Présidentielle 2022 : un « moment » Mélenchon à relativiser

Baromètre politique
Mars 2022
LEVÉE D’EMBARGO : MARDI 29 MARS 2022 À 5H00
Sondage réalisé avec et la
pour

Méthodologie
Recueil
Echantillon
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 23 et 24 mars 2022.
Echantillon de 1 005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge,
niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Toute publication de ce sondage doit comporter la mention suivante :
« La marge d’erreur des résultats d’ensemble s’établit, selon le score visé, entre plus ou moins 1,4 et 3,1 points. »
Réseaux sociaux
En plus de nos mesures par sondage, nous ajoutons, grâce à notre partenaire Mascaret (nouveau
nom de Dentsu Consulting), une analyse de ce qui s’est dit sur les réseaux sociaux à propos des
principales personnalités politiques.
Cette analyse supplémentaire nous permet d’apporter un éclairage qualitatif des résultats observés
sur nos données quantitatives.

Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat
d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la
taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
1 500 1,1 1,5 2,0 2,3 2,4 2,5
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8
Précisions sur les marges d’erreur
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage
réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].

-4-
« Un moment Mélenchon »
Les sympathisants de gauche font parler moins leur cœur que leur raison
1) La guerre en Ukraine fait bondir la popularité du président à quelques jours du premier tour : 46% des Français estiment qu’il
est un « bon président », soit une hausse de 5 points en un mois.
2) Sur notre cote d’adhésion des personnalités politiques, si tout va bien pour M. Le Pen qui surclasse toujours nettement les
autres candidats, rien ne va plus en revanche pour Zemmour et Pécresse en nette baisse.
3) Clairement, nous sommes dans le moment Mélenchon : le leader Insoumis a le vent en poupe il gagne 4 points de cote
d’adhésion auprès du peuple de gauche dont il est le champion avec 60% et se situe à son meilleur niveau de popularité (33%)
depuis novembre 2017.
4) D’ailleurs, le « potentiel de vote » de Jean-Luc Mélenchon (ce n’est pas une intention de vote) peut lui donner de l’espoir : la
part de Français envisageant de voter « certainement » pour lui (12%) ou n’excluant pas de le faire (15% de « probablement »)
s’établit à 27%, soit un score montrant qu’il dispose encore de réserves de progression dans les intentions de vote.
5) MAIS… ce potentiel de Mélenchon est à relativiser :
➢ D’abord parce que le potentiel de sa rivale pour la qualification au second tour, Marine Le Pen, est nettement plus
important que le sien (37%, soit 10 points de plus que lui).
« L’œil du sondeur »
Principaux enseignements (1/2)
Gaël Sliman, président d’Odoxa

-5-
➢ Ensuite, parce que la progression de Mélenchon provient essentiellement d’un vote par défaut de sympathisants de gauche
« orphelins » : seulement 42% des Français seraient susceptibles de voter Mélenchon par enthousiasme ou adhésion… Les
autres, majoritaires (57%) le feraient « par défaut », parce qu’il est « le moins éloigné de leurs valeurs » (32%), ou par pur
« vote utile » (25%).
6) Car, même si elle s’améliore depuis quelques mois, l’image de Mélenchon reste très mauvaise :
➢ Les deux-tiers des Français (66% vs 33%) ont une mauvaise opinion de lui et il est abonné à notre podium des
personnalités politiques les plus rejetées (48% de rejet contre 25% d’adhésion).
➢ D’ailleurs, notre crible d’image détaillé à son sujet est tout simplement catastrophique. 7 Français sur 10 ne le jugent pas
capable de diriger la France, estimant qu’il n’est pas compétent (63%), et qu’il est impulsif (78%) et agressif (70%).
Bref, Mélenchon 2022 ne pourra plus être le Mélenchon de 2017, les mauvaises séquences de la perquisition (« la république,
c’est moi ! ») et du « mauvais perdant » du premier tour (se refusant à appeler à voter Emmanuel Macron face à Marine Le Pen)
semblent avoir laissé des traces indélébiles dans l’opinion.
« L’œil du sondeur »
Principaux enseignements (2/2)

-6-
« Un moment Mélenchon »
Les sympathisants de gauche font parler moins leur cœur que leur raison
1) La guerre en Ukraine fait « bondir » la popularité du président : 46% des Français estiment qu’il est un « bon président », soit une hausse de 5
points en un mois
46% des Français estiment qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République. Cela consacre une progression de 5 points en un
mois et de 7 points en deux mois (il était à 39% en janvier dernier).
La guerre en Ukraine a boosté la popularité du président-candidat à un niveau qu’il n’avait plus jamais atteint depuis sa première année de
mandat.
A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, la situation d’Emmanuel Macron dans l’opinion est triplement inédite :
D’une part, sa popularité atteint des niveaux désormais « stratosphériques » par rapport à ses deux derniers prédécesseurs. En effet, à
pareille époque de l’élection, la popularité de Sarkozy plafonnait à 36%, 10 points en deçà du score actuel de Macron, et celle de Hollande
végétait à 22% soit moins que la moitié du niveau actuel d’E. Macron.
D’autre part, « grâce » à la guerre en Ukraine, sa popularité est en hausse spectaculaire (+7 points depuis le début du conflit) à une période
où, normalement, elle ne devrait pas progresser (et devrait même baisser) du fait de la polarisation politique liée à la campagne. D’ailleurs, les
sympathisants des deux camps adverses sont de plus en plus positifs à son égard alors qu’ils devraient se montrer de plus en plus critiques à
mesure qu’approche le premier tour.
Le « président des riches » réussit ainsi la performance d’être apprécié par 45% des sympathisants de la gauche « modérée » (39% des PS et
51% des EELV l’apprécient) tout en étant « en même temps » apprécié par une majorité (56%) de sympathisants LR.
Synthèse détaillée des résultats du sondage
(1/6)

