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Baromètre politique
et intentions de vote aux élections
européennes
Février 2024
LEVÉE D’EMBARGO : MARDI 27 FEVRIER 2024 À 5H00
Sondage réalisé avec et la
pour
Méthodologie
Recueil
Echantillon
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 21 et 22 février 2024.
Echantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Critères de redressement des intentions de votes : échantillon brut redressé sur critères sociodémographiques (sexe, âge, profession de
l’interviewé, région et catégorie d’agglomération), vote à l’élection présidentielle de 2022 et aux élections européennes de 2019.
La publication de ce sondage doit également s’accompagner des informations sur les marges d’erreurs :
les marges d’erreur des intentions de vote s'établissent selon le score visé, entre plus ou moins 2,0 et 4,3 points.
Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport sont établies auprès des personnes inscrites sur les listes électorales (939 personnes) étant
certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 451 individus.
Toute personne peut consulter la notice de ce sondage auprès de la commission des sondages.
Réseaux sociaux
En plus de nos mesures par sondage, nous ajoutons, grâce à notre partenaire Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting), une analyse
des commentaires et mentions sur les réseaux sociaux à propos des principales personnalités politiques. Cette analyse supplémentaire
nous permet d’apporter un éclairage qualitatif des résultats observés sur nos données quantitatives.
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat
d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la
taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
1 500 1,1 1,5 2,0 2,3 2,4 2,5
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8
Précisions sur les marges d’erreur
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage
réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
-4-
Attal recule, Bardella au pinacle, Glucksmann émerge
1) Cote de l’exécutif en berne, Attal (-5 points) « tiré vers le bas » par Macron
Alors que la popularité d’Emmanuel Macron stagne avec 32% de Français estimant qu’il est « un bon Président », celle de son jeune « PM »
enregistre un recul de 5 points en février. Mais avec 43% de Français estimant qu’il est « un bon Premier ministre », Gabriel Attal est
toujours beaucoup plus populaire que son Président.
2) Cote des autres personnalités politiques : Philippe seul face au RN
Edouard Philippe est le seul représentant de la majorité à devancer les RN. Avec 43% de cote d’adhésion et en hausse de 3 points, il
consolide sa position de numéro 1 devant Marine Le Pen (34%) et Jordan Bardella (33%) tous deux désormais au coude-à-coude (1 point
d’écart aujourd’hui contre 10 points il y a un an).
A part Philippe, les membres de la majorité suscitent bien plus de rejet que de soutien (42% vs 23% pour Dati par exemple) et à gauche
Mélenchon a perdu son emprise politique au profit de Roussel, Ruffin et Glucksmann. C’est d’ailleurs ce dernier qui enregistre la plus forte
hausse auprès des sympathisants de gauche (+9 points)
3) Intentions de vote aux élections européennes : Bardella écrase Renaissance et Glucksmann décolle à gauche
Jordan Bardella écrase toujours la liste Renaissance avec 30% d’intentions de vote contre 19% pour la liste potentiellement conduite par
Clément Beaune. Le fait de lui préférer finalement une autre tête de liste (sans doute Valérie Hayer) ne devrait guère changer la donne en
tout cas à court termes. Mais c’est à gauche qu’il y a du nouveau : avec 11% d’intentions de vote (+2 points depuis décembre), la liste
socialiste de Raphaël Glucksmann fait la différence, devançant nettement celle de Marie Toussaint (8,5% ; +2,5 points) et écrasant celle de
Manon Aubry (6%, -0,5 point).
« L’œil du sondeur »
Principaux enseignements
Gaël Sliman, président d’Odoxa
-5-
Attal recule, Bardella au pinacle, Glucksmann émerge
1) Cote de l’exécutif en berne : Attal en recul de 5 points semble « tiré vers le bas » par Macron
Alors que la popularité d’Emmanuel Macron stagne avec 32% de Français estimant qu’il est « un bon Président », celle de son jeune « PM »
enregistre un recul de 5 points en février.
Toutefois avec 43% de Français estimant qu’il est « un bon Premier ministre » Attal est toujours beaucoup plus populaire qu’Emmanuel
Macron ; dans le contexte de crise agricole qui dure et d’un gouvernement ne suscitant guère d’enthousiasme ce n’est sans doute déjà pas
si mal. Chose remarquable, ce Premier ministre issu du PS est nettement plus populaire auprès de LR que chez les sympathisants de son
propre parti d’origine : 64% de popularité à LR contre 46% au PS.
2) Cote des autres personnalités politiques : Edouard Philippe (43%) en hausse de 3 points consolide sa position de numéro 1 devant
Marine Le Pen (34%) et Jordan Bardella (33%) au coude-à-coude
Avec 43% de cote d’adhésion, Edouard Philippe enregistre une hausse de 3 points sur notre palmarès des personnalités politiques préférées
des Français. S’il profite du fait que G. Attal ne soit plus testé sur cette cote mais uniquement en tant que Premier ministre (Attal l’avait
supplanté le mois dernier dans la foulée de sa nomination), Philippe serait sans doute premier ce mois-ci même avec cette concurrence,
Attal reculant de 5 points sur sa cote en tant que Premier ministre.
En tout cas Edouard Philippe est désormais le seul représentant véritablement populaire de cette majorité et il est le seul à empêcher les
deux leaders du RN (qu’il devance d’une dizaine de points) d’occuper les deux premières places de notre palmarès politique.
En effet, avec respectivement, 34% et 33% de cote d’adhésion, Marine Le Pen et Jordan Bardella sont désormais au coude-à-coude sur les
deux autres places du podium, loin devant le 4ème, Bruno Le Maire (27%). Entre les deux RN, la dynamique est clairement en faveur de
Jordan Bardella : il se stabilise à 33% ce mois-ci alors que Marine Le Pen recule de 3 points.
Synthèse détaillée (1/4)
Gaël Sliman, président d’Odoxa
-6-
Cette tendance est en réalité un phénomène de fond, laissant à penser que les courbes entre la leader et son dauphin pourraient bientôt se
croiser :
Il y a tout juste un an, en février 2023, on enregistrait un écart de 10 points entre les deux RN (25% pour Bardella et 35% pour Marine Le
Pen) … il n’est plus que de 1 point aujourd’hui.
Alors que Marine Le Pen est globalement stable ou en léger recul depuis la présidentielle de 2022 (36% en juin 2022, 35% il y a un an en
février 2023, 34% aujourd’hui), Jordan Bardella, lui, a connu une ascension fulgurante : sa cote d’adhésion est passé de 21% en juin 2022 (la
première fois qu’il est testé dans ce palmarès) à 25% il y a un an et 33% aujourd’hui soit une progression de 12 points en 20 mois. En outre
son insolente domination dans les intentions de vote aux Européennes (encore confirmée par notre sondage) pourrait, si elle se confirmait
le jour du vote, lui permettre de devenir le véritable champion du RN dans l’opinion.
3) En dehors d’Edouard Philippe, les membres de la majorité suscitent le rejet ou l’indifférence et à gauche Mélenchon a perdu son emprise
politique au profit de Roussel, Ruffin et Glucksmann, qui enregistre la plus forte hausse de ce mois de février auprès des sympathisants
de gauche (+9 points)
Sur le reste de notre palmarès deux éléments sont à souligner.
D’abord, la médiocre cote d’adhésion des nouveaux membres du gouvernement qui montre combien ils constituent finalement davantage
des handicaps plutôt que des atouts pour l’exécutif.
Ainsi Catherine Vautrin est très largement une inconnue avec ses 10% de cote d’adhésion contre 32% de rejet et 58% d’indifférence et
Rachida Dati est décidément une bien mauvaise prise en termes d’opinion avec ses 23% de cote d’adhésion contre 42% de cote de rejet.
Ensuite, le bouleversement des forces à gauche.
Malgré son impopularité grandissante, y compris parmi les sympathisants de gauche, Jean-Luc Mélenchon était jusqu’à présent parvenu à
empêcher l’émergence d’autres leaders que lui.
