf;ph. Sépq.f),t}t ert disa1)t : Béni s~it l1ion pel.J;ple, '1: Egyp:.
« .te .U1t r (1Juvre :4-e .".tes, '!l(ûn~ Aschur i et mon héritag~. ...
Israël,»,~Es,!ï~,~IX. ~3., ~4·25.. . '.
... En cçjollt;:)à. c'6s1ïi~-djrc d,ans.l'état..auquel était pàî-..-
"erm~ J'humaùilil à. l '.époqu~ dlt IJ1:emier ~cèIlCll~ent, les cou ...
llai8Safl~sJU+~1ÛlJ!6: ~'Y4eDt ,suffisftn::m~n't formé.la l'~{lu
;huin:â!f.e ~r 1&i Jil!re~ ,»coo..Bte~l;t, rccelll1aisS;ariç.c~ d~ un
:Dieu )D.Çju'Qé et ~epce~lü~uf l~ W'r,à,afj~<d~ sallver l'
m~Jljié.~..t:PJAe jo~r là" ,~t:~~.à-~if,~, lorsque., la rlti5U
25. ~ 26
.,.1
.1I~M I!st ·.parvëDue troll' 1es sciences naturelles et le jug~
•...U
;/J tbèlil 'rationD~1 à· s'éle'yer à l'état spirituel, l'Eglise, c'e&t-à
".:1 dîte '1.e sentiliIent êt la pensM du Divin dans le cœur et
.
.'
dau's l'entendement de l'hommel proQuiront les frnits 'que
dOit tWtfeùdrcde nous CELUI à qui nous devons toot, CRÉ
"
,.
À"'t16N, id:t>èIllPTION, SANi:TIFtCATION, le TOUT PllISSANT eo
" llb ljnot, NÔTRE SE1Gl'ŒUR JÉsus ClInlST, SRIlL DIEU DU CI EL
it 'DE LA TERR'E. La' science n'est plus chose vaine, lors
qo'eUe 'PAt béni.nIf) Seigneur; notre raison est bien 1'0u
'tra'gé de sa seule Pùitl'~nce, comme tout ce qui existe; et
'. -notre -élat spirittlel 6n angélique est ~ien le .Trésor qu'il
iroù~ ,réservait depuis le Commencement: Ton héritage vé""'
filable, Ô mon Se'gnenr et mon Dieo, le pins précieux don
èle ton il'tnoùr infini, pounu que noUs 't'aimions et te ser
~ioDs libre-ment et ualontaire~nt 1 - .
îe vieDsde loin; Monsieur, de l'Esclavage en :egypte,
aont m'a déli"rê la puissante miséricorde de notre 1)ivin
. Sâùve'ur. Cette même miséricorde m:'a fait franchIr Aschur
èt je suis presque en israël, au pied de la colline de cette
~~lêtn d~BS le sanctuaire de laquelle j'aperçois déJà
notre Divin Mallre, tn'enco~rageant à franchir Jes der'"
niersopstacles,du sentier épineux qui mène à son Ta'ber
Dade. Vouhoudriez, vous" me prouver que je suis dans
la faùsse voîe, et me' faire reloorner en arrière ver.$ cett~
Égypte dans litqueiJe me tenait captif l'esprit de l'erreur
'ët du mal J Arrière, "ous, dis-je, et laissez-moi paiSer,
laissez-moi süivre ceux qui m'ont indiqué la route r
laissez-moi; puisque j'en ai le courage,~trronter les ~r
-Dières difticultês de Dion douloureux pélérinsge ; laissez
'moÏ'tlbattreèncore les dernières ronces qui obstruent le pas..
'~age, et 'rendre plus facile le, sentier dans lequel je vOis
;déj.â~ gravissant péniblement après moi, cette foule im
inense qu'aïiime également ce 'besoin impérieux DE. L). "BOl
;llrfÉ ET DU liONDEUR !
"-.; La "érité', oui la 'Voilà, Monsieur, et DOUs latrou'on~
iont entière dans les écrits de ce fou, de ce visionnaire.