-7-
Enfin, conséquence de cette situation atypique produite par la guerre, le « PR » est désormais nettement plus populaire que son « PM » : avec
46%, Macron devance de 7 points son Premier ministre, Jean Castex (39%), qui se consacrant aux affaires intérieures ne « bénéficie » pas de la
situation de crise internationale (seulement +1 point ce mois-ci).
2) Cote d’adhésion des personnalités politiques : tout va bien pour Marine Le Pen qui surclasse toujours nettement les autres candidats ; rien ne
va plus en revanche pour Zemmour et Pécresse en nette baisse
Marine Le Pen est depuis des mois solidement ancrée sur le podium des personnalités politiques bénéficiant des plus fortes cotes d’adhésion.
Avec 34% de Français déclarant la soutenir ou avoir de la sympathie pour elle, elle n’est plus qu’à un point de la deuxième, Roselyne Bachelot,
mais reste hors de portée d’Edouard Philippe, n°1 depuis des années avec 44%.
La candidate RN devance largement les autres prétendants au second tour (Mélenchon est 7ème avec 25%) ainsi que l’ex-Président Nicolas
Sarkozy (4ème avec 31%).
Celle qui ne veut plus être cataloguée à droite est surtout la personnalité politique préférée des sympathisants de droite et d’extrême-
droite avec 64% de cote d’adhésion auprès des sympathisants de toutes les formations de droite (UDI, LR, DLF, RN et Reconquête), 11 points
devant Nicolas Sarkozy (2ème avec 53%), 16 points devant Marion Maréchal (3ème avec 48%), 20 points devant Éric Zemmour (4ème avec 44%)
et 28 points devant Valérie Pécresse (8ème avec 36%).
A l’inverse de la candidate RN, ses deux rivaux – Zemmour et Pécresse – connaissent un mois de mars bien difficile.
Le « Z » s’enfonce semaine après semaine depuis le début de la guerre en Ukraine. Il recule ainsi de 4 points ce mois-ci dans le classement
auprès de l’ensemble des Français, se situant à la 13ème place en termes de cote d’adhésion avec seulement 19% de jugements positifs (soit
presque moitié moins que Marine Le Pen) et surtout en pulvérisant son propre record historique de rejet. Désormais 63% des Français (+6
points en un mois) disent avant tout ressentir du rejet à son égard (17 points de plus que Marine Le Pen). Pire encore, auprès du « peuple de
droite », le polémiste s’effondre, enregistrant la plus forte chute du baromètre avec un recul de 9 points de sa cote d’adhésion (et un retard
de 20 points sur Marine le Pen).
(2/6)

-8-
Pour Valérie Pécresse, la potion est encore plus amère : elle n’est plus que 8ème auprès de ce peuple de droite, chutant de 5 points, se situant
désormais au niveau de Dupont-Aignan en termes de cote d’adhésion et surtout 28 points derrière Marine le Pen, 8 points derrière Éric
Zemmour et même 3 points derrière son rival malheureux de l’investiture LR, Xavier Bertrand.
Auprès de l’ensemble des Français ce n’est pas mieux : elle recule de 4 points sur notre cote d’adhésion pour occuper la 8ème place de notre
palmarès avec seulement 23%, 11 points derrière Marine Le Pen.
Pour la première fois, elle se trouve devancée par Jean-Luc Mélenchon sur notre palmarès.
Le leader Insoumis, lui, connait une véritable dynamique, même s’il demeure un personnage très clivant pour les Français…
3) Le moment Mélenchon : le leader Insoumis a le vent en poupe il gagne 4 points de cote d’adhésion auprès du peuple de gauche, se situe à son
meilleur niveau de popularité depuis novembre 2017 et dispose encore de réserves de voix sur notre « potentiel de vote »
Sur notre cote d’adhésion, si rien ne va plus pour Pécresse et Zemmour, pour Mélenchon en revanche, la situation est bien plus favorable.
Avec 25% de cote d’adhésion, il se hisse à la 7ème place auprès des Français (devant Pécresse et loin devant Zemmour) et surtout « flambe »
auprès du peuple de gauche. Il progresse de 4 points ce mois-ci pour culminer à 60% auprès des sympathisants de l’ensemble de la gauche
(de LO à EELV en passant par le PC, LFI et le PS). Cela le situe loin devant ses rivaux de gauche. Hollande, 2ème, se situe 13 points derrière lui,
Jadot, 3ème, est 16 points en retrait, quant à Hidalgo, elle est laminée (6ème avec 33%, soit près de la moitié du score de Mélenchon).
Sur notre indicateur plus classique de popularité (bonnes ou mauvaises opinions), la progression est, là encore, patente : 28% de bonnes
opinions en septembre 2019, 31% en novembre 2020, 33% aujourd’hui, en mars 2022.
Jamais depuis novembre 2017 il n’avait atteint un tel niveau (36% à l’époque).
Surtout, ce score global de 33% de bonnes opinions est concentré sur le « peuple de gauche » ce qui permet à Mélenchon de renouer avec la
popularité auprès des sympathisants PS (53% de bonnes opinions) et écologistes (60%) tout en étant plébiscité par « ses » Insoumis (90% de
bonnes opinions).
(3/6)