Synthèse détaillée (2/4)
Gaël Sliman, président d’Odoxa
-7-
Cette époque pourrait se terminer car s’il suscite depuis longtemps trois fois plus de rejet que de soutien, d’autres leaders à gauche ont –
enfin – fini par émerger.
Mélenchon est à présent relégué à la 13ème place de notre palmarès de l’adhésion avec seulement 17% de Français le soutenant ou ayant de
la sympathie pour lui. A l’inverse, avec 59% de Français disant le « rejeter », il est la 2ème personnalité politique (après Zemmour) suscitant le
plus de rejet sur notre baromètre.
Dans son propre camp (au sens large), il est ainsi relégué 8 points derrière Roussel (25%), 4 points derrière Ruffin (21%) et 1 point derrière
Glucksmann (18%) … et tous les trois sont deux fois moins rejetés que lui (30% à 32% de rejet contre 59% pour Mélenchon).
D’ailleurs, auprès des sympathisants de l’ensemble des partis de gauche, Roussel (47%, 1er en hausse de 2 points) et Ruffin (43%, 2ème en
hausse de 3 points) ont tous les deux déjà supplanté Mélenchon (40%, 3ème en baisse de 2 points).
Mais c’est une autre personnalité politique qui « explose » littéralement ce mois-ci auprès du « peuple de gauche », Raphaël Glucksmann :
avec 38% de cote d’adhésion il gagne 9 points pour se hisser à la 4ème place juste derrière Mélenchon.
S’il poursuit sa progression dans les mois à venir il pourrait même rapidement devenir le nouveau héraut/héros de la gauche en profitant de
sa candidature aux Européennes.
D’ailleurs, il est nettement plus populaire que ses rivaux de gauche aux Européennes : Manon Aubry n’est créditée que de 15% de cote
d’adhésion (et tout de même 36% de cote de rejet) et Marie Toussaint – encore totalement inconnue (61% ne se prononcent pas à son
sujet) – de seulement 9% de cote d’adhésion.
Si Glucksmann fait mieux que ses rivaux à gauche, il fait aussi beaucoup mieux que ses rivaux du centre et de droite : sa cote d’adhésion se
situe ainsi 7 points au-dessus de celles de Bellamy et même de Clément Beaune (11% chacun) le possible candidat de Renaissance.
Cette situation lui permet de briller dans notre intention de vote aux européennes où il écrase désormais la concurrence à gauche.
Synthèse détaillée (3/4)
Gaël Sliman, président d’Odoxa
-8-
4) Intentions de vote aux Européennes : Bardella au sommet, Glucksmann en nette hausse
Comme en décembre, Jordan Bardella écrase toujours la liste Renaissance avec 30% d’intentions de vote (-1 point) contre 19% (-2 points)
pour la liste potentiellement conduite par Clément Beaune.
Si on ignore encore qui sera la tête de liste Renaissance, il est fort probable que le nom de celle-ci ne change guère les choses en termes de
motivation des électeurs. La campagne, en revanche (qui n’a pas commencé), pourra évidemment largement rebattre les cartes.
Mais il sera difficile à la liste Renaissance d’empêcher le RN de la devancer cette fois bien plus nettement qu’il y a cinq ans (l’écart était
extrêmement réduit : 22,4% vs 23,3%).
Si un écart d’une dizaine de points se confirmait en juin prochain, nous vivrions une situation inédite dans notre histoire électorale et cela
pourrait bien encore accroître la cote de Jordan Bardella sur le « peuple de droite et d’extrême-droite » (sur notre baromètre il est la 2ème
personnalité la plus aimée après Marine Le Pen).
Mais pour extraordinaire que soit un tel rapport de force, il n’est pas nouveau. En décembre dernier déjà nous relevions de semblables
écarts sur notre première intention de vote.
Si rien n’a bougé depuis décembre entre les deux listes en tête c’est pour la troisième place et à gauche qu’il y a du nouveau : avec 11%
d’intentions de vote (+2 points depuis décembre), la liste socialiste de Raphaël Glucksmann fait la différence, devançant nettement celle de
Marie Toussaint (8,5% ; +2,5 points) et écrasant celle de Manon Aubry (6%, -0,5 point).
S’il confirmait en juin il parviendrait à pratiquement doubler son score d’il y a cinq ans (6%). Ce serait déjà un bon résultat pour lui et le PS ;
mais il pourrait aussi faire beaucoup mieux en agrégeant encore davantage à lui les voix des électeurs de gauche le choisissant par un « vote
utile ». C’est souvent ce qui s’est passé lors des précédents scrutins.
Avec Bardella, Glucksmann pourrait ainsi devenir la révélation de ces élections européennes.
Gaël Sliman, président d’Odoxa
Synthèse détaillée (4/4)
Gaël Sliman, président d’Odoxa
-9-
« L’œil de l’expert » (1/2) : Analyse des conversations au 23 février
Yves Censi - Benjamin Grange
MASCARET (nouveau nom de Dentsu Consulting)
Bardella largement en tête, suivi par un Glucksmann en dynamique sensible, Beaune bon dernier
Les données fournies concernant les leaders de liste des partis dans le cadre des élections européennes en France révèlent des tendances très
nettes en matière de présence sur les réseaux sociaux et de perception publique. Bardella, en bleu, domine significativement les mentions et les
engagements avec 300 000 mentions et 2 millions d'engagements sur le mois, indiquant une forte visibilité et une présence active sur les
plateformes numériques. Glucksmann, représenté en violet, bien qu'ayant une dynamique beaucoup plus timide arrive en seconde position avec
100 000 mentions et 400 000 engagements. Beaune, en rose, est le moins mentionné avec 10 000 mentions et 40 000 engagements, suggérant
une présence plus discrète sur les réseaux sociaux parmi les leaders étudiés.
Cependant, le sentiment positif général à l'égard de Beaune est notablement supérieur à celui des deux autres, avec 18 % de réactions positives
contre seulement 5% pour les autres candidats, et un sentiment neutre exceptionnellement massif de 73 %. Cette perception pourrait indiquer
que Beaune, malgré une visibilité moindre, pourrait avoir un potentiel plus consensuel par rapport à Bardella et Glucksmann, qui enregistrent
tous deux environ 40 % de sentiment négatif. Cette situation pose la question de l'impact de la visibilité en ligne sur l'opinion publique : la
qualité des engagements est-elle plus importante que leur quantité ? Beaune, qui vient d’être remplacé, n’aura pas eu le temps de le vérifier.
Élections européennes : un démarrage poussif sur les réseaux sociaux
En dépit de l'activité des leaders de liste sur les réseaux sociaux, le contexte global des élections européennes en France ne suscite qu’un faible
enthousiasme. Les fluctuations des mentions et engagements, telles que visualisées dans les graphiques, peuvent refléter une apathie générale
ou un manque d'intérêt pour ces élections. Ce phénomène pourrait être dû à divers facteurs, tels qu'une saturation médiatique, un scepticisme
croissant envers les institutions européennes ou une concurrence d'autres sujets d'actualité captant l'attention du public. La dynamique entre
la visibilité en ligne et le sentiment du public pourrait donc jouer un rôle crucial dans les stratégies de campagne des candidats pour mobiliser
les électeurs. Là encore, les campagnes dans la « demi-mesure », sans engagement ou dans la neutralité du sentiment, pourraient se révéler
fatales à leurs auteurs.
-10-
« L’œil de l’expert » (2/2) : Analyse des conversations au 23 février
Yves Censi - Benjamin Grange
MASCARET (nouveau nom de Dentsu Consulting)
Les oppositions se réveillent, LFI et RN provoquent des débats intenses sur leur compatibilité avec les célébrations mémorielles
Le mois dernier, les partis politiques aux extrémités du spectre se sont montrés réservés, laissant le gouvernement récemment élu affronter seul ses
difficultés, notamment en termes de communication. En février cependant, ces mêmes partis ont adopté une posture plus affirmée, saisissant
l'opportunité de communiquer sur leurs positions politiques autour des enjeux majeurs. Les protestations des agriculteurs ont révélé une opposition
marquée des oppositions envers les orientations du gouvernement, perçues comme déconnectées de leurs réalités. Les figures de proue des partis
extrêmes ont réagi en intensifiant leurs interactions avec les agriculteurs, une démarche interprétée par certains comme une stratégie électoraliste.