-de cet imposteur, qui nous prouve iOëontestablement sa
"_'mission Divine, en nOus faisant connaftre le sens spiri
:toel-d~s Saintes tcritures, seul moyen· de comprendre le
èiglu~nri et de pouvoir l'aimer el le servir. -Je ne pum
,'·"'0o.s' donnêr ici toutes les preoves de sa mission,
-préùves 'renférm~es dans ses oUvrages IÏlèmes, cal'
.t'C5t ùn niôme de :vérité r~coDDa, que la Révélation
26. -:t7
•
le prouve .par la Révélation mème; mais il nt une
preuve générale à laquelle le Seigneur s'est soumis
)üi~même pour prouver sa propre mission: (( Par h
fnût, on cannait la qualité de 1'arbre. »
Toute l'Ecriture fail foi que le Seigneur a voulu être jn.
gé et cni d'après ~es œuvres; toulle chapitre X de Jean, en
est, entr'autres, une preuv~ d'un bout ,à l'autre: « /6
1( suiJ la. porte, dit-il, .je suis le bon berger; je connais
«mes bre~is ;·/a.i ~ore d'alJJres, brebil qtÛ ne son~
« plU ds cetiebergerie, il faut (Jussi que je les amène ';:
« les œuvres que ie fais /:lU Rem de ~on père ren.
« dent témoigJJage, ~ moi; moi et mon père flOUS ne
« sommes qu'un; sije ne fa,iapas les O!uvres de mon père, m
u me croyez pas; mais si je les fais et que vous NB VOtlLIE~
« P A.S rn~ croire ~croyerf .iL mesi .œuvrcs, a~n que VOUS connais-
CI. siez et que t}ous croyiez que le père est en moi et que je suis,
« en lui,») etc ... ete. Il faudrait des volumes, même au
faible dl!ir~, auqnel je suis parvenu, de la connaissance da
Ben~ ~p~rit~el de la parol~, pour rendre compte du monde,
4' affection.' et de pt::nsées que soulève dans l'esprit la leclur&_ '
41e ç~, seul chapitre compris dans le sens spirituel 1••• Oh,
c'eit que la Parole n'a point été écrite seule~ent pour u~'
peuple, ni pour une portion de l'huDÏapité, ni seule~eD~
pour les .J nifs, ou pour ceux qui sont de l'Eglise, ni po~~
ce monde, mais pour l'éternité,. pour tous ceux qui sont ,e~
.ce mQnde et dans l'autfe, pour tous les gwbts de l'univers,
kbi-té, pour ceux qui sont de l'Eglise comnJ.e pour ceux qo~
n'co sont .pll,!. pour les Juifs comme-pour les gentils.-.L~
Parole du Seigneur est le Divin, l'Infini daus ~~qoel il c.st
&out entier_. daoi lequel nous pouvons touiour& pôiser, e.t
par lequel nous p.ou von~ toujours pro~resser, depuii réta,t
§ensuel du .rellrésentatif de t'Eglise Juive, j,usqu'au céJesto
du cier i,ntim~, dans ulle ',progression toujours croissan~
d'aOlour et de sagesse, dans le sein de l'Infini par le Sei ..
.gneur, avec le Seigneur, et dans le Seizneijr. S~.yement~.
il faut vouloir et 60mpfendre 1
L'autre preuv-e générale qui nous est donSlée par Je Sei;.
g~eu~ poor nous guider dans l'appréciation de ce qui vient
.de,iLui.c'cst-à-dire «le J}ieu, 00 de ce qui ne vient .p~s de
Dieu.c>es~ que D9qjdevons toujQurs retr~uv,er.l'amo~
.de Diell et ~u. pr~~o ."tout ce 'Q1;Û se dit 'V6ir da
~llÎi cal',1l ~eDsoigné:·âimei~,DI.~i, par 'de,',,,$.