-9-
D’ailleurs, le « potentiel de vote » de Jean-Luc Mélenchon peut lui donner de l’espoir.
Pour rappel, un potentiel de vote n’est pas une « intention de vote » mais une question mesurant la part de gens envisageant de pouvoir voter
« certainement » ou « probablement » pour un candidat.
La part des « certainement » correspond en général à 1 ou 2 points près au score d’intentions de vote, et la part des « probablement » à des
« cibles » que le candidat peut essayer de séduire.
Sur ce potentiel de vote, Mélenchon se situe à 27% dont 12% de Français disant pouvoir « certainement » voter pour lui et 15%
« probablement ».
En théorie, s’il parvenait à mobiliser tous les « certains » à gagner la moitié des « probables » il pourrait approcher les 20% qui seront
probablement nécessaires pour se qualifier au second tour.
Cet indicateur est avant tout un bon moyen de mesurer où se situent les réserves de voix potentielles pour un candidat.
Dans le cas de Mélenchon, le réservoir de voix de gauche est bien réel : la moitié des sympathisants PS (50%) et EELV (55%) et les deux-tiers
des sympathisants communistes (67%) n’excluent pas de pouvoir voter pour lui. De même pour 33% des catégories populaires et 38% des
jeunes.
Un potentiel existe donc bien.
4) Mais la dynamique Mélenchon doit être relativisée : elle provient essentiellement d’un vote par défaut de sympathisants de gauche
« orphelins », pas d’un vote d’adhésion
La dynamique du leader Insoumis doit toutefois être doublement relativisée :
D’abord, parce que le potentiel de vote de sa rivale pour la qualification au second tour, Marine Le Pen, est nettement plus important que le
sien. Ce potentiel Le Pen se situe 10 points au-dessus de celui de Mélenchon avec 37% de potentiel de vote dont 20% de « certains » et 17%
de « probables ». La candidate RN fait d’ailleurs mieux que lui parmi leurs zones communes de soutiens sociologiques : 50% des catégories
populaires et 44% des Français les plus modestes n’excluent pas de voter pour elle, soit, respectivement 17 points et 11 points de plus que
Mélenchon.
(4/6)

-10-
En outre, la proportion de sympathisants Insoumis envisageant/n’excluant pas de voter Le Pen est presque deux fois plus importante que la
proportion de sympathisants RN n’excluant pas de voter Mélenchon (20% vs 12%).
Ensuite et surtout, parce que la progression de Mélenchon dans les intentions de vote comme dans notre sondage provient bien davantage
d’un vote par défaut de sympathisants de gauche « orphelins » que d’un vote de réelle adhésion au candidat, à son programme et sa
personnalité.
Ainsi, seulement 32% des Français envisageant de voter Mélenchon le feraient avant tout pour « ses propositions politiques et son
programme » et moins encore, seulement 10%, parce qu’ils pensent qu’il « a l’étoffe d’une président ».
Au total, seulement 42% des Français seraient susceptibles de voter Mélenchon par enthousiasme ou adhésion… Les autres, majoritaires
(57%), le feraient « par défaut » ; soit parce que c’est le candidat « le moins éloigné de leurs valeurs » (32%), soit purement « par vote utile »
(25%).
5) Même si elle s’améliore depuis quelques mois, l’image de Mélenchon reste très mauvaise : les deux-tiers des Français (66% vs 33%) ont une
mauvaise opinion de lui, 7 Français sur 10 ne le jugent pas capable de diriger la France, estimant qu’il n’est pas compétent et qu’il est impulsif et
agressif
La progression actuelle dans les intentions de vote (et sur les indicateurs d’opinion) de Jean-Luc Mélenchon ne doit pas masquer une image
qui demeure tout à fait négative.
D’abord, même s’il a progressé ces dernières années en termes d’image, sur notre question d’actualité à son sujet, les deux-tiers des Français
(66% vs 33%) disent avoir une mauvaise opinion de lui. Sur notre baromètre mensuel, il est d’ailleurs abonné à notre podium des
personnalités politiques les plus rejetées (48% de rejet ce mois-ci contre seulement 25% d’adhésion).
Ensuite, notre crible d’image détaillé est tout simplement catastrophique. 7 Français sur 10 ne le jugent pas capable de diriger la France,
estimant qu’il n’est ni compétent (63%), ni honnête (63%), ni convaincant (59%).
(5/6)

