« Avoir le droit d’être ce que nous sommes.» Voilà une
aspiration naturelle et bien modeste ! Pourtant, depuis des décennies, les héraults du «politiquement correct» nous contestent quotidiennement ce simple droit. Ils nous pressent de nous amender, de nous «ouvrir», d’être «modernes», de rejeter nos valeurs et notre culture qu’ils accusent d’être intrinsèquement sexistes, racistes, ou «hétéro-normées.» Puisant leurs références chez Bourdieu et ses disciples, ils s’emploient à «déconstruire» tout ce qui a de l’importance pour nous : notre langue, notre Histoire, les oeuvres de notre
patrimoine, nos traditions, notre art de vivre .... Tout à leurs yeux est suspect. Maquillant cette «haine de soi» sous un prétendu vernis universitaire, ils ont investi les universités et forment, chaque année, de nouvelles générations d’étudiants à cette critique systématique et totalement partiale de nos sociétés.
Alors, comment s’étonner que des étudiants, membres de l’UNEF, biberonnés à ces théories, ne voient dans l’émotion des Français devant l’incendie de Notre-Dame qu’«un délire de petits blancs» ? Nous récoltons aujourd’hui les fruits amers de ce travail de sape.
La lettre de l'UNI, le fer de lance de l'opposition // Août 2019
1. Aôut 2019
Le fer de lance de l’opposition
EDITO
Union Nationale Interuniversitaire
Association Loi 1901
36 rue de Laborde
75008 Paris
Tel : 01 78 16 40 30
www.uni.asso.fr
« Avoir le droit d’être ce que
nous sommes.» Voilà une
aspiration naturelle et bien modeste!
Pourtant, depuis des décennies, les
héraults du «politiquement correct»
nous contestent quotidiennement
ce simple droit. Ils nous pressent
de nous amender, de nous «ouvrir»,
d’être «modernes», de rejeter nos va-
leurs et notre culture qu’ils accusent
d’être intrinsèquement sexistes, ra-
cistes, ou «hétéro-normées.»
Puisant leurs références chez Bour-
dieu et ses disciples, ils s’emploient
à «déconstruire» tout ce qui a de l’im-
portance pour nous : notre langue,
notre Histoire, les oeuvres de notre
patrimoine, nos traditions, notre art
de vivre .... Tout à leurs yeux est sus-
pect. Maquillant cette «haine de soi»
sous un prétendu vernis universitaire,
ils ont investi les universités et for-
ment, chaque année, de nouvelles gé-
nérations d’étudiants à cette critique
systématique et totalement partiale
de nos sociétés.
Alors, comment s’étonner que des
étudiants, membres de l’UNEF, bibe-
ronnés à ces théories, ne voient dans
l’émotion des Français devant l’in-
cendie de Notre-Dame qu’«un délire
de petits blancs» ? Nous récoltons
aujourd’hui les fruits amers de ce tra-
vail de sape.
L’arsenal de ces idéologues va de
la culpabilisation systématique à la
«rééducation» en passant désormais
par les pressions et la censure. Ils
font feu de tout bois. Ils ont imposé
un enseignement victimaire et culpa-
bilisateur de l’Histoire qui a fini par
subvertir le lien que certains de nos
compatriotes ont avec notre His-
toire et notre identité. Ils ont fait de la
«lutte contre les stéréotypes», théori-
sée par Vincent Peillon puis dévelop-
pée par Najat Vallaud Belkacem hier
et Marlène Schiappa aujourd’hui, un
instrument pour «changer les menta-
lités et transformer la société» selon
leurs propres plans, bien-sûr !
Comme si cela ne
par Olivier Vial, Président de l’UNI
EDITO
« Avoir le droit d’être ce que
nous sommes».
pp.1-2
Les «anciens» de l’UNI
s’organisent.
p. 2
CNESER, l’UNI progresse, la
gauche s’effondre.
p. 3
EuroFatwa, la radicalisa-
tion islamiste à portée de
smartphones. p.