Des personnalités comme Adrien Quatennens à gauche, avec une augmentation significative de sa visibilité (+234,8% de mentions), François Ruffin
(+60,1%), et Manuel Bompard (+118,2%), ainsi qu'à l'extrême droite, Marine Le Pen (+36,5%) et Marion Maréchal (+73,9%), ont vu leur présence
s'accroître.
Cette dynamique s'est renforcée en raison de la commémoration des victimes du 7 octobre et de la Panthéonisation des Manouchian et de leurs
camarades résistants. Dans un ordre différent, l’engagement au RN de l’ancien directeur de Frontex a intensifié les interventions de l’extrême droite
sur les RS. Ces événements ont ravivé des débats, en particulier ceux concernant la participation de certains partis, critiquée par des groupes,
communautés et associations qui refusent de les associer à des moments de recueillement national, compte-tenu de leurs positions initiales
dénoncées comme incompatibles avec les valeurs célébrées.
Gouvernement Attal : une faible communication politique dépassée par une forte médiatisation des controverses autour des Ministres
Le gouvernement Attal fait face à une série d'événements controversés, qui sont devenus des points d'attention majeurs dans les médias et sur les
réseaux sociaux. Les révélations par L'Humanité concernant la richesse de certains ministres, les protestations des agriculteurs, et les erreurs
commises par des membres du gouvernement tels que Dominique Faure, en charge des Collectivités territoriales, sont au centre des discussions et
engagent l'audience. L'annonce par François Bayrou de sa décision de ne pas intégrer le gouvernement a suscité un intérêt particulier, générant plus
de 170 000 mentions en ligne, représentant une hausse significative de +362,5% par rapport au mois précédent. Néanmoins, l'intérêt pour ces
controverses tend à décroître rapidement. L'attention portée à l'affaire François Bayrou, par exemple, s'est estompée peu de temps après, avec une
réduction drastique des mentions, passant de 47 000 par jour à seulement 1 000 dans les jours suivant son annonce. Bien que ces sujets retombent
rapidement, ils contribuent à maintenir le gouvernement sous les projecteurs des médias.
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I - Popularité du président
de la République
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Oui
32%
Non
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(NSP)
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Diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République ?
Popularité d’Emmanuel Macron
Crédits photos
E.Macron : Arno Mikkor (EU2017EE)
* Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 30/01/2024
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mai-22
sept-22
nov-22
janv-23
mars-23
mai-23
sept-23
nov-23
janv-24
Oui Non
Diriez-vous que … est un bon président de la République ?
Évolution de la popularité du président de la République
Crédits photos
E.Macron : Arno Mikkor (EU2017EE)
F. Hollande : COP Paris
-14-
Diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République ?
Popularité d’Emmanuel Macron
selon la proximité partisane
32%
25%
35%
26%
93%
49%
13%
67%
75%
64%
74%
7%
51%
85%
1%
Ensemble
Symp. LFI
Symp. PS
Symp. Les Écologistes
Symp. Renaissance
Symp. LR
Symp. RN
Oui Non (NSP)
-15-
II - Popularité du Premier Ministre
-16-
Diriez-vous que Gabriel Attal est un bon Premier ministre ?
Popularité de Gabriel Attal
Crédits photos
G. Attal ; Antoine Lamielle
* Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 30/01/2024
Oui
43%
Non
56%
(NSP)
1%
-17-
37%
45%
53%
47%
41%
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28%28% 28%
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58%
63%
55%
65%
57%
63%
62%63%
66%
69%
70% 70%70%
70%
68% 68%
69%
70%
51%
56%
oct-14
déc-14
févr-15
avr-15
juin-15
oct-15
déc-15
fev-16
avr-16
juin-16
oct-16
déc-16
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avr-17
juin-17
oct-17
déc-17
févr-18
avr-18
juin-18
oct-18
déc-18
févr-19
avr-19
juin-19
oct-19
déc-19
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oct-20
déc-20
févr-21
avr-21
juin-21
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nov-21
janv-22
mars-22
mai-22
sept-22
nov-22
janv-23
mars-23
mai-23
sept-23
nov-23
janv-24
Oui Non
Évolution de la popularité
du Premier ministre / de la Première ministre
Diriez-vous que … est un(e) bon(ne) Premier(e) ministre ?
Crédits photos
E. Borne : EU2017EE Présidence estonienne J. Castex : Florian DAVID
E. Philippe : Georges Biard B. Cazneuve : Jérémy Barande
M. Valls : Kommunikation BMW Stiftung - Photographe : Lorenz Böck
G. Attal ; Antoine Lamielle
55%
-18-
Popularité de Gabriel Attal
selon la proximité partisane
Diriez-vous que Gabriel Attal est un bon Premier ministre ?
43%
28%
46%
41%
95%
64%
29%
56%
72%
53%
59%
3%
36%
71%
1%
2%
Ensemble
Symp. LFI
Symp. PS
Symp. Les Écologistes
Symp. Renaissance
Symp. LR
Symp. RN
Oui Non (NSP)
-19-
III - Cotes d’adhésion et de rejet
des personnalités politiques
-20-
43%
34%
33%
27%
26%
25%
25%
23%
22%
21%
18%
18%
17%
17%
17%
16%
15%
11%
11%
11%
10%
9%
9%
9%
Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la
sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez.
Palmarès de l’adhésion
Les personnalités politiques suscitant le plus de soutien ou de sympathie
Rang Evolution*
* Baromètre politique Odoxa –
Mascaret pour Public Sénat et la
Presse Régionale, publié le
30/01/2024
Adhésion
1
2
3
4
5
6
-
8
9
10
11
-
13
-
-
16
17
18
-
-
21
22
-
-
13%
21%
21%
10%
11%
8%
6%
5%
6%
7%
5%
6%
7%
7%
5%
4%
4%
3%
3%
3%
3%
2%
2%
3%
30%
13%
12%
17%
15%
17%
19%
18%
16%
14%
13%
12%
10%
10%
12%
12%
11%
8%
8%
8%
7%
7%
7%
6%
Edouard Philippe
Marine Le Pen
Jordan Bardella
Bruno Le Maire
Marion Maréchal
Gérald Darmanin
Fabien Roussel
Rachida Dati
Xavier Bertrand
François Ruffin
Laurent Wauquiez
Raphaël Glucksmann
Éric Zemmour
Jean-Luc Mélenchon
Gérard Larcher
Éric Ciotti
Manon Aubry
Amélie Oudéa-Castera
Clément Beaune
François-Xavier Bellamy
Catherine Vautrin
Christophe Béchu
Marc Fesneau
Marie Toussaint
Vous la soutenez Vous éprouvez de la sympathie pour elle
+3
-3
=
-2
-1
=
+1
-3
-1
+2
-3
+3
-2
=
-3
-1
+1
-2
Non testé
=
-3
Non testé
-1
Non testée
-21-
Palmarès de l’adhésion
selon la proximité partisane
Sympathisants de gauche et d’extrême gauche
dont : Lutte Ouvrière, NPA, La France insoumise, le PCF, le Parti socialiste et Les Ecologistes
Sympathisants de droite et d’extrême droite
dont : l’UDI, Les Républicains, Debout la France, le Rassemblement National et Reconquête
Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la
sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez.