-11-
Son caractère, surtout, apparait comme un très grand défaut, voir un handicap majeur : 78% des Français le trouvent impulsif, 70%
agressif et 64% populiste et « pas sympathique ».
Pour faire bonne mesure, nos concitoyens sont aussi une majorité à le trouver sectaire (55%) et pas proche des gens (54%).
Même si sur tous ces critères les choses se sont un peu améliorées depuis notre dernière mesure « crible » de novembre 2019 (+ 4 à 7
points sur les différents critères), le bilan d’image est terrible et montre bien que les mauvaises séquences de la perquisition (« la
République, c’est moi ! ») et du « mauvais perdant » de 2017 (se refusant à appeler à voter Emmanuel Macron face à Marine Le Pen) ont
laissé des traces indélébiles. S’ajoute à cela la « Poutinophilie » affichée par le leader Insoumis avant la guerre en Ukraine : dans un
sondage publié en mars*, Jean-Luc Mélenchon était avec Éric Zemmour celui dont l’image se trouvait la plus détériorée après l’attaque
des Russes en Ukraine.
(6/6)
* Sondage Odoxa-Backbone Consulting pour le Figaro publié le 3 mars 2022

-12-
« L’œil des experts » (1/2)
Benjamin Grange et Yves Censi - Analyse des conversations sur les réseaux sociaux
MASCARET (nouveau nom de Dentsu Consulting)
Une campagne atone et totalement rythmée par le tempo présidentiel d’E. Macron
La courbe des conversations sur les candidats en lice passe d'un million de résultats en moyenne (mentions sur les candidats) en fin d'année 2021, à
plus de 4 millions à un mois de l'élection.
Les pics visibles ont été générés (10 janvier, 7 février) par l’actualité présidentielle avec la séquence « emmerder les français » et la négociation pré-
conflit avec V. Poutine, sur cette table immense. En faisant abstraction des conversations sur le Président dans l’exercice de ses fonctions,
l’appétence des Français pour cette campagne reste modérée sur les réseaux : 1/3 de mentions en moins (14 millions), moitié moins d'engagements
(presque 60 millions) et une courbe de conversations plus plate. Concernant les sujets abordés sur les réseaux sociaux : l’inflation, le coût de la vie,
l’essence… et encore le Covid. Bref, les vrais problèmes du quotidien… qui ont été abordés tardivement par les candidats.
Les « petits candidats » dans les projecteurs
Cette phase finale de l'élection profite très largement aux candidats qui arrivent à surfer sur l’actualité avec un impact indiscutable des réseaux
sociaux dans leur capacité à faire évoluer l’image des candidats. Les plus petits candidats à plus faible notoriété (qui ont doublé, voire triplé, leurs
mentions) en ont profité, comme les personnalités politiques nationales (Sarkozy, Muselier, Marion Maréchal), exception faite des membres du
gouvernement tous silencieux.
En creux, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Anne Hidalgo et Éric Zemmour stagnent. S'ils restent très discutés, ils ne profitent d’aucune dynamique
spécifique sur les réseaux.
Le président « en même temps » candidat : quand le Président de la République soutient E. Macron… pour des mesures déjà contestées
Avec plus de 30% de croissance, il profite de sa déclaration de candidature officielle, de la présentation de son programme, du meeting Arena Bercy
(léger effet de hype) et évidemment et surtout, de la guerre en Ukraine. A noter que ses mesures sociales ont choqué sur les réseaux sociaux,
notamment sur le RSA et la retraite. L'usage du "nous" a été remarqué et peu apprécié parmi les éléments rhétoriques.
Scandale McKinsey ? Ceux qui s'expriment font le lien avec le Président. Les publications les plus vues sont la vidéo de « Le Fil d'Actu » présentée par
Tatania Ventôse (~500.000 vues) et celle des plus radicaux (Usul).