Portfolio de nos actions
p. 4
(suite page 2)
2. suffisait pas, les
différents adeptes de ces théories se
sont constitués en groupe de pres-
sion pour nous imposer par la force
ou l’intimidation leurs idées radi-
cales.
Des militants «décolonialistes» qui,
sous prétexte de lutter contre la do-
mination de «l’homme blanc», se font
les avocats d’un islam politique et
communautaire, aux adeptes de la
théorie du genre qui veulent imposer
leur vision «Queer» de la société, en
passant par les associations pro-mi-
grants qui fantasment sur un monde
sans frontière, ou encore les acti-
vistes vegan qui agressent nos bou-
chers, tous visent un même objectif
: renverser les valeurs qui ont fondé
notre civilisation pour imposer leur
idéologie à la place.
Ils ont réussi à enrôler une partie im-
portante des médias à «leurs causes»
ce qui leur permet souvent d’exclure
du débat ceux qui ne pensent pas
comme eux.
Le gouvernement, quant à lui, mul-
tiplie les textes de loi qui, au motif
de lutter contre «la haine en ligne»
ou les «fake news», finissent par ré-
duire notre liberté d’expression et la
rendent vulnérable face aux offen-
sives de ces groupes de pression.
Dans ce contexte, défendre notre
droit à être, rester et transmettre ce
que nous sommes et ce à quoi nous
croyons, est l’un des enjeux majeurs
de ces prochains mois.
Pour cela, l’UNI s’est organisée pour
accroître la formation pratique et
théorique de ses militants (cf.p 4).
Nous sommes désormais prêts à
nous mobiliser contre ces mouve-
ments afin de leur montrer qu’il existe
une résistance structurée et détermi-
née qui ne les laissera pas nous im-
poser leur volonté sans réagir !
Grâce à votre soutien, nous avons
déjà remporté quelques batailles (cf.
brèves p.2 et 3). Nos militants sont
déterminés mais nous ne gagnerons
pas cette nouvelle bataille sans votre
soutien.
Brèves
«Père» et «Mère», mobilisation
réussie
Les députés de la République En
Marche avaient fait adopter un amen-
dement pour supprimer les mots
«père» et «mère» du code de l’Educa-
tion. Reprennant les arguments des
associations LGBTQ, ils s’apprétaient
à les remplacer par les termes «moins
genrés» : parent 1 et parent 2. Nous
nous sommes aussitôt mobilisés.
Notre pétition a été signée par plus de
10 000 personnes en moins de 48h.
Ce succès a permis de convaincre et de
mobiliser de nombreux sénateurs pour
obtenir le retrait de cette proposition.
Restons cependant vigilants car, même
si la loi n’a pas été modifiée, certaines
écoles, sous la pression d’associations
ou de lobbies en tout genres, sont en
train de réécrire leurs formulaires
administratifs.
Un colloque «décolonialiste»
déserté
Les 3 et 4 juillet, des universitaires
et des militants proches des milieux
«indigénistes» et «décolonialistes»
organisaient un colloque autour de la
problématique de la radicalisation. La
thèse de ces adeptes de la théorie de
«racisme d’Etat» présente les djiha-
distes comme des victimes d’une forme
institutionnalisée de racisme d’Etat. Un
moyen de leur trouver des excuses ?
Le scandale, c’est que de nombreux
officiels (élus, représentants de la jus-
tice, du préfet, ..) devaient être présents.
Suite à un article courageux de l’ensei-
gnante Barbara Lefevbre dans le Figaro
dénonçant ce pseudo-colloque, nous
avons entrepris une campagne massive
sur les réseaux sociaux afin d’exiger
des éclaircissements des
représentants de l’Etat. Du coup, ces
derniers ont préféré pratiquer la poli-
tique de la chaise vide. Un point marqué
contre ces extrémistes.