47%
43%
40%
38%
37%
36%
21%
20%
19%
18%
Fabien Roussel
François Ruffin
Jean-Luc Mélenchon
Raphaël Glucksmann
Edouard Philippe
Manon Aubry
Bruno Le Maire
Marie Toussaint
Rachida Dati
Jordan Bardella
1
2
74%
70%
56%
41%
40%
32%
31%
30%
29%
28%
Marine Le Pen
Jordan Bardella
Marion Maréchal
Edouard Philippe
Éric Zemmour
Xavier Bertrand
Éric Ciotti
Gérald Darmanin
Rachida Dati
Laurent Wauquiez
1
2
3
% Adhésion % Adhésion
+2
+3
-2
+9
+5
+3
-2
Non testée
-1
+2
Evolution* Evolution*
* Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 30/01/2024
-2
=
-3
+3
=
+3
+1
+4
-4
-4
3
-22-
65%
59%
49%
46%
45%
45%
42%
42%
38%
36%
36%
34%
34%
32%
32%
32%
32%
31%
31%
30%
30%
30%
29%
24%
Éric Zemmour
Jean-Luc Mélenchon
Marion Maréchal
Éric Ciotti
Marine Le Pen
Amélie Oudéa-Castera
Jordan Bardella
Rachida Dati
Gérald Darmanin
Laurent Wauquiez
Manon Aubry
Gérard Larcher
François-Xavier Bellamy
Xavier Bertrand
François Ruffin
Raphaël Glucksmann
Catherine Vautrin
Bruno Le Maire
Marc Fesneau
Fabien Roussel
Clément Beaune
Marie Toussaint
Christophe Béchu
Edouard Philippe
Vous la rejetez
1
2
3
4
5
-
7
-
9
10
-
12
-
14
-
-
-
18
-
20
-
-
23
24
+1
-4
+1
=
=
+2
+1
=
-2
-2
-3
-1
-1
-2
-5
-2
-3
-4
-3
-5
Non testé
Non testée
Non testé
-7
Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la
sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez.
Palmarès du rejet
Les personnalités politiques suscitant le plus de rejet
Rang Evolution*
* Baromètre politique Odoxa –
Mascaret pour Public Sénat et la
Presse Régionale, publié le
30/01/2024
-23-
IV – Intentions de vote
-24-
Intentions de vote aux élections européennes
Si les élections européennes avaient lieu dimanche prochain, pour laquelle des listes suivantes y aurait-il le plus
de chances que vous votiez ?
Aux inscrits sur les listes électorales étant certains d’aller voter - % Votes exprimés
N’ont pas exprimé d’intention de vote : 25%
1,5%
6%
1,5%
8,5%
11%
-**
19%
1%
8,5%
4%
30%
7%
2%
Une liste de Lutte Ouvrière conduite par Nathalie Arthaud
Une liste de la France Insoumise conduite par Manon Aubry
Une liste du Parti communiste français conduite par Léon Deffontaines
Une liste des Ecologistes conduite par Marie Toussaint
Une liste du Parti Socialiste conduite par Raphaël Glucksmann
Une liste du Parti radical de gauche conduite par Guillaume Lacroix
Une liste de Renaissance, du Modem et d’Horizons conduite par Clément Beaune*
Une liste de l’Alliance rurale conduite par Willy Schraen
Une liste Les Républicains conduite par François-Xavier Bellamy
Une liste de Debout La France conduite par Nicolas Dupont Aignan
Une liste du Rassemblement National conduite par Jordan Bardella
Une liste de Reconquête conduite par Marion Maréchal
Une autre liste
Rappel Européennes
2019
0.8%
6.3%
2.5%
13.5%
6.2%
/
22.4%
/
8.5%
3.5%
23.3%
/
/
Evol. Déc 2023***
-1 pt
-0,5 pt
-1,5 pts
+2,5 pts
+2 pts
-0,5 pt
-2 pts
+0,5 pt
-0,5 pt
+2 pts
-1 pt
+1 pt
-1 pt
*Dans notre sondage de décembre 2023, la liste de Renaissance, du Modem et d’Horizons était testée avec Stéphane Séjourné
en tête de liste
**La liste du Parti radical de gauche conduite par Guillaume Lacroix réalise moins de 0,5% d’intentions de vote
***Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 19/12/2023
-25-
Méthode
Les députés français du Parlement européen sont élus au scrutin proportionnel plurinominal avec listes fermées et seuil électoral de 5 % des
suffrages exprimés dans une unique circonscription nationale. Les sièges sont répartis selon la méthode de la plus forte moyenne.
Projections des résultats en nombre de sièges au Parlement européen
Répartition potentielle des 81 députés européens français et variation en comparaison à 2019
En nombre de sièges, en comparaison aux 79 députés européens élus en 2019
5 sièges
(-1)
10 sièges
(+4)
7 à 8 sièges
(-5 à -6)
17 sièges
(- 6)
7 à 8 sièges
(-1 ou =)
28 sièges
(+ 5)
6 sièges (+6)
non représenté en 2019
-26-
Résonance sur les réseaux sociaux
-27-
Méthodologie
Résonance sur les réseaux sociaux
Mascaret, nouveau nom de Dentsu Consulting, est un cabinet de conseil en communication
indépendant incarnant la convergence entre le métier du conseil en stratégie d’entreprise
et celui de la communication pour les dirigeants.
Les données sont collectées par Mascaret et son équipe spécialiste de l’analyse de
l’opinion en ligne à l’aide des conversations et propos tenus sur Internet.
Ces analyses sont réalisées au moyen de Talkwalker, outil de veille pour suivre les
conversations pertinentes des médias en ligne en temps réel.
http://www.talkwalker.com/fr/social-media-intelligence/
Tous les médias sont intégrés à l’analyse : sites d’actualité en ligne liés aux médias radios,
TV et de presse écrite, Twitter, pages ouvertes de Facebook, Instagram, YouTube, Google+,
blog, forum, site internet…
-28-
Mentions et engagements des personnalités au 22
février 2024
Source : Talkwalker au 22
février 2024. France.
• En gris, les membres du
gouvernement.
• Les mentions représentent le
nombre de fois que la
personnalité est citée dans la
période de temps, tous
médias Internet confondus.
• L’engagement exprime la
manière dont les propos des
personnalités sont repris par
d’autres.
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting).
24 janvier 2024 – 22 février 2024. Mention des personnalités
tous médias digitaux confondus en France.
-29-
Volume et sentiment
Peu d’engouement pour les européennes
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting).
24 janvier 2024 – 23 février 2024. Mention des personnalités
tous médias digitaux confondus en France.
-30-
Volume des mentions
Bardella en tête, Glucksmann timide second…
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting).
24 janvier 2024 – 23 février 2024. Mention des personnalités
tous médias digitaux confondus en France.
-31-
Sentiment
…mais Beaune plus rassembleur
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting).
24 janvier 2024 – 22 février 2024. Mention des personnalités
tous médias digitaux confondus en France.
-32-
Nuage de mots
Des têtes de listes clairement identifiées
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting).
24 janvier 2024 – 22 février 2024. Mention des personnalités
tous médias digitaux confondus en France.
-33-
Nœuds de conversations
Les principales préoccupations des Français
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting).
24 janvier 2024 – 22 février 2024. Mention des personnalités
tous médias digitaux confondus en France.

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Jordan Bardella et Raphaël Glucksmann, révélations des prochaines européennes ?

  • 1. Baromètre politique et intentions de vote aux élections européennes Février 2024 LEVÉE D’EMBARGO : MARDI 27 FEVRIER 2024 À 5H00 Sondage réalisé avec et la pour
  • 2. Méthodologie Recueil Echantillon Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 21 et 22 février 2024. Echantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Critères de redressement des intentions de votes : échantillon brut redressé sur critères sociodémographiques (sexe, âge, profession de l’interviewé, région et catégorie d’agglomération), vote à l’élection présidentielle de 2022 et aux élections européennes de 2019. La publication de ce sondage doit également s’accompagner des informations sur les marges d’erreurs : les marges d’erreur des intentions de vote s'établissent selon le score visé, entre plus ou moins 2,0 et 4,3 points. Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport sont établies auprès des personnes inscrites sur les listes électorales (939 personnes) étant certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 451 individus. Toute personne peut consulter la notice de ce sondage auprès de la commission des sondages. Réseaux sociaux En plus de nos mesures par sondage, nous ajoutons, grâce à notre partenaire Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting), une analyse des commentaires et mentions sur les réseaux sociaux à propos des principales personnalités politiques. Cette analyse supplémentaire nous permet d’apporter un éclairage qualitatif des résultats observés sur nos données quantitatives.