'tQu~~h,
~C ~ pr~~~,"~ ~~-$~~.m!l!~!'c;·t~ !! t~ài!1 ~i -pr~4~:'1 ...,~f;f.l~"~2,~I'~
et",-'.. .. ~"~"l~f'; ".
"~'t~>!,~;"'1~~ ~",..:::'l
~ ~~~~-.~:~~ -.. 1-" -~
. . _-:.
27. -2'8
te~ j, .. LOI fODdamen~ale dont perso'Doe ne peut s'é~ltter
sans errer. ..
Il noos . est' donc bien facile de reconnaHre, même en
nous;-fllêmes, si dans nos prol)res inspirations, nos pensées
1.'
l d 'Iio~ alrectioDs Jlous ,'ienDent du Seigneur par le cie!, 01
1 de l'e~p-l:it,du mal et <lu faux par les sphères infernales, C~jr
•
1 c'èst du ciel 'el de l'enfer, dobt l'influence est l'enue en
" é91)Uibi~e. par la Puissance d.,! Seigneur, 'que nOtl~ vi~l1f no
tre lih~~ 'arbitre, 'et n6nd'aülrËl p~rt.-A plos forte raison
ri~,uS:·èsl:.-il faéilede reconnliilre ~i quelqu·~n parle au nom
'du:Seigneur, ou s'il parle de lui-même; car dit enborele
. ~.élgDeür ;..(Jcan XVI, 13, 14; f5;) « quanâccl/Li-là sera
«'"'=vcnu, sat;otr "ESPRiT OK' VÉRITÉ: il vous 'conduira dans
,"
i tOt~iè 'ld vérifif, ca:r U 'Ilè pàilerlJ pas par sQi.;rnéme', mais
il
~-"i( dHq; (91l.t. ~è qn'-cf aura e1l,tmrlu, èt vous allrlon1:'era les'
«c7ig~.es·à 'l~rtft" C'est I.:U!'q~i'.Li1ne gIOrifief.a,lJaf~e ?jü"il prèn
•<t'piâ' d'ë'ce qui,lest à moi et qi/il vous l'atitl'07tcer!t. Tout ce.
(rqp,e~ÎoN"pÊIE d est à MOI; i:' est poûr({uoi'je, 'VOUS 'ài 'd-i-t
Ç(; Jt~' il,',~re~d:a d~ ,~~,'9,!hi:c~.t AtriOi. te _q~' il ~0l!S ~: a~~~nf~~1'» •
C~s parole~. ,~.?nt ~aIis cobt~dI,~ lO~ompre~enslbJ~s et l~'ex-
, ,)1i.çab.lès)sr1iô~'~·a'·(jps d~ Ia,'Tdnité l'idée 'de trojs' péiSq,n:~
- ;réS dl~ïDeS"aJ'àiiféllacu'Ife oilé irtlribution divine parlicu
, 11~~r~ 'çl3'j(si. PQûs' s3l.v'ô'rrs ,'qite. le Tlmh: nivir{ est dans la:
ï?é,rsi1nne.ù'nique de Î'ôtRE SÉIGNimn }É5US--CuRls'r' « en q'uiJ
( lt~bite ,ce~pore~!e!1ièti~ . t?'Llle cà' plénitude de;la Divinité, ;1
é6P,1~i,e. ren$ëignë:~ai:Jt; si pal' PimE nous 'com'pre-
#on{lè~,:oiyiN qpi.: élâit:"p~r:conéeptior;"l)ans le Sciglieqr.