-13-
« L’œil des experts » (2/2)
Benjamin Grange et Yves Censi - Analyse des conversations sur les réseaux sociaux
MASCARET (nouveau nom de Dentsu Consulting)
Retrouvez l’analyse complète des réseaux sociaux à partir de la page 35
Marine Le Pen poursuit sa dynamique de communication positive
Le cycle de communication positive que nous remarquions le mois dernier se confirme. Gros succès de ses interviews format-courts pour les
réseaux sociaux qui tendent à la rendre « sympathique » à l’instar de son entretien avec Karine Le Marchand, Hugo Décrypte et Brut.
Mélenchon en tête… dans le couloir de la gauche
Gros succès chez Hugo Décrypte. Sa chaîne Youtube est également populaire et lui permet d’entretenir une présence de fond sur les réseaux
sociaux.
Valérie Pécresse, toujours des difficultés à « cranter » malgré des pics positifs
Malgré le pic très notable lié au "face-à-face" avec Zemmour qui atteint 200 000 mentions (1/10e du total mensuel) et la nouvelle de son covid, elle
ne parvient pas à imprimer face à Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Zemmour stagne malgré ses efforts pour se faire remarquer
Affaire Tanguy David, accusations de femmes, œuf sur la tête, soutien de Marion Maréchal, invité d'Hugo Décrypte et aux Grandes Gueules… E.
Zemmour n'arrive pas à s'imposer sur le thème de l'Ukraine, cherche à faire revenir ses thèmes de campagne au centre du débat.
Marion Maréchal lui vole la vedette en lui accordant son soutien lors du meeting de Toulon et avec sa présence au "Grand Jury" de RTL, Le Figaro et
LCI ainsi que dans Face à Baba de C8.
Incursion de Nicolas Sarkozy : double bénéfice de trafic
L'Ukraine, d’abord, avec son rôle évoqué de "médiateur spécial pour la paix" et la rumeur autour d’un hypothétique soutien à Macron vs Pécresse.
Hidalgo, une apparition lors de "La France Face A La Guerre"
Plutôt négatif sur les réseaux sociaux, beaucoup de tweets questionnant sa présence "alors qu'elle fait un score plus bas que Jean Lassalle".
Les membres du gouvernement, très prudents et discrets, évitent les coups de comm’, à l’exceptions de ceux qui s'imposent à eux (scandales),
ce qui bénéficie aux acteurs de la politique intérieure. Blanquer, Darmanin, Schiappa : ils évitent les projecteurs. Quant à Bruno Le Maire, il profite
d’un pic imprévu de conversations lors du commentaire "provoquer l'effondrement économique de la Russie".

-14-
I - Popularité du président
de la République

-15-
Oui
46%
Non
54%
(NSP)
0%
Diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République ?
Popularité d’Emmanuel Macron
* Baromètre politique Odoxa – Mascaret pour Public Sénat, LCP Assemblée Nationale et la Presse Régionale, publié le 22/02/2022
Crédits photos
E.Macron : Arno Mikkor (EU2017EE)

-16-
20%
16%
21%
31%
26%
24%
21%
23%
22%
21%
22%
32%
27%
22%
20%
18%
17%
16%
16%
16%16%
17%
18%
20%
21%
22%
58%
44%44%
45%
54%
49%
43%
47%
46%
41%
29%
33%32%
27%
30%
32%
30%
32%
30%
36%
36%
35%
34%33%
36%
33%
38%
42%
35%
39%
38%
41%
43%
42%
40%
41%
39% 38%
41%
39%
42%
40%
44%
39%
41%
46%
80%
83%
78%
68%
73%
75%
78%
76% 77%
67%
71%
78%
81% 83% 84%
82% 79%
78%
41%
56%
56%55%
46%
50%
57%
54%
53%
54%
59%
71%
66%
68%
73%
69%
68%
70%
67%
70%
64%
63%
65%67%
64%
66%
62%
58%
65%
61%
62%
58% 57%
58%
60%
59%
61%
58%
61%
58%
60%
56%
61%
57%
54%
Oui Non
Diriez-vous que … est un bon président de la République ?
Évolution de la popularité du président de la République
Crédits photos
E.Macron : Arno Mikkor (EU2017EE)
F. Hollande : COP Paris

-17-
Diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République ?
Popularité d’Emmanuel Macron
selon la proximité partisane
46%
29%
39%
51%
94%
56%
22%
15%
54%
71%
61%
46%
6%
44%
78%
85%
3%
Ensemble
Sympathisants FI
Sympathisants PS
Sympathisants EELV
Sympathisants LREM
Sympathisants LR
Sympathisants RN
Sympathisants Reconquête
Oui Non (NSP)
EVOLUTION DEPUIS FEVRIER*
+ 5
+ 4
- 9
+ 2
- 1
+ 17
+ 10
+ 1

-18-
II - Popularité du Premier ministre

-19-
Diriez-vous que Jean Castex est un bon Premier ministre ?
Popularité de Jean Castex
Crédits photos
J. Castex : Florian DAVID
Oui
39%
Non
58%
(NSP)
3%

-20-
37%
45%
53%
47%
41%
39%
41%
36%
36%
36%
43%
40%
35% 35%
31% 29%
26%
24%
27%
28%
31% 38%
41%
40%
42%
39%
57%
46%
45%
46%
57%
50%
43%
45%
46%
48%
40%
35%
37% 36%
31%
32%
33%
34%
34%
37%
38%
37%
35%
36%
35%
41%
46%
48% 40%
37%
35%
37%
35%
36%
34% 35%
35%
40%
38%
40%
37%
41% 42%
36%
38%
39%
61%
61%
54%
46%
52%
58%
60%
58%
62%62%
62%
56%
60%
64%
64%
68%
70%
73%75%
72%
71%
68% 61%
58%
59%
58%
61%
43%
41%
53%
54%
53%
42%
49%
56% 54%
53%
51%
59%
64%
62%
63%
68%
67%
66%
65%
64%
65%
62%
61%
62%
64%65%
63%
64%
58%
53% 51%
59%
60%
63%
61%
64%
63%
65%
65%
63%
59%
61%
59%
62%
58%
56%
63%
60%
58%
Oui Non
Évolution de la popularité du premier ministre
Diriez-vous que … est un bon Premier ministre ?
Crédits photos
J. Castex : Florian DAVID
E. Philippe : Georges Biard
B. Cazneuve : Jérémy Barande
M. Valls : Kommunikation BMW Stiftung - Photographe : Lorenz Böck