  • 3. Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Si le pourcentage observé est de … Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50% 200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1 400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0 500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5 600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1 800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 1 500 1,1 1,5 2,0 2,3 2,4 2,5 2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8 Précisions sur les marges d’erreur Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
  • 4. -4- Attal recule, Bardella au pinacle, Glucksmann émerge 1) Cote de l’exécutif en berne, Attal (-5 points) « tiré vers le bas » par Macron Alors que la popularité d’Emmanuel Macron stagne avec 32% de Français estimant qu’il est « un bon Président », celle de son jeune « PM » enregistre un recul de 5 points en février. Mais avec 43% de Français estimant qu’il est « un bon Premier ministre », Gabriel Attal est toujours beaucoup plus populaire que son Président. 2) Cote des autres personnalités politiques : Philippe seul face au RN Edouard Philippe est le seul représentant de la majorité à devancer les RN. Avec 43% de cote d’adhésion et en hausse de 3 points, il consolide sa position de numéro 1 devant Marine Le Pen (34%) et Jordan Bardella (33%) tous deux désormais au coude-à-coude (1 point d’écart aujourd’hui contre 10 points il y a un an). A part Philippe, les membres de la majorité suscitent bien plus de rejet que de soutien (42% vs 23% pour Dati par exemple) et à gauche Mélenchon a perdu son emprise politique au profit de Roussel, Ruffin et Glucksmann. C’est d’ailleurs ce dernier qui enregistre la plus forte hausse auprès des sympathisants de gauche (+9 points) 3) Intentions de vote aux élections européennes : Bardella écrase Renaissance et Glucksmann décolle à gauche Jordan Bardella écrase toujours la liste Renaissance avec 30% d’intentions de vote contre 19% pour la liste potentiellement conduite par Clément Beaune. Le fait de lui préférer finalement une autre tête de liste (sans doute Valérie Hayer) ne devrait guère changer la donne en tout cas à court termes. Mais c’est à gauche qu’il y a du nouveau : avec 11% d’intentions de vote (+2 points depuis décembre), la liste socialiste de Raphaël Glucksmann fait la différence, devançant nettement celle de Marie Toussaint (8,5% ; +2,5 points) et écrasant celle de Manon Aubry (6%, -0,5 point). « L’œil du sondeur » Principaux enseignements Gaël Sliman, président d’Odoxa
  • 5. -5- Attal recule, Bardella au pinacle, Glucksmann émerge 1) Cote de l’exécutif en berne : Attal en recul de 5 points semble « tiré vers le bas » par Macron Alors que la popularité d’Emmanuel Macron stagne avec 32% de Français estimant qu’il est « un bon Président », celle de son jeune « PM » enregistre un recul de 5 points en février. Toutefois avec 43% de Français estimant qu’il est « un bon Premier ministre » Attal est toujours beaucoup plus populaire qu’Emmanuel Macron ; dans le contexte de crise agricole qui dure et d’un gouvernement ne suscitant guère d’enthousiasme ce n’est sans doute déjà pas si mal. Chose remarquable, ce Premier ministre issu du PS est nettement plus populaire auprès de LR que chez les sympathisants de son propre parti d’origine : 64% de popularité à LR contre 46% au PS. 2) Cote des autres personnalités politiques : Edouard Philippe (43%) en hausse de 3 points consolide sa position de numéro 1 devant Marine Le Pen (34%) et Jordan Bardella (33%) au coude-à-coude Avec 43% de cote d’adhésion, Edouard Philippe enregistre une hausse de 3 points sur notre palmarès des personnalités politiques préférées des Français. S’il profite du fait que G. Attal ne soit plus testé sur cette cote mais uniquement en tant que Premier ministre (Attal l’avait supplanté le mois dernier dans la foulée de sa nomination), Philippe serait sans doute premier ce mois-ci même avec cette concurrence, Attal reculant de 5 points sur sa cote en tant que Premier ministre. En tout cas Edouard Philippe est désormais le seul représentant véritablement populaire de cette majorité et il est le seul à empêcher les deux leaders du RN (qu’il devance d’une dizaine de points) d’occuper les deux premières places de notre palmarès politique. En effet, avec respectivement, 34% et 33% de cote d’adhésion, Marine Le Pen et Jordan Bardella sont désormais au coude-à-coude sur les deux autres places du podium, loin devant le 4ème, Bruno Le Maire (27%). Entre les deux RN, la dynamique est clairement en faveur de Jordan Bardella : il se stabilise à 33% ce mois-ci alors que Marine Le Pen recule de 3 points. Synthèse détaillée (1/4) Gaël Sliman, président d’Odoxa
  • 6. -6- Cette tendance est en réalité un phénomène de fond, laissant à penser que les courbes entre la leader et son dauphin pourraient bientôt se croiser : Il y a tout juste un an, en février 2023, on enregistrait un écart de 10 points entre les deux RN (25% pour Bardella et 35% pour Marine Le Pen) … il n’est plus que de 1 point aujourd’hui. Alors que Marine Le Pen est globalement stable ou en léger recul depuis la présidentielle de 2022 (36% en juin 2022, 35% il y a un an en février 2023, 34% aujourd’hui), Jordan Bardella, lui, a connu une ascension fulgurante : sa cote d’adhésion est passé de 21% en juin 2022 (la première fois qu’il est testé dans ce palmarès) à 25% il y a un an et 33% aujourd’hui soit une progression de 12 points en 20 mois. En outre son insolente domination dans les intentions de vote aux Européennes (encore confirmée par notre sondage) pourrait, si elle se confirmait le jour du vote, lui permettre de devenir le véritable champion du RN dans l’opinion. 3) En dehors d’Edouard Philippe, les membres de la majorité suscitent le rejet ou l’indifférence et à gauche Mélenchon a perdu son emprise politique au profit de Roussel, Ruffin et Glucksmann, qui enregistre la plus forte hausse de ce mois de février auprès des sympathisants de gauche (+9 points) Sur le reste de notre palmarès deux éléments sont à souligner. D’abord, la médiocre cote d’adhésion des nouveaux membres du gouvernement qui montre combien ils constituent finalement davantage des handicaps plutôt que des atouts pour l’exécutif. Ainsi Catherine Vautrin est très largement une inconnue avec ses 10% de cote d’adhésion contre 32% de rejet et 58% d’indifférence et Rachida Dati est décidément une bien mauvaise prise en termes d’opinion avec ses 23% de cote d’adhésion contre 42% de cote de rejet. Ensuite, le bouleversement des forces à gauche. Malgré son impopularité grandissante, y compris parmi les sympathisants de gauche, Jean-Luc Mélenchon était jusqu’à présent parvenu à empêcher l’émergence d’autres leaders que lui. Synthèse détaillée (2/4) Gaël Sliman, président d’Odoxa
  • 7. -7- Cette époque pourrait se terminer car s’il suscite depuis longtemps trois fois plus de rejet que de soutien, d’autres leaders à gauche ont – enfin – fini par émerger. Mélenchon est à présent relégué à la 13ème place de notre palmarès de l’adhésion avec seulement 17% de Français le soutenant ou ayant de la sympathie pour lui. A l’inverse, avec 59% de Français disant le « rejeter », il est la 2ème personnalité politique (après Zemmour) suscitant le plus de rejet sur notre baromètre. Dans son propre camp (au sens large), il est ainsi relégué 8 points derrière Roussel (25%), 4 points derrière Ruffin (21%) et 1 point derrière Glucksmann (18%) … et tous les trois sont deux fois moins rejetés que lui (30% à 32% de rejet contre 59% pour Mélenchon). D’ailleurs, auprès des sympathisants de l’ensemble des partis de gauche, Roussel (47%, 1er en hausse de 2 points) et Ruffin (43%, 2ème en hausse de 3 points) ont tous les deux déjà supplanté Mélenchon (40%, 3ème en baisse de 2 points). Mais c’est une autre personnalité politique qui « explose » littéralement ce mois-ci auprès du « peuple de gauche », Raphaël Glucksmann : avec 38% de cote d’adhésion il gagne 9 points pour se hisser à la 4ème place juste derrière Mélenchon. S’il poursuit sa progression dans les mois à venir il pourrait même rapidement devenir le nouveau héraut/héros de la gauche en profitant de sa candidature aux Européennes. D’ailleurs, il est nettement plus populaire que ses rivaux de gauche aux Européennes : Manon Aubry n’est créditée que de 15% de cote d’adhésion (et tout de même 36% de cote de rejet) et Marie Toussaint – encore totalement inconnue (61% ne se prononcent pas à son sujet) – de seulement 9% de cote d’adhésion. Si Glucksmann fait mieux que ses rivaux à gauche, il fait aussi beaucoup mieux que ses rivaux du centre et de droite : sa cote d’adhésion se situe ainsi 7 points au-dessus de celles de Bellamy et même de Clément Beaune (11% chacun) le possible candidat de Renaissance. Cette situation lui permet de briller dans notre intention de vote aux européennes où il écrase désormais la concurrence à gauche. Synthèse détaillée (3/4) Gaël Sliman, président d’Odoxa