ëômIiié l'ârrié est dàns'le c6rps ;' p,tf FIL~'ta m~:inifeshition
~u Divin GÎl'-:~hcYird-àns'le lèlri.'S·; er pàt SAl~T-Es~IT, fin
rl'nx; lô Dn;lN HU~"A!~ de JéSus Glorifié, du SEIGNEUR seul
, i)ic.u dû ~iel el de'la 'lerrci ; nous pou vons enfin parvenit
,~~à,~~~i: UI!(.j>,8~~~P.~~?D de . l~ ~u,issance pi:vine agissant
en no-us par Je Clc1, SI DOUS nOllS laissons gUlder par la pa
'role du Selgnetft ; nous concevons enfin ceUe sagesse 'infi
nie" qui nous 'a Gonné Iii: facuIte du LIBRE AHBlTRF, avec la
1.1olOl~té .et l'entendement pour pouvoir librement comprendre
'ét' ai'mer ce Dieu de (ou te ëternité, notre Créateur jDotre
.:.Réde())Pte~lr,. notreSa~'ctifickteur, même au risque d~s
1ip~lh~iùs que n6us'de,'ions attirer sur nous par' notre pro
-. p-i'eJêl~te; caf te_ Seigneur '-'~avait, par sa Toute-Science,
. q~e : El'i. ce jo:ur-.là,~1' sa; ptiissanèe ef sa miséricorde' rn
. fioies; «Béni sàait 'son pe-uple l'Egyple, Aschul' l'ouvrage de
!- $CS 71HtÎItS, er-/sraél sàn hériwgé, »
"
28. - 29-
Cet héritage, ô 1D<JnSe~gneur; t. mon Dieo., "préparé pm'
U fils de nunnme G'tst#br~~ évidem'ment la vie suiva.ilt lJ~s_
Trît d-e vérité qùi çoo st.i lue :dorénavànt le droi t de le possé
der.-Tous nous sommes appelés àlc rccueiHir! hifs com..
me gentils; ~'esll-à, 11. Ii.'en plus douter, l'esprit de la lellre
de ta Divine 'PalOle.-IHaI1ait avanll'heu-re voulue pour'
l'Ere noo,'eUe <p:réparée poUT ta' Divine· M:mifcs'tation en'
Esprit' de ver-ité,que cet 'Evangile de ton ,Royaume r~t pre"":
ché par t01ite' let 'terre.-. ll:fallaitavant que lon NO:'ll"UT
UN'ET TON PBUPLE UN/que tous les peuples ct toutes les
nations de' l'univers' (ossent préparés pal' les bienfaits de.
la' vie civile; 'sociale et moraie, d'D1H"èJ.la leltre de ta· Pa
role,' à' ·la, vie ;spiriÙwll8'Ïei·bas 'comIne au ciel, pre O"e dé...
finilivé que toil règne ~èr-aveDu,- que la' ,'oloBt'é ,auta·été
faile'sor fa terre 'eomme /lU ciehbul d~finilif de ton infinie
miséric?rJej bntqlc, bOll~ 'Dé' pou" ions voir 'et oollprcoore
qu'à-rliéure"oultied~ ton 'secondAv~uement, sa"oir : Ta
manife.station lm'~sprit de vérité par la Révélalion, du seils
spi.rituel·qui:· constilue le Divin: même de ta Parole. .
...C~ JOI1R ~A, :e~t, certainement . ton avènement '-en espr'it
de ·';érité, comnie ie premier avènement eul litu par' î'1N'
C:,llN,(hoN; ·,pour annoncer la Parole de vérité dans son· sens
littéral. ·Le premier a'vènement c~est le' (tls de l'1L011lme ;'. te
seconti·a-vènème-nc· est ' esprit de .'Cé,.ité~
, Jou~Eltl gloire dans le ciel ct. su l' la 'ferre, jour d'&lccom~
plisSément'des '(lropheties de l'ancien el du nouveau Tesla
meüt ;~io"Ur ,de glorification pour la chair et pour l'Esprit'l'
savi)ir';fEs'P'l'itde vérité, c'est l~i qui. l'a glori(té !..C'est:
lui qui',faisa,ot disi)araî-tre les ténèbres de l'imelligence ~u-
maine, flOUS! monlre eofio dans toule sa gloire et dam,
toule sa puisiance, ;1.E· VBRBE INCAllNÉ, « ~ette lumièl:e qt.i·
« était au commencem~,lt auc Dieu; el qui étmt Dieu, par
«' qui toutes·ikoses ;-ottt élé 'faite~; et Rien de'ce qui a été~1(Jrit
« n'aétf.fnÜ sansellerqui était dans le monde:, mais ,que le
.., « ,mElttde"n'a pas ·connue.» (Jean 1 ) .' ,
- ( ,Je su,is tlivan't·; j'ai~été mort, mais maintenant Je 'StUS
« vit1an'·auxsiècles des siècles, AMEN,. et je h:ens les· clés'··de
«. -l'enft!t' et de la môrt.»·'(Apoc. L 18.)- 1 "'."'"