Les «anciens» de l’UNI s’organisent
L’UNI vient de fêter ses 50 ans. Cet
anniversaire était le moment idéal
pour «remobiliser» les anciens de
l’UNI, ceux qui dans leur jeunesse,
souvent dans un contexte difficile,
avaient fait le choix de l’engage-
ment à nos côtés. Leurs expé-
riences militantes, ainsi que celles
qu’ils ont acquises dans leur vie
professionnelle, constituent un for-
midable atout pour la formation de
nos plus jeunes militants.
Les «anciens», forts des convic-
tions qui les animent toujours, sont
également une force militante qui
rayonne dans tous les secteurs de
la société et dont nous aurons plus
que jamais besoin dans nos futurs
combats.
Organisés sous le label «UNI Alum-
ni», ils ont déjà proposé plusieurs
rencontres à Paris avant de propo-
ser la même chose en province. A
suivre !
Concert de Jean-Pax Méfret
Hommage théatral à Soljénitsyne
par Hervé Mariton
Conférence de Mathieu Bock-Côté
sur le politiquement correct
(suite de la page 1)
3. Brèves
« Il y a aussi une application pour ça !»
Ce slogan résonnait comme une pro-
messe. Les applications devaient nous
simplifier la vie, nous rapprocher les
uns des autres.
Dix ans plus tard, EuroFatwa figure par-
mi les 100 «app» les plus téléchargées
en Europe. Véritable outil de radicalisa-
tion, cette application conçue par Yous-
sef al-Quardaoui, l’un des prédicateurs
les plus radicaux issus de la mouvance
des Frères musulmans, propose aux
musulmans une série de fatwa pour les
guider dans leur vie quotidienne.
Présentée sous forme de questions/ ré-
ponses : Un musulman peut-il travailler
dans un restaurant qui sert du porc ?
EuroFatwa affirme que l’Islam l’interdit.
Tout comme, elle explique que l’Islam
interdit aux musulmans d’être policier
ou gendarme d’un Etat «mécréant» !
Sic !
En plus de diffuser une haine antisémite,
ses «conseils» incitent les musulmans
à rejeter nos sociétés démocratiques et
à s’organiser en communautés.
En France, la sénatrice de l’Orne, Na-
thalie Goulet, multiplie les actions
pour exiger le retrait de cette applica-
tion. Elle rappelle que «l’instigateur de
cette application est banni de France,
des Etats-Unis et de nombreux autres
pays» en raison de la dangerosité de
ses propos. Malheureusement, ces der-
niers passent désormais aisément les
frontières grâce à EuroFatwa.
Avec des parlementaires britanniques,
elle a réussi à obtenir le retrait de cette
application du catalogue de Google,
malheureusement Apple refuse de faire
de même. Nous devons accentuer la
pression sur cette multinationale pour
obtenir la suppression de cet outil de
propagande.
EuroFatwa
La radicalisation islamiste à portée de smartphones
Le CNESER est une instance consul-
tative placée auprès du ministre de
l’enseignement supérieur et de la re-
cherche. Tous les deux ans des élec-
tions sont organisées pour élire les
représentants étudiants qui siègeront
en son sein. C’est, également, sur la
base de ces résultats que la représen-
tativité officielle des «organisations»
étudiantes est calculée.
C’est pourquoi, nous sommes parti-
culièrement fiers des résultats de ces
élections qui ont été rendus publics
le 27 juin 2019 par le ministère de
l’Enseignement supérieur. L’UNI pro-
gresse cette année encore de plus de
7 % ; ce qui lui permet d’assurer son
siège au CNESER.
Ce bon résultat est la confirmation de
la progression enregistrée aux élec-
tions du CNOUS au mois de janvier.
Cela est également le signe de la très
bonne implantation territoriale de
notre mouvement et le couronnement
des deux années de militantisme et
d’actions menées sur le terrain pour
défendre nos idées et nos valeurs.
Forte de cet élu, l’UNI pourra garder
un oeil particulièrement vigilant sur
les projets lancés par le gouverne-
ment, les universités ou certaines
grandes écoles comme Sciences-Po.