  • 8. -8- 4) Intentions de vote aux Européennes : Bardella au sommet, Glucksmann en nette hausse Comme en décembre, Jordan Bardella écrase toujours la liste Renaissance avec 30% d’intentions de vote (-1 point) contre 19% (-2 points) pour la liste potentiellement conduite par Clément Beaune. Si on ignore encore qui sera la tête de liste Renaissance, il est fort probable que le nom de celle-ci ne change guère les choses en termes de motivation des électeurs. La campagne, en revanche (qui n’a pas commencé), pourra évidemment largement rebattre les cartes. Mais il sera difficile à la liste Renaissance d’empêcher le RN de la devancer cette fois bien plus nettement qu’il y a cinq ans (l’écart était extrêmement réduit : 22,4% vs 23,3%). Si un écart d’une dizaine de points se confirmait en juin prochain, nous vivrions une situation inédite dans notre histoire électorale et cela pourrait bien encore accroître la cote de Jordan Bardella sur le « peuple de droite et d’extrême-droite » (sur notre baromètre il est la 2ème personnalité la plus aimée après Marine Le Pen). Mais pour extraordinaire que soit un tel rapport de force, il n’est pas nouveau. En décembre dernier déjà nous relevions de semblables écarts sur notre première intention de vote. Si rien n’a bougé depuis décembre entre les deux listes en tête c’est pour la troisième place et à gauche qu’il y a du nouveau : avec 11% d’intentions de vote (+2 points depuis décembre), la liste socialiste de Raphaël Glucksmann fait la différence, devançant nettement celle de Marie Toussaint (8,5% ; +2,5 points) et écrasant celle de Manon Aubry (6%, -0,5 point). S’il confirmait en juin il parviendrait à pratiquement doubler son score d’il y a cinq ans (6%). Ce serait déjà un bon résultat pour lui et le PS ; mais il pourrait aussi faire beaucoup mieux en agrégeant encore davantage à lui les voix des électeurs de gauche le choisissant par un « vote utile ». C’est souvent ce qui s’est passé lors des précédents scrutins. Avec Bardella, Glucksmann pourrait ainsi devenir la révélation de ces élections européennes. Gaël Sliman, président d’Odoxa Synthèse détaillée (4/4) Gaël Sliman, président d’Odoxa
  • 9. -9- « L’œil de l’expert » (1/2) : Analyse des conversations au 23 février Yves Censi - Benjamin Grange MASCARET (nouveau nom de Dentsu Consulting) Bardella largement en tête, suivi par un Glucksmann en dynamique sensible, Beaune bon dernier Les données fournies concernant les leaders de liste des partis dans le cadre des élections européennes en France révèlent des tendances très nettes en matière de présence sur les réseaux sociaux et de perception publique. Bardella, en bleu, domine significativement les mentions et les engagements avec 300 000 mentions et 2 millions d'engagements sur le mois, indiquant une forte visibilité et une présence active sur les plateformes numériques. Glucksmann, représenté en violet, bien qu'ayant une dynamique beaucoup plus timide arrive en seconde position avec 100 000 mentions et 400 000 engagements. Beaune, en rose, est le moins mentionné avec 10 000 mentions et 40 000 engagements, suggérant une présence plus discrète sur les réseaux sociaux parmi les leaders étudiés. Cependant, le sentiment positif général à l'égard de Beaune est notablement supérieur à celui des deux autres, avec 18 % de réactions positives contre seulement 5% pour les autres candidats, et un sentiment neutre exceptionnellement massif de 73 %. Cette perception pourrait indiquer que Beaune, malgré une visibilité moindre, pourrait avoir un potentiel plus consensuel par rapport à Bardella et Glucksmann, qui enregistrent tous deux environ 40 % de sentiment négatif. Cette situation pose la question de l'impact de la visibilité en ligne sur l'opinion publique : la qualité des engagements est-elle plus importante que leur quantité ? Beaune, qui vient d’être remplacé, n’aura pas eu le temps de le vérifier. Élections européennes : un démarrage poussif sur les réseaux sociaux En dépit de l'activité des leaders de liste sur les réseaux sociaux, le contexte global des élections européennes en France ne suscite qu’un faible enthousiasme. Les fluctuations des mentions et engagements, telles que visualisées dans les graphiques, peuvent refléter une apathie générale ou un manque d'intérêt pour ces élections. Ce phénomène pourrait être dû à divers facteurs, tels qu'une saturation médiatique, un scepticisme croissant envers les institutions européennes ou une concurrence d'autres sujets d'actualité captant l'attention du public. La dynamique entre la visibilité en ligne et le sentiment du public pourrait donc jouer un rôle crucial dans les stratégies de campagne des candidats pour mobiliser les électeurs. Là encore, les campagnes dans la « demi-mesure », sans engagement ou dans la neutralité du sentiment, pourraient se révéler fatales à leurs auteurs.
  • 10. -10- « L’œil de l’expert » (2/2) : Analyse des conversations au 23 février Yves Censi - Benjamin Grange MASCARET (nouveau nom de Dentsu Consulting) Les oppositions se réveillent, LFI et RN provoquent des débats intenses sur leur compatibilité avec les célébrations mémorielles Le mois dernier, les partis politiques aux extrémités du spectre se sont montrés réservés, laissant le gouvernement récemment élu affronter seul ses difficultés, notamment en termes de communication. En février cependant, ces mêmes partis ont adopté une posture plus affirmée, saisissant l'opportunité de communiquer sur leurs positions politiques autour des enjeux majeurs. Les protestations des agriculteurs ont révélé une opposition marquée des oppositions envers les orientations du gouvernement, perçues comme déconnectées de leurs réalités. Les figures de proue des partis extrêmes ont réagi en intensifiant leurs interactions avec les agriculteurs, une démarche interprétée par certains comme une stratégie électoraliste. Des personnalités comme Adrien Quatennens à gauche, avec une augmentation significative de sa visibilité (+234,8% de mentions), François Ruffin (+60,1%), et Manuel Bompard (+118,2%), ainsi qu'à l'extrême droite, Marine Le Pen (+36,5%) et Marion Maréchal (+73,9%), ont vu leur présence s'accroître. Cette dynamique s'est renforcée en raison de la commémoration des victimes du 7 octobre et de la Panthéonisation des Manouchian et de leurs camarades résistants. Dans un ordre différent, l’engagement au RN de l’ancien directeur de Frontex a intensifié les interventions de l’extrême droite sur les RS. Ces événements ont ravivé des débats, en particulier ceux concernant la participation de certains partis, critiquée par des groupes, communautés et associations qui refusent de les associer à des moments de recueillement national, compte-tenu de leurs positions initiales dénoncées comme incompatibles avec les valeurs célébrées. Gouvernement Attal : une faible communication politique dépassée par une forte médiatisation des controverses autour des Ministres Le gouvernement Attal fait face à une série d'événements controversés, qui sont devenus des points d'attention majeurs dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les révélations par L'Humanité concernant la richesse de certains ministres, les protestations des agriculteurs, et les erreurs commises par des membres du gouvernement tels que Dominique Faure, en charge des Collectivités territoriales, sont au centre des discussions et engagent l'audience. L'annonce par François Bayrou de sa décision de ne pas intégrer le gouvernement a suscité un intérêt particulier, générant plus de 170 000 mentions en ligne, représentant une hausse significative de +362,5% par rapport au mois précédent. Néanmoins, l'intérêt pour ces controverses tend à décroître rapidement. L'attention portée à l'affaire François Bayrou, par exemple, s'est estompée peu de temps après, avec une réduction drastique des mentions, passant de 47 000 par jour à seulement 1 000 dans les jours suivant son annonce. Bien que ces sujets retombent rapidement, ils contribuent à maintenir le gouvernement sous les projecteurs des médias.