. « E. au milieu: sc la G'rande' Place de la t>'ille, ' et· sur·' les
« -deux 'bords, du Fleu'iYe., tftait' l:a~br.e de vie 'qtti" porte 'douu'
« fruits, .rtnda'llt-j~ftuit chaque nûris _;;~e.t lèS'rfeil,Ûlks.~ oot
.( àrb'1:8 ,étaiènt pour UJ"glJirùo,ti lÙS.ytfEtt1t (Apoc; 'XXtf' 2.
. Im~oseUr.èt mente:ui;1~i~~~Q~., ,"oDlielf~ i1n~ .
29. ~l ........ ~;
- 30-,
œluÎ dont le témoignage,es,( sans contredit le p!ns certain
I~
,h .qu'auct!ue eréatu're de Dieù ait j~mais 'pu produire de sa
1
missioD,commeinsl~ument de la Divinité pour instruire les
hommes, elles ramener vers le princifle ,de TOUT BIEN E'r
DE TOUT· VlAI!-Imposteur, parce qu'il déclare qu'il n'a
1
le
été qu'un ~~p/.e in$trument e.ntre les mains do Seigneur. et.
i~
i
qu'il a été choisiponr DOUS faire éom.prendre· la " Parole
Di"j~e,.-e1. pour faire 'cesser tous DOS doutes et toutes nos
"'.:;
iilcettitu-det?-lmpos~eur. parce qu;e seul il peul nous
dopo.er les explicali0E!s indispensabl'es pour pouvoir com
· '.pre,ndre les' saintes Ecritures, depuis la Génèsejusqu'à l'A
pocalyse ; Imposteur; eelui qui seul peut prouver à tous
que le wristianisme-est véritablement la Dernière expres
sion ,de la 'volonte Divine,~ qu~ ç'l'st J!Jo s.eoJe ~oi;· qui
" . puisse' faire de tons les peuples un seul peuple" ef de tou
ksJell nations ODe seu1e nation, sous la "iv.~fiânte influence
. du sellDiell".Créateur, Rédempteur et '~aDctificateur de
· }1.hU:.Dumité:"entière., NOT.IlE SEIGNEUR JÉsus ·CHRIST. la seule
Foi qui le, tende vtvant aux -siècles des' siècl~s après' qu'il a .été
-mor.t ; c'~st..à~dite qui fasserenlire, à l:.lJNITÉ . JHVll'IE toute
sa gloire .-el:ia Puissance" par )'bumanitè"trompé~, aprè~,
qae celte. unité.:a été mécoDnu~ et divisée en un~ Trinité;
.".~.- - iJn~ssjblc d'o· Trois pers.onnes Divines de toule Eternité /,.•••
. , .atais si vo~sDe,voulez pas croire qu'il soit le ,seniteor~
c:boisipar:Je.S~jgneur,-j ugez le du moins. par 14 règle d'a
p~ès laquelle le:Seigne.nr a voulu être jugé et Cfl); jugez~'
le paf_SIlS œuvres.; lisez-les, et ne le condamnl!Zipas sans
a'V,oir.au moin.s pris connaissance de ses lettre.s de créance.
Sie'est 'un imposteur et un menteur, 'prouvez qu'il ail
une seule fois usurpé le droit de parler en SQn nom seul,
et t cl~après SOn opinion personnelle; pfou"ez qu'un seul
•. ~5 écdts ne soit paf! empreint. d'un bout à l'autre. du
INm~iment de la -charité et de la ,vérité de la Foi. d'après le
principe Eternel de l'amour de Dieu et du prochain-; ~ar
c'est là la. loi et le~ prophètes, le Seigneur l'a déchué. ,
il'
1 jUaïs D~lI}, ce D~e5t pas ainsi que procède la calomnie hu
lDajne., lorsque.la vérité .offu.sqoe notre intelligence obs.
eurcie; L'insulte, et l'ioju.r.e sont alors nO.8 seules armes ....,.