Ce scrutin est également marqué par
l’effondrement historique de l’UNEF,
ce syndicat étudiant qui fut longtemps
considéré comme la pouponnière du
Parti socialiste. Il divise son score par
deux et perd deux élus.
Mais attention, c’est une ex-
trême-gauche sectaire et perméable
aux théories décolonialistes, indigé-
nistes, antispécistes ainsi qu’à toutes
les formes de communautarismes qui
profite de la déconfiture de l’UNEF
pour entrer avec fracas au CNESER. Il
est à craindre que ses élus deviennent
la courroie de transmission de toutes
ces idéologies radicales dans cette
instance.
CNESER 2019
L’UNI progresse, la gauche s’effondre,
l’extrême-gauche en embuscade Queer week, la ministre
nous écrit ...
Depuis 10 ans, les militants du
«genre» organisent une semaine
«queer» dans les établissements
d’enseignement supérieur. Cette
année, ils avaient décidé d’ou-
vrir certains de leurs ateliers aux
jeunes de 7 à 14 ans. Vous avez
été plus de 7 500 à renvoyer votre
pétition à la ministre de l’enseigne-
ment supérieur pour lui demander
de cesser de financer cette se-
maine de la provocation. Le 17 mai,
le chef de cabinet de la ministre
nous a écrit pour nous dire que «la
ministre a pris connaissance de
notre pétition et nous remercie de
notre démarche». Mais encore ?
Est-ce qu’il faut comprendre qu’elle
accède à notre demande ? Nous
attendons des précisions !
Des militants de l’UNI
agressés à Rennes
Le 9 avril dernier, sur le campus de
l’université Rennes 2, deux mili-
tants ont été aspergés de javel,
d’urine et roués de coups par
une trentaine de militants d’ex-
trême-gauche se revendiquant de
la mouvance « antifa ». Comme
d’habitude tout cela s’est déroulé
sous le regard amusé et complice
de l’administration de l’Université.
Nous avons bien évidemement
déposé une plainte mais sans
beaucoup d’espoir. La meilleure
réponse à ce scandale, ce sont les
militants de l’UNI qui l’ont donnée
en revenant dès le lendemain pour
défendre leurs idées. Cela leur a
finalement réussi puisqu’ils ont
gagné un élu dans ce temple de
l’extrême-gauche. Bravo à eux !
Dans la presse
L’UNI a réussi à se faire entendre
dans les médias. L’année dernière
nous avons été cités plus de 535
fois dans des médias aussi divers
que Le Figaro, Valeurs actuelles,
Cnews, Sud Radio, RMC, Europe1,
Le Monde, LCI, TF1, ....
4. Convergence de l’UNI à l’occasion de son 50ème anniversaire
DES FORMATIONS ... DANS TOUTE LA FRANCE
DES CONFERENCES SUR LE TERRAIN
Nancy Nancy
NiceAix-en-Provence
Les militants à Créteil
L’équipe de Rennes 2
Convergence régionale à StrasbourgFormation de nos cadres à Paris Réunion de formation à Toulouse
Nos cadres étudiants réunis à
Paris pour la convergence
Olivier Vial et Eric Zemmour
Bruno Retailleau et Guillaume Larrivé
Les 500 participants à la Convergence
Le général Soublet
Laurent Wauquiez
Jacques Rougeot, fondateur de l’UNI
Cette convergence, à l’occasion des 50 ans de l’UNI, était
exceptionnelle. Elle nous a permis de rassembler nos cadres
étudiants, mais aussi certains «anciens» et amis de l’UNI.
Des orateurs d’horizons différents sont venus nous parler
de terrorisme, du politiquement correct, de la désindustriali-
sation, de fiscalité, de l’identité française... On peut citer, par
exemple, Eric Zemmour, Barbara Lefebvre, Ingrid Riocreux,
Maître Thibault de Montbrial, Maître Henri de Beauregard,
Laurent Wauquiez, Guillaume Larrivé, Bruno Retailleau, le
Général Soublet, Olivier Marleix, Alexandre Devecchio, le Pr.
Rougeot, ..