  • 11. -11- I - Popularité du président de la République
  • 12. -12- Oui 32% Non 67% (NSP) 1% Diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République ? Popularité d’Emmanuel Macron Crédits photos E.Macron : Arno Mikkor (EU2017EE) * Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 30/01/2024
  • 13. -13- 20% 16% 21% 31% 26% 24% 21% 23% 22% 21% 22% 32% 27% 22% 20% 18% 17% 16% 16% 16%16% 17% 18% 20% 21% 22% 58% 44% 44% 45% 54% 49% 43% 47% 46% 41% 29% 33% 32% 27% 30% 32% 30% 32% 30% 36% 36% 35% 34%33% 36% 33% 38% 42% 35% 39% 38% 41% 43% 42% 40% 41% 39%38% 41% 39% 42% 40% 44% 39% 41% 46% 40% 44% 38% 41% 38% 38% 41% 36% 36% 30% 30% 31% 32% 32% 34% 35% 33% 32% 32% 80% 83% 78% 68% 73% 75% 78% 76%77% 67% 71% 78% 81% 83%84% 82% 79% 78% 41% 56% 56%55% 46% 50% 57% 54% 53% 54% 59% 71% 66% 68% 73% 69% 68% 70% 67% 70% 64% 63% 65% 67% 64% 66% 62% 58% 65% 61% 62% 58%57% 58% 60% 59% 61% 58% 61% 58% 60% 56% 61% 57% 54% 59% 56% 62% 59% 62% 62% 59% 63% 64% 70%70% 68% 67% 68% 66% 65% 66% 67% 67% oct-14 déc-14 févr-15 avr-15 juin-15 oct-15 déc-15 fev-16 avr-16 juin-16 oct-16 déc-16 févr-17 avr-17 juin-17 oct-17 déc-17 févr-18 avr-18 juin-18 oct-18 déc-18 févr-19 avr-19 juin-19 oct-19 déc-19 févr-20 avr-20 juin-20 oct-20 déc-20 févr-21 avr-21 juin-21 sept-21 nov-21 janv-22 mars-22 mai-22 sept-22 nov-22 janv-23 mars-23 mai-23 sept-23 nov-23 janv-24 Oui Non Diriez-vous que … est un bon président de la République ? Évolution de la popularité du président de la République Crédits photos E.Macron : Arno Mikkor (EU2017EE) F. Hollande : COP Paris
  • 14. -14- Diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République ? Popularité d’Emmanuel Macron selon la proximité partisane 32% 25% 35% 26% 93% 49% 13% 67% 75% 64% 74% 7% 51% 85% 1% Ensemble Symp. LFI Symp. PS Symp. Les Écologistes Symp. Renaissance Symp. LR Symp. RN Oui Non (NSP)
  • 15. -15- II - Popularité du Premier Ministre
  • 16. -16- Diriez-vous que Gabriel Attal est un bon Premier ministre ? Popularité de Gabriel Attal Crédits photos G. Attal ; Antoine Lamielle * Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 30/01/2024 Oui 43% Non 56% (NSP) 1%
  • 17. -17- 37% 45% 53% 47% 41% 39% 41% 36% 36% 36% 43% 40% 35% 35% 31% 29% 26% 24% 27% 28% 31% 38% 41% 40% 42% 39% 57% 46% 45% 46% 57% 50% 43% 45% 46% 48% 40% 35% 37%36% 31% 32% 33% 34% 34% 37% 38% 37% 35% 36% 35% 41% 46% 48%40% 37% 35% 37% 35% 36% 34%35% 35% 40% 38% 40% 37% 41%42% 36% 38%39% 35% 43% 33% 41% 35% 36% 36% 31% 29% 28%28% 28% 28% 31% 30% 30% 29% 48% 43% 61% 61% 54% 46% 52% 58% 60% 58% 62%62% 62% 56% 60% 64% 64% 68% 70% 73% 75% 72% 71% 68% 61% 58% 59% 58% 61% 43% 41% 53% 54% 53% 42% 49% 56%54% 53% 51% 59% 64% 62% 63% 68% 67% 66% 65% 64% 65% 62% 61% 62% 64%65% 63% 64% 58% 53% 51% 59% 60% 63% 61% 64% 63% 65% 65% 63% 59% 61% 59% 62% 58% 56% 63% 60% 58% 63% 55% 65% 57% 63% 62%63% 66% 69% 70% 70%70% 70% 68% 68% 69% 70% 51% 56% oct-14 déc-14 févr-15 avr-15 juin-15 oct-15 déc-15 fev-16 avr-16 juin-16 oct-16 déc-16 févr-17 avr-17 juin-17 oct-17 déc-17 févr-18 avr-18 juin-18 oct-18 déc-18 févr-19 avr-19 juin-19 oct-19 déc-19 févr-20 avr-20 juin-20 oct-20 déc-20 févr-21 avr-21 juin-21 sept-21 nov-21 janv-22 mars-22 mai-22 sept-22 nov-22 janv-23 mars-23 mai-23 sept-23 nov-23 janv-24 Oui Non Évolution de la popularité du Premier ministre / de la Première ministre Diriez-vous que … est un(e) bon(ne) Premier(e) ministre ? Crédits photos E. Borne : EU2017EE Présidence estonienne J. Castex : Florian DAVID E. Philippe : Georges Biard B. Cazneuve : Jérémy Barande M. Valls : Kommunikation BMW Stiftung - Photographe : Lorenz Böck G. Attal ; Antoine Lamielle 55%
  • 18. -18- Popularité de Gabriel Attal selon la proximité partisane Diriez-vous que Gabriel Attal est un bon Premier ministre ? 43% 28% 46% 41% 95% 64% 29% 56% 72% 53% 59% 3% 36% 71% 1% 2% Ensemble Symp. LFI Symp. PS Symp. Les Écologistes Symp. Renaissance Symp. LR Symp. RN Oui Non (NSP)
  • 19. -19- III - Cotes d’adhésion et de rejet des personnalités politiques
  • 20. -20- 43% 34% 33% 27% 26% 25% 25% 23% 22% 21% 18% 18% 17% 17% 17% 16% 15% 11% 11% 11% 10% 9% 9% 9% Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez. Palmarès de l’adhésion Les personnalités politiques suscitant le plus de soutien ou de sympathie Rang Evolution* * Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 30/01/2024 Adhésion 1 2 3 4 5 6 - 8 9 10 11 - 13 - - 16 17 18 - - 21 22 - - 13% 21% 21% 10% 11% 8% 6% 5% 6% 7% 5% 6% 7% 7% 5% 4% 4% 3% 3% 3% 3% 2% 2% 3% 30% 13% 12% 17% 15% 17% 19% 18% 16% 14% 13% 12% 10% 10% 12% 12% 11% 8% 8% 8% 7% 7% 7% 6% Edouard Philippe Marine Le Pen Jordan Bardella Bruno Le Maire Marion Maréchal Gérald Darmanin Fabien Roussel Rachida Dati Xavier Bertrand François Ruffin Laurent Wauquiez Raphaël Glucksmann Éric Zemmour Jean-Luc Mélenchon Gérard Larcher Éric Ciotti Manon Aubry Amélie Oudéa-Castera Clément Beaune François-Xavier Bellamy Catherine Vautrin Christophe Béchu Marc Fesneau Marie Toussaint Vous la soutenez Vous éprouvez de la sympathie pour elle +3 -3 = -2 -1 = +1 -3 -1 +2 -3 +3 -2 = -3 -1 +1 -2 Non testé = -3 Non testé -1 Non testée
  • 21. -21- Palmarès de l’adhésion selon la proximité partisane Sympathisants de gauche et d’extrême gauche dont : Lutte Ouvrière, NPA, La France insoumise, le PCF, le Parti socialiste et Les Ecologistes Sympathisants de droite et d’extrême droite dont : l’UDI, Les Républicains, Debout la France, le Rassemblement National et Reconquête Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez. 47% 43% 40% 38% 37% 36% 21% 20% 19% 18% Fabien Roussel François Ruffin Jean-Luc Mélenchon Raphaël Glucksmann Edouard Philippe Manon Aubry Bruno Le Maire Marie Toussaint Rachida Dati Jordan Bardella 1 2 74% 70% 56% 41% 40% 32% 31% 30% 29% 28% Marine Le Pen Jordan Bardella Marion Maréchal Edouard Philippe Éric Zemmour Xavier Bertrand Éric Ciotti Gérald Darmanin Rachida Dati Laurent Wauquiez 1 2 3 % Adhésion % Adhésion +2 +3 -2 +9 +5 +3 -2 Non testée -1 +2 Evolution* Evolution* * Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 30/01/2024 -2 = -3 +3 = +3 +1 +4 -4 -4 3