~~ètdenbo.rg est un imposteur, parce .qu'il déclare avoir eu
· ..desv~si.e~s de.l'Es{}rit. et qne. ce qu'il dit aVQir vu _ne
~. __ ~, d'llbocd explica"ble ni par nos sens grossiers, nipar
/ nos-facollé5 naturelles 1 Eh! mon ·Dicu,. Monsieur, par
qliel moyell l'buma~ité peu!·~lle péD.~l[e.~ daD! ce _ monde
30. ':
~'àl-
t&1ë~nIl1, ir1âCe~ssib1e à nos sens matériels, si ce n1est par .
les organes de celleàme subst~mLieUe,. 00 de rct 'Esprit
mçme,destiné à habiter ·co monde?.Rejetez don~, dès lors',
toùtes les Ecrih1r8s; ~ar eUes tle sont fondées en g.rande
partie que sûr ks "isitJns de l' Fspf'it. Si vous vooltez .réflé.
chir et examiner ave~ suinceHe question iinpor.(.(lt~, v.ous
seriet oonvaiucu qu'il n'y a, pas d'autre communication
possible entre le mo~de matériel et Je mqnde spirituel que
par les visions de 1'-e."rit. ·En ,effet, dans l'état d'intégrité
. primi~ive, l"homme joüissait pendant sa vie matérielle,
de la communicatioD. constante avec le ciel et avec Dieu; .
celte commuDicati~o Il'a êlé interrompue que par la chotes
de l'homme; et n'a été eteiotp, '!Wis non pas entièrement,
qae lorsque leDiviRJi'~ plus pu pimétrer di.·ectement jU!-
qu'àrrhomme na(ar-el, pa~uque'la 'pureté ne peut pas êtNl
reçue dans l'impul'etéj sans causer la destruction ~eDlière de
ce qui est impur.
. C'est" delà qu'elt veDnela nécessité de la Rédemptioo par
l'Incarnation. ._ .. - ' .
Les extatiques ne .l'oient pas des objets matériels mai··
. des choses su~stantielteB, comme ,expression' des pensées et·
des affections qui 800t.· des formes représentatives.-Sous
ce rapport, il ,o'est pas plos difficile de compr~ndre les
cboses vues par Swedenborg, que celles qu'ont ".ues les
prophètes,.que ~cUe:1 que :sous-enteodait le Seigneur lui -
même, lorsqu'il disait, par eXé~ple, Cfti'i~ faut manger 50"-
cO'rps et Qoire son .ang, qu'on mangerait et qu'on boir'ait à sa
table<Lans le Royaumide Dieu (1) et qu'on verrait" les ap~"
t'resassis sur des Trôn-6.s, etc., etc. (Luc. xxn. 28 à3L)
Enfin dans tant d'autres pa~sages des Ecritures où il est
question de choses ."ues dans le ciel, et qui eer~e8 n'êt.âieD:t'
pllS des choses maté~ienes, mais les représentatifs _ d.
principes d!aifectiCiDs.,el de pensées, d'après la Loi des co-r·':'
respondances entre les choses du ciel et les .cbosesde la
terre; Loi qui n'esl.,pas arbitraire, comme le pTë~endeDt
ceux qui repoUSsènt la aév'êlation de Swedenborg,. mai.
LOI réelle d'après l'ordre Divin de création'.-(Luc X{~.
29-Matb•. VIIl~11-Apoc ..XlX. 9) Apoc. Ill. 21"':'
Matbi!O XXIII. 2~ ~.~ &a.)
. rt) Ces eJp~e's;io~s !.;.-:.~o~
i.e lieus Ift(lrttlf'. ". '';-'.