-21-
Popularité de Jean Castex
Diriez-vous que Jean Castex est un bon Premier ministre ?
39%
27%
30%
42%
82%
51%
21%
13%
58%
72%
67%
55%
14%
47%
77%
86%
3%
1%
3%
3%
4%
2%
2%
1%
Ensemble
Sympathisants FI
Sympathisants PS
Sympathisants EELV
Sympathisants LREM
Sympathisants LR
Sympathisants RN
Sympathisants Reconquête
Oui Non (NSP)
EVOLUTION DEPUIS FEVRIER*
+ 1
+ 7
- 16
- 4
- 2
+ 12
+ 7
- 6

-22-
III - Cotes d’adhésion et de rejet
des personnalités politiques

-23-
Pour chacune des personnalités politiques suivantes, dites-nous si vous la soutenez, si vous éprouvez de la
sympathie pour elle, si vous ressentez de l’indifférence à son égard ou si vous la rejetez.
Palmarès de l’adhésion
Les personnalités politiques suscitant le plus de soutien ou de sympathie
13%
6%
17%
10%
6%
7%
10%
7%
7%
4%
7%
3%
8%
4%
4%
3%
4%
4%
4%
4%
2%
4%
6%
3%
3%
1%
31%
29%
17%
21%
21%
19%
15%
16%
16%
18%
14%
18%
11%
15%
15%
16%
14%
14%
13%
13%
14%
12%
9%
11%
11%
9%
Edouard Philippe
Roselyne Bachelot
Marine Le Pen
Nicolas Sarkozy
Olivier Véran
Bruno Le Maire
Jean-Luc Mélenchon
Valérie Pécresse
Xavier Bertrand
François Hollande
Marion Maréchal
Fabien Roussel
Éric Zemmour
Yannick Jadot
Nicolas Dupont-Aignan
Jean-Michel Blanquer
Christiane Taubira
Éric Dupont-Moretti
Laurent Wauquiez
Gérald Darmanin
Arnaud Montebourg
Éric Ciotti
Jordan Bardella
Gérard Larcher
Anne Hidalgo
Richard Ferrand
Vous la soutenez Vous éprouvez de la sympathie pour elle
Rang Evolution*
Adhésion
1
2
3
4
5
6
7
8
-
10
11
-
13
-
-
-
17
-
19
-
21
-
23
24
-
26
44%
35%
34%
31%
27%
26%
25%
23%
23%
22%
21%
21%
19%
19%
19%
19%
18%
18%
17%
17%
16%
16%
15%
14%
14%
10%
+2
-2
=
Non testé
=
=
-1
-4
-1
Non testé
-4
-1
-4
-2
-1
+1
-3
-1
-3
=
-2
-1
-2
-2
-1
-2
* Baromètre politique Odoxa –
Mascaret pour Public Sénat, LCP
Assemblée Nationale et la Presse
Régionale, publié le 22/02/2022

-24-
Palmarès de l’adhésion
Sympathisants de gauche et d’extrême gauche
dont : Lutte Ouvrière, NPA, La France insoumise, le PCF, le Parti socialiste et Europe Ecologie Les Verts
Sympathisants de droite et d’extrême droite
dont : l’UDI, Les Républicains, Debout la France, le Rassemblement National et Reconquête
60%
47%
44%
43%
41%
33%
33%
31%
26%
21%
Jean-Luc Mélenchon
François Hollande
Yannick Jadot
Christiane Taubira
Fabien Roussel
Anne Hidalgo
Edouard Philippe
Roselyne Bachelot
Arnaud Montebourg
Olivier Véran
1
2
3
64%
53%
48%
44%
44%
39%
38%
36%
36%
35%
Marine Le Pen
Nicolas Sarkozy
Marion Maréchal
Eric Zemmour
Edouard Philippe
Xavier Bertrand
Roselyne Bachelot
Valérie Pécresse
Eric Ciotti
1
2
3
% Adhésion % Adhésion
+4
Non testé
-2
+2
+2
=
-5
-7
-5
-7
-5
Non testé
-8
-9
+5
+5
+4
-5
+2
+1
Evolution* Evolution*

-25-
Palmarès du rejet
Les personnalités politiques suscitant le plus de rejet
Rang Evolution*
63%
54%
52%
52%
48%
48%
46%
46%
45%
44%
44%
42%
42%
39%
38%
38%
38%
36%
36%
36%
34%
34%
34%
32%
29%
26%
Éric Zemmour
Christiane Taubira
Marion Maréchal
Anne Hidalgo
Jean-Luc Mélenchon
Jordan Bardella
Marine Le Pen
Valérie Pécresse
Éric Dupont-Moretti
Éric Ciotti
Gérald Darmanin
François Hollande
Jean-Michel Blanquer
Yannick Jadot
Laurent Wauquiez
Richard Ferrand
Olivier Véran
Gérard Larcher
Nicolas Sarkozy
Xavier Bertrand
Fabien Roussel
Arnaud Montebourg
Bruno Le Maire
Roselyne Bachelot
Edouard Philippe
Vous la rejetez
1
2
3
-
5
-
7
-
9
10
-
12
-
14
15
-
-
18
-
-
21
-
-
24
25
26
+6
+6
+6
+4
+1
+5
+2
+2
+10
+2
+2
+2
Non testé
+5
+3
-1
=
+2
=
Non testé
+2
+5
+4
+2
+2
+1
* Baromètre politique Odoxa –
Mascaret pour Public Sénat, LCP
Assemblée Nationale et la Presse
Régionale, publié le 22/02/2022

-26-
IV – Questions d’actualité
Focus sur Jean-Luc Mélenchon

-27-
Popularité de Jean-Luc Mélenchon
Avez-vous une très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise opinion de Jean-Luc Mélenchon ?
Très bonne opinion : 6%
Plutôt bonne opinion
27%
Plutôt mauvaise opinion
35%
Très mauvaise opinion
31%
(NSP)
1%
% Bonne opinion :
33%
% Mauvaise opinion :
66%
33%
39%
42%
36%
28%
31%
33%
Nov.
2014
Août
2016
Sept.
2017
Nov.
2017
Sept.
2019
Nov
2020
Mars
2022
Evolution de l’opinion de Jean-Luc Mélenchon
% Bonne opinion
Source : sondages Odoxa

-28-
Popularité de Jean-Luc Mélenchon
Avez-vous une très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise opinion de Jean-Luc Mélenchon ?
% Bonne
opinion
% Mauvaise
opinion
33% 66%
6%
49%
3%
10%
6%
2%
27%
41%
50%
50%
19%
5%
21%
10%
35%
8%
39%
34%
33%
37%
37%
14%
31%
4%
6%
42%
58%
40%
76%
1%
2%
4%
Ensemble des Français
Symp. FI
Symp. PS
Symp.EELV
Symp. LaREM
Symp. LR
Symp. RN
Symp. Reconquête
Très bonne opinion Plutôt bonne opinion Plutôt mauvaise opinion Très mauvaise opinion (NSP)
90% 8%
53% 43%
60% 40%
25% 75%
5% 95%
23% 77%
10% 90%

-29-
Image détaillée de Jean-Luc Mélenchon
Pour chacun des qualificatifs suivants, dites-nous s’il s’applique plutôt bien ou plutôt mal à Jean-Luc Mélenchon :
44%
39%
36%
35%
34%
28%
54%
59%
63%
63%
64%
70%
2%
2%
1%
2%
2%
2%
Proche des gens
Convaincant
Honnête
Compétent
Sympathique
Capable de diriger la France
S'applique plutôt bien S'applique plutôt mal (NSP)
78%
70%
64%
55%
21%
29%
34%
44%
1%
1%
2%
1%
Impulsif
Agressif
Populiste
Sectaire
S'applique plutôt bien S'applique plutôt mal (NSP)

-30-
Image détaillée de Jean-Luc Mélenchon
selon la proximité patisane
Pour chacun des qualificatifs suivants, dites-nous s’il s’applique plutôt bien ou plutôt mal à Jean-Luc Mélenchon :
LFI PS EELV LaREM LR RN Reconquête
74% 68% 76% 85% 90% 73% 79%
44%
39%
36%
35%
34%
28%
Proche des gens
Convaincant
Honnête
Compétent
Sympathique
Capable de diriger la France
78%
70%
64%
55%
Impulsif
Agressif
Populiste
Sectaire
91% 60% 75% 45% 18% 34% 22%
96% 53% 60% 40% 20% 29% 21%
95% 60% 62% 31% 12% 29% 10%
89% 64% 51% 29% 10% 25% 11%
84% 52% 59% 24% 11% 28% 16%
88% 62% 47% 16% 3% 19% 6%
48% 54% 61% 82% 91% 65% 81%
74% 62% 80% 75% 75% 56% 53%
29% 46% 50% 73% 73% 57% 72%

-31-
Potentiel de vote : Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen
Pour chacun des deux candidats suivants, dites-nous si vous pourriez voter pour elle/lui au premier tour l’élection
présidentielle qui aura lieu le 10 avril :
% Oui
37%
20%
12%
17%
15%
12%
15%
51%
57% 1%
Marine Le Pen
Jean-Luc Mélenchon
Oui, certainement Oui, probablement Non, probablement pas Non, certainement pas (NSP)
% Non
63%
27% 72%
Crédits photos
M. Le Pen : Foto-AG Gymnasium Melle
JL Mélenchon : Fred Marvaux, European Parliament

-33-
Potentiel de vote : Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen
Profils
Pour chacun des deux candidats suivants, dites-nous si vous pourriez voter pour elle/lui au premier tour l’élection
présidentielle qui aura lieu le 10 avril :
Jean-Luc Mélenchon
27%
Marine Le Pen
37%
Crédits photos : M. Le Pen : Foto-AG Gymnasium Melle / JL Mélenchon : Fred Marvaux, European Parliament
Sympathisants LFI : 94%
Sympathisants de la gauche radicale : 82%
Sympathisants de gauche : 66%
18-24 ans : 38%
CSP - : 33%
Grandes agglomérations (> 100 000 hab.) : 33%
Sympathisants RN : 98%
Sympathisants Reconquête : 77%
Sympathisants de la droite radicale : 92%
Sympathisants de droite : 66%
CSP - : 50%
dont ouvriers : 55% et employés : 47%
50-64 ans : 43%
Petites communes (< 20 000 hab.) : 44%
Milieu rural : 43%
33%
29% 29%
20%
Foyers
les plus modestes*
Foyers
modestes
Foyers
aisés
Foyers
les plus aisés
44% 43% 38%
27%
Foyers
les plus modestes
Foyers
modestes
Foyers
aisés
Foyers
les plus aisés
* Foyers les plus modestes : revenu net mensuel < 1 500€
Foyers modestes : revenu net mensuel entre 1 500€ et 2 499€
Foyers aisés : revenu net mensuel entre 2 500€ et 3 499€
Foyers les plus aisés : revenu net mensuel > 3 500€
% OUI

-34-
Raison du vote pour Jean-Luc Mélenchon
au 1er tour de l’élection présidentielle
Aux Français susceptibles de voter pour Jean-Luc Mélenchon :
Pour quelle raison principale pourriez-vous voter pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour l’élection
présidentielle ? Est-ce avant tout…
=
32%
32%
25%
10%
1%
Pour ses propositions politiques et son
programme
Parce que c’est le candidat le moins
éloigné de vos valeurs
Par « vote utile » pour permettre à la
gauche de peser dans cette élection
Parce que vous pensez qu’il a l’étoffe d’un
président
(NSP)
Pour ses propositions politiques et son programme
Parce que c’est le candidat le moins éloigné de vos valeurs
Par « vote utile »
pour permettre à la gauche de peser dans cette élection
Parce que vous pensez qu’il a l’étoffe d’un président
57%
des Français susceptibles de
voter pour Jean-Luc Mélenchon
le feraient par défaut
42%
des Français susceptibles
de voter pour Jean-Luc
Mélenchon le feraient
par adhésion

-35-
V – Analyse des réseaux sociaux

-36-
Méthodologie
Résonance sur les réseaux sociaux
Mascaret, nouveau nom de Dentsu Consulting, est un cabinet de conseil en communication
indépendant incarnant la convergence entre le métier du conseil en stratégie d’entreprise
et celui de la communication pour les dirigeants.
Les données sont collectées par Mascaret et son équipe spécialiste de l’analyse de
l’opinion en ligne à l’aide des conversations et propos tenus sur Internet.
Ces analyses sont réalisées au moyen de Talkwalker, outil de veille pour suivre les
conversations pertinentes des médias en ligne en temps réel.
http://www.talkwalker.com/fr/social-media-intelligence/
Tous les médias sont intégrées à l’analyse : sites d’actualité en ligne liés aux médias radios,
TV et de presse écrite, Twitter, pages ouvertes de Facebook, Instagram, YouTube, Google+,
blog, forum, site internet…

-37-
Courbe des mentions de l’ensemble des candidats
Source : Talkwalker au 25 mars 2022. Analyse Mascaret
Avec E. Macron
Sans E. Macron
Volume de conversations

-38-
Mentions et engagements des personnalités
au 25 mars 2022
Source : Talkwalker au 25 mars 2022. France.
En gris, les membresdu gouvernement. Les mentions représentent le nombre de fois que la personnalité est citée dans la période de temps, tous médias Internet confondus.
L’engagement exprime la manière dont les propos des personnalités sont repris par d’autres.
Rappel février 2022 Résultat de ce mois-ci (mars 2022)

-39-
Pécresse face à Zemmour
Source : Talkwalker au 25 mars 2022. Analyse Mascaret
Volume de conversations

-40-
Principales personnalités évoquées
dans les conversations des sympathisants LR
Source : Talkwalker / Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting). 30 derniers jours
« Sympathisants » s’entend en faisant un tri sur les individus déclarant publiquement sur leur profil leur appartenance à l’idéologie du mouvement

-41-
dans les conversations des sympathisants LREM

-42-
dans les conversations des sympathisants PS

-43-
dans les conversations des sympathisants RN

Présidentielle 2022 : un « moment » Mélenchon à relativiser

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