  • 22. -22- 65% 59% 49% 46% 45% 45% 42% 42% 38% 36% 36% 34% 34% 32% 32% 32% 32% 31% 31% 30% 30% 30% 29% 24% Éric Zemmour Jean-Luc Mélenchon Marion Maréchal Éric Ciotti Marine Le Pen Amélie Oudéa-Castera Jordan Bardella Rachida Dati Gérald Darmanin Laurent Wauquiez Manon Aubry Gérard Larcher François-Xavier Bellamy Xavier Bertrand François Ruffin Raphaël Glucksmann Catherine Vautrin Bruno Le Maire Marc Fesneau Fabien Roussel Clément Beaune Marie Toussaint Christophe Béchu Edouard Philippe Vous la rejetez 1 2 3 4 5 - 7 - 9 10 - 12 - 14 - - - 18 - 20 - - 23 24 +1 -4 +1 = = +2 +1 = -2 -2 -3 -1 -1 -2 -5 -2 -3 -4 -3 -5 Non testé Non testée Non testé -7 Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez. Palmarès du rejet Les personnalités politiques suscitant le plus de rejet Rang Evolution* * Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 30/01/2024
  • 24. -24- Intentions de vote aux élections européennes Si les élections européennes avaient lieu dimanche prochain, pour laquelle des listes suivantes y aurait-il le plus de chances que vous votiez ? Aux inscrits sur les listes électorales étant certains d’aller voter - % Votes exprimés N’ont pas exprimé d’intention de vote : 25% 1,5% 6% 1,5% 8,5% 11% -** 19% 1% 8,5% 4% 30% 7% 2% Une liste de Lutte Ouvrière conduite par Nathalie Arthaud Une liste de la France Insoumise conduite par Manon Aubry Une liste du Parti communiste français conduite par Léon Deffontaines Une liste des Ecologistes conduite par Marie Toussaint Une liste du Parti Socialiste conduite par Raphaël Glucksmann Une liste du Parti radical de gauche conduite par Guillaume Lacroix Une liste de Renaissance, du Modem et d’Horizons conduite par Clément Beaune* Une liste de l’Alliance rurale conduite par Willy Schraen Une liste Les Républicains conduite par François-Xavier Bellamy Une liste de Debout La France conduite par Nicolas Dupont Aignan Une liste du Rassemblement National conduite par Jordan Bardella Une liste de Reconquête conduite par Marion Maréchal Une autre liste Rappel Européennes 2019 0.8% 6.3% 2.5% 13.5% 6.2% / 22.4% / 8.5% 3.5% 23.3% / / Evol. Déc 2023*** -1 pt -0,5 pt -1,5 pts +2,5 pts +2 pts -0,5 pt -2 pts +0,5 pt -0,5 pt +2 pts -1 pt +1 pt -1 pt *Dans notre sondage de décembre 2023, la liste de Renaissance, du Modem et d’Horizons était testée avec Stéphane Séjourné en tête de liste **La liste du Parti radical de gauche conduite par Guillaume Lacroix réalise moins de 0,5% d’intentions de vote ***Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la Presse Régionale, publié le 19/12/2023
  • 25. -25- Méthode Les députés français du Parlement européen sont élus au scrutin proportionnel plurinominal avec listes fermées et seuil électoral de 5 % des suffrages exprimés dans une unique circonscription nationale. Les sièges sont répartis selon la méthode de la plus forte moyenne. Projections des résultats en nombre de sièges au Parlement européen Répartition potentielle des 81 députés européens français et variation en comparaison à 2019 En nombre de sièges, en comparaison aux 79 députés européens élus en 2019 5 sièges (-1) 10 sièges (+4) 7 à 8 sièges (-5 à -6) 17 sièges (- 6) 7 à 8 sièges (-1 ou =) 28 sièges (+ 5) 6 sièges (+6) non représenté en 2019
  • 26. -26- Résonance sur les réseaux sociaux
  • 27. -27- Méthodologie Résonance sur les réseaux sociaux Mascaret, nouveau nom de Dentsu Consulting, est un cabinet de conseil en communication indépendant incarnant la convergence entre le métier du conseil en stratégie d’entreprise et celui de la communication pour les dirigeants. Les données sont collectées par Mascaret et son équipe spécialiste de l’analyse de l’opinion en ligne à l’aide des conversations et propos tenus sur Internet. Ces analyses sont réalisées au moyen de Talkwalker, outil de veille pour suivre les conversations pertinentes des médias en ligne en temps réel. http://www.talkwalker.com/fr/social-media-intelligence/ Tous les médias sont intégrés à l’analyse : sites d’actualité en ligne liés aux médias radios, TV et de presse écrite, Twitter, pages ouvertes de Facebook, Instagram, YouTube, Google+, blog, forum, site internet…
  • 28. -28- Mentions et engagements des personnalités au 22 février 2024 Source : Talkwalker au 22 février 2024. France. • En gris, les membres du gouvernement. • Les mentions représentent le nombre de fois que la personnalité est citée dans la période de temps, tous médias Internet confondus. • L’engagement exprime la manière dont les propos des personnalités sont repris par d’autres. Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting). 24 janvier 2024 – 22 février 2024. Mention des personnalités tous médias digitaux confondus en France.
  • 29. -29- Volume et sentiment Peu d’engouement pour les européennes Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting). 24 janvier 2024 – 23 février 2024. Mention des personnalités tous médias digitaux confondus en France.
  • 30. -30- Volume des mentions Bardella en tête, Glucksmann timide second… Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting). 24 janvier 2024 – 23 février 2024. Mention des personnalités tous médias digitaux confondus en France.
  • 31. -31- Sentiment …mais Beaune plus rassembleur Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting). 24 janvier 2024 – 22 février 2024. Mention des personnalités tous médias digitaux confondus en France.
  • 32. -32- Nuage de mots Des têtes de listes clairement identifiées Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting). 24 janvier 2024 – 22 février 2024. Mention des personnalités tous médias digitaux confondus en France.
  • 33. -33- Nœuds de conversations Les principales préoccupations des Français Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting). 24 janvier 2024 – 22 février 2024. Mention des personnalités tous médias digitaux confondus